Montréal (Québec). Comité de défense civile
- P093-A
- Collectivité
- 1939-1945
Le Comité de protection civile (C.P.C), ensuite connu sous le nom de Comité de défense civile, est constitué à l'automne 1939 par le Service de la police de Montréal. Le mandat de cet organisme est de préparer la Ville à d'éventuels raids aériens ou actes de sabotage. On vise ainsi à reproduire le modèle des milices bénévoles mises en place en Angleterre, pour défendre le territoire. Le nouveau C.P.C. central du Canada est dirigé par le docteur Robert Manion.
Le gouvernement fédéral enjoint par ailleurs les provinces de se doter d'un C.P.C. provincial, afin de simplifier les liens à venir entre les villes et l'organisme central de niveau fédéral. Au Québec, Marcel Gaboury devient directeur de ce C.P.C. provincial. Les grandes villes sont enfin elles-mêmes amenées à mettre sur pied des C.P.C. locaux. À Montréal, le directeur des services municipaux, Honoré Parent, est nommé directeur du C.P.C. créé. Le maire Raynault a préalablement refusé ce poste, du fait du grand nombre de tâches déjà assumées.
Cet organisme municipal est divisé en grandes unités, afin d'en faciliter le fonctionnement. Le docteur Adélard Groulx s'occupe des services médicaux, Fernand Dufresne de la police, Raymond Paré du service auxiliaire de lutte contre les incendies, Henri Gibeau du service de maintien des services essentiels et D.R. McCuaig de la police auxiliaire (la Colonne mobile).
Le C.P.R. devient le Comité de défense civile le 9 mars 1944. En mai de la même année, le Comité exécutif discontinue l'octroi de fonds à la défense civile. En 1945, le gouvernement fédéral dissout l'organisation de la défense civile.