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Notice d'autorité

Landry, Marcel

  • A145
  • Personne
  • 1923-2013

Marcel Landry est né le 11 octobre 1923 à Bagotville. Le 31 mai 1952, à la paroisse Saint-Stanislas-de-KostkaIl, il épouse Pierrette Désilets, née le 30 août 1925 à Montréal. De leur union naît 5 filles : Gisèle, Diane, Lise, Carole et Micheline. Marcel Landry est décédé le 1et mars 2013 à Carignan.

Marcel Landry fait ses études à l’École des beaux-arts de Montréal. Il occupe divers emploi en design graphique, notamment chez Décorville. Il est engagé par la Ville de Montréal dans les années soixante, possiblement vers 1962, comme lettreur et comme peintre (voir le dossier d’employé Marcel R. Landry, matricule 130511). Il participe à l’élaboration des décors pour le pavillon Les Belles d’autrefois (ancien pavillon de la Grande-Bretagne) pour Terre des Hommes.

La famille Landry habite au 4430, de Lanaudière de 1952 à 1963. En 1963, la famille déménage sur la rue Bachand, dans un nouveau quartier résidentiel à Carignan, grâce à un programme de construction pour les vétérans. Il y habitera jusqu’à son décès en 2013.

Dans ses loisirs, il s’intéresse aux arts visuels, comme la photographie et les films.

Marinier, Suzanne

  • A157
  • Personne
  • née en 1957

Suzanne Marinier est née à Montréal en 1957.

Elle étudie les Beaux-Arts à l'Université Concordia. Elle y obtient son baccalauréat, avec spécialisation en design graphique, en 1982.

Elle travaille comme graphiste à la pige dans différents organismes et commerces puis décroche, en 1984, le tout premier poste de graphiste créé par la Ville de Montréal. Elle occupe cet emploi jusqu'en 2016, année à laquelle elle quitte la Ville.

En 1988, 1992 et 1994, elle agit à titre de coordonnatrice d'une équipe grandissante de graphistes et de typomonteurs lors de projets spéciaux. L'unité administrative de graphisme est généralement connue sous le nom de "studio".

Suzanne Marinier remporte le prix Grafika en 2001 et participe, en 2007, à l'exposition "10 ans de design graphique québécois" au Centre de design de l'UQAM. Elle est aussi l’instigatrice de l’exposition « Haut en couleurs : 20 ans de création et de production au studio » en 2005 et participe à 2 événements culturels montréalais « Portes Ouvertes Design Montréal» en 2008 et en 2011, alors que les pièces réalisées par le « studio » sont à l’honneur et exposées au grand public.

Prescott, Michel

  • A170
  • Personne
  • 1946-

Michel Prescott est né le 14 août 1946 à Saint-Gabriel de Brandon.

Il obtient son baccalauréat en sciences commerciales, option administration, de l'École des hautes études commerciales en 1969. En 1972, il termine une licence en droit de l'Université de Montréal et complète son barreau à l'École du Barreau de Montréal en 1983.

Michel Prescott est élu pour la première fois au conseil municipal de la Ville de Montréal en 1982 à titre de conseiller du district de Jeanne-Mance, Le Plateau-Mont-Royal. Il est réélu au même titre lors des élections municipales montréalaises de 1986, 1990, 1994, 1998, 2001 et 2005. Il siège comme indépendant de septembre 1992 jusqu'en 1997. Il est défait à l'élection municipale de 2009.

Michel Prescott est un des membres fondateurs du parti montréalais Rassemblement des citoyens et citoyennes de Montréal (RCM). En 1998, il se porte candidat à la direction du parti après le départ de Jean Doré. C'est Thérèse Daviau qui est élue directrice mais elle quitte le RCM après quelques semaines pour appuyer Jacques Duchesneau. Michel Prescott prend alors la direction du RCM et, après l'élection municipale de 1998, devient chef de l'opposition au conseil municipal de Montréal.

Lors des fusions municipales de 2001, Michel Prescott travaille à l'intégration du RCM au parti Union des citoyens et des citoyennes de l’Île de Montréal de Gérald Tremblay, qui remporte l'élection du 1er novembre 2001. Michel Prescott devient alors vice-président du comité exécutif de la Ville de Montréal et responsable du dossier de l'habitation, responsabilité qu'il perd en 2004 pour s'occuper du dossier des Sports et Loisirs. Il occupe ces fonctions jusqu'à l'élection de 2009.

Société royale du Canada

  • BM001-4-2-A
  • Collectivité
  • 1882-

La Société royale du Canada, la première société savante à avoir été formée au pays, a débuté ses activités en 1882. Selon ses statuts de 1924, le Gouverneur-général du Canada en est le patron honorifique et elle peut, si nécessaire, élire des vice-présidents honorifiques pour des mandats de deux ans. La société est divisée en cinq sections couvrant les domaines suivants : 1. Littérature française, histoire, archéologie, sociologie, économie politique et autres sujets connexes; 2. Littérature anglaise, histoire, archéologie, sociologie, économie politique et sujets connexes; 3. Mathématiques, chimie et sciences physiques; 4. Géologie (incluant la minéralogie); 5. Biologie. Les objectifs poursuivis par la Société royale du Canada sont premièrement d'encourager les études et les recherches en littérature et en sciences; deuxièmement, de publier les procès-verbaux de ses séances de façon annuelle ou semi-annuelle; troisièmement, de récompenser des articles ou des travaux qui se distinguent en lien avec des sujets à caractère canadien; et quatrièmement, contribuer à la collection de pièces en vue de créer un musée canadien d'archives, d'ethnologie, d'archéologie et d'histoire naturelle.

Fauteux, Aegidius

  • BM001-A
  • Personne
  • 1876-1941

Aegidius Fauteux est né le 27 septembre 1876 à Sainte-Cunégonde (Montréal). Il est le fils de Hercule Fauteux, menuisier, et d'Exilda Dagenais ainsi que le frère d'Éthérius Fauteux, traducteur à la Chambre des communes. Il fait ses études classiques au Collège de Montréal et ses études théologiques au Grand séminaire de Montréal. Il poursuit des études en droit à la Faculté de droit de l'Université Laval de Montréal. Il est admis au Barreau en juillet 1903, mais il ne plaida jamais. Il épouse Antonia Chevrier en 1911 et ils ont une fille adoptive. Il meurt le 22 avril 1941 à Montréal.

Aegidius Fauteux est journaliste, bibliothécaire et historien. Encore étudiant, il est lauréat du concours de littérature française à l'Université Laval de Montréal en 1900, 1901 et 1902. En 1902, il fonde le journal Le Rappel, organe de la jeunesse du parti conservateur qu'il continue d'éditer jusqu'en 1904. En 1905, il devient correspondant parlementaire du journal La Patrie à Québec. De 1909 à 1912, il est rédacteur en chef au journal La Presse. En 1912, il accepte le poste de bibliothécaire à la Bibliothèque Saint-Sulpice. Parallèlement à ses fonctions de journaliste et de bibliothécaire, Fauteux effectue plusieurs recherches historiques sur divers sujets. Il est l'auteur de nombreux ouvrages et articles sur différents aspects de l'histoire canadienne dont les Patriotes de 1837-1838, les bibliothèques canadiennes, les débuts de l'imprimerie au Canada ainsi que sur des familles et des personnages canadiens. Il obtient le ruban violet d'officier de l'Académie française en 1930 et reçoit la médaille Lorne Pierce pour l'histoire. À la fermeture de la Bibliothèque Saint-Sulpice en 1931, ses services sont retenus à la Bibliothèque municipale de Montréal. En 1936, l'Université de Montréal lui décerne un doctorat honoraire ès lettres. Il est co-fondateur et directeur de l'École de bibliothéconomie de l'Université de Montréal en 1937. La même année, il reçoit la médaille Tyrrell de la Société royale du Canada. En 1941, la Société historique de Montréal lui décerne la médaille de la Société pour le meilleur ouvrage historique de l'année. Aegidius Fauteux est membre fondateur de la Société des Dix, il est membre de la Société historique de Montréal, de la Société royale du Canada, de la Société numismatique et d'archéologie, de l'association philanthropique La Rosse qui détèle et de la Commission des sites et monuments historiques du Canada.

Bibliothèque de la Ville de Montréal

  • BM002-A
  • Collectivité
  • 1902-

La Bibliothèque de la Ville de Montréal est créée sous le nom de Bibliothèque publique et gratuite de Montréal en vertu du règlement 291 adopté le 3 novembre 1902 par le Conseil de ville. L'histoire de la Bibliothèque débute avec l'offre de l'Institut canadien de donner sa bibliothèque et les 10 000 volumes qu'elle contient à la Ville de Montréal le 9 août 1880. Le 4 juillet 1881, le Conseil de ville se prononce contre cette offre. Le maire de Montréal, Raymond Préfontaine, sollicite du financier américain Andrew Carnegie une aide pécuniaire pour l'établissement d'une bibliothèque publique à Montréal en 1901. Le 26 mai 1902, le Conseil de ville accepte officiellement cette offre, mais elle reste sans lendemain. Le 6 mai 1903, la Chambre de commerce sollicite la ville pour la fondation d'une bibliothèque scientifique et industrielle au Monument National sous la direction de l'Association Saint-Jean-Baptiste. Le 16 juin 1903, la Commission spéciale de la Bibliothèque recommande la location d'une salle au Monument National pour y établir une bibliothèque scientifique et industrielle. La Bibliothèque technique de Montréal ouvre ses portes au cours de l'année. À la suite de l'annexion à Montréal de la ville de Sainte-Cunégonde, la bibliothèque publique de Sainte-Cunégonde est placée sous le contrôle de la Commission municipale de la Bibliothèque de Montréal. Elle devient bientôt la première succursale de la Bibliothèque. Le 10 novembre 1908, le Conseil de ville adopte le règlement 385 concernant le maintien et le bon fonctionnement de la Bibliothèque technique de Montréal. Le Conseil vote les sommes nécessaires pour l'achat des livres et des meubles et le traitement du bibliothécaire. En 1910, la Ville fait l'acquisition de la collection Gagnon au prix de 30 000$. Un des plus grands bibliophiles canadiens, Philéas Gagnon, de Québec, a collectionné des livres, des manuscrits, cartes et estampes rares et précieux. L'achat de la collection Gagnon décide en pratique du caractère de la bibliothèque. Au lieu de demeurer technique et scientifique, elle devient historique et littéraire. En 1911, le local du Monument National étant devenu trop petit, la bibliothèque emménage à l'École technique, rue Sherbrooke Est. Le 18 septembre 1911, le Conseil de ville crée un comité chargé d'étudier la construction d'une bibliothèque publique. Après plusieurs discussions sur l'emplacement de celle-ci, le Bureau des commissaires accepte d'utiliser les terrains que possède la Ville sur la rue Sherbrooke Est entre les rues Montcalm et Beaudry, en face du Parc Lafontaine. L'inauguration du nouvel édifice a lieu le 13 mai 1917 sous la présidence de Joseph-Jacques-Césaire Joffre, maréchal de France. Le 28 mai 1917, le Conseil de ville adopte le règlement 624 concernant l'établissement et l'administration d'une bibliothèque publique. La bibliothèque est dorénavant désignée sous le nom de Bibliothèque de la Ville de Montréal. Au cours des années 1940, les succursales Shamrock, Workman, Hochelaga et DeLorimier sont créées. En 2001, la Bibliothèque comprend un réseau de 22 bibliothèques de quartier, une bibliothèque centrale, un Bibliobus et une phonothèque. Au cours de son existence, la Bibliothèque de la Ville de Montréal a été sous la responsabilité de plusieurs instances : Commission de l'hôtel de ville, 1902-1909; Bureau des commissaires, 1910-1918; Secrétariat municipal, 1918-1971; Service des sports et loisirs, 1971-1979; Service des activités culturelles, 1979-1987; Service des loisirs et du développement communautaire, 1987-1993; Service de la culture, 1993-.

Le mandat de la Bibliothèque de la Ville de Montréal est de répondre aux besoins d'information, d'éducation, de culture et de loisirs documentaires de la communauté en mettant à sa disposition un réseau de bibliothèques publiques; de faire la promotion de la lecture auprès de la population montréalaise et de lui fournir les services et les collections nécessaires à l'auto-formation continue et au développement des connaissances; et de démocratiser l'accès à l'information sous toutes ses formes et de toute provenance par le recours à un personnel spécialisé et l'utilisation des technologies appropriées.

Pelletier, Virginie

  • BM003-A
  • Personne
  • 1894-1969

Virginie Pelletier est née le 25 novembre 1894 à Rivière-du-Loup. Elle est la fille de Narcisse Pelletier et de Caroline Vézina. Elle fait des études à l'École des bibliothécaires au début des années 1940. Elle meurt le 13 janvier 1969.

Virginie Pelletier est bibliothécaire. Elle débute sa carrière comme aide-bibliothécaire à la Bibliothèque municipale de Montréal en août 1937. Bibliothécaire en 1950, elle prend sa retraite de la Ville de Montréal en 1964. Dans le cadre de ses études à l'École des bibliothécaires, elle réalise la « Bio-bibliographie de Monsieur Georges Pelletier, avocat, journaliste, directeur du Devoir » en 1942.

Daveluy, Marie-Claire

  • BM004-A
  • Personne
  • 1880-1968

Marie-Claire Daveluy est née à Montréal en 1880. Elle est la fille de Georges Daveluy et de Marie Lesieur Desaulniers. Elle étudie au couvent d'Hochelaga et à l'Université McGill (diplôme en bibliothéconomie, 1920). Elle meurt le 21 janvier 1968.

Marie-Claire Daveluy est bibliothécaire, historienne et écrivaine pour la jeunesse. Elle entre au service de la Bibliothèque de Montréal en 1917 où elle occupe les postes de bibliothécaire adjoint (1920-1943) et de chef de catalogue (1930-1941). En 1937, elle fonde, avec Aegidius Fauteux, l'École de bibliothécaires de l'Université de Montréal, où elle est directrice adjointe et professeur pendant plusieurs années. Elle contribue aussi à la fondation de l'Association canadienne des bibliothécaires de langue française (1943). De 1943 à 1948, elle anime des sketches historiques hebdomadaires pour Radio-Canada. Ses écrits littéraires et historiques paraissent dans plusieurs périodiques comme La Bonne Parole, L'Action Française, L'Oiseau bleu et La Revue d'histoire de l'Amérique française. Elle remporte le prix David en 1924 pour le roman historique Aventures de Perrine et Charlot et le prix de l'Académie française ainsi qu'un autre prix David en 1934 pour Jeanne-Mance, 1606-1673. Ses romans pour la jeunesse associent la petite histoire canadienne-française à la fiction romanesque. Parmi ses contes de fées, mentionnons Le Filleul du roi Grolo, Sur les ailes de l'oiseau bleu et Une révolte au pays des fées. Marie-Claire Daveluy est membre de la Société historique de Montréal, de l'Académie canadienne-française et membre d'honneur du bureau de direction de la Fédération nationale de la Saint-Jean-Baptiste.

De Sève, Alfred

  • BM006-A
  • Personne
  • 1858-1927

Alfred De Sève est né à Saint-Henri (Montréal) en mai (ou juin) 1858. Il est le fils d'Alexandre De Sève, avocat, et de dame Lenoir Rolland. Il étudie au Collège de Montréal, puis au Collège Sainte-Marie. Il épouse Joséphine Bruneau, pianiste, en 1880. Il meurt le 25 novembre 1927 à Montréal.

Alfred De Sève est violoniste, professeur et compositeur. Il étudie le violon avec Oscar Martel, puis avec Frantz Johin Prume. En 1876, il part pour Paris où il prend des leçons avec Sarasate, Hubert Léonard, Lambert Massart et Henri Vieuxtemps. Il étudie avec ce dernier pendant trois ans et amorce, parallèlement, une carrière parisienne sous la protection de la reine d'Espagne, Isabelle II, qui le nomme, en 1878, violoniste de Sa Majesté. Puis, de retour à Montréal en 1879, il donne plusieurs concerts dans les principales villes du Canada. En 1881, il quitte Montréal pour s'établir à Boston où il poursuit d'abord sa carrière comme professeur au New England Conservatory puis, en 1891, il succède à Calixa Lavallée comme directeur musical à la cathédrale Holy Cross. De Sève est violon solo pour l'orchestre philharmonique de Boston et membre de l'Orchestre Symphonique de Boston. Il effectue aussi de nombreuses tournées aux États-Unis comme membre du Boston Symphony Orchestral Club. Il est de retour à Montréal en 1899 où il enseigne le violon en cours privés et au McGill Conservatorium of Music. Au cours de sa carrière, De Sève écrit quelques œuvres pour piano seul et pour orchestre publiées chez Ditson et Arthur P. Schmidt. Source : Girard, Charles. « De Sève, Alfred ». Encyclopédie de la musique au Canada, Tome I : A-F. Montréal : Fides, 1993. p. 893.

Gagnon, Philéas

  • BM007-A
  • Personne
  • 1854-1915

Philéas Gagnon est né le 6 mai 1854 à Québec. Il est le fils de Charles Gagnon, menuisier puis commerçant, et de Hortense Caron. Il étudie chez les instituteurs Charles Dion et Honoré Rousseau à Québec, puis à l'académie commerciale Saint-Jean-Baptiste de Charles-Joseph-Lévesque Lafrance. Il épouse Annie M. Smith le 29 janvier 1883 et ils ont dix enfants. Il meurt le 25 mars 1915 à Québec.

Philéas Gagnon est tailleur, bibliophile, homme politique, auteur et fonctionnaire. En 1869, il devient apprenti tailleur et s'établit à son propre compte en 1874. C'est à cette époque qu'il commence à s'intéresser aux livres rares. Il réussit à se bâtir une collection qui est reconnue comme la meilleure et la plus complète au Canada. Sa collection, qui va du début de la colonisation jusqu'à la fin du 19e siècle, comprend livres, brochures, journaux, revues, estampes, gravures, portraits, manuscrits, soit publiés ou relatifs au Canada. Gagnon s'implique également en politique municipale; il représente le quartier Jacques-Cartier de Québec de 1882 à 1896. Il collabore assez régulièrement à plusieurs revues à caractère historique, en particulier au Bulletin des recherches historiques, où, quand il ne signe pas lui-même un article, il est constamment cité comme source ou référence. Il participe vers 1888-1890 à la rédaction de l'hebdomadaire québécois l'Union libérale, en qualité de responsable d'une chronique pour laquelle il utilise le pseudonyme de Bibelot. En 1895, il publie « Essai de bibliographie canadienne ». Gagnon est nommé au poste de conservateur des Archives judiciaires du district de Québec le 18 février 1898. Le 25 février 1909, il est nommé au poste de protonotaire adjoint de la Cour supérieure pour le district de Québec. Il publie en 1909, Québec il y a cent ans. Philéas Gagnon est membre de la Société littéraire et historique de Québec où il remplit notamment la charge de conservateur du musée, de la Commission de géologie, de la Société de géographie de Québec, de la Société de numismatique et d'archéologie et de la Société royale du Canada.

Sources : Olivier, Daniel. « Gagnon, Philéas ». Dictionnaire biographique du Canada, tome XIV. Sainte-Foy (Québec): Presses de l'Université Laval, 1998. p. 422-423.
Baboyant, Marie. « Philéas Gagnon et la « Collection Gagnon » de la Bibliothèque de la ville de Montréal » dans Livre, bibliothèque et culture québécoise. Montréal: ASTED, 1977. p. 311-336.

Canadian Nurses Association (Montréal, Québec)

  • BM008-A
  • Collectivité
  • 1895-1924

La Canadian Nurses Association (CNA) est fondée le 24 mars 1895 à la suite de l'initiative du docteur Kirkpatrick, chirurgien au Montreal General Hospital, et de l'intervention des diplômées de ce même hôpital. Dès 1905, l'association participe activement à la rédaction de la revue nationale, The Canadian Nurse, publiée à Toronto. L'association est aussi un membre fondateur de la Canadian National Association of Trained Nurses en 1908. Une association provinciale, la Graduate Nurses Association of the Province of Quebec (GNAPQ), est fondée en 1917 par deux membres de la Canadian Nurses Association, Lilian Phillips et Grace Fairley. La CNA devient une section locale de l'organisme provincial en 1924 et prend le nom de Montreal Graduate Nurses Association.

Le mandat de la Canadian Nurses Association est de produire un registre central où le nom de toutes les infirmières de la ville de Montréal figure. La CNA est dirigée par des infirmières et une de ses présidentes est Miss Colquhoun.
Source : Cohen, Yolande. Profession infirmière : Une histoire des soins dans les hôpitaux du Québec, Montréal : Presses de l'Université de Montréal, 2000. p. 88-91.

Tassé, Henriette

  • BM009-A
  • Personne
  • 1870-1964

Henriette Tassé est née le 23 septembre 1870 à Québec sous le nom de Henriette Lionais. Fille de Charles Lionais et d'Émilie Berthelot, elle fait ses études au couvent d'Hochelaga des Soeurs des Saints-Noms-de-Jésus-et-de-Marie à Montréal. Elle épouse Gustave Tassé le 5 juillet 1892 et ils ont trois enfants. Elle meurt en 1964.

Henriette Tassé est écrivaine, journaliste et conférencière. Elle publie en 1915 son premier volume intitulé La vie et le rêve, ainsi que plusieurs autres titres dont De tout un peu (1923), La femme et la civilisation (1927), Les salons français (1930) et La vie humoristique d'Hector Berthelot (1934). À partir de 1916, ses articles sont publiés dans différents journaux et revues sous son nom de même que sous divers pseudonymes tels que Mistigri ou Une progressiste. Elle est aussi membre de l'exécutif du Club libéral central des femmes de Montréal et secrétaire du Comité provincial du suffrage féminin.

Historique de la conservation :
Le fonds a été remis à la Bibliothèque de Montréal par Henriette Tassé après 1961. Il a été transféré à la Division de la gestion de documents et des archives en juin 1997.

Portée et contenu :
Le fonds porte principalement sur des articles de Henriette Tassé, ou la concernant, publiés dans différents journaux entre 1916 et 1961 ainsi que sur sa vie personnelle entre 1929 et 1945.
Le fonds contient un spicilège et un journal personnel, Expériences psychiques 1er cahier, qui relate sa vie en relation avec les prédictions que lui ont fait des clairvoyants.

Walklate, Mary E.

  • BM010-A
  • Personne
  • [19-]

Mary E. Walklate vit à Derby, ville de Grande-Bretagne, probablement sous le règne de la reine Victoria.

Wurtele, Jonathan (famille)

  • BM011-A
  • Famille
  • 1806,1835-1851,1890

Jonathan Wurtele est né en 1792, probablement dans la ville de Québec. Il est le fils de Josias Wurtele (1760-1831) et de Catherine Barbara Andrews. La famille Wurtele, originaire d'Allemagne, s'établit au Canada à la fin du dix-huitième siècle. Son père, Josias, était un riche marchand de Québec qui acheta les seigneuries de Bourg-Marie et de la Rivière-David. Jonathan Wurtele épouse Louisa Sophia Campbell. De ce mariage naissent plusieurs enfants, dont Vivian, Charles, un ministre du culte de l'Église anglicane, et celui qui sera le plus connu, Jonathan Saxton Campbell Wurtele, qui aura une carrière d'avocat, de seigneur, d'homme d'affaires, de professeur de droit commercial à l'Université McGill, d'homme politique (ministre et orateur de l'Assemblée législative) et enfin, de juge. Jonathan Wurtele meurt en 1853.

Jonathan Wurtele vit des revenus de la seigneurie de la Rivière-David située dans le comté de Yamaska et achetée par son père, Josias, en 1808.

Son fils aîné, Jonathan Saxton Campbell Wurtele naît le 27 janvier 1828 à Québec. Élève au High School de Québec, il fait son droit auprès du juge Jean Chabot. En 1854, il épouse Julia Nelson et en 1875, Sarah O'Brien. Il meurt le 24 avril 1904 à Montréal. Reçu au barreau en 1850, il enseigne le droit commercial à l'Université McGill et exerce les fonctions de secrétaire de la Commission seigneuriale, association formée pour protéger les droits seigneuriaux lors de l'abolition de la tenure. Élu député de Yamaska, il est nommé trésorier de la Province de 1882 à 1884. Il est ensuite orateur de l'Assemblée législative de 1884 à 1886 avant d'être appelé au banc de la Cour supérieure pour le district d'Ottawa. Transféré au district de Montréal en 1888, il est promu à la Cour du Banc de la Reine en 1892.

Fabre-Surveyer, Edouard

  • BM012-A
  • Personne
  • 1875-1957

Édouard Fabre-Surveyer est né le 24 mars 1875 à Montréal. Il est le fils de L.J. Arthur Surveyer, marchand, et de Hectorine Fabre. Il étudie au Collège Sainte-Marie où il reçoit la médaille d'or en philosophie. Puis, il poursuit ses études à l'Université McGill où il étudie le droit. Il est admis au Barreau en 1896. Il épouse Élodie Barnard en 1906 et ils ont trois enfants. Il meurt le 20 mai 1957 à Montréal.

Édouard Fabre-Surveyer est avocat, professeur et auteur. Il exerce la profession d'avocat en association avec, entre autres, R.D. Gibbon, Thomas Chase Casgrain, Percy C. Ryan et Victor E. Mitchell. De 1905 à 1950, il est professeur de droit à l'Université McGill. De 1914 à 1927, il est secrétaire de l'Association du Barreau canadien. En décembre 1919, il est nommé juge à la cour supérieure. En 1933, il succède à Maréchal Nantel comme représentant de la province de Québec à la Commission des lieux et monuments historiques du Canada. Il occupe ce poste jusqu'en 1956. Par ailleurs, il est le cofondateur de plusieurs associations dont l'Association du Jeune Barreau de Montréal, l'Alliance française de Montréal, du Comité France-Amérique et du Canadian Club de Montréal. De plus, il a collaboré à des revues et périodiques de droit comme la revue légale, la revue du Droit, la revue du Notariat et la revue du Barreau. Il est également coauteur avec Francis-J. Audet de deux ouvrages : les Députés au Premier Parlement du Bas-Canada (1792-96) : les Députés des Trois-Rivières et de Saint-Maurice (1792-1808), et avec le bâtonnier Pierre Beaulac c.r. du Centenaire du Barreau de Montréal. Édouard Fabre-Surveyer reçoit aussi plusieurs distinctions. Il est entre autres nommé officier d'Académie en 1909, officier de l'instruction publique en 1914 et chevalier de la légion d'honneur en 1928. Il est aussi élu, en 1930, à la Société Royale du Canada, section II (littérature et histoire de langue anglaise). En 1938, l'Université de la Louisiane lui décerne un doctorat en droit honoris causa. Quelques années plus tard, en 1954, l'Université de Montréal lui décerne également un doctorat en droit honoris causa. Édouard Fabre-Surveyer est notamment membre de l'Association du bureau canadien, de la Fédération des alliances françaises des États-Unis et du Canada, de la Société des écrivains canadiens, de la Société historique de Montréal, de la Société historique du Canada, du Pen and Pencil Club de Montréal, du P.E.N. Club, du Centre de Montréal et du Cercle Gardénia de Paris.
Sources : Deslauriers, Ignace-J. La cour supérieure du Québec et ses juges 1849-1er janvier 1980. Québec : Imprimerie provinciale, 1980, p. 231; Revue du Barreau du Québec, 1957.

Massicotte, Édouard-Zotique

  • BM013-A
  • Personne
  • 1867-1947

Édouard-Zotique Massicotte est né à Montréal le 24 décembre 1867, rue Saint-Antoine Il est le fils d'Édouard Massicotte, marchand, et d'Adèle Bertrand ainsi que le frère de l'artiste et illustrateur Edmond J. Massicotte. Il fait ses études à Montréal à l'Académie commerciale du Plateau puis au Collège Sainte-Marie.

Édouard-Zotique Massicotte est avocat, archiviste, journaliste, poète et historien. Il travaille comme journaliste à L'Étendard de 1886 à 1888 tout en complétant des études en droit à l'Université Laval à Montréal. Il est reçu avocat en juillet 1895. Massicotte pratique le droit avec Camille Piché, Joseph Lussier et Germain Beaulieu mais retourne au journalisme de 1900 à 1901 pour assumer la direction du journal Le Monde illustré. Durant cette période, É.-Z. Massicotte convainc les autorités de la Cité de Sainte-Cunégonde d'ouvrir une bibliothèque pour le bénéfice des habitants de ce quartier populaire. Il fonde également la Revue populaire. En octobre 1911, Sir Lomer Gouin le nomme à la direction du Service des archives judiciaires du district de Montréal. À partir de 1912, il collabore au Bulletin des recherches historiques de Pierre-Georges Roy. Il s'intéresse aussi au folkore québécois.

Édouard-Zotique Massicotte est membre fondateur de l'École littéraire de Montréal et de la Société des Dix. Il est membre de la Société historique de Montréal, de la Société royale du Canada, de la Société d'Archéologie et de Numismatique de Montréal, de la Commission des monuments historiques de la province de Québec, de la Société de folklore de la province de Québec et de la Société Saint-Jean-Baptiste. Il est président de la Société de folklore d'Amérique et du Comité de révision du Dictionnaire généalogique Tanguay. Il a aussi rédigé plusieurs articles de revues; des monographies sur l'histoire, l'héraldique et la généalogie. Sa contribution au Bulletin des recherches historiques (organe des Archives provinciales) a été considérable et constante pendant près de quarante ans sans compter ses chroniques dans la revue Les Cahiers des Dix qu'il a co-fondée en 1935. Héraldiste à ses heures, Massicotte a conçu le sceau de cette publication.

Collectionneur d'images et de portraits, il a cumulé les documents sur divers personnages et sujets relatifs à l'histoire du Canada français et à la généalogie. Monsieur Massicotte a reçu les honneurs suivants : médaille de vermeil de la Société historique de Montréal en 1936 et médaille Tyrrell décernée par la Société royale du Canada en 1939. Il épouse Alice Godin à Trois-Rivières en octobre 1899 de qui il eut deux enfants; Jean-Maurice et Suzanne. Édouard-Zotique Massicotte est décédé subitement le 8 novembre 1947 à Montréal et fut inhumé au Cimetière Notre-Dame-des-Neiges.

Montréal (Québec). Comité « Votre auteur préféré ».

  • BM015-A
  • Collectivité

Le Comité « Votre auteur préféré » est créé en septembre 1945 à l'initiative de Léo-Paul Desrosiers, conservateur de la Bibliothèque municipale de Montréal, et avec l'appui financier du Comité exécutif de la Ville de Montréal. La première conférence est donnée par Germaine Guèvremont le 29 octobre 1945. Chaque année, dix conférences sont prononcées par des romanciers, des poètes, des historiens ou des critiques littéraires dont une par un auteur canadien-anglais. La dernière conférence organisée par le Comité se tient le 21 avril 1954.

Le mandat du comité est de favoriser des rencontres entre les écrivains canadiens (québécois) et leurs lecteurs par l'organisation de conférences publiques à la Bibliothèque municipale de Montréal. Le comité est composé de trois membres et d'un président d'honneur.

Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal

  • BM016-A
  • Collectivité
  • 1834-1988

La Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal est fondée en 1834 par le journaliste Ludger Duvernay. La Société est alors connue sous le nom de la Société Aide-toi et le ciel t'aidera. Elle est légalement constituée en 1843 et porte le nom d'Association Saint-Jean-Baptiste de Montréal jusqu'en 1912.

Le mandat de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal est de défendre les intérêts des Canadiens français. La Société est active sur les plans politiques, sociaux et culturels. Parmi les interventions de la Société, mentionnons entre autres, l'affaire Louis Riel, la création de la Chambre de commerce de Montréal, la construction du Monument national, la formation de la Société nationale de fiducie, la lutte contre la conscription et la défense du projet d'une université francophone autonome à Montréal. Aussi, la Société, par la remise annuelle de prix, entend favoriser l'éducation nationale, patriotique et civique des Canadiens français dans tous les domaines. La création de la médaille d'argent Bene merenti de Patria est décidée sous la présidence de Victor Morin en 1923. Depuis, plusieurs autres prix se sont ajoutés comme le prix Ludger-Duvernay (1955), Olivar-Asselin (1957), Calixa-Lavallée (1962) et Victor-Morin (1971). La Société a aussi créé, au fil des années, plusieurs organismes pour l'appuyer dans les services qu'elle a mis en place, dont La Fondation du Prêt d'Honneur (1944) et La Fondation J.-Donat-Langelier (1988). La Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal tient son assemblée générale annuelle chaque deuxième jeudi de mars. Les membres de la Société sont regroupés dans 14 sections qui couvrent principalement l'île de Montréal, Laval, Saint-Eustache et Repentigny. La Société adhère au Mouvement national des Québécoises et des Québécois (MNQ) qui rassemble 14 autres sociétés Saint-Jean-Baptiste ou sociétés nationales (SNQ).
Source : Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal. La Société Saint-Jean Baptiste de Montréal, Montréal : SSJBM, 1994, p. 3-17.

Ecole de médecine et de chirurgie de Montréal

  • BM017-A
  • Collectivité
  • 1843-1920

L'École de médecine et de chirurgie de Montréal est fondée en 1843 sous le nom de School of Medecine and Surgery of Montreal par les docteurs Thomas Arnoldi, Francis Badgeley, Pierre Munro, William Sutherland et J. McNider. L'École de médecine et de chirurgie de Montréal avait comme mandat initial d'enseigner l'anatomie et la physiologie, la chimie et la pharmacie, la matière médicale, la théorie et la pratique de la médecine, les principes et la pratique de la chirurgie et de l'obstétrique et les maladies des femmes et des enfants. Éventuellement d'autres matières se sont ajoutées comme la médecine légale en 1850. En 1849, l'École qui était bilingue devient entièrement francophone; elle prend alors le nom officiel de l'École de médecine et de chirurgie de Montréal. L'Hôtel-Dieu de Montréal en devient l'hôpital d'enseignement auquel s'ajoutent par la suite l'Hôpital de la Providence et l'Hôpital général des Sœurs grises.

L'École connaît des difficultés dès le début de sa création car seuls les détenteurs d'un diplôme universitaire pouvaient être admis à l'obtention d'un permis d'exercice de la profession médicale sans autre examen. Or l'École n'était pas encore officiellement reconnue comme université. C'est pour cette raison qu'en 1866 l'École s'affilie à la University of Victoria College, à Cobourg (Haut-Canada) et qu'elle est désormais connue sous le nom École de médecine de Victoria. Par contre, cette affiliation ne dure pas longtemps à cause des pressions liées à l'association de l'École à une université protestante et anglophone. L'École est ensuite, fusionnée en 1891 à la Faculté de médecine de l'Université Laval de Montréal, mais elle parvient à obtenir son autonomie en 1920. Cette autonomie est de courte durée car un projet de charte pour fusionner l'École à l'Université de Montréal est accepté. L'École de médecine et de chirurgie de Montréal disparaît en 1920 lorsqu'elle est de fait intégrée à la Faculté de médecine de l'Université de Montréal, nouvellement créée.

Sources : Site Internet de la Faculté de médecine de l'Université de Montréal et Les Cahiers du Centre de recherches historiques No.12 : L'introduction de l'enseignement de l'hygiène au Québec.

Basset Des Lauriers, Benigne

  • BM018-A
  • Personne
  • 1628-1699

Bénigne Basset Des Lauriers est né à Paris vers 1628. Il est le fils de Jean Basset, joueur de luth, et de Catherine Gaudreau. Il épouse Jeanne Vauvilliers le 24 novembre 1659 à Montréal et ils ont huit enfants. Bénigne Basset Des Lauriers meurt le 4 août 1699 à Montréal.
Bénigne Basset Des Lauriers est notaire, greffier et arpenteur. Sa carrière de notaire débute en 1657 et il reçoit sa commission d'arpenteur en 1659. Sous la direction de François Dollier de Casson, il procède au bornage et à l'alignement des premières rues de Montréal en 1672.

Mount Duckett, Mary Jane

  • BM019-A
  • Personne
  • 1854-1932

Notice biographique Mary Jane Mount est née en décembre 1854. Elle est l'épouse de John Charles Duckett. Il est probable qu'ils ont un fils. Elle habite Montréal entre 1928 et 1931. Elle meurt en 1932. Mary Jane Mount Duckett est une personne connue dans les cercles musicaux et artistiques, probablement du Québec. En février 1928, elle donne une conférence devant les membres du Souvenir Normand et les membres de la Société des amis des monuments rouennais. L'objectif de la conférence est de faciliter les rapports entre le Canada et la France.

Nolin, Jean

  • BM020-A
  • Personne
  • 1898-1960

Jean Nolin est né en 1898 à Sorel (Québec). Il est aussi connu sous le pseudonyme d'André Duquette. Il étudie au Collège Sainte-Marie (baccalauréat ès arts, 1918) et à l'École des Hautes Études Commerciales (licence, 1920).
Jean Nolin est poète, critique de théâtre et journaliste. Il est d'abord secrétaire particulier de G.-Z. Simard, président de la Commission des liqueurs. Puis, il devient représentant, à Paris, de cette Commission. À la même époque, il publie, sous le pseudonyme d'André Duquette, des articles dans la revue La Muse française. De retour à Montréal en 1927, il est critique de théâtre puis directeur de la publicité pour le journal La Patrie. Plus tard, il est chargé de l'information radiophonique à l'Hôtel Windsor où se situent les bureaux du poste Marconi. Ensuite, il travaille à la section des nouvelles du poste CKAC. Au début de la Seconde guerre mondiale, il est conseiller en publicité et représentant de la maison Didot-Bottin. Dans les années 1930, il est invité, par Olivar Asselin, à prendre la direction de la publicité du journal Le Canada. Puis, au début des années 1960, il travaille au service de la maison Larousse. Parmi ses publications, notons le recueil de poèmes Les Cailloux publié en 1919 et quelques poèmes parus, entre autres, dans L'Action catholique et La Revue moderne. Jean Nolin est admis, en 1921, à l'École littéraire de Montréal.
Source : Hamel, Réginald, [et al.]. Dictionnaire des auteurs de langue française en Amérique du Nord, Montréal : Fides, 1989, p. 1032.

Duchesnois, Étienne

  • BM021-A
  • Personne
  • 1765-1826

Étienne Duchesnois est né le 9 juillet 1765 à Berthier (Québec). Il est le fils d'Étienne Duchesnois, négociant d'origine française, et de Catherine-Françoise Leroux. Il épouse, en premières noces, Marie-Josephte (ou Josette) Massue le 28 août 1797 et ils ont un fils, Eugène. Puis, il épouse, en secondes noces, Marie Louise Roy et ils ont probablement deux filles, Louise et Sophie-Émilie. Il meurt en décembre 1826 à Varennes.

Étienne Duchesnois est marchand. Il fait commerce avec Aignan-Aimé Massue, son beau-frère. Duchesnois est élu député de Surrey en 1814. Il est réélu en 1816 et 1820. Le 14 mai 1817, il est nommé juge de paix.

Waugh, William Templeton

  • BM022-A
  • Personne
  • 1884-1932

William Templeton Waugh est né en 1884 à Fairfield, Manchester (Angleterre). Il fait ses études au Fulneck Moravain School dans le Yorkshire et à la Manchester University en histoire. Spécialiste en histoire générale, il a un intérêt pour l'histoire médiévale. William Templeton Waugh meurt le 16 octobre 1932 à Montréal.

William Templeton Waugh est professeur et écrivain. Il débute sa carrière comme Assistant Lecturer à la Manchester University et devient professeur d'histoire à la Queen's University à Belfast et membre du personnel du War Trade Intelligence Department. En 1922, il devient professeur associé en histoire à l'Université McGill de Montréal. En 1925, il devient Kingsford Professor. Il est conseiller du groupe littéraire étudiant, le Player's Club, et chairman du Forum Club (club littéraire). En 1926, il fait une tournée du Canada.Il publie en 1928 un ouvrage intitulé biographique "James Wolfe : Man and Soldier" (Montréal : Louis Carrier & Company at The Mercury, 333 p.) et en 1932 "A History of Europe 1378-1494" (London : Metheuen & Company Limited).

Auclair, Élie-Joseph

  • BM023-A
  • Personne
  • 1866-1946

Élie-Joseph Auclair est né 1er juillet 1866 à Montréal. Il grandit à St-Vincent-de-Paul (île Jésus) et commence ses études au Collège Laval sous l'égide des Clercs de St-Viateur. Il poursuit ensuite son cours classique au Collège de Montréal et au Séminaire de Sainte-Thérèse. Il est ordonné prêtre en 1891. Il se rend ensuite à Rome, où il obtient des doctorats en théologie et en droit canonique, et à Paris. Élie-Joseph Auclair meurt en 1946 à Saint-Polycarpe-de-Soulanges. Élie-Joseph Auclair est prêtre, historien, professeur et journaliste. À partir de 1896, il est vicaire dans les paroisses Saint-Jean-Baptiste et Saint-Joseph de même que professeur de philosophie à l'Université Laval de Montréal. Entre 1901 et 1905, il enseigne au Séminaire de Sherbrooke. Revenu à Montréal en 1905, il est rédacteur au périodique La Semaine religieuse jusqu'en 1922 et directeur de la Revue canadienne entre 1908 et 1922. En 1910, il devient secrétaire au congrès eucharistique de Montréal. Auclair est membre de la Société royale du Canada et de la Société historique de Montréal. Il publie un grand nombre d'articles et d'ouvrages sur des paroisses, notamment sur les paroisses St-Jean-Baptiste de Montréal, Notre-Dame-des-Sept-Douleurs de Verdun et St-Joseph-de-Soulanges; des institutions, telles que les soeurs de la Miséricorde de Montréal et les soeurs de Ste-Anne; et des personnalités religieuses, telles que Mère Catherine-Aurélie et le curé Labelle. Il est également l'auteur de l'ouvrage Figures canadiennes dans lequel il présente de nombreuses personnalités, religieuses et non-religieuses, ayant marqué l'histoire du Canada français de son temps. Par ses ouvrages, reconnus pour la richesse de leur documentation, il participe au mouvement d'essor de l'histoire comme discipline au Canada français. Source: Hamel, Réginald, John Hare et Paul Wyczynski. Dictionnaire des auteurs de langue française en Amérique du Nord. Montréal : Fides, 1989, p. 46-48 ; Régimbald, Patrice. «La disciplinarisation de l'histoire au Canada français», 1920-1950, Revue d'histoire de l'Amérique française, vol.51, no2, 1997, p178.

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