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Notice d'autorité

Toupin, Guy

  • P128-A
  • Personne
  • 1922-2015

Guy Toupin est né le 25 avril 1922 à Montréal. Il fait ses études à Montréal et sert dans les Forces armées canadiennes de 1942 à 1945. Il épouse May Desmarteau en 1950. Le couple n'aura pas d'enfants.

Il débute sa carrière de policier à l'emploi de la Ville de Montréal en mars 1946. Il est promu aux grades de sergent en mars 1955, de lieutenant en décembre 1957 et de capitaine en décembre 1964. En janvier 1969, il devient inspecteur et, en avril 1973, inspecteur en chef. En avril 1973, il est nommé assistant-directeur et, en octobre 1976, directeur-adjoint.

Ses responsabilités lors d'Expo 67 seront liées à la circulation, à l'organisation des escortes et à la sécurité lors des visites de chefs d'états. En 1973, il devient officier coordonnateur des forces de l'ordre pour assurer la sécurité lors des Jeux Olympiques de 1976. En 1975, Guy Toupin se voit confier la responsabilité de la surveillance du territoire de la Communauté urbaine de Montréal et regroupe les forces policières de 24 municipalités en un seul service : le Service de police de la Communauté urbaine de Montréal (SPCUM). Il siégera comme commissaire dans le cadre de la Commission d'enquête sur le crime organisé (C.E.C.O.) en 1979-1980. Il prend sa retraite du SPCUM en 1981 et travaille ensuite jusqu'en 1988 comme Directeur de la sécurité et des enquêtes internes pour la Ville de Montréal.

Il reçoit la décoration de l'ordre du Canada le 14 janvier 1978.

Il est décédé le 24 juin 2015, 16 ans après la mort de son épouse.

Stroud Photographic Supply Co

  • P129-A
  • Collectivité

Paul McKay Stroud est le propriétaire de la Stroud Photographic Supply Co. Les locaux étaient situés au 675, rue Sainte-Catherine Ouest à Montréal.

Bothwick Gordon, George

  • P130-A
  • Personne
  • 1888-1931

George Bothwick Gordon est né le 31 juillet 1888 à East Linton en Écosse et est baptisé le 23 septembre suivant. Il est le fils de John Peacock Moffatt, tailleur de profession. Marié à Ruby Edith Wade le 19 octobre 1912, en l'église Livingstone à Montréal, le couple a trois enfants: Timothy Frederick (1913-1991), James Allan Stanley (1914-1985) et Harriet Edith May (1916-1993). George B. Gordon a occupé les fonctions d'estimateur pour la Canadian Car & Foundry Co de Montréal (fabricant de wagons de marchandises, de voitures de passagers et de tramways) et a participé aux travaux d'excavation du tunnel du mont Royal entre juin 1912 et février 1916. Membre du Canadian Brotherhood Railroad Employes à partir de 1917, il est décédé le 1er mai 1931 à Montréal et a été inhumé dans le cimetière du mont Royal.

Houde, Camillien

  • P131-A
  • Personne
  • 1889-1958

Camillien Houde est né le 13 août 1889 dans le quartier ouvrier de Saint-Henri à Montréal. Homme politique, il a été maire de Montréal de 1928 à 1932, de 1934 à 1936, de 1938 à 1940 et de 1944 à 1954. Il décède le 11 septembre 1958 à Montréal. Il fréquente les écoles Saint-Joseph, Sarsfield, Le Plateau et Saint-Louis. Il complète ensuite son cours commercial au Collège LaSalle, à Longueuil, où le frère Marie-Victorin est l'un de ses professeurs. Camillien Houde termine son cours en 1912 et décroche un poste dans le secteur bancaire. En 1913, il épouse Bertha-Andréa (dite Mignonne) Bourgie, fille d'Urgel Bourgie, entrepreneur de pompes funèbres. Il a deux filles avec elle, Madeleine (26 novembre 1915) et Marthe (20 décembre 1916), ainsi qu'un garçon, Jean-Guy (27 décembre 1917), décédé à 18 mois. Mignonne Bourgie meurt en 1918, emportée par l'épidémie de grippe espagnole. En 1919, il épouse en secondes noces Georgette Falardeau, avec qui il aura une troisième fille, Claire (1921).

Camillien Houde montre rapidement un intérêt marqué pour la politique. Membre du Parti conservateur, il est élu pour la première fois à Québec en 1923. L'aventure durera une dizaine d'années. Par la suite, il fait le saut à quelques reprises sur la scène fédérale. Cependant, l'essentiel de sa carrière d'homme public s'est jouée en qualité de maire de Montréal. Élu pour la première fois en 1928, c'est avec la promesse d'ouvrir l'hôtel de ville aux simples citoyens que s'amorce son mandat. Mais son programme politique est très rapidement guidé par la nécessité de soulager la misère engendrée par la crise économique. Dans un premier temps, la ville fait distribuer une somme de 100 000$ aux plus démunis par l'entremise de la Société Saint-Vincent-de-Paul. Parallèlement, afin d'occuper les sans-emploi, on lance de vastes chantiers de construction : le Jardin botanique, les chalets du mont Royal et du parc La Fontaine, des viaducs, des bains publics, des vespasiennes (urinoirs publics pour les hommes) baptisées camilliennes en l'honneur du maire. Sur le plan personnel, Camillien Houde n'hésite pas à y aller de généreuses contributions et à transformer son logement de la rue Saint-Hubert en véritable centre d'entraide. La période de la crise est marquée par de courts séjours dans l'opposition suivis de retours en force au pouvoir. Suite à sa réélection de 1938, Houde est toujours aux prises avec des finances municipales dont l'état est précaire.

Au début de la seconde guerre mondiale, opposé à toute idée de conscription, Camillien Houde déclare aux journalistes son opposition à l'enregistrement national qui, dit-il, est un premier pas vers la conscription. Perçu par les autorités canadiennes comme un ennemi de l'intérieur, le maire de Montréal est arrêté par la police fédérale à sa sortie de l'hôtel de ville le 5 août 1940 et interné au camp de Petawawa en Ontario. Il faut attendre le 17 août 1944, après quatre ans de détention, pour assister au retour de Camillien Houde. Une foule en liesse lui réserve un accueil triomphal à la gare Windsor. Porté par cette vague de sympathie, il est réélu dès l'automne et demeure maire de la métropole jusqu'en 1954. Adulé des gagne-petit, Camillien Houde est demeuré une figure emblématique de l'histoire de Montréal. Décédé à Montréal, le 11 septembre 1958 à l'âge de 69 ans, Camillien Houde est inhumé à Montréal, dans le cimetière Notre-Dame-des-Neiges, le 15 septembre 1958.

Source : Exposition virtuelle "La Démocratie à Montréal".

Ling, Patricia

  • P132-A
  • Personne
  • 1917-1991

Patricia Ling est née le 19 mars 1917 à Waterloo dans les Cantons-de-l'Est d'un père anglophone d'origine irlandaise et d'une mère francophone. Elle débute une formation en céramique à l'École du meuble en 1946 puis se rend en France en 1950 pour faire un stage chez le céramiste Bernard Leach. Pendant quelques années, elle enseigne les arts ménagers à travers le Québec.

L'intérêt de Patricia Ling pour la photographie et l’archéologie se développe en parallèle à son emploi à la Société Radio-Canada, où elle est recherchiste et participe à la réalisation de décors dès 1955. Au début des années 60, elle entre au service de la ville de Montréal et participe à la Commission historique Jacques-Viger à titre de photographe. Durant ces années, elle documente visuellement le Vieux-Montréal. Elle se fait également confier en 1972 par Parcs Canada le mandat de photographier l'entièreté du canal de Lachine afin de concevoir l'aménagement du futur parc. Elle poursuit ensuite une carrière en photographie pendant plus d'une dizaine d'années. Elle décède le 14 septembre 1991 à Montréal.

Back, Frédéric

  • P133-A
  • Personne
  • 1924-2013

Frédéric Back est né le 8 avril 1924 à Sankt Arnual, dans le territoire de la Sarre, en Allemagne. Son père est musicien percussionniste (timbalier) et sa mère dessinatrice. Il meurt à Montréal le 24 décembre 2013, à l'âge de 89 ans.

Il étudie d'abord à Strasbourg puis, de 1937 à 1938, à l'école de dessin de la rue Madame. Il intègre ensuite l'École régionale des beaux-arts de Rennes et, à la même époque, commence sa carrière de peintre et expose notamment ses œuvres au Salon de la Marine, à Paris en 1946 et 1947.

Il s'établi à Montréal en 1948 et enseigne à l’École du Meuble et à l'École des beaux-arts de Montréal, où il rencontre Alfred Pellan.

En 1952, il entre au service de Radio-Canada comme illustrateur, créateur d’effets visuels, de décors et de maquettes pour de nombreuses émissions culturelles, éducatives et scientifiques.

Dans les années 1960, il réalise plusieurs verrières d’églises et de lieux publics, telle celle de la station de métro Place-des-Arts à Montréal, en 1967, assisté de René Derouin.

En 1968, il rejoint l'équipe du studio d'animation de Radio-Canada, et de 1968 à 1993, réalise dix courts-métrages, ainsi que diverses présentations spéciales pour les programmes de la Société Radio-Canada. Ses films sont acclamés et son talent reconnu. Il remporte deux fois l'Oscar du meilleur film d'animation, pour Crac en 1982 et pour L'Homme qui plantait des arbres en 1988.

Frédéric Back a à coeur la défense de l'environnement et des animaux. Membre fondateur de la Société pour vaincre la pollution et de la Société québécoise pour la défense des animaux, il utilise son art pour sensibiliser la population : L'Homme qui plantait des arbres est de loin l'oeuvre la plus connue à cet effet.

Trépanier, Léonard

  • P134-A
  • Personne
  • 1900-1969

Léonard "Ben" Trépanier naît à Saint-Anicet le 17 novembre 1900 et se marie à Laurette Belisle vers 1925. Il décède en 1969.
Avocat, plaideur et criminaliste, il possède un bureau au Palais du Commerce. Actif en politique, il est candidat défait aux élections de 1938 (Ville-Marie), 1957 (#8 - "A"), 1960 (#7 - "A") et 1940 (Mairie). Lors des élections de 1940, Camillien Houde est détenu au camp d'internement de Frédéricton. Sa femme, Georgianna Falardeau-Houde, présente la candidature de Léonard Trépanier. Celui-ci promet de céder sa place à Camillien Houde si ce dernier est libéré.

Les bibliothèques publiques - île de Montréal

  • P135-A
  • Collectivité
  • 1978-2003

Les bibliothèques publiques - île de Montréal est incorporé le 13 avril 1978 par lettres patentes, en vertu de la Loi des compagnies 3e partie, sous le nom de Conférence des directeurs de bibliothèques publiques de l'île de Montréal. Les affaires de la corporation sont administrées par un conseil d'administration composé de cinq (5) membres. En 1996 la corporation change de nom et devient Les bibliothèques publiques - îles de Montréal. Conséquence de l'adoption de la Loi portant réforme de l'organisation territoriale municipale des régions métropolitaines de Montréal, Québec et de l'Outaouais (2000, chap. 56), la corporation cesse ses activités le 16 octobre 2003 par une résolution adoptée en assemblée générale.

La corporation a le mandat de promouvoir la collaboration et la coordination entre les bibliothèques publiques de l'île de Montréal, d'encourager l'utilisation et l'amélioration des services offerts par ces mêmes bibliothèques, et d'agir comme porte-parole des bibliothèques dans les matières et les domaines qui les concernent. Les bibliothèques publiques - île de Montréal a contribué au développement du prêt entre bibliothèques, à l'implantation d'Internet et de la technologie informatique, à la diversification des activités d'animation et à la mise sur pied de partenariats.

Décarie (famille)

  • P136-A
  • Famille
  • 1807-2010

Daniel-Jérémie Décarie est né dans la paroisse Notre-Dame de Montréal, le 20 mars 1836. Il est le fils de Jérémie Descary (1807-1891), cultivateur, et d'Apolline Gougeon (ou Hypolite Gougeon, fille de François-Xavier Gougeon et d'Elisabeth Laurent dit Lortie). Il fait ses études au Collège de Sainte-Thérèse et devient cultivateur à Notre-Dame-de-Grâce. Lieutenant du 11e bataillon en 1857. Il est nommé juge de paix en 1879. Président de la Société d'agriculture d'Hochelaga et membre du Conseil d'agriculture de la province de Québec en 1888. Décoré de la médaille du Mérite agricole. Président de la Commission scolaire de Notre-Dame-de-Grâce du 7 juin 1876 au 27 juillet 1878. Maire de Notre-Dame-de-Grâce-Ouest du 19 février 1877 jusqu'à son décès. Préfet du comté d'Hochelaga et élu député libéral dans Hochelaga en 1897. Réélu sans opposition en 1900, il décède en fonction à Notre-Dame-de-Grâce, le 30 octobre 1904, à l'âge de 68 ans et 7 mois. Inhumé à Montréal, dans le cimetière Notre-Dame-des-Neiges, le 2 novembre 1904. Daniel-Jérémie Décarie avait épousé dans la paroisse Notre-Dame-de-Grâce (Montréal), le 1er septembre 1869, Philomène Leduc, fille de Louis Leduc et d'Amable Roy. Père de Jérémie-Louis Décarie (1870-1927).
Source : http://www.assnat.qc.ca/fr/deputes/decarie-daniel-jeremie-2801/biographie.html

Daniel-Jérémie Décarie a pour frères et soeurs : Henri-Gervais (1834-1909), Barthelémy-Télesphore (1841-19-?), Stanislas-Marie-Benjamin (1843-1844), Léon-Marie-Joseph (1847-19-?); Marie-Julie-Rose-de-Lima (1849-19-?), Stanislas-Joseph-Alphonse, jésuite (1855-1877), Benjamin, Philomène, Marie et Azilda.

Parmi les membres de la famille Décarie de Notre-Dame-de-Grâce, certains sont reconnus pour la culture des melons, particulièrement Barthelémy-Télesphore et son fils Anatole Décarie.

Robillard, Claude

  • P137-A
  • Personne
  • 1911-1968

Claude Robillard est né à Montréal le 30 juin 1911. Après des études secondaires au Collège Sainte-Marie - aux côtés de Pacifique Plante et d'André Laurendeau -, il obtient son diplôme en génie électrique à l'Université McGill en 1935. À la même époque, il collabore à l'écriture des Fridolinades de Gratien Gélinas et publie quelques livres pour enfants dont " Mimi la fourmi " et une géographie pour les tout-petits sous le pseudonyme de Robin. On lui doit également "Le Jardin du poète : Nostalgie" (1929), "Entre deux rondels" (Éditions Édouard Garand, 1931) et "Dilettante" (Éditions Albert Lévesque, 1931).

Avant d'entrer au service de la Ville de Montréal comme assistant-directeur au cabinet des travaux publics, en 1945, il exerce sa profession d'ingénieur au sein de diverses entreprises, dont la compagnie Bell (1935-1942) et Quebec Power (1942-1944). En 1951, il est nommé ingénieur-surintendant à la Division des parcs et terrains de jeu de Montréal. Une fois la division érigée en service autonome, à partir du 1er mai 1953, Claude Robillard en devient le premier directeur. Il consacre dès lors toutes ses énergies à multiplier les services de récréation et à embellir les espaces verts de la métropole. À cet effet, il effectue plusieurs voyages outre-mer pour s'inspirer de l'expérience européenne. On lui doit de nombreuses réalisations importantes de l'époque dont l'aménagement en 1958, du Jardin des merveilles au Parc La Fontaine, la création du théâtre de Verdure en 1956 et, bien sûr, la mise en branle de la Roulotte, inaugurée en 1952 et animée par Paul Buissonneau. En 1961, Claude Robillard quitte le Service des Parcs et devient directeur du Service d'urbanisme de Montréal. Là encore, il s'illustre par sa détermination et joue un rôle important dans le réaménagement du centre-ville de l'époque. Il est, notamment, l'un des responsables des grands chantiers de la Place Ville-Marie et de la Place des Arts.

Outre ses fonctions à la Ville de Montréal, Claude Robillard est élu président de l'American Institute of Park Executives de 1957 à 1958 et siège aussi aux conseils d'administration de l'Orchestre symphonique de Montréal et du Musée des Beaux-Arts de Montréal et est vice-président du conseil d'administrastion du Conseil des arts du Canada en 1967. Enfin, il sera également directeur général de l'aménagement de l'Expo 67 aux débuts de l'entreprise. Il meurt le 24 mai 1968 à 56 ans, des suites d'une longue maladie. Marié en premières noces à Denise Guimond, Claude Robillard et celle-ci ont eu deux filles : Claude et Line. Suite au décès de Denise Guimond, Claude Robillard épouse Thérèse Amos. Quatre enfants sont issus de cette union : Marie, Andrée, Jean et Philippe.

Coopérative de santé des pompiers de Montréal

  • P139-A
  • Collectivité
  • 1952-1971

La Coopérative de santé des pompiers de Montréal est fondée le 24 juillet 1952 et commence ses opérations le 3 novembre suivant. Son mandat est l'application des principes coopératifs à ses sociétaires, pour leur bien-être économique, social et moral, dans la distribution de services hospitaliers, chirurgicaux et médicaux, à l'hôpital et, dans certains cas, à domicile. La Coopérative vise aussi à éduquer ses membres à la valeur de la médecine préventive, pour la défense et la protection des travailleurs. Chaque membre doit souscrire et payer une part du capital social de la Coopérative qui s'élève à $1.00.

Clément, Charles

  • P140-A
  • Personne

Charles Clément était un photographe amateur qui, après sa journée de travail, se rendait sur le site de l'Expo 67 pour prendre quelques clichés.

Bouthillier, Guy

  • P141-A
  • Personne

Guy Bouthillier était photographe professionnel et a travaillé notamment pour les quotidiens montréalais La Patrie, Dernière heure, Montréal-Matin et Dimanche-Matin. Guy Bouthillier a réalisé les diapositives au cours de l'Exposition universelle de 1967.

Healy, Thomas Patrick

  • P142-A
  • Personne
  • 1894-1957

Thomas Patrick Healy est un entrepreneur et un politicien municipal et fédéral canadien, né à Montréal le 19 avril 1894. Représentant le quartier Sainte-Anne, il est est actif au sein du conseil de ville de Montréal, assumant les rôles d'échevin de 1938 à 1942 et de conseiller de 1942 à 1954.
Il est parallèlement député au sein du parti libéral du Canada, toujours dans la circonscription fédérale de Sainte-Anne. Il assume ce mandat pour les périodes de 1940-1945, 1945-1949, 1949-1953, 1953-1957.
Il meurt le 12 avril 1957.
Source: Parlement du Canada http://www.parl.gc.ca/parlinfo/Files/Parliamentarian.aspx?Item=0BD048A1-0B52-4169-94E1-B0D7CD26D5AA&Language=F&Section=ALL.

Côté, Robert

  • P143-A
  • Personne
  • 1936-

Robert Côté (1936-) est policier à Montréal de 1959 à 1990. Dès 1963, il est membre de l'escouade technique et devient commandant de 1966 à 1977. Il joue un rôle majeur dans la lutte antiterroriste durant ces années. Il est d'ailleurs reçu Officier de l'Ordre du Canada en 1972 pour "le travail dangereux qu'il a dû accomplir pour désamorcer des bombes" et la Médaille de bravoure de la ville de Montréal. Le livre "Ma guerre contre le FLQ" qu'il publie en 2003 témoigne de cette période. Pour les Jeux olympiques de 1976, il forme et dirige le Groupe d'intervention Alpha. Il poursuit sa carrière comme inspecteur et inspecteur-chef jusqu'à sa retraite en 1990.
En 1994, il se joint à l'équipe de Pierre Bourque au sein de Vision Montréal et devient conseiller municipal dans Rosemont.

Guillet, Léon

  • P144-A
  • Personne
  • 1920-1974

Léon Guillet est né à Saint-Jean-sur-Richelieu le 1er juillet 1920 et est décédé le 2 décembre 1974. Il est le fils d'Étienne Guillet, professeur et organiste à la Cathédrale de Saint-Jean et de Wilhelmine Thibault.

Il est pensionnaire au Séminaire vers 1938 et 1939 et loge sur la rue McGregor lors de ses études. Il gradue de la faculté de pharmacie de l'Université de Montréal en 1950.

Il épouse Gabrielle Poirier à Verdun le 8 octobre 1949. De cette union naissent Danielle, Lorraine, Anne-Marie et Yves. Il œuvre comme pharmacien de 1951 à 1974, tout en étant organiste aux paroisses de Saint-Lambert (ca 1958-1970) et de Saint-Antoine-de-Pades (Longueuil) (ca 1970-1974).

Source : Yves Guillet.

Côté-Gauthier, Suzanne

  • P147-A
  • Personne
  • née en 1930

Suzanne Côté-Gauthier a travaillé durant plusieurs années à la mise en valeur du patrimoine montréalais au ministère de la Culture, puis dans le domaine de l'interculturalisme. Elle a aussi été impliquée dans la création de centres d'interprétation de l'histoire et d'archéologie, en plus d'avoir coordonné la publication de brochures sur le patrimoine et la collection "Pignon sur rue".

Paquette, Paul-Émile

  • P148-1
  • Personne
  • 1908-1979

Paquette, Paul-Émile (baptisé Dosithée Paul-Émile à l'église de la paroisse Saint-Vincent-de-Paul le 5 avril 1908), commerçant, né le 3 avril 1908 à Montréal de l'union de Anthime Paquette et Amanda Chèvrefils. Il a grandi à Rougemont. Il s'établit à Montréal après avoir épousé Henriette (baptisée Marie-Flavie Henriette) Lepage (Saint-Louis-de-Gonzague, 26 janvier 1901 - Laval, 30 mai 1993), fille de Frézildé Legault et Léandre Lepage (marchand général) le 26 juin 1934 à la paroisse Notre-Dame-du-Très-Saint-Sacrement. De leur union naît Nicole Paquette le 13 septembre 1937. Paul-Émile Paquette décède à sa résidence d'été à Beloeil, le 9 juillet 1979. Il est inhumé au cimetière Saint-Michel-de-Rougemont.

Boucher, Anne-Marie

  • P149-A
  • Personne
  • 30 juillet 1939 -

Anne-Marie Boucher est née le 30 juillet 1939. Enseignante en français spécialisée dans les stratégies d'apprentissage et d'enseignement des langues secondes et étrangères, elle enseigne, forme les maîtres et publie des livres d'apprentissage ainsi que des articles scientifiques sur le sujet. Pour plus d'informations sur sa vie professionnelle, son curriculum vitae complet est conservé au dossier d'acquisition du fonds.

Madame Boucher s'installe dans le quartier Milton Parc en 1971 et réside plus particulièrement au 75 Milton depuis 1976. Lorsqu'elle fait don de ses archives en 2015, elle y habite toujours. Elle a été approchée par la Ville de Montréal pour collaborer au projet pilote de ruelles vertes. On lui avait demandé de réunir les résidents de sa ruelle pour organiser des rencontres afin de planifier le projet d'embellissement.

Dans les années 2000, elle milite pour protéger la maison Notman et son environnement (hôpital St. Margaret et jardin Notman) au sein du Groupe de défense de la maison Notman. Elle est souvent porte-parole du groupe dans les médias, prends plusieurs photographies du secteur, rédige des rapports et correspond avec les élus et appuyeurs du projet.

Fainstat, Michael

  • P150-A
  • Personne
  • 1923-2010

Michael Fainstat est né à Montréal en 1923. Il est le fils d’un immigrant juif polonais et d’une mère russe arrivés à Montréal en 1910. Ingénieur mécanique, il gradue de l’Université McGill en 1944.

Il rencontre Ruth Marcuse durant ses études et l’épouse quelques années plus tard. Durant les années cinquante, ils militent pour le désarmement et la protection de l’environnement. Ensemble, ils ont quatre filles : Carole, Dale, Valerie et Paula. Ils résident à Notre-Dame-de-Grâce et sont tous deux impliqués dans leur communauté en étant actifs au sein d’organismes communautaires ainsi qu’en militant pour leurs candidats favoris lors des campagnes électorales de tous les paliers gouvernementaux.

Un peu avant 1974, il quitte la présidence d’une compagnie qui œuvre dans le domaine du contrôle de la pollution pour retourner aux études en criminologie. Les circonstances changeront ses plans puisqu’aux élections municipales de 1974, un des candidats de Notre-Dame-de-Grâce pour le Rassemblement des citoyens de Montréal (RCM), ou Montreal Citizen’s Movement (MCM), doit être remplacé à la dernière minute. Michael Fainstat se présente pour le parti pour lequel il milite depuis sa création. Contre toute attente, il est élu. Il sera conseiller municipal de Notre-Dame-de-Grâce de 1974 à 1991 pour cinq mandats consécutifs : 1974-1978, 1978-1982 (où il est le seul conseiller du RCM élu), 1982-1986, 1986-1990 et 1990-1991.

Tout au long de ces 17 années en politique, son épouse Ruth restera à ses côtés en étant aussi impliquée que lui et en étant l’organisatrice de ses campagnes électorales. Lorsque le RCM prend le pouvoir en 1986, le maire Jean Doré nomme Michael Fainstat à la présidence du comité exécutif. Il occupe ce poste jusqu’en 1990 : il décide alors de laisser la place à quelqu’un d’autre. Il a également été vice-président du comité exécutif de la Communauté urbaine de Montréal (CUM) et de la Commission de l’environnement de la CUM, de 1986 à 1991, année où il démissionne également de son poste de conseiller pour des raisons personnelles et familiales.

En tant que président du comité exécutif, il laisse sa marque dans plusieurs domaines, dont les suivants : la démocratisation de l’administration municipale et son accessibilité aux citoyens; la réforme du régime politique; la modernisation de l’appareil municipal; l'intégration des femmes et des minorités ethniques dans tous les niveaux de l’administration municipale et l'intégration des préoccupations environnementales dans les opérations de la ville.

Michael Fainstat est décédé le 29 décembre 2010 des suites de la maladie de Parkinson.

Tremblay, Gérald

  • P151-A
  • Personne
  • 20 septembre 1942 -

Tremblay, Gérald. Avocat, gestionnaire et homme politique, né le 20 septembre 1942, fils de Georges A. Tremblay, notaire criminologue, et Rollande Forest.

Notice biographique tirée de l'assemblée nationale (http://www.assnat.qc.ca/fr/deputes/tremblay-gerald-5599/biographie.html) :

Licencié en droit de l'Université d'Ottawa en 1969 puis admis au Barreau du Québec en 1970. Titulaire d'une maîtrise en administration des affaires de la Harvard Business School de Boston depuis 1972.

Analyste financier et de crédit chez Dun & Bradstreet of Canada Limited en 1964 et en 1965. Professeur et chargé de cours à l'École des hautes études commerciales (HEC) de 1974 à 1977. Associé senior et directeur général d'une firme-conseil membre du groupe Sobeco de 1977 à 1981. Vice-président exécutif de la Fédération des caisses d'entraide économique du Québec en 1981 et en 1982. Gestionnaire en redressement d'entreprises ainsi que propriétaire et dirigeant d'entreprises dans les secteurs de l'hôtellerie et de la vente au détail de 1982 à 1986. Président-directeur général de la Société de développement industriel de 1986 à 1989. Fut membre du conseil d'administration de la Caisse de dépôt et placement. Membre du conseil d'administration et du comité exécutif d'Hydro-Québec. Gouverneur de l'Association des MBA du Québec.

Élu député libéral dans Outremont en 1989. Ministre de l'Industrie, du Commerce et de la Technologie dans le cabinet Bourassa du 11 octobre 1989 au 11 janvier 1994 et dans le cabinet Johnson (Daniel fils) du 11 janvier au 26 septembre 1994. Réélu en 1994. Président de la Commission de l'économie et du travail du 1er décembre 1994 au 15 avril 1996. Démissionna de son poste de député le 15 avril 1996.

Président du conseil du Centre de perfectionnement des HEC et conseiller principal de l'entreprise-conseil en stratégie Monitor Company. Élu administrateur de la compagnie Rolland inc. en août 1997. Gouverneur de la Bourse de Montréal. Membre du conseil d'administration de Theratechnologies de février 1997 à avril 2002, des Boutiques San Francisco incorporées, de la corporation des Tapis Peerless, de la Fondation du Musée des Beaux-arts et de la Fondation du Maire de Montréal. Président du 35e Mondial des métiers de 1999.

Maire de Montréal de 2001 au 5 novembre 2012, date de sa démission. Élu vice-président pour l'Amérique du Nord de l'organisme Cités et Gouvernements locaux unis en février 2006.

Dowd, Frank V.

  • P152-A
  • Personne
  • 25 septembre 1893-[24 juillet 1978].

Frank V. (Victor) Dowd naît à Montréal le 25 septembre 1893. Il est le fils de Frank W. Dowd et de Caroline [Hostie]. Il fait ses études au High School et suit des cours privés. Il fait ses apprentissages techniques à la compagnie John MacDougall. Il se qualifie de "selfmade man". Il est membre de la corporation des Ingénieurs professionnels du Québec et de l'Engineering Institute of Canada. Le [?? ??? 19??], il épouse Germaine Sylvia. De ce mariage naissent quatre enfants, dont deux meurent en bas âge. Frank V. Dowd décède le [24 juillet 1978] à [Montréal].

D'abord engagé comme dessinateur le 2 juin 1909 à la Ville de Montréal, Frank V. Dowd est nommé dessinateur et assistant ingénieur à l'automne 1910. Au cours de sa carrière, il occupe les postes d'ingénieur en chef des stations de pompes puis de surintendant adjoint aux égouts. De 1920 à 1946, il est ingénieur surintendant adjoint à la Division des eaux et de l'assainissement du Service des travaux publics. En 1946, il devient surintendant de cette division avant d'être nommé directeur adjoint du Service des travaux publics en 1949, jusqu'à sa retraite en 1958.

Son grand-père, Frank Dowd, et son père, Frank W. Dowd, ont aussi été employés de la Ville de Montréal. Le premier y a travaillé environ 25 ans, entre autres comme commis à la taxe d'eau. Le second y a été employé 53 ans et 5 mois : d'abord commis, puis commis en chef, il a été nommé secrétaire du Département de l'aqueduc et du Comité de l'aqueduc. À eux trois, ils ont travaillé environ 125 ans à la Ville de Montréal.

Musée de la Police de Montréal

  • P153-A
  • Collectivité
  • 1992-

Le Musée de la police de Montréal existe depuis 1992. Il fonctionne avec le concours de bénévoles, pour la plupart des policiers et des employés civils retraités du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), ainsi que des bénévoles civils compétents en matière de muséologie. Plusieurs années avant ses débuts, l'idée de créer un musée au SPVM s’était formée dans l'esprit des membres fondateurs qui cherchaient une façon de contribuer au patrimoine collectif de la communauté montréalaise.

Le Musée de la police se consacre à l'histoire des agents policiers de Montréal, depuis les débuts en 1843 jusqu'à aujourd'hui. Il a pour but non seulement de sauvegarder la mémoire collective, mais aussi de faire connaître la contribution du Service de police à la vie des Montréalais. La Société du Musée de la police est un organisme à but non lucratif. Elle est le seul organisme officiel du SPVM à être mandaté pour recueillir, restaurer et collectionner les objets, documents et photographies illustrant le patrimoine organisationnel et culturel du SPVM.

La Société et ses gestionnaires ont pour mission de :

  • Rechercher, amasser, restaurer et préserver, interpréter et exposer le patrimoine culturel et organisationnel illustrant l'histoire et le patrimoine des services policiers ayant évolué sur l'île de Montréal depuis sa fondation et ainsi perpétuer l'histoire auprès du personnel et des membres de la collectivité
  • Établir l'authenticité et classifier, évaluer et enregistrer les acquisitions
  • Servir de moyen pour encourager l'éducation du personnel et de la collectivité relativement au patrimoine du SPVM
  • Rendre hommage au personnel du SPVM, passé et présent, ayant contribué au maintien de la paix et de la sécurité publique

Source : page officiel du Musée de la police de Montréal. http://www.spvm.qc.ca/fr/Pages/Decouvrir-le-SPVM/Musee-de-la-police

Dumas, Michel

  • P154-A
  • Personne
  • 1926-2017

Michel Dumas est né à Québec en 1937. Il est l'époux d'Huguette Dussault et le père de Guillaume Dumas. Il est décédé le 6 janvier 1917.

Michel Dumas est diplômé de l'Université Laval (B.A. 1958), de l'Université de Montréal (L. Ph. 1962) et du College of Communication de l'Université de Boston (M.Sc. en Relations publiques 1972).

Il débute sa carrière en relations publiques à titre de directeur général des relations publiques pour l'Université du Québec (UQ). Il préside aussi la Commission des relations publiques, qui regroupe les directeurs des communications des différentes constituantes de l'UQ et, à la même époque, est élu président national de l'Association des bureaux d'information des universités du Canada (1971).

En 1973, il occupe le poste de président fondateur de l’Association des relationnistes du Québec et contribue à sa fusion avec la Société des relationnistes du Québec, devenue ensuite la Société québécoise des professionnels en relations publiques – la SQPRP.

En 1977, il devient directeur général adjoint aux communications de la Fiducie du Québec et, en 1978, directeur des communications du ministère de l'Industrie, du Commerce et du Tourisme. En 1980, il commence une carrière de consultant et cofonde le cabinet de consultation Dumas, Dupré et associés, qui devient plus tard le groupe BDDS et, en 1980, le groupe BDDS Weber Shandwick.

Au cours de sa retraite, il publie trois livres : "Les expositions internationales, un univers de communication" (2010), "Les relations publiques, une profession en devenir" (2010) et "Les cabinets de relations publiques" (2014).

À son décès en 2017, Michel Dumas est professeur associé au département de communication sociale et publique et chercheur à la Chaire en relations publiques et communication marketing à l'UQAM.

Huot, Guy

  • P155-A
  • Personne
  • 1928-2012

Guy Huot est né en 1928. Il épouse en seconde noce Nicole Du Tremble, avec laquelle il aura un enfant, Simon. D'une première union sont nés Lucie, Louise, Sylvie, Jean et Marc.

Il débute sa carrière à la Ville de Montréal en 1952, à titre d'évaluateur au Service des Travaux publics. Promu estimateur de groupe en expropriations en 1963 au Service des estimations, il devient, en 1965, surintendant de la Section des immeubles. En 1968, alors directeur du Service des immeubles, il est nommé représentant de la Ville de Montréal au comité exécutif du conseil d'administration de la Compagnie de l'exposition universelle de 1967, et occupe en parallèle la fonction de directeur général de Terre des Hommes, dont il est nommé Commissaire général en octobre 1969. Il prend sa retraite de la Ville de Montréal en janvier 1971.

Guy Huot remplit ensuite quelques mandats dont celui de sous-directeur général aux Immeubles et équipements de la Commission des écoles catholiques de Montréal (1971) et conseiller pour Churchill Consulting Services Ltd en 1972.

Il s'implique aussi auprès de différentes organisations : membre fondateur de l'Association des évaluateurs agréés du Québec (1969), membre du conseil d'administration du Collège d'enseignement général et professionnel de Rosemont (1977-1978), collaborateur du groupe de réflexion pour le 350e anniversaire de Montréal (dès 1989-1992) et président de l'Association des retraités de la Ville de Montréal.

Il meurt le 31 décembre 2012.

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