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Notice d'autorité

Forget, René

  • P048-A
  • Personne
  • 1906-1982

René Forget est né en 1906 à Montréal. Il décède le 13 octobre 1982 à Montréal. René Forget a exercé le métier de boulanger à la Compagnie Canada Bread (Pain Moderne).

Audet-Lapointe, Louis

  • P047-A
  • Personne
  • 1860-1920

Louis Audet-Lapointe est né le 16 mai 1860 à Contrecoeur. Il est le fils de Louis Audet-Lapointe et de Marguerite-Adéas Dupré. Il fait ses études au Collège Masson de Terrebonne, au Collège de Varennes, à l'école Le Plateau et au Business College de Montréal. Le 7 juillet 1879, il épouse Léocadie-Azilda Brunet et ils ont deux fils : Alphonse-R et Arthur-Dollard. Louis Audet-Lapointe meurt le 7 février 1920 à Montréal.

Louis Audet-Lapointe est commerçant, échevin et député fédéral. En 1877, il est employé chez Villeneuve et Lacaille, négociants en gros, à titre de comptable. Il se lance par la suite dans le commerce d'épices. En 1882, il est gérant de l'hôtel du "Grand Pacifique", puis propriétaire de l'"Osborne House". En 1887, il devient secrétaire de l'Association des débitants de liqueurs. Il est élu échevin du quartier Est en 1900 et siège au conseil de ville jusqu'en 1916, alors qu'il est défait à la mairie devant Médéric Martin. En 1911, il est élu député libéral du comté de Saint-Jacques à la chambre des communes, puis réélu par acclamation. Il est commissaire d'école depuis 1907, et en 1916 il est nommé membre de la Commission du district centre. Il est aussi juge de paix, commissaire à la Cour supérieure du district de Montréal et membre du Club Canadien.

Enquête judiciaire sur l'achat de propriétés, rue Drolet

  • P044-A
  • Collectivité
  • 1916

L'enquête judiciaire sur l'achat de propriétés, rue Drolet est créée le 16 juin 1916 lorsque la Cour Supérieure accède à une requête de la Cité de Montréal. Présidée par L.E. Panneton, juge à la Cour Supérieure, l'enquête débute ses travaux le 3 juillet 1916. Le rapport du juge Panneton est déposé le 27 octobre 1916.
Le mandat de l'enquête est d'examiner tous les aspects entourant l'achat d'immeubles rue Drolet en 1915. L'enquête est menée par le juge-enquêteur Panneton de la Cour Supérieure.

Enquête judiciaire sur la contruction des égouts dans le quartier Bordeaux

  • P042-A
  • Collectivité
  • 1916

L'enquête judiciaire sur la construction des égouts dans le quartier Bordeaux est créée le 16 juin 1916 lorsque la Cour Supérieur nomme un juge enquêteur à la suite d'une résolution du Conseil de ville du 25 mai 1916. Présidée par le juge L.E. Panneton, elle tient sa première séance le 31 juillet 1916. Le rapport du juge Panneton est déposé le 27 octobre 1916.
Le mandat de l'enquête est d'examiner tous les apects concernant la construction des égouts dans le quartier Bordeaux. L'enquête est menée par le juge-enquêteur Panneton.

Ville de la Longue-Pointe

  • P015-A
  • Collectivité
  • 1845-1910

La ville de la Longue-Pointe est créée le 1er juillet 1845 sous le nom de municipalité de la paroisse de Saint-François d'Assise de la Longue-Pointe, en vertu des Statuts provinciaux du Canada (8 Victoria, chap. 40). La paroisse Saint-François d'Assise de la Longue-Pointe existe depuis le 3 mars 1722 par une ordonnance du roi de France. La première séance du Conseil de ville se tient le 13 juillet 1845. Le 14 mars 1907, la municipalité obtient le statut de ville en vertu de la Loi érigeant en corporation de ville la municipalité de la paroisse de la Longue-Pointe (Statuts de la province de Québec, 7 Édouard VII, chap. 80). Le 4 juin 1910, le Conseil de ville tient sa dernière séance. La ville est annexée à la Ville de Montréal en 1910, en vertu de la Loi amendant la charte de la cité de Montréal (Statuts de la province de Québec, 1 George V, chap. 48), sanctionnée le 4 juin 1910.

La ville de la Longue-Pointe est limitée au sud-ouest par la ville de Maisonneuve, au sud-est par le fleuve Saint-Laurent et au nord-est par la paroisse de Pointe-aux-Trembles. Elle est composée de 7 quartiers. Le mandat de la municipalité est de gérer son territoire. L'administration municipale relève d'un conseil de 7 membres, qui voit à la gestion de la municipalité.

Société historique de Montréal

  • SHM004-A
  • Collectivité
  • 1858-

La Société historique de Montréal (SHM) est fondée le 11 avril 1858 par Jacques Viger appuyé par Louis-Georges Baby, Raphaël Bellemare et Joseph-Ubalde Beaudry. Ces "officiers fondateurs" établissent les bases de l'institution dont le but est d'acquérir et de diffuser la connaissance de l'histoire canadienne et, en particulier, celle de Montréal et de sa région. La SHM vise également à établir la vérité historique par la quête d'archives à travers le pays et à l'étranger et par la publication de travaux de recherche.

Peu après la fondation de la SHM, Raphaël Bellemare et Joseph-Ubalde Beaudry, respectivement vice-président et trésorier, déposent les statuts et règlements de la jeune société afin d'être approuvés par les membres. Ces documents constitutifs fixent, entre autres, la mission et les mandats de l'organisme, les conditions d'admission des membres et d'élections des officiers. Parmi les membres de la première heure nous retrouvons : Louis-A. Huget-Latour, Denis-Benjamin Viger, l'abbé Hospice-Anthelme Verreau et Antoine Gérin-Lajoie. À la suite du décès de Jacques Viger, en décembre 1858, les officiers élisent H.-A. Verreau à la tête de l'institution en janvier 1859 et procèdent à l'incorporation de la SHM dont l'acte est sanctionné par le Parlement du Canada le 4 mai 1859 (Statuts de la province du Canada, 1859, 22 Victoria, chap. 119).

Aux dires des fondateurs de la SHM, l'interprétation des événements historiques doit s'établir sur des preuves concrètes que sont les archives -originales, copiées ou retranscrites. Les membres acquièrent donc des archives de tous genres (actes notariés relatifs aux mariages, testaments, biens fonciers, jugements; registre d'état civil; documents financiers; cartes et plans et documents iconographiques) ou, à défaut de les acheter, transcrivent des copies à partir d'originaux retrouvés en Europe, aux États-Unis et au Canada. Les informations colligées par le biais des archives permettent à la SHM de commander des recherches historiques dont plusieurs aboutiront à la publication de douze Mémoires de la Société historique de Montréal entre 1859 et 1921. Au fil des décennies, la SHM publie également les ouvrages suivants : Centenaire de l'histoire du Canada, (1946), Calixa Lavallée d'Eugène Lapierre, Centenaire de la Société historique de Montréal (1858-1958) (Philippe La Ferrière, 1958); Montréal. Activités, habitants, quartiers (Fides, 1984) ; Jacques Cartier. Histoire - textes - images (1985); Montréal au XIXe siècle, des gens, des idées, des arts, une ville (Leméac, 1990); Les Origines de Montréal (Actes du colloque organisé par la Société historique de Montréal, Leméac, 1993); La Société historique de Montréal, 135 ans…déjà (Société historique de Montréal, 1994) et Les Cahiers de la Société historique de Montréal. Dossier La sépulture du sieur de Maisonneuve à Paris (Société historique de Montréal, 1996).

Mais les activités de la Société historique de Montréal ne se limitent pas qu'à la quête d'archives et aux travaux de publications. Elle participe à la pose et au dévoilement de plaques historiques et de monuments commémoratifs et prend une part active aux célébrations des 300e et 350e anniversaires de fondation de Montréal ainsi qu'à la messe commémorative de fondation de Montréal qu'elle a instituée en mai 1917. La SHM organise également des conférences, des colloques, des concours littéraires, des visites guidées ; collabore à des expositions; remet le prix Percy W. Foy depuis 1981 et s'implique dans toute cause visant à protéger, promouvoir et diffuser l'histoire et le patrimoine montréalais.

Shaw, George

  • Personne
  • 1854-1873

George Shaw vit et travaille à Montréal au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, probablement de 1854 à 1873. Il est marchand, commissionnaire de transport et courtier. Il travaille notamment au sein des agences Shaw G. & D., avec David Shaw, et Stark & Shaw avec Cranson A. Stark.

Savage, Albert B.

  • BM084-A
  • Personne
  • 1868-1875

Albert B. Savage est négociant et représentant dans le domaine de la quincaillerie de 1868 à 1875. Installé sur la rue Saint-Paul dans le quartier du Vieux-Montréal, Savage travaille pour la Whitney Weed Sewing Machine Company, pour G. H. MacDonnell (?) et fonde Albert B. Savage & Company vers 1874 qui comprend la Dominion Machinery Depot.

Perreault, Charles Ovide

  • BM052-A
  • Personne
  • 1809-1837

Charles-Ovide Perreault est né en 1809. Il est tué à la bataille de Saint-Denis en novembre 1837. Il est député et patriote. En 1834, il est élu député de Vaudreuil à l'Assemblée législative du Bas-Canada.

Morrison, Mary J.

  • BM078-A
  • Personne
  • [185-?]

Mary J. Morrison est mariée à Howard J. Morrison. Ils ont un fils, Howard J. Morrison Jr. Elle demeure à Savannah en Georgie.

Le Saulnier, Candide-Michel

  • BM076-A
  • Personne
  • 1758-1793

Candide-Michel Le Saulnier est né le 26 mai 1758 à Deauville, en France. Il étudie à la faculté de théologie de Paris. Il meurt le 4 février 1830 à Montréal.

Candide-Michel Le Saulnier est prêtre et curé. Il est ordonné le 21 septembre 1782 et agrégé à la Compagnie Saint-Sulpice. Refusant de prêter le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé à la suite de la Révolution française, il s'exile à l'île Jersey où il séjourne cinq mois. En 1793, il part pour Londres. Quelques temps plus tard, il quitte pour le Bas-Canada et arrive à Québec le 15 juillet. Aussitôt, il oeuvre au sein de la paroisse Notre-Dame à Montréal à la demande du séminaire de Saint-Sulpice. En novembre 1793, il devient curé de cette paroisse. Au cours de son ministère, Candide-Michel Le Saulnier est impliqué dans le projet de construction de la nouvelle église (l'actuelle cathédrale Notre-Dame) destinée à remplacer l'église paroissiale devenue trop petite; est à l'origine de la construction des chapelles et des écoles primaires de Saint-Henri et de Côte-des-Neiges ainsi que des écoles primaires des faubourgs Saint-Antoine et Québec; assure la direction des vicaires chargés de la visite des quartiers de la ville et du soin des pauvres et met sur pied, avec l'aide de confrères de Québec et de Londres, un réseau destiné à faire venir des livres à Montréal.

Source: Louis Rousseau. «Le Saulnier, Candide-Michel». Dictionnaire biographique du Canada, tome VI (1821-1835). Sainte-Foy (Québec), Presses de l'Université Laval, 1987. p.436-437.

Labelle, Antoine

  • BM068-A
  • Personne
  • 1833-1890

Antoine Labelle est né le 24 novembre 1833 à Saint-Rose (Laval). Fils d'Antoine Labelle, cordonnier, et d'Angélique Maher, il fait ses études au Séminaire Sainte-Thérèse et au grand séminaire de Montréal. Il est ordonné prêtre le 1er juin 1856. Il meurt le 4 janvier 1891 à Québec.

Antoine Labelle est prêtre, promoteur de la colonisation, auteur et fonctionnaire. Il débute sa carrière comme vicaire et devient curé de paroisse en 1859 à Saint-Antoine Abbé, à Saint-Bernard de Lacolle de 1863 à 1868 et à Saint-Jérôme à partir de 1868. Par la suite, le curé Labelle se fait l'apôtre de la colonisation des Laurentides et de l'Outaouais. En 1888, Honoré Mercier, premier ministre du Québec, le nomme sous-commissaire au département de l'Agriculture et de la Colonisation. Il démissionne de ce poste le 26 décembre 1890. Le premier ministre Mercier refuse sa démission le lendemain.

Source: Dussault, Gabriel. «Labelle, François-Xavier-Antoine», Dictionnaire biographique du Canada, vol. XII. Québec : Presses de l'université Laval, 1990, p. 545-548.

Enquête judiciaire concernant les achats de terrains effectués par la Ville de Montréal

  • P040-A
  • Collectivité
  • 1913-1914

L'enquête judiciaire concernant les achats de terrains effectués par la Ville de Montréal est créée le 30 août 1913 lorsque la Cour Supérieure nomme un juge enquêteur à la suite d'une requête présentée le 29 août 1913. Présidée par le juge Thomas Fortin, l'enquête débute le 15 septembre 1913. L'enquête comporte 142 séances et entend 1251 témoignages. La dernière séance se tient le 23 février 1914. Le rapport du juge Fortin est déposé le 25 mars 1914.
Le mandat de l'enquête est d'examiner tous les aspects concernant l'acquisition d'immeubles faite par la Ville depuis le 3 février 1910. L'enquête se compose du juge-enquêteur Thomas Fortin.

Fortin, Aug. P.

  • BM057-A
  • Personne
  • [1930-]

Aug. P. Fortin est probablement auteur compositeur dans les années 1930.

Duguet, Fernand

  • BM062-A
  • Personne
  • [1890-1900]

Fernand Duguet habite probablement la France à la fin du XIXe siècle et au début du siècle suivant.

Crémazie, Octave

  • BM081-A
  • Personne
  • 1827-1879

Octave Crémazie est né le 16 avril 1827 à Québec. Fils de Jacques Crémazie et de Marie-Anne Miville, il étudie au séminaire de Québec. Demeuré célibataire, il meurt au Havre en France le 16 janvier 1879.

Octave Crémazie est libraire, écrivain et poète. Il débute sa carrière comme libraire auprès de son frère Joseph. En 1847, il est un des fondateurs de l'Institut canadien de Québec dont il devient président en 1857-1858. Son premier poème est publié en 1849 et il est consacré « poète national » en 1858 grâce au poème Drapeau de Carillon. À partir de 1850, il entreprend des voyages en France. En 1862, en proie à des difficultés financières, il commet des fraudes et s'enfuit en France sous un nom d'emprunt. Il devient par la suite employé de la maison commerciale Hector Bossange, puis de l'agence maritime Gustave Bossange à Bordeaux et au Havre. En 1870-1871, il est à Paris lors du siège de l'armée allemande et à Orléans, lors de la Commune.

Sources: Réjean Robidoux, « Octave Crémazie » dans Dictionnaire biographique du Canada, tome X (1871-1880). Québec : Presses de l'Université Laval, 1972, p. 221-224.

Choquette, Robert

  • BM091-A
  • Personne
  • 1905-1991

Robert Choquette est né en 1905 à Manchester (New Hampshire). Il est aussi connu sous le nom de Guy de Vaudreuil. Il est le fils de J.A. Choquette, médecin, et de Ariane Payette. Il étudie au Collège Notre-Dame (1914-1918), au Collège de Saint-Laurent (1918-1922) et au Loyola College (B.A., 1926). Il épouse Marguerite Canac-Marquis le 1er avril 1937 et ils ont deux enfants, Michel et Danielle. Il meurt le 22 janvier 1991 à Montréal.

Robert Choquette est poète, romancier et dramaturge. Pendant quelques mois, il est journaliste au quotidien The Gazette (1927), puis il devient directeur littéraire de La Revue moderne où il travaille pendant plus de deux ans. Au même moment, il est secrétaire-bibliothécaire à l'École des Beaux-Arts. Puis, pendant plus de trente ans, il est fournisseur de textes de théâtre et de romans pour la radio et la télévision (CKAC et Radio-Canada). Entre autres, il écrit La Pension Leblanc (1927), Le Curé du village (1936), La Pension Velder (1938) et Métropole (1943 à 1956).
Plus tard, il est nommé commissaire associé de la Commission du centenaire de la Confédération (1963-1964), Consul général du Canada à Bordeaux (1964-1968) puis ambassadeur du Canada pour l'Argentine, l'Uruguay et le Paraguay (1968-1970). De 1971 à 1973, il est directeur régional d'Information Canada pour le Québec. De 1971 à 1973, il est président de la Société des écrivains canadiens. À la fin des années 1970, il revient à la radio et à la télévision. Parmi ses publications, notons, entre autres, les recueils de poèmes À travers les vents (1925), Metropolitan Museum (1931) et Suite Marine (1953) et les romans Les Velder (1941), Élise Velder (1973), Moi, Pétrouchka (1980) et Souvenirs d'une chatte de vingt-deux ans (1980). Robert Choquette obtient plusieurs prix dont le prix David (1926, 1932 et 1956), le prix du Gouverneur général (1930), le prix Duvernay (1954), le prix Edgar Poe (1956) et le prix international des Amitiés françaises (1962). De plus, il est élu Prince des poètes du Canada français (1961) et nommé compagnon de l'Ordre du Canada (1968). Robert Choquette est membre fondateur de l'Académie canadienne-française (1944) et membre de la Société des poètes canadiens-français et du Pen Club international.
Source : Hamel, Réginald, [et al.]. Dictionnaire des auteurs de langue française en Amérique du Nord, Montréal : Fides, 1989, p. 309-311.

Chasle, Nicolas-Joseph

  • BM072-A
  • Personne
  • 1694-1754

Nicolas-Joseph Chasle est né le 18 février 1694 à Québec. Il est le fils de Claude Chasle, tonnelier, et de Catherine Fol. Il meurt à l'Hôtel-Dieu de Québec le 13 mars 1754 et sa dépouille repose à l'église de Saint-Étienne-de-Beaumont.

Nicolas-Joseph Chasle est prêtre et curé. Il est ordonné le 20 février 1717. Il est curé de Saint-Étienne-de-Beaumont de 1718 à 1754.

Billion, Louis-Léon

  • BM061-A
  • Personne
  • 1814-1910

Louis-Léon Billion est né le 10 novembre 1814 à Paris. Il entre chez les Sulpiciens et, le 20 décembre 1845, est ordonné prêtre. Il quitte la France, en 1850, pour s'établir à Montréal où il meurt le 3 août 1882.

Louis-Léon Billion est professeur et vicaire. Il enseigne la physique au petit séminaire de Montréal de 1850 à 1859; l'Écriture Sainte au Grand séminaire de 1859 à 1860; il est vicaire de la Paroisse Notre-Dame de 1860 à 1882.
Source : Allaire, Jean-Baptiste-Arthur. Dictionnaire biographique du clergé canadien-français, volume I. Montréal : Imprimerie de l'École catholique des sourds-muets, 1910. p. 53.

Archambault, Jules

  • BM080-A
  • Personne
  • 1881-1971

Jules Archambault est né le 6 août 1881. Il est le fils de Joseph Archambault et de Marie-Antoinette Thibodeau. Sa grand-mère maternelle, Suzanne Chénier, est la soeur du docteur Jean-Olivier Chénier, patriote décédé en 1837 lors des Rébellions. Il fait des études classiques au Collège Sainte-Marie puis des études de médecine à l'Université Laval. Il obtient son diplôme le 28 septembre 1909. Après quelques années de pratique à Barachois (Gaspésie), il fait un stage au Postgraduate Medical school de New York puis également à la Vanderbilt Clinic de l'Université Columbia et suit ensuite un cours de perfectionnement à l'Université de Paris. En 1910, il épouse en première noces, Berthe Cusson puis, en 1919, il épouse en secondes noces, Rachel Archambault, fille du docteur Lactance Archambault, de Cohoes (New York). Il meurt le 5 (ou le 23) juin 1971.

Jules Archambault est médecin. À partir de 1918, il pratique la médecine à Montréal. En 1920, le Conseil principal d'hygiène le charge d'organiser le laboratoire provincial de sérologie, qu'il dirige jusqu'au moment de sa retraite en 1955. Médecin à l'Hôtel-Dieu de Montréal en 1939, il est chargé, deux ans plus tard, de réorganiser la Division des M.V. au Québec. Pour des raisons de santé, il cesse de pratiquer le 11 septembre 1957. Jules Archambault est membre de l'American Public Health Association ainsi que de la Société de dermatologie de Montréal et fait également partie du groupe de sérologistes et de médecins consultants de l'Organisation mondiale de la santé à Genève.

Office municipal d'habitation de Montréal

  • P037-A
  • Collectivité
  • 1969-

L'Office municipal d'habitation de Montréal est créé en février 1969, en vertu de lettres patentes enregistrées auprès du Gouvernement du Québec, et selon l'article 55 de la Loi de la Société d'habitation du Québec. Des lettres patentes supplémentaires sont enregistrées en juin 1980 et en juin 1983. Les activités de cet organisme paramunicipal débutent en 1969.

Le mandat de cette société sans but lucratif comprend l'acquisition, la construction et l'administration d'immeubles à loyer modique pour les personnes à faible revenu. À l'origine, l'Office est dirigé par un conseil d'administration composé de cinq membres. Ces personnes sont nommées par le Comité exécutif de la Ville de Montréal. Le président est le directeur du Service de l'habitation de la Ville de Montréal. En 1980, la composition du CA est élargie à neuf membres

Corporation de Montréal métropolitain

  • P036-A
  • Collectivité
  • 1959

La Corporation de Montréal métropolitain est créée en vertu de La Loi concernant La Corporation de Montréal métropolitain, sanctionnée le 5 mars 1959 (Statuts de la province de Québec, 1959, 7-8 Elizabeth II, Chapitre 52, section 2). La Corporation de Montréal métropolitain possède une double origine; d'une part, elle hérite des droits et pouvoirs de la Commission métropolitaine de Montréal, créée en 1921 (Statuts de la province de Québec, 1921, 11 George V, Chapitre 140) et, d'autre part, elle doit faire l'étude du rapport de la Commission d'étude des problèmes métropolitains de Montréal. Trente jours après la sanction de la loi créant la Corporation de Montréal métropolitain, la Commission de Montréal métropolitain est abolie.

Le mandat de la Corporation de Montréal métropolitain est d'effectuer un contrôle financier des municipalités sur le territoire de l'île de Montréal ainsi que de procéder à des expropriations. La corporation étend ses activités à l'aide à l'urbanisme, aux services des incendies et à l'élaboration d'un réseau routier métropolitain. La Corporation de Montréal métropolitain exerce ses activités dans les limites des municipalités suivantes: Montréal, Westmount, Outremont, Verdun, Lachine, Ville Saint-Pierre, Lasalle, Hampstead, Saint-Laurent, Mont-Royal, Montréal-Ouest, Montréal-Nord, Saint-Michel, Montréal-Est et Pointe-aux-Trembles. Le conseil de la Corporation se compose des membres suivants: un président, un membre pour chacune des municipalités du district métropolitain autres que la cité de Montréal et un nombre de membres représentant la cité de Montréal égal à celui des autres municipalités comprises dans le district métropolitain.

Massue, Gaspard

  • BM079-A
  • Personne
  • 1750-1792

Gaspard Massue est né le 13 janvier 1750 à Varennes. Il est le fils de Nicolas Massue, marchand, et de Madeleine Vallée. Il épouse Marie-Josephte (ou Joseph) Huet du Lude le 4 août 1772 à Boucherville. Ils ont probablement quatre enfants. Il est inhumé le 1er juin 1792 dans l'église de Varennes.

Gaspard Massue est co-seigneur de Varennes et marchand. Le 30 octobre 1777, il porte foi et hommage pour deux sixièmes dans le total du fief de Varennes et dépose, en même temps, l'aveu et dénombrement de sa propriété.
Source : Audet, Francis-J. Varennes : Notes pour servir à l'histoire de cette seigneurie, Montréal : Les éditions des Dix, 1943, p. 21.

Augé, Étienne

  • SHM005-A
  • Personne
  • ?-1780

Étienne Augé est né à Saint-Louis-de-Lotbinière à une date inconnue. Il est le fils de Louis Augé et de Antoinette Barabé et s'est marié en septembre 1751 à Montréal avec Louise-Françoise Dalgueuil dit Labrèche. Son contrat de mariage indique qu'il était alors propriétaire d'un terrain sur la rue Saint-Paul à Montréal, d'une maison et d'une boulangerie offerts par Jeanne Dalgueuil, une tante de Louise-Françoise, en échange de l'hébergement.

Étienne Augé s'implique dans la traite des fourrures qu'entre 1751 et 1755. Il fait avant tout du commerce d'exportation et d'importation et vend des produits au détail tels : sucre, épices, tissus, chapeaux, plomb à tirer, rhum et café. Augé fréquente des familles marchandes de la ville telles Giasson, Hervieux, de Couagne, Quesnel et, plus particulièrement, la famille Guy. La conquête de 1760, loin de nuire à son commerce, lui porte fruit. Après avoir abandonné graduellement les négociations avec la France, Augé entre en contact avec les marchands londoniens Vialars et Lynch et poursuit ses affaires avec succès.

Étienne Augé se fait aussi remarquer sur le plan politique alors, qu'entre 1764 et 1766, il signe trois pétitions réclamant des autorités britanniques la réglementation du commerce des fourrures. En décembre 1773, il est un des signataires de la pétition adressée au roi George III qui exige le rétablissement des lois françaises et dénonce la création d'une chambre d'Assemblée. La maladie empêche toutefois Étienne Augé de poursuivre ses activités commerciales et politiques. En 1777, l'écuyer et milicien Pierre Guy (1738-1812) est nommé exécuteur testamentaire par Étienne Augé qui meurt sans postérité le 18 janvier 1780 à Montréal. Pierre Guy se charge de ses biens fonciers jusqu'en 1799. Les historiens supposent que c'est son neveu, Michel Augé, qui prend ses affaires commerciales en main. Étienne Augé laissa une fortune, évaluée à 80 000 livres, à son esclave Marguerite, ses parents, ses amis ainsi qu'à des oeuvres de charité.

En décembre 2001, le fonds a été transféré par la Société historique de Montréal à Bibliothèque et Archives nationales du Québec avant d'être cédé définitivement à la Division de la gestion de documents et des archives de la Ville de Montréal à l'automne 2005. Il fait partie de la vingtaine de fonds appartenant à la Société historique de Montréal et acquis par la Section des archives de la Ville de Montréal.

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