Affichage de 547 résultats

Notice d'autorité

Société des musées de sciences naturelles de Montréal

  • P079-A
  • Collectivité
  • 1992

La Société des musées de sciences naturelles de Montréal est créée en 1992, en vertu de lettres patentes du Gouvernement du Québec enregistrées le 10 août 1992, et selon l'article 964 de la charte de la Ville de Montréal.

Le mandat de cet organisme paramunicipal est d'établir, de gérer et d'exploiter des musées de sciences de la nature et d'y offrir les services habituellement offerts au public dans des établissements comparables. La Société est dirigée par un conseil d'administration composé de treize membres, nommés par le Comité exécutif de la Ville de Montréal.

Corporation du comté d'Hochelaga

  • P080-A
  • Collectivité
  • 1855-1910

La Corporation du comté d'Hochelaga est créée le 30 mai 1855 en vertu de l'Acte des municipalités et des chemins du Bas-Canada (1855, 18 Victoria, chap. 100). Cet acte entre en vigueur le 1er juillet 1855. La Corporation semble cesser d'exister au moment d'annexion des municipalités à Montréal en 1910.
À son apogée la Corporation comprend les municipalités suivantes: Outremont, village Notre-Dame-des-Neiges Ouest, ville Notre-Dame-des-Neiges, Notre-Dame-de-Grâce, Côte Saint-Luc, Saint-Pierre-aux-Liens, Montréal Ouest, Sainte-Cunégonde, Saint-Henri, Westmount, Saint-Gabriel, Maisonneuve, Petite Côte, De Lorimier, Saint-Louis, Hochelaga, Saint-Denis, Saint-Jean-Baptiste, Duvernay, Pointe-aux-Trembles, Beaurivage de la Longue-Pointe, Longue Pointe, Rivière-des-Prairies, Saint-Léonard-de-Port-Maurice, Sault-au-Récollet, Bordeaux, Ahuntsic et Villeray. Le mandat de la Corporation est de gérer le territoire commun des municipalités formant la corporation.

Commissaires d'écoles de la municipalité scolaire de Saint-Henri

  • P081-A
  • Collectivité
  • 1874-1916

Les Commissaires d'écoles de la municipalité scolaire de Saint-Henri est une corporation créée en 1874. Elle découle, d'une part, de l'Acte pour abroger certaines dispositions y mentionnées, et pour pourvoir d'une manière plus efficace à l'Instruction Élémentaire dans le Bas-Canada (Statuts provinciaux du Canada, 9 Victoria, chap. 27), sanctionnée le 9 juin 1846, prévoyant que les écoles pour l'instruction élémentaire soient régies par des commissaires d'écoles formant une corporation dans chaque municipalité; et, d'autre part, de l'Acte pour donner effet immédiat à la proclamation érigeant la ville de Saint-Henri (Statuts de la province de Québec, 38 Victoria, chap. 72), sanctionné le 23 janvier 1875 . Il semble cependant qu'une commission scolaire existe au moins depuis 1848 alors que le territoire est connu sous le nom de Saint-Henri-des-Tanneries. Les Commissaires d'écoles de la municipalité scolaire de Saint-Henri sont intégrés à la Commission des écoles catholiques de Montréal avant 1916.

Les Commissaires d'écoles de la municipalité scolaire de Saint-Henri ont comme principaux mandats et devoirs de gérer et d'entretenir les écoles du territoire, de veiller à ce que leur nombre soit suffisant et d'y remédier le cas échéant, de fixer le montant de la taxe scolaire exigée des parents, d'engager les instituteurs, de déterminer le programme scolaire et le matériel pédagogique, d'élaborer les règlements scolaires, d'effectuer la visite des écoles, d'agir à titre d'arbitres lors de différends entre les instituteurs, les enfants et leurs parents, de tenir des registres de procès-verbaux et de comptes, de même que de faire rapport annuellement au surintendant des écoles.

Municipalité du village de Saint-Pierre-aux-Liens

  • P082-A
  • Collectivité
  • 1893-2000

La municipalité du village de Saint-Pierre-aux-Liens est créée en vertu de l'Arrêté en conseil du Gouvernement du Québec, sanctionné le 27 février 1893 (Acte 56 Victoria, Chapitre 61). Cette municipalité est incorporée sous le nom de Ville Saint-Pierre, le 25 avril 1908, selon l'Acte 8 Edouard VII, Chapitre 100. L'élection des premiers conseillers se tient le deuxième lundi de janvier 1894. Le 1er janvier 2000, en vertu du décret numéro 1276-99 paru à la Gazette officielle du Québec, les villes de Lachine et de Saint-Pierre fusionnent. La Ville de Saint-Pierre n'existe plus, seule la Ville de Lachine demeure.

Cette municipalité de village est érigée dans la paroisse de Notre-Dame-de-Grâce. Elle est bornée au nord-est par la ligne nord-est de la terre de Charles Décarie et la ligne nord-est de la terre de E.G. Evans; au sud par le canal Lachine; au nord-ouest par les terres de Côte Saint-Luc; à l'ouest par les limites de la paroisse de Lachine. Le mandat de cette municipalité est de gérer son territoire.

Municipalité de la paroisse de Saint-Laurent

  • P083-A
  • Collectivité
  • 1845-1910

La municipalité de la paroisse de Saint-Laurent est érigée le 1er juillet 1845, en vertu de l'Acte 8 Victoria , chap 40. Pour sa part, la Ville de Saint-Laurent est constituée en corporation le 27 février 1893, selon l'Acte 56 Victoria, chap 59. Par la Loi modifiant la charte de la Ville de Montréal (Statuts de la province de Québec, 1910, 1 George V, chap. 48), sanctionnée le 4 juin 1910, une partie de la paroisse de Saint-Laurent est annexée à la Ville de Montréal.

La partie de la paroisse de Saint-Laurent, ainsi annexée, se compose des lots numéros: 341, 342, 343, 343A, 344, 345, 346, 347, 348, 349, 350, 635, 636, 637, partie de 638, partie de 639, partie de 640, partie de 641 et partie de 642; ainsi que des parties des lots bornés au nord-est par le chemin de fer du Canadien Pacifique, au sud-est par les limites de Montréal et la Ville d'Outremont, au sud-ouest par le lot 634 de la paroisse de Saint-Laurent, au nord-ouest par le chemin de la côte Saint-Laurent.

Martin, Paul

  • P084-A
  • Personne
  • 1906-1989

Paul Martin est né le 21 mai 1906 à Montréal. Il est le fils d'Alexandre Martin, gouverneur de l'Île Sainte-Hélène et frère de Méderic Martin, 32e maire de Montréal. Il fait ses études primaires au Collège Notre-Dame, puis ses études classiques au Collège de Saint-Laurent, duquel il obtient son baccalauréat en 1927. Diplômé en médecine de l'Université de Montréal en 1934, il fait son internat à l'Hôpital Sainte-Justine, à l'Hôpital Général de la Miséricorde et à l'Hôpital Notre-Dame. Marié à Thérèse Berthelet, il a cinq enfants : Pierre R., Louis, Louise, Pierre T. et Hélène. Il meurt à Outremont le 29 mai 1989.

Paul Martin est médecin. Membre de l'Armée royale canadienne de 1943 à 1946, il fait son service militaire presque exclusivement outre-mer. Il est alors chargé de l'organisation du laboratoire de six hôpitaux généraux canadiens, de même que de l'Hôpital de neurochirurgie et de chirurgie plastique. À son retour en sol canadien, il est consultant pathologiste au Département des affaires des anciens combattants à l'Hôpital Queen Mary. Le 11 septembre 1950, il obtient sa spécialisation en anatomo-pathologie alors qu'il pratique au Laboratoire médico-légal. À deux reprises, en 1951 et 1959, il est nommé assistant professeur d'anatomie pathologique à l'Université de Montréal. En 1964, il est directeur des laboratoires à l'Hôpital Saint-Luc à Montréal. Il cesse sa pratique médicale de 30 juin 1971.

Lamarre, Yvon

  • P085-A
  • Personne
  • 1935-

Yvon Lamarre est né le 2 février 1935 dans le quartier Saint-Paul (Montréal). Il fait des études en sciences au Collège du Mont-Saint-Louis puis en sciences commerciales et économiques à l'École des Hautes études commerciales de l'Université de Montréal. Le 10 août 1957, il épouse Lise Hébert et ils ont quatre enfants : Catherine, Benoît, Sophie et Marthe.

Yvon Lamarre est homme d'affaires et politicien. À la fin de ses études, en 1958, il s'intéresse au commerce familial, Lamarre Frères. Quatre ans plus tard, à la mort de son père, il assume la direction des entreprises et leur donne un important essor. Préoccupé par le problème de l'habitation à Montréal, il fonde, en 1964, la Société générale d'embellissement de Saint-Henri. En 1966, il accepte la candidature du Parti civique dans le district électoral de Saint-Henri, où il sera élu. Réélu aux élections municipales de 1970, 1974 et 1978, il sera nommé, à ces occasions, membre, puis vice-président et enfin président du Comité exécutif. Le 11 juillet 1986, il annonce son retrait de la vie politique municipale. Yvon Lamarre a également été éditeur du journal de Montréal, vice-président du Comité exécutif de la Communauté urbaine de Montréal (CUM), représentant de la Ville au sein du comité d'administration du Port de Montréal, président de la Commission d'étude des objectifs et des implications financières du schéma d'aménagement de la CUM et du Comité pour les handicapés du territoire de l'Île de Montréal, et membre du Conseil de planification et de développement du Québec. Tout au long de sa carrière politique, il demeure actif dans les milieux commerçants, étant président de Lamarre Frères inc. et des Boutiques Cati, en plus d'être membre de diverses associations de marchands.

Rassemblement des citoyens et citoyennes de Montréal

  • P086-A
  • Collectivité
  • 1974-1994

Le Rassemblement des citoyens et citoyennes de Montréal (RCM) est une formation politique municipale fondée en mai 1974 par un regroupement de militants, provenant de milieux syndicaux, du Nouveau parti démocratique et du Parti québécois, désireux de former un véritable parti démocratique capable de représenter l'ensemble de la population montréalaise. Créé dans un contexte d'insatisfaction face à l'administration du maire Jean Drapeau, le RCM accorde, dès les premières années, une priorité au domaine social et oriente son action politique vers une revalorisation et une démocratisation du gouvernement municipal.

Aux élections de novembre 1974, le RCM fait élire 18 conseillers. À la mairie, le candidat Jacques Couture, en récoltant un peu plus de 39% des voix, ébranle pour la première fois et de façon significative la popularité de Jean Drapeau. Malgré une action politique intense consacrée, entre autres, à la lutte pour la gratuité du transport en commun des personnes âgées, aux revendications pour la tenue d'une période de questions publiques aux assemblées du conseil ainsi qu'à la reconnaissance des partis d'opposition, un seul conseiller du RCM, Michael Fainstat, est élu en 1978. Les dissensions internes, entre militants socialistes et sociaux-démocrates, de même que la création d'un autre parti d'opposition, le Groupe d'action municipale (GAM), expliquent en grande partie les faibles résultats obtenus aux élections.

Quatre ans plus tard, le RCM a retrouvé sa vigueur et obtient 15 sièges au conseil. Les années suivantes marquent une augmentation et une solidification des structures internes du RCM, une croissance du parti ainsi qu'une intensification de l'action politique et des activités de relations publiques. Le tout mène à une importante victoire aux élections de novembre 1986.

Le RCM dirige Montréal jusqu'en 1994 et marque significativement la scène politique municipale. Entre autres réalisations, il fait de la participation des citoyens un élément essentiel de la vie politique montréalaise et il instaure toute une série de pratiques telles la période de questions du public aux assemblées du conseil et les consultations publiques tenues par les commissions permanentes du conseil. Les citoyens ont pu ainsi exprimer leurs besoins, leurs attentes et leurs opinions.

Fotopulos, Helen

  • P087-A
  • Personne
  • (née en 1951)

D'origines russe et grecque, Helen Fotopulos est née à Montréal le 12 décembre 1951. Elle fait ses études universitaires à l'Université McGill.

Elle tente un début en politique en 1978 et se présente comme candidate du Rassemblement des citoyens de Montréal. Battue, elle enseigne en éducation spécialisée de 1979 à 1984 puis agit à titre de négociatrice dans le milieu syndical jusqu'en 1988.

Elle revient à la politique en 1988 à titre de conseillère politique pour le maire Jean Doré jusqu'en 1994.

Elle est élue pour la première fois comme conseillère municipale du district de Mile-End dans l'arrondissement Le Plateau-Mont-Royal en 1994, et occupe ce poste jusqu'à l'élection générale de 2001, où elle en devient la mairesse. Elle siège alors au comité exécutif de la Ville de Montréal et agit d'abord à titre de responsable de la culture et du patrimoine (2001-2004) puis de l'environnement, du Mont-Royal, des parcs, des Muséums nature et de la condition féminine (2004-2009).

En 2009, elle est élue conseillère municipale du district de Côte-des-Neiges dans l'arrondissement Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce et est responsable des questions culturelles au comité exécutif de la Ville de Montréal. Elle est défaite à l'élection générale de 2013, sous la bannière de l'Équipe Denis Coderre pour Montréal.

Société de développement de Montréal

  • P089-A
  • Collectivité
  • 1995-2006

En juin 1995, le Comité exécutif de la Ville de Montréal approuve la fusion des activités de la Société de développement industriel de Montréal (SODIM), de la Société immobilière du patrimoine architectural de Montréal (SIMPA) et de la Société d'habitation et de développement de Montréal (SHDM) afin de constituer la Société de développement de Montréal. Toutefois, cette société n'obtient ses lettres patentes, dûment enregistrées, qu'en juillet 1998, en vertu de l'article 964ee de la Charte de la Ville de Montréal et selon la résolution CO96 02740 du 19 novembre 1996 du Conseil municipal. On assiste ainsi à la fusion de la Société immobilière du patrimoine architectural de Montréal et de la Société de développement industriel de Montréal. La Société est fusionnée à la Société d'habitation et de développement de Montréal en décembre 2006.

Le mandat de la Société de développement de Montréal est de contribuer au développement économique et social de la Ville de Montréal par la mise en valeur d'actifs immobiliers de nature résidentielle, commerciale et culturelle sur le territoire de la ville. La société est dirigée par un conseil d'administration composé de onze (11) personnes; dix (10) membres de ce conseil, dont deux sont des élus municipaux, sont nommés par le Comité exécutif de la Ville et un membre est nommé par ce dernier sur recommandation du ministre de la Culture et des Communications.

Barton, John Henry

  • P090-A
  • Personne
  • 1846-1866

John Henry Barton est né le 17 novembre 1846. Il est le fils de John Charles Barton, comptable pour la firme de vêtements Gibb & Co. de Montréal. Il meurt noyé le 13 septembre 1866 lorsque son embarcation chavire sur le fleuve Saint-Laurent en face de Pointe-aux-Trembles.
John Henry Barton a exercé le métier de photographe à Montréal dans les années 1860.

Smoke Abatement Committee

  • P091-A
  • Collectivité
  • 1948-[195-?]

Le Smoke Abatement Committee est créé en mars 1948 par la Commission de transport du Canada.
Le mandat de Committee est d'étudier les méthodes et le moyens à prendre pour remédier à l'émission considérable de fumée provenant de l'exploitation des chemins de fer dans la cité de Montréal. Le Committee est composé de 11 membres représentant la Ville de Montréal, le Canadian Pacific Railway, le Canadian National Railway et le West End Professionnal and Business of Montreal. Un membre de la Commission de transport du Canada agit comme président.

Montréal (Québec). Comité paritaire des fonctionnaires municipaux

  • P092-A
  • Collectivité
  • 1944-1949

Le Comité paritaire des fonctionnaires municipaux est créé le 6 juillet 1944 au moment de la signature de la convention collective intervenue entre la Ville de Montréal et le Syndicat catholique national des fonctionnaires municipaux de Montréal, tel que prévu à l'article XXII de la même convention collective. Le Comité tient sa première réunion le 18 octobre 1944.
Le mandat du Comité est de voir à l'observance des dispositions de la convention collective, d'interpréter les clauses litigieuses, de recevoir les recommandations du comité des griefs et d'étudier l'échelle de traitement pour toute nouvelle fonction. Le Comité est composé de 6 membres dont la moitié est choisie par le Comité exécutif et l'autre moitié par le Syndicat.

Montréal (Québec). Comité de défense civile

  • P093-A
  • Collectivité
  • 1939-1945

Le Comité de protection civile (C.P.C), ensuite connu sous le nom de Comité de défense civile, est constitué à l'automne 1939 par le Service de la police de Montréal. Le mandat de cet organisme est de préparer la Ville à d'éventuels raids aériens ou actes de sabotage. On vise ainsi à reproduire le modèle des milices bénévoles mises en place en Angleterre, pour défendre le territoire. Le nouveau C.P.C. central du Canada est dirigé par le docteur Robert Manion.

Le gouvernement fédéral enjoint par ailleurs les provinces de se doter d'un C.P.C. provincial, afin de simplifier les liens à venir entre les villes et l'organisme central de niveau fédéral. Au Québec, Marcel Gaboury devient directeur de ce C.P.C. provincial. Les grandes villes sont enfin elles-mêmes amenées à mettre sur pied des C.P.C. locaux. À Montréal, le directeur des services municipaux, Honoré Parent, est nommé directeur du C.P.C. créé. Le maire Raynault a préalablement refusé ce poste, du fait du grand nombre de tâches déjà assumées.

Cet organisme municipal est divisé en grandes unités, afin d'en faciliter le fonctionnement. Le docteur Adélard Groulx s'occupe des services médicaux, Fernand Dufresne de la police, Raymond Paré du service auxiliaire de lutte contre les incendies, Henri Gibeau du service de maintien des services essentiels et D.R. McCuaig de la police auxiliaire (la Colonne mobile).

Le C.P.R. devient le Comité de défense civile le 9 mars 1944. En mai de la même année, le Comité exécutif discontinue l'octroi de fonds à la défense civile. En 1945, le gouvernement fédéral dissout l'organisation de la défense civile.

Archambault, Conrad

  • P094-A
  • Personne
  • 1893-1980

Conrad Archambault est né le 23 décembre 1893 à Montréal. Il est le fils de Joseph Archambault et d'Alexina Drouin. Il fait ses études primaires à l'école paroissial St-Benoit. Il poursuit ses études commerciales à l'école St-Louis à Montréal, puis son cours classique au séminaire de Joliette. Il est marié à Georgette Toupin, décédée en 1962. Il meurt le 6 septembre 1980 à Montréal.

Conrad Archambault débute à la Ville de Montréal en 1913, mais c'est en 1914 qu'il entre aux Archives, à titre de commis. Le 1er janvier 1921, il est nommé archiviste adjoint et, finalement le 30 novembre 1933, archiviste en chef. Il prend sa retraite en février 1954, après 40 ans au Service des archives. Il est le principal responsable de la mise sur pied d'un véritable service d'archives à l'échelle de la Ville de Montréal. Il est l'instigateur de la section des coupures de presse, d'un centre de documentation (bibliothèque administrative) et un des principaux artisans de la construction des chambres fortes souterraines pour la conservation permanente des documents. Il est impliqué dans diverses associations et organisations sociales et sportives, notamment la Société St-Vincent de Paul, le club de raquette «Le Boucanier», les Chevaliers de Colomb, la Société des Artisans et la Société St-Jean-Baptiste.

Hamel, Victor

  • P095-X-D1-A
  • Personne
  • 14 février 1909 - 21 octobre 1979

Victor Hamel, facteur, né le 14 février 1909 à Charlesbourg, fils de Thomas Hamel et Eva Laporte; le 23 juin 1941, il épouse Laure-Anna Boudreault, enseignante (née en 1911) ; décédé le 31 octobre 1979 à Québec. Ils ont un fils adoptif prénommé Roger, devenu pharmacien à Amos et décédé lors d'un voyage au Costa-Rica.

Victor Hamel est maître de poste à Alma du 1er octobre 1953 au 12 mai 1956. Il est ensuite muté à Arvida, où il est aussi maître de poste du 12 mai 1956 jusqu'à sa retraite, en 1974. Il s'intéresse au film dans les années 20 et produit de très bons films d'amateur.

Le Cavelier, Jacqueline

  • P096-A
  • Personne
  • 1917-2013

Jacqueline Le Cavelier naît rue Seymour, à Montréal, le 15 janvier 1917. Elle est le cinquième et dernier enfant de Maria Laporte et de Daniel-Eugène Le Cavelier, médecin. La famille demeurera plus tard (de 1921 à 1931) au 397 Marlowe (changé pour le 4115 par la suite) dans Notre-Dame-de-Grâce. Elle fait des études primaires et secondaires chez les Dames du Sacré-Coeur (Société du Sacré-Cœur de Jésus) dans leurs couvents de la rue Saint-Alexandre, de la rue Atwater et du boulevard Gouin, où elle est pensionnaire la plupart du temps. Sa tante Denise, la sœur de son père, est religieuse dans cette communauté et Marguerite, sa sœur aînée, le sera plus tard.

Les vacances d'été se passent à Saint-Faustin, à leur maison de campagne, de 1926 à 1929, et en pension en 1932. Jacqueline fait aussi des séjours estivaux dans d'autres lieux (au Québec principalement) notamment à Côteau-du-Lac où son grand-père maternel Hormisdas Laporte, grand amateur de pêche, loue une suite au couvent des sœurs de la Providence.

En 1931, sa mère meurt après une longue maladie (rhumatisme inflammatoire). Par la suite, Jacqueline Le Cavelier séjournera fréquemment chez son grand-père Hormisdas Laporte, au 2232, rue Dorchester Ouest (près de la rue Sussex), où demeure également Paula Saucier, la cousine de sa mère. Elles y resteront encore un certain temps après la mort d'Hormisdas en 1934. En 1935, Jacqueline entre dans le mouvement des guides catholiques. Elle est assistante (1936 et 1937) puis cheftaine (1938 et 1939) de la compagnie de Saint-Antonin. Elle assiste à des camps de formation et organise, entre autres, des camps d'été pour ses guides. Elle participe aussi aux activités des Noëlistes.

Durant sa jeunesse, elle voyage dans le Bas-Saint-Laurent (Sainte-Luce, Sacré-Coeur, Rimouski...). Le 25 janvier 1940, elle épouse un jeune veuf de Montréal, Cléophas Saint-Aubin, à Côte-des-Neiges. Le travail de son mari consiste principalement à administrer la succession de son père, Cléophas Saint-Aubin sr (17 novembre 1864 - 24 septembre 1931), qui comprend des propriétés à revenus. Le couple s'installe au 3850, rue Parc-Lafontaine. De leur mariage naîtront six enfants : Michel (5 décembre 1940), Louis (17 novembre 1941), Marie (15 janvier 1945), Francine (28 décembre 1947), Jacqueline (25 septembre 1949) et Danielle (18 janvier 1952).

Vers 1947, les Saint-Aubin font construire une maison de villégiature sur les bords du lac Archambault (baie de Tyre), à Saint-Donat-de-Montcalm. Jacqueline Le Cavelier y passera plusieurs étés avec ses enfants. En 1953, Jacqueline achète une maison au 531, rue Davaar, à Outremont, où la famille résidera jusqu'à sa vente en 1969. Au fil des années, elle achète également quelques petites maisons à revenus qu'elle revendra ou qui seront expropriées par la suite. Pendant plusieurs années elle loue des chambres dans sa demeure (à des parents, amis, étudiants, touristes d'Expo 67...).

Jacqueline Le Cavelier élève ses six enfants, confectionne des vêtements et s'occupe de la maison. Elle utilise les revenus de location de logements et de chambres afin de payer les études et les voyages de ses enfants. Tous feront des études universitaires. Elle donne, à l'occasion, des cours de broderie (technique nid d'abeille) et de français (aux voisins d'Outremont), travaille aux élections et vend des œufs, des bleuets et des haricots du jardin, à Saint-Donat. Elle supervise aussi comme bénévole des camps de Jeannettes et de Guides et prête parfois la maison de campagne à des groupes (Jeunes naturalistes, Jeannettes, jeunes du Patro Le Prévost...). Avec ses enfants, son mari ou des amies, elle voyage au Québec, un peu aux États-Unis, au Mexique (1965), en Europe (1966 et 1970). Jacqueline Le Cavelier s'intéresse à l'actualité, à la politique, aux arts, dont la musique (elle joue du piano) et consomme les journaux et les livres. Elle fréquente Expo 67 et Terre des Hommes. De 1965 à 1983, elle suit quelques cours en histoire de l'art, en littérature et sur l'histoire de la Chine. Elle voue une grande admiration à André Malraux, dont elle a lu les écrits, ainsi qu'à René Lévesque et Jacques Parizeau dont elle partage les idées souverainistes.

En 1973 elle quitte son mari après 33 ans de mariage. C'est aussi l'année de la naissance de ses deux premiers petits-fils. Dans les années qui suivent, en plus de s'occuper de ses petits-enfants (elle en aura cinq ; Philippe, Vincent, Simon, Catherine et Grégoire), elle garde des enfants de plusieurs familles à leur domicile, pour se faire un revenu d'appoint. Pendant plus de 33 ans, jusqu'à l'âge de 90 ans, elle demeure seule (quelques années au nord de Montréal, puis à Outremont). Elle effectue des recherches sur sa famille, particulièrement sur son grand-père, Hormisdas Laporte, et sur son père, le docteur Daniel Le Cavelier, en colligeant de la documentation dans divers centres d'archives et bibliothèques. Elle renoue également avec l'écriture. En plus de continuer de tenir un agenda ou un journal, elle rédige des poèmes. Elle écrit également de la prose : souvenirs, commentaires, anecdotes, souvent humoristiques. Dans les années 2000, alors qu'elle est atteinte de dégénérescence maculaire et qu'elle ne peut plus lire, elle continue d'écrire.

En 2007, elle est hospitalisée puis séjourne dans deux centres d'hébergement privés et au CHSLD Edmond-Laurendeau, où elle décédera. Le 13 mai 2013, elle est victime d'un AVC. Elle s'éteint deux semaines plus tard le 28 mai à l'âge de 96 ans. Les cendres de Jacqueline Le Cavelier ont été déposées au cimetière Saint-Laurent auprès de son grand-père Israël Le Cavelier, de son père Daniel, de ses frères Louis, Jean et Pierre.

Source : Francine Saint-Aubin, fille de Jacqueline Le Cavelier et donatrice.

Fédération horticole du Québec

  • P097-A
  • Collectivité
  • 1939-1949

La Fédération horticole du Québec est créée le 21 février 1939 par un groupe de représentants de sociétés horticoles, lors d'une réunion spéciale portant sur l'organisation d'une éventuelle fédération. Les éléments déclencheurs de cette initiative sont la visite royale de 1939 et le tricentenaire de Montréal en 1942.

Le mandat de la Fédération est de coordonner les efforts des différentes sociétés horticoles du Québec vouées à l'embellissement et d'assurer un lien entre ces dernières. De plus, elle se donne également un mandat de formation et d'éducation auprès de la population en matière d'horticulture ornementale. Au départ, son conseil d'administration se compose d'un président, de deux vice-présidents, d'un trésorier et d'un secrétaire.

Meany, Ken

  • P099-A
  • Personne
  • [19-]-

Ken Meany est concepteur de décors. Il a réalisé les décors pour les films «Les noces de papier» de Michel Brault (1990) et «Les muses orphelines» de Robert Favreau (1999), de même que pour le court métrage de Diane Poitras «La voisine» (1997).

Drapeau, Jean

  • P100-A
  • Personne
  • 1916-1999

Jean Drapeau naît à Montréal le 18 février 1916. Il est le fils de Joseph-Napoléon Drapeau et d'Alberta (Berthe) Martineau. Il fait ses études primaires et supérieures aux écoles Jean-de-Brébeuf et Le Plateau. Étudiant à l'Université de Montréal, il obtient la licence en sciences sociales, économiques et politiques en 1937 ainsi que le degré de bachelier ès arts l'année suivante. De 1938 à 1941, il étudie le droit à la Faculté de droit de l'Université de Montréal. Le 26 juin 1945, il épouse Marie-Claire Boucher. De ce mariage naissent trois garçons. Jean Drapeau décède le 12 août 1999 à Montréal.

Les premières années de sa carrière sont consacrés au droit. Il devient spécialiste en droit pénal, corporatif et commercial. En 1942, il est candidat pour la Ligue de la défense du Canada dans le comté d'Outremont-Saint-Jean. Deux plus tard, il se présente aux élections provinciales dans le comté de Jeanne-Mance sous la bannière du Bloc populaire canadien. En 1950, il est appelé à agir comme procureur public dans l'enquête judiciaire sur la police. Il est élu pour la première fois maire de Montréal en 1954, à l'âge de 38 ans. Défait en 1957, il fonde le Parti civique de Montréal en septembre 1960. En octobre de la même année, il remporte la victoire à la mairie de Montréal de même qu'aux élections de 1962 et 1966. Le 9 octobre 1970, Jean Drapeau est élu président du Conseil de la Communauté urbaine de Montréal. Il remporte les élections municipales en 1970, 1974, 1978 et 1982. Il quitte la mairie de Montréal en 1986. Plusieurs événements marquent son administration: les annexions de Rivière-des-Prairies, du village de Saraguay, de Ville Saint-Michel et de Pointe-aux-Trembles; les constructions de la Place des Arts et du métro; l'Exposition universelle de 1967, les jeux olympiques d'été de 1976 et les Floralies de 1980.

Goyer, Lionel

  • P101-A
  • Personne
  • [19-]-

Lionel Goyer habite à Montréal en 1999.

Groulx, Adélard

  • P102-A
  • Personne
  • 1897-1978

Adélard Groulx est né le 26 avril 1897 à Sainte-Scholastique (comté de Deux-Montagnes). Il est le fils d'Adélard Groulx, cordonnier, et d'Albina Aubin. Après des études classiques au Séminaire de Sainte-Thérèse et des études de médecine à l'Université de Montréal, il complète une maîtrise en hygiène publique à l'Université John Hopkins de Baltimore grâce à une bourse décernée par la Ville de Montréal en 1931. Il épouse, le 1er juillet 1926, Irène Lévesque et ils ont quatre enfants: Andrée, Jacques, Pierre et Monique. Il meurt le 12 septembre 1978.

Adélard Groulx est médecin et professeur. Après avoir été chef interne à l'hôpital Sainte-Justine en 1924 et 1925, interne à l'hôpital Notre-Dame en 1925 et médecin assistant en pédiatrie à l'hôpital Sainte-Justine de 1926 à 1928, il fait son entrée au Service de santé de la Ville de Montréal en octobre 1928 où il est nommé surintendant de la Division de l'hygiène de l'enfance. Le 22 décembre 1937, il accède au poste de directeur du Service qu'il occupera pendant 27 ans. Lorsqu'il quitte la Ville, le 1er novembre 1965, il est nommé chef de la Division des services médicaux à l'Exposition universelle de 1967. Auteur de nombreux travaux scientifiques sur l'hygiène publique et de rapports sur les grandes questions d'hygiène et de médecine préventive, Adélard Groulx a également occupé d'importantes fontions au sein de l'Université de Montréal. Il a, entre autres, été professeur à l'École d'hygiène et aux Facultés de médecine, de chirurgie dentaire et de pharmacie, vice-doyen de l'École d'hygiène et chef du Département de l'enseignement de l'administration de l'hygiène publique et de médecine sociale à cette même école. Membre de nombreuses associations médicales canadiennes, américaines et européennes, il fut notamment président de la Canadian Public Health Association, de la Société d'adoption et de protection de l'enfance et du Comité provincial d'hygiène de même que vice-président de l'American Health Association. Il représente le Canada à divers congrès mondiaux, notamment en 1946 alors que le gouvernement fédéral le désigne à titre d'aviseur de la délégation canadienne à la Conférence internationale de la santé des Nations Unies à New York et, l'année suivante, alors qu'il est délégué de la Ville et de l'Université de Montréal au IIIe congrès international des médecins catholiques à Lisbonne. Entre autres distinctions, il reçoit, en 1958, l'insigne de service de la Croix-Rouge pour le dévouement des employés municipaux à la cause des cliniques de donneurs de sang et est reçu Chevalier de l'Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem en 1963. Actif socialement, il s'est enrôlé comme engagé volontaire au sein de la Défense Civile, où il sera directeur des services médicaux lors de la Seconde Guerre mondiale, et fut entre autres président fondateur de la Fédération des Amicales des Frères de l'instruction chrétienne, membre du Comité actif des Anciens du Séminaire de Sainte-Thérèse, de la Société Saint-Jean-Baptiste, des Chevaliers de Colomb, de la Chambre de commerce de Montréal et du Club Richelieu-Montréal inc.

Auf der Maur, Nick

  • P103-A
  • Personne
  • 1942-1998

Nick Auf der Maur est né le 10 avril 1942 à Montréal. Il est le fils de J. Severn et de Teresa Auf der Maur, immigrants suisses arrivés au Canada peu de temps avant le krach boursier de 1929. Il fait des études au D'Arcy McGee High School. Il se marie avec Linda Gaboriau et ils ont une fille, Mélissa. Il meurt le 7 avril 1998.

Nick Auf der Maur est journaliste et politicien. Il écrit notamment pour le quotidien The Gazette ainsi que pour le Montreal Star et le Montreal Daily News. Il travaille également pour les réseaux de radio et de télévision de Radio-Canada anglais (CBC) et pour la station de radio CJAD. En 1974, il fonde, avec Robert Keaton et d'autres militants, le Rassemblement des citoyens de Montréal (RCM) et se fait élire dans le district de Côte-des-Neiges. Deux ans plus tard, il se lance en politique provinciale. Il laisse ainsi le RCM et fonde, toujours avec Robert Keaton, l'Alliance démocratique. Défait aux élections provinciales et écarté par les militants du RCM qui refusent sa réintégration au sein du parti, il siège alors comme indépendant au conseil municipal. En 1978, il participe à la création d'un autre parti politique municipal, le Groupe d'action municipale (GAM). Il sera élu sous les couleurs de ce parti aux élections de 1978 et de 1982 dans le district de Peter McGill. En 1984, il tente une percée sur la scène fédérale en se présentant pour le Parti conservateur dans le district de Notre-Dame-de-Grâce. Cette expérience n'est guère plus fructueuse que celle tentée en politique provinciale. Lorsque le GAM disparaît en 1985, il siège de nouveau comme conseiller indépendant et est ainsi élu en novembre 1986. Il joint les rangs du Parti civique en août 1988 mais en est expulsé en novembre 1989. Quelques jours plus tard, il rejoint le nouveau Parti municipal de Montréal sous la bannière duquel il est élu en 1990. Le 12 septembre 1991, il retourne au sein du Parti civique mais le quitte en 1993. Il se présente aux élections de 1994 comme conseiller indépendant mais est battu. Chroniqueur de choc et homme engagé, Nick Auf der Maur est incarcéré lors de la Crise d'octobre de 1970, publie en 1976 l'ouvrage «Billion Dollar Games», document dénonçant les coûts liés à l'organisation des Jeux olympiques de Montréal et s'implique dans le comité du «NON» lors de la campagne référendaire de 1980.

Résultats 251 à 275 sur 547