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Notice d'autorité
Famille

Hébert, Louis-Philippe (famille)

  • BM028-A
  • Famille
  • 1873-1942

Louis-Philippe Hébert est né le 27 janvier 1850 à Sainte-Sophie d'Halifax (Sainte-Sophie-de-Mégantic). Il est le fils de Théophile Hébert, cultivateur, et de Julie Bourgeois. Le 26 mai 1879, il épouse Marie Roy à Montréal et ils ont huit enfants dont Henri, sculpteur, et Adrien, peintre. Il meurt le 13 juin 1917 à Westmount. Louis-Philippe Hébert est dessinateur, sculpteur et professeur. En 1869, il s'enrôle dans un détachement de zouaves pontificaux et part pour Rome. De retour au Canada, il s'initie à la sculpture vers 1872-1873 à Bécancour, auprès d'Adolphe Rho. Il devient par la suite apprenti chez Napoléon Bourassa durant six années, où il apprend le dessin et le modelage et se voit confier un cours de dessin. En 1879, il se lance à son compte et obtient des commandes d'oeuvres sur bois pour la cathédrale Notre-Dame d'Ottawa. Il reçoit ensuite des commandes de monuments commémoratifs en bronze. Il réalise, entre autres, les monuments dédiés à Charles-Michel d'Irumberry de Salaberry, George-Étienne Cartier, John A. MacDonald, Paul de Chomedey de Maisonneuve, Édouard VII, de même que dix bronzes ornant l'Assemblée législative de Québec. À partir de 1882, il donne des cours au Conseil des arts et manufactures. Il séjourne à Paris de 1888 à 1894, puis de 1898 à 1902. Louis-Philippe Hébert reçoit plusieurs distinctions au cours de sa carrière : médaille de la Confédération (Ottawa, 1894), chevalier de la Légion d'honneur (Paris, 1901), compagnon de l'ordre de Saint-Michel et de Saint-Georges (Londres, 1903) et chevalier de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand (Rome, 1914). Il participe aussi à plusieurs expositions universelles ou internationales à Philadelphie (1876), Boston (1883) et Paris (1889 et 1900), entre autres. Source: Lacasse, Yves. «Hébert, Louis-Philippe», Dictionnaire biographique du Canada, volume XIV. Québec : Presses de l'Université Laval, 1998, p. 508-512 Henri Hébert est né le 3 avril 1884 à Montréal. Il est le fils de Louis-Philippe Hébert et de Marie Roy. Il reçoit sa formation auprès de son père à Paris. Il meurt le 11 mai 1950 à Montréal. Henri Hébert est principalement sculpteur. Son oeuvre est surtout constituée de bustes et de bas-reliefs. Il est l'auteur du monument LaFontaine à Montréal, du monument aux braves d'Outremont et de la statue d'Évangéline à Grand-Pré (Nouvelle-Écosse). Adrien Hébert est né le 12 avril 1890 à Paris. Il est le fils de Louis-Philippe Hébert et de Marie Roy. Hébert étudie auprès des peintres Dyonnet et Saint-Charles, de même qu'auprès de William Brymner à l'Art Association of Montreal. Il poursuit ses études à Paris. Il meurt le 7 juin 1967. Adrien Hébert est principalement peintre et enseignant. Il enseigne au Monument national et à la Commission des écoles catholiques de Montréal. Le monde urbain et le port figurent parmi les principaux thèmes artistiques de son oeuvre.

Ainsse, Delisle et Duchesnois (familles)

  • SHM007-A
  • Famille

Louis-Joseph Ainsse (1744-1802) :
Il est né le 1er mai 1744 à Michillimakinac. Il est le fils de Joseph Ainsse, charpentier, et de Constante Chevalier. Marié le 5 octobre 1775 à Michillimakinac avec Marie-Thérèse Bondy Douaire, le couple a trois enfants dont un seul, Joseph (1782-1861), atteint l'âge adulte. Louis-Joseph Ainsse fait le commerce de fourrures et d'autres marchandises et est interprète pour le département des Affaires indiennes de 1768 à 1779. Il débute dans la traite des fourrures en 1762 à Montréal mais séjourne fréquemment à Michillimakinac pour les besoins du commerce. Le 7 décembre 1779, il achète la seigneurie de Sainte-Thérèse et une résidence à Varennes. En février 1785, il participe à la fondation du Beaver Club de Montréal avec James McGill, Gabriel Cotté (Côté) et Joseph Frobisher. Sa vie est ponctuée de démêlés avec la justice pour cause de trafic malhonnête de marchandises. Louis-Joseph Ainsse termine ses jours à Varennes où il décède le 10 mars 1802.

Joseph Ainsse (1782-1861) :
Fils unique de Joseph-Louis Ainsse et de Marie-Thérèse Bondy, il est né à Varennes le 13 novembre 1782. Il épouse Thérèse Garnier dit Laviolette le 10 février 1806 à Boucherville. De cette union sont nés six enfants dont trois ont atteint l'âge adulte : [Célanire-Thérèse]-Zoé (1807-1842) mariée en premières noces au médecin Joseph Nichols puis, en secondes noces, à Amury Girod le 25 septembre 1833, Françoise (Fanny) (1808-1850) qui a épousé le médecin Eugène-Napoléon Duchesnois en août 1827 et Joseph (1814-1884) marié à Louise Gervais.

Devenu veuf en 1817, Joseph Ainsse (1782-1861) se marie en secondes noces à Charlotte Vigneau ([18-?] -1874) en novembre 1819 à Boucherville. Parmi les enfants nés de cette union il y a Henriette-Charlotte (1821-1890) et Zaïre (1827-1891). La première a épousé Auguste-Stanislas Delisle le 15 mai 1844 à Varennes tandis que la seconde a contracté trois mariages; avec le médecin John Buxton en 1851, avec le marchand Jean-Baptiste Lionais en 1858 et avec Jean-Baptiste Gariépy en 1868.

Enfant unique, Joseph Ainsse (1782-1861) acquiert la seigneurie de l'île Sainte-Thérèse et, au décès de sa mère en 1817, il devient propriétaire du manoir seigneurial de Varennes. Sa vie durant, Joseph Ainsse tire ses revenus de divers biens fonciers (moulins, métairies, baux à ferme, terre à bois et seigneuries) situés à Sainte-Thérèse, Lachenaie, Beloeil et Boucherville. Il meurt dans son village natal le 29 juillet 1861.

Famille Delisle :
Augustin-Stanislas Delisle (1802-1865). Aussi connu sous les prénoms de Auguste et Augustin, il est né à Montréal le 4 novembre 1802. Il est l'unique enfant de Jean Delisle de La Cailleterie (1724-1814) et de Suzanne Lacroix-Mézières et a pour demi-frère, Jean-Guillaume Delisle (1757-1819) issu du premier lit de Jean Delisle. Augustin-Stanislas Delisle suit des cours à l'école d'un dénommé Fisher dès avril 1812 et fait ses études classiques au Collège de Montréal (Petit Séminaire) de 1813 à 1822. Il se marie à Boucherville avec Henriette Trudelle (1806-1832) le 18 mai 1825; le couple a quatre enfants tous morts en bas âge. En décembre 1827, il devient notaire et pratique ce métier jusqu'en 1858 tant à Boucherville, Montréal qu'à Saint-Henri-de-Mascouche. Veuf depuis l'épidémie de choléra de 1832, il épouse en secondes noces la fille de Joseph Ainsse, Henriette-Charlotte, le 15 mai 1844 à Varennes. Ils ont six enfants dont au moins deux sont morts en bas âge. Parmi les survivants, on retrouve Auguste (1846- ), Emma (1850- ) qui a épousé Jean-Baptiste Renaud et Arthur (1851- ), bibliothécaire du Barreau de Montréal.

En 1858, il est nommé conservateur de la bibliothèque du Barreau de Montréal. Hormis ses occupations professionnelles, Auguste-Stanislas Delisle se passionne pour la botanique et la pharmacie végétale ; il commence un herbier vers 1825 et rédige quelques ouvrages et articles sur le sujet. Il meurt le 8 janvier 1865 alors qu'il était encore en poste à la bibliothèque du Barreau de Montréal.

Famille Duchesnois :
Le médecin Eugène-Napoléon Duchesnois a épousé Françoise Ainsse (Fanny) (1808-1850), issue du mariage de Joseph Ainsse (1782-1861) et de Thérèse Garnier dit Laviolette. Le couple s'est marié en août 1827 et a eu sept enfants dont dont deux ont survécu: Fanny (1827-1906) qui a épousé le médecin Charles-François Painchaud et Napoléon-Étienne (1834- ) qui, lui aussi médecin, a épousé Cornélie L. de Martigny en mai 1862.

Le lien entre les familles Ainsse et Delisle vient de l'union matrimoniale en mai 1844 entre Augustin-Stanislas Delisle (1802-1865) et Henriette-Charlotte Ainsse, fille de Charlotte Vigneau et de Joseph (1782-1861), seigneur de l'Île Sainte-Thérèse. Le lien entre les familles Ainsse et Duchesnois provient du mariage en 1827 de Françoise (Fanny) Ainsse et du médecin Eugène-Napoléon Duchesnois.

Guy (famille)

  • SHM006-A
  • Famille
  • 1701-1850

Pierre Guy (1701-1748). Pierre Guy est né à Paris le 5 mai 1701. Il est le fils de Élisabeth Leduc et de Nicolas Guy, grand chambellan de Louis XIV. Il se marie à Montréal le 18 novembre 1725 avec la veuve Elisabeth Garreau; le couple aura huit enfants. Devenu veuf en 1734, il se remarie en septembre de la même année à Jeanne Truillier dit Lacombe avec qui il aura cinq enfants dont trois sont morts en bas âge. Officier de milice et propriétaire terrien, Pierre Guy (1701-1748) est aussi négociant. Il importe de l'eau-de-vie, du vin et du café et exporte des fourrures en France; il œuvre dans le négoce jusqu'à son décès survenu à Montréal le 14 avril 1748. C'est son épouse, Jeanne Truillier dit Lacombe, qui prend en charge les affaires commerciales de son défunt mari jusqu'en 1763, moment où elle remet ses fonds et marchandises à un homme de confiance, Denis Goguet. Jeanne Truillier dit Lacombe meurt en 1770.

Pierre Guy (1738-1812). Pierre Guy est né à Montréal le 11 décembre 1738 et est le fils de Pierre Guy (1701-1748) et de Jeanne Truillier dit Lacombe. Pierre Guy (1738-1812) fait des études au petit Séminaire de Québec puis à La Rochelle en France. Après son retour en Nouvelle-France, il est nommé enseigne de milice en mai 1755 puis il s'engage dans la guerre de Sept ans.

Alors que les affaires commerciales sont gérées par sa mère, Jeanne Truillier dit Lacombe, celle-ci le charge de certaines tâches à La Rochelle. La Conquête vient modifier les échanges outre-Atlantique mais Pierre Guy (1738-1812) s'adapte rapidement à ce changement tandis que sa mère se retire peu à peu. Conseillé par Denis Goguet, il s'approvisionne auprès de Daniel Vialars de Londres et se rend en Angleterre à l'occasion. Outre le négoce, Guy sert d'intermédiaire entre les frères Baby dans la traite des fourrures. Il tire des revenus de ses propriétés foncières et demeure actif dans la milice de la ville de Montréal. Pierre Guy (1738-1812) marie sa cousine Marie-Josephte Hervieux le 1er mai 1764 à Montréal. Le couple a 14 enfants dont cinq atteignent l'âge adulte. Pierre Guy meurt à Montréal en janvier 1812.

Louis Guy. Louis Guy est né à Montréal le 27 juin 1768 et est décédé en la même ville le 17 février 1850. Second fils de Pierre Guy (1738-1812) et de Marie-Josephte Hervieux, Louis se marie avec Josette Curot à Montréal le 19 octobre 1795. Le couple a neuf enfants.

Louis Guy suit d'abord une formation d'arpenteur après quoi il s'inscrit au College of New Jersey à Princeton afin d'apprendre l'anglais. À son retour à Montréal, il étudie le droit dans le cabinet de Joseph Papineau et est reçu notaire en août 1801. Milicien, il participe au conflit de 1812 sous la gouverne du lieutenant-colonel Charles-Michel d'Irumberry de Salaberry. Il est promu colonel en 1830.

En 1822, il s'oppose au projet d'union avec Denis-Benjamin Viger, Louis-Joseph Papineau et Pierre-Dominique Debartzch mais, dès l'année suivante, il s'écarte de la vie politique. En 1828, il est nommé notaire du roi ce qui lui permet d'accomplir diverses tâches pour le gouvernement et pour l'armée, et ce, jusqu'en 1842. Outre ses fonctions notariales, Louis Guy a cumulé plusieurs responsabilités civiles dont juge de paix du district de Montréal (1800); commissaire de la voirie et des ponts de la ville et de la région de Montréal; syndic de la Maison d'industrie; commissaire du recensement avec Jacques Viger (1825); commissaire aux jugements des causes criminelles; et membre du Conseil législatif (décembre 1830 à mars 1838)

Salaberry De (famille)

  • BM038-A
  • Famille
  • 1745-1863

La famille De Salaberry, originaire du pays basque et issue de la noblesse, se fixe à Beauport (Québec) en 1735. Le pionnier, Michel D'Irumberry De Salaberry, épouse en premières noces Marie-Catherine Rouer De Villeray à Québec le 14 mai 1735 et ils ont deux filles. Il épouse, en seconde noces, Madeleine-Louise Juchereau Duchesnay de Saint-Denis à Beauport le 30 juillet 1750 et ils ont un fils. Après la Conquête, Michel D'Irumberry De Salaberry se retire en France avec sa femme. Il meurt en 1768. Michel D'Irumberry De Salaberry est officier sur la frégate l'Anglezea. Il est aussi Capitaine de Flûte du Roi, commandant du vaisseau Chariot Royal et Chevalier de Saint-Louis.

Ignace-Michel-Louis-Antoine, fils de Michel, est né le 4 juillet 1752 à Beauport. Après le départ de ses parents pour la France, il demeure dans la colonie chez sa tante maternelle, Marie-Thérèse Juchereau Duchesnay. Il fréquente le petit séminaire de Québec de 1765 à 1769. Il épouse Françoise-Catherine Hertel de Saint-François le 18 février 1778 à Montréal et ils ont dix enfants dont Charles-Michel. Il meurt le 22 mars 1828 à Québec. Ignace-Michel-Louis-Antoine est officier dans l'armée et la milice, seigneur, politicien, juge de paix et fonctionnaire. Au moment de l'invasion américaine de 1775, il se porte volontaire pour défendre le fort Saint-Jean. Entre 1794 et 1821, il est juge de paix pour différents districts dont Québec, Trois-Rivières et Montréal. Il est aussi député à l'Assemblée législative du Bas-Canada de 1792 à 1796 et de 1804 à 1809. En 1796, il est nommé major du 1er bataillon du Royal Canadian Volunteer Regiment. En 1801, il est nommé au poste de surintendant adjoint des Abénaquis de Saint-François. Puis, six ans plus tard, il est nommé commissaire chargé de faire prêter le serment d'allégeance et commissaire responsable de la construction d'un nouveau marché et d'une nouvelle prison à Québec. En 1808, il obtient le poste d'inspecteur des forêts du Bas-Canada. En 1812, il est lieutenant-colonel du 1er bataillon de la milice d'élite incorporée et colonel du 1er bataillon de milice de la ville de Québec. Il est nommé au Conseil législatif en 1817. Il préside le comité de Québec contre le projet d'union en octobre 1822.

Charles-Michel, fils aîné de Ignace-Michel-Louis-Antoine, est né le 19 novembre 1778 à Beauport. Il épouse Marie-Anne-Julie Hertel de Rouville le 13 mai 1812 et ils ont sept enfants dont Melchior-Alphonse. Charles-Michel meurt le 27 février 1829 à Chambly. Charles-Michel est officier dans l'armée et dans la milice, juge de paix, fonctionnaire, politicien et seigneur. Il s'enrôle comme volontaire à l'âge de 14 ans. En 1812, il met sur pied le régiment des Voltigeurs canadiens et se distingue à la bataille de Châteauguay. En 1815, il est nommé juge de paix du district de Québec, puis il obtient une commission semblable pour les districts de Montréal, de Trois-Rivières et de Saint-François en 1821 et de Gaspé en 1824. En mai 1817, il occupe le poste de commissaire des communications intérieures du comté de Devon. Charles-Michel est aussi membre du Conseil législatif.

Melchior-Alphonse est né le 19 mai 1813 à Saint-Philippe (Québec). Il est admis au Barreau de Montréal le 4 février 1845. Il épouse Marie-Émilie Guy le 22 septembre 1846 à Montréal et ils ont huit enfants. Il meurt le 27 mars 1867. Melchior-Alphonse est militaire, avocat et politicien. Il est nommé commissaire des petites causes de la paroisse Saint-Joseph-de-Chambly le 6 juin 1836. Il obtient le renouvellement de son poste le 22 mars 1837. Puis, le 23 mars 1837, il est nommé lieutenant-colonel. Il commande, entre autres, le 2e bataillon de milice de Chambly pendant les troubles de l'automne. De 1841 à 1842, il est député à l'Assemblée législative. En avril 1847, il est appelé à travailler comme coroner de Montréal. Puis, le 26 juin 1848, il quitte le poste de coroner et accepte celui d'adjudant général adjoint pour le Bas-Canada de la milice de la province.

Sources : Cyr, Céline et Michèle Guitard. «Irumberry De Salaberry, Ignace-Michel-Louis-Antoine D'». Dictionnaire biographique du Canada, tome VI. Sainte-Foy (Québec) : Presses de l'Université Laval, 1987. p. 380-381; Gagnon, Jean-Pierre. «Salaberry, Melchior-Alphonse De». Dictionnaire biographique du Canada, tome IX. Sainte-Foy (Québec) : Presses de l'Université Laval, 1977. p. 771-772; Guitard, Michèle. «Irumberry De Salaberry, Charles Michel D'». Dictionnaire biographique du Canada, tome VI. Sainte-Foy (Québec) : Presses de l'Université Laval, 1987. p. 375-379.

Véronneau (famille)

  • BM032-A
  • Famille
  • 1865-1889

La famille Véronneau possède une ferme à Saint-Zotique dans le comté de Soulanges. La mère, Madame Denis Véronneau, est veuve et a quatre enfants. Elle est toujours en vie en 1889.

Son fils aîné, Joseph Véronneau, est né le 9 juin 1850 à Saint-Zotique. Il étudie au Collège de Montréal à partir de 1865. Il décide de prendre l'état ecclésiastique en mai 1871. Il entre au Grand séminaire de Montréal en 1872. Il étudie au Collège de Varennes dans le comté de Verchères de l'automne 1874 à l'été 1876. Le 8 septembre 1876, il est ordonné prêtre. Il part alors pour Baie Saint-Georges (Terre-Neuve) en tant que prêtre missionnaire. Il y demeure jusqu'à la fin de l'été 1882 où, très malade, il est hospitalisé à l'Hôtel-Dieu de Montréal. À la fin de l'année 1883, il est de retour à Saint-Zotique en convalescence. Il meurt le 15 août 1884 à Saint-Zotique.

Son second fils, Édouard Véronneau, est né à Saint-Zotique entre 1850 et 1857. Il s'occupe de la ferme familiale et fait des billots pour le moulin à scie. En avril 1873, il quitte Saint-Zotique pour Carson City au Nevada afin de travailler dans des mines d'or. Il revient à Saint-Zotique en 1879 où il reprend son travail sur la ferme. Il épouse Aurélie Poitras en novembre 1880. En 1889, il déménage à Saint-Henri (Montréal).

Sa fille, Odile Véronneau, est née à Saint-Zotique entre 1850 et 1867. Elle épouse Adolphe Leblanc en janvier 1875. Ils ont trois enfants. Elle est toujours en vie en 1889.

Son troisième fils, Johnny Véronneau, est né en 1857 à Saint-Zotique. En 1876, il travaille sur la ferme familiale et y bâtit une boucherie. Il part pour Baie Saint-Georges à Terre-Neuve en juin 1879 pour aller rejoindre son frère Joseph. Jusqu'en 1883, il est pêcheur à Baie Saint-Georges. Au début des années 1880, il se marie (sa femme se prénomme Laurence). Au cours de l'année 1883, il revient s'installer à Saint-Zotique sur la ferme familiale. En 1889, il déménage à Saint-Henri (Montréal).

Décarie (famille)

  • P136-A
  • Famille
  • 1807-2010

Daniel-Jérémie Décarie est né dans la paroisse Notre-Dame de Montréal, le 20 mars 1836. Il est le fils de Jérémie Descary (1807-1891), cultivateur, et d'Apolline Gougeon (ou Hypolite Gougeon, fille de François-Xavier Gougeon et d'Elisabeth Laurent dit Lortie). Il fait ses études au Collège de Sainte-Thérèse et devient cultivateur à Notre-Dame-de-Grâce. Lieutenant du 11e bataillon en 1857. Il est nommé juge de paix en 1879. Président de la Société d'agriculture d'Hochelaga et membre du Conseil d'agriculture de la province de Québec en 1888. Décoré de la médaille du Mérite agricole. Président de la Commission scolaire de Notre-Dame-de-Grâce du 7 juin 1876 au 27 juillet 1878. Maire de Notre-Dame-de-Grâce-Ouest du 19 février 1877 jusqu'à son décès. Préfet du comté d'Hochelaga et élu député libéral dans Hochelaga en 1897. Réélu sans opposition en 1900, il décède en fonction à Notre-Dame-de-Grâce, le 30 octobre 1904, à l'âge de 68 ans et 7 mois. Inhumé à Montréal, dans le cimetière Notre-Dame-des-Neiges, le 2 novembre 1904. Daniel-Jérémie Décarie avait épousé dans la paroisse Notre-Dame-de-Grâce (Montréal), le 1er septembre 1869, Philomène Leduc, fille de Louis Leduc et d'Amable Roy. Père de Jérémie-Louis Décarie (1870-1927).
Source : http://www.assnat.qc.ca/fr/deputes/decarie-daniel-jeremie-2801/biographie.html

Daniel-Jérémie Décarie a pour frères et soeurs : Henri-Gervais (1834-1909), Barthelémy-Télesphore (1841-19-?), Stanislas-Marie-Benjamin (1843-1844), Léon-Marie-Joseph (1847-19-?); Marie-Julie-Rose-de-Lima (1849-19-?), Stanislas-Joseph-Alphonse, jésuite (1855-1877), Benjamin, Philomène, Marie et Azilda.

Parmi les membres de la famille Décarie de Notre-Dame-de-Grâce, certains sont reconnus pour la culture des melons, particulièrement Barthelémy-Télesphore et son fils Anatole Décarie.

Wurtele, Jonathan (famille)

  • BM011-A
  • Famille
  • 1806,1835-1851,1890

Jonathan Wurtele est né en 1792, probablement dans la ville de Québec. Il est le fils de Josias Wurtele (1760-1831) et de Catherine Barbara Andrews. La famille Wurtele, originaire d'Allemagne, s'établit au Canada à la fin du dix-huitième siècle. Son père, Josias, était un riche marchand de Québec qui acheta les seigneuries de Bourg-Marie et de la Rivière-David. Jonathan Wurtele épouse Louisa Sophia Campbell. De ce mariage naissent plusieurs enfants, dont Vivian, Charles, un ministre du culte de l'Église anglicane, et celui qui sera le plus connu, Jonathan Saxton Campbell Wurtele, qui aura une carrière d'avocat, de seigneur, d'homme d'affaires, de professeur de droit commercial à l'Université McGill, d'homme politique (ministre et orateur de l'Assemblée législative) et enfin, de juge. Jonathan Wurtele meurt en 1853.

Jonathan Wurtele vit des revenus de la seigneurie de la Rivière-David située dans le comté de Yamaska et achetée par son père, Josias, en 1808.

Son fils aîné, Jonathan Saxton Campbell Wurtele naît le 27 janvier 1828 à Québec. Élève au High School de Québec, il fait son droit auprès du juge Jean Chabot. En 1854, il épouse Julia Nelson et en 1875, Sarah O'Brien. Il meurt le 24 avril 1904 à Montréal. Reçu au barreau en 1850, il enseigne le droit commercial à l'Université McGill et exerce les fonctions de secrétaire de la Commission seigneuriale, association formée pour protéger les droits seigneuriaux lors de l'abolition de la tenure. Élu député de Yamaska, il est nommé trésorier de la Province de 1882 à 1884. Il est ensuite orateur de l'Assemblée législative de 1884 à 1886 avant d'être appelé au banc de la Cour supérieure pour le district d'Ottawa. Transféré au district de Montréal en 1888, il est promu à la Cour du Banc de la Reine en 1892.