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Notice d'autorité
Personne

Baudry, Ubalde

  • SHM017-A
  • Personne
  • 1899-1972

Ubalde Baudry est né en 1899. Il est le fils de Polline Baudry. Il a été secrétaire général de l'Association canadienne-française de l'Alberta dans les années 1930, chef du tirage du journal Le Devoir de Montréal (ca de 1935 à 1946), publiciste du Cercle Saint-Louis de France du Canada, président de l'Amicale des anciens de l'école Olier de Montréal et membre de la Société historique du Canada. Membre depuis mai 1938 de la Société historique de Montréal, il en a été président de 1958 à 1961. Ubalde Baudry est décédé en 1972.

Lefaivre, Arthur A.

  • SHM013-A
  • Personne
  • [19-]

Nous ne possédons aucun renseignement sur le créateur de ce fonds sinon qu'il a été inspecteur d'assurance pour le compte de la Ville de Montréal et qu'il est décédé un 1er janvier.

Fabre-Surveyer, Edouard

  • BM012-A
  • Personne
  • 1875-1957

Édouard Fabre-Surveyer est né le 24 mars 1875 à Montréal. Il est le fils de L.J. Arthur Surveyer, marchand, et de Hectorine Fabre. Il étudie au Collège Sainte-Marie où il reçoit la médaille d'or en philosophie. Puis, il poursuit ses études à l'Université McGill où il étudie le droit. Il est admis au Barreau en 1896. Il épouse Élodie Barnard en 1906 et ils ont trois enfants. Il meurt le 20 mai 1957 à Montréal.

Édouard Fabre-Surveyer est avocat, professeur et auteur. Il exerce la profession d'avocat en association avec, entre autres, R.D. Gibbon, Thomas Chase Casgrain, Percy C. Ryan et Victor E. Mitchell. De 1905 à 1950, il est professeur de droit à l'Université McGill. De 1914 à 1927, il est secrétaire de l'Association du Barreau canadien. En décembre 1919, il est nommé juge à la cour supérieure. En 1933, il succède à Maréchal Nantel comme représentant de la province de Québec à la Commission des lieux et monuments historiques du Canada. Il occupe ce poste jusqu'en 1956. Par ailleurs, il est le cofondateur de plusieurs associations dont l'Association du Jeune Barreau de Montréal, l'Alliance française de Montréal, du Comité France-Amérique et du Canadian Club de Montréal. De plus, il a collaboré à des revues et périodiques de droit comme la revue légale, la revue du Droit, la revue du Notariat et la revue du Barreau. Il est également coauteur avec Francis-J. Audet de deux ouvrages : les Députés au Premier Parlement du Bas-Canada (1792-96) : les Députés des Trois-Rivières et de Saint-Maurice (1792-1808), et avec le bâtonnier Pierre Beaulac c.r. du Centenaire du Barreau de Montréal. Édouard Fabre-Surveyer reçoit aussi plusieurs distinctions. Il est entre autres nommé officier d'Académie en 1909, officier de l'instruction publique en 1914 et chevalier de la légion d'honneur en 1928. Il est aussi élu, en 1930, à la Société Royale du Canada, section II (littérature et histoire de langue anglaise). En 1938, l'Université de la Louisiane lui décerne un doctorat en droit honoris causa. Quelques années plus tard, en 1954, l'Université de Montréal lui décerne également un doctorat en droit honoris causa. Édouard Fabre-Surveyer est notamment membre de l'Association du bureau canadien, de la Fédération des alliances françaises des États-Unis et du Canada, de la Société des écrivains canadiens, de la Société historique de Montréal, de la Société historique du Canada, du Pen and Pencil Club de Montréal, du P.E.N. Club, du Centre de Montréal et du Cercle Gardénia de Paris.
Sources : Deslauriers, Ignace-J. La cour supérieure du Québec et ses juges 1849-1er janvier 1980. Québec : Imprimerie provinciale, 1980, p. 231; Revue du Barreau du Québec, 1957.

Asselin, Jean

  • P104-A
  • Personne
  • 1905-1975

Jean Asselin est né le 24 janvier 1905 à Montréal. Il est le deuxième fils d'Olivar Asselin (1874-1937) et d'Alice Le Boutillier. Il complète ses études d'ingénieur à l'École Polytechnique de Montréal en 1929. Il décède le 2 octobre 1975 à Montréal.

Jean Asselin débute sa carrière en 1929 dans un bureau d’ingénieur chargé d’élaborer des plans pour la Beauharnois Light Heat and Power. Il fait un stage de quelques années à la Commission des eaux courantes avant de devenir en 1934 gérant municipal de la Ville de LaTuque. Il fait paraître en 1941 un ouvrage sur les principes de l’administration municipale. Asselin occupe brièvement une fonction similaire à Trois-Rivières de 1942 jusqu’en 1945. La même année, il est engagé à titre d’ingénieur au Service des travaux publics de la Ville de Montréal. Il y termine sa carrière en 1971. Au cours de ses années professionnelles à Montréal, il s’implique dans le Centre français de Montréal de la société royale d’astronomie du Canada dont il assume la présidence en 1949-1950 et en 1956-1957. La société lui décerne la médaille du mérite en 1962.

Vanier, Joseph-Émile

  • P049-A
  • Personne
  • 1858-1934

Joseph-Émile Vanier est né le 20 janvier 1858 à Terrebonne. Il étudie à l'école normale Jacques-Cartier puis à l'École polytechnique de Montréal ou il est reçu ingénieur civil avec distinction et médaillé d'or en juin 1877. Il est reçu arpenteur-géomètre de la même école en 1879. Il décède le 11 octobre 1934, à Montréal. Joseph-Émile Vanier est professeur à l'École polytechnique de 1880 à 1895. Il contribue largement à l'avancement de cette école par des donations de livres et d'instruments précieux et également par la fondation du laboratoire de chimie industrielle. Spécialisé dans les travaux publics municipaux, il travaille en Ontario, à Québec, dans les Maritimes et en Californie. Installé ensuite à Montréal, il travaille pour les municipalités de banlieue et son bureau d'ingénieur et d'architecte est considéré comme l'un des plus importants au Canada. À partir de 1915, il pratique son métier d'ingénieur surtout comme consultant

Lemoine dit Monière, Alexis

  • BM071-A
  • Personne
  • 1680-1754

Alexis Lemoine dit Monière est né le 14 avril 1680 à Sainte-Anne de La Pérade. Il est le fils de Jean Lemoine et de Madeleine de Chavigny de Berchereau. Le 22 mars 1715, il épouse Marie-Louise Zemballe en premières noces et, en 1726, Marie-Josephte de Couagne, fille du marchand Charles de Couagne, en secondes noces. Il meurt le 23 juin 1754.

Alexis Lemoine dit Monière est marchand-équipeur pour la traite des fourrures. Il débute en faisant la traite pour Antoine Laumet de La Mothe-Cadillac. En 1715, il ouvre une boutique à Montréal.

Duchesnois, Étienne

  • BM021-A
  • Personne
  • 1765-1826

Étienne Duchesnois est né le 9 juillet 1765 à Berthier (Québec). Il est le fils d'Étienne Duchesnois, négociant d'origine française, et de Catherine-Françoise Leroux. Il épouse, en premières noces, Marie-Josephte (ou Josette) Massue le 28 août 1797 et ils ont un fils, Eugène. Puis, il épouse, en secondes noces, Marie Louise Roy et ils ont probablement deux filles, Louise et Sophie-Émilie. Il meurt en décembre 1826 à Varennes.

Étienne Duchesnois est marchand. Il fait commerce avec Aignan-Aimé Massue, son beau-frère. Duchesnois est élu député de Surrey en 1814. Il est réélu en 1816 et 1820. Le 14 mai 1817, il est nommé juge de paix.

Waugh, William Templeton

  • BM022-A
  • Personne
  • 1884-1932

William Templeton Waugh est né en 1884 à Fairfield, Manchester (Angleterre). Il fait ses études au Fulneck Moravain School dans le Yorkshire et à la Manchester University en histoire. Spécialiste en histoire générale, il a un intérêt pour l'histoire médiévale. William Templeton Waugh meurt le 16 octobre 1932 à Montréal.

William Templeton Waugh est professeur et écrivain. Il débute sa carrière comme Assistant Lecturer à la Manchester University et devient professeur d'histoire à la Queen's University à Belfast et membre du personnel du War Trade Intelligence Department. En 1922, il devient professeur associé en histoire à l'Université McGill de Montréal. En 1925, il devient Kingsford Professor. Il est conseiller du groupe littéraire étudiant, le Player's Club, et chairman du Forum Club (club littéraire). En 1926, il fait une tournée du Canada.Il publie en 1928 un ouvrage intitulé biographique "James Wolfe : Man and Soldier" (Montréal : Louis Carrier & Company at The Mercury, 333 p.) et en 1932 "A History of Europe 1378-1494" (London : Metheuen & Company Limited).

DeLisle, Arthur

  • BM024-A
  • Personne
  • 1851-1925

Arthur DeLisle est né en 1851. Il est le fils d'Augustin Stanislas DeLisle, notaire et bibliothécaire au Barreau de Montréal, et de Charlotte Ainsse ainsi que le frère d'Auguste DeLisle, bibliothécaire au Barreau de Montréal. Il meurt en 1925.

Arthur DeLisle est assistant-bibliothécaire au Barreau de Montréal de 1870, environ, à 1898. Le 19 octobre 1898, il en devient le bibliothécaire. Il est également médecin. DeLisle prend sa retraite du Barreau de Montréal en 1922.

Clément, Marie-Blanche

  • BM025-A
  • Personne
  • 1883-[après 1950]

Marie-Blanche Clément est baptisée en 1883. Fille de Ludger Clément, ébéniste, et d'Azilda Lachapelle, elle est la soeur de Ludger-Clément Clément qui est échevin du quartier Duvernay à Montréal de 1910 à 1914. Elle obtient un diplôme d'enseignement ménager à l'École ménagère en 1917. Marie-Blanche Clément est célibataire.

Marie-Blanche Clément est professeur en enseignement ménager. Elle publie des textes sur l'alimentation dans le Bulletin des agriculteurs de même qu'une brochure intitulée Le repas d'apparât en 1939. À partir de 1932, elle effectue aussi des recherches généalogiques sur sa famille. Membre de la Société généalogique canadienne-française, elle y présente des causeries sur la famille Clément et sur la cantatrice Albani (Emma Lajeunesse). En 1948, le Bulletin des recherches historiques publie son article intitulé « Les concerts à Montréal de Madame Albani » (vol. 53, no 12).

Gauthier, Rosario

  • BM029-A
  • Personne
  • 1913-2008

Rosario Gauthier est né le 22 décembre 1913 à Sainte-Anne-des-Plaines. Il est le fils de Joseph Gauthier, cultivateur, et d'Alexandra Alary. Il a probablement fréquenté l'école Le bas du trait carré de Sainte-Anne-des-Plaines de 1920 à 1925. Il est décédé à Montréal en février 2008.

Rosario Gauthier est employé municipal et généalogiste. Il est, en tant qu'employé municipal, préposé à l'entretien à la Division des édifices municipaux de 1951 à 1978. C'est vers l'âge de dix-huit ans qu'il commence à s'intéresser à la généalogie. Il est l'auteur de quelque quarante albums contenant des photos anciennes et des articles sur l'histoire du Québec ainsi que de plusieurs répertoires de mariages. En 1988, la société généalogique canadienne-française lui décerne le titre de membre émérite pour le plus grand nombre de travaux et de répertoires de mariages. En 1998, il est honoré au Congrès annuel de la famille Gauthier à Saint-Georges de Beauce pour avoir été un pionnier en généalogie. Rosario Gauthier est membre de la Société généalogique canadienne-française et de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal.

Garneau, Hector

  • BM031-A
  • Personne
  • 1871 ou 1872-1952

Hector Garneau est né le 9 juin 1871 (ou 1872) à Ottawa. Il est le fils d'Alfred Garneau, traducteur et poète, et d'Élodie Globenski ainsi que le petit-fils de François-Xavier Garneau. Il fait ses études au Collège d'Ottawa, puis à l'Université Laval à Montréal. En 1895, il est admis au Barreau, mais il ne plaida jamais. En 1905, il épouse Blanche Pillet et ils ont deux enfants. Il meurt le 21 mai 1952 à Montréal.

Hector Garneau est journaliste, traducteur et bibliothécaire. Comme journaliste, il publie de nombreux articles dans divers journaux canadiens dont Le Monde, Nouvelles, La Patrie, Le Temps, Le Soleil et Le Canada. D'ailleurs, lors de la fondation du Canada, en 1903, il en est le codirecteur. De 1904 à 1906, il oeuvre au sein du Parlement du Canada comme premier secrétaire de Louis-Philippe Brodeur, ministre du Revenu et de l'Intérieur du Canada. De 1916 à 1930, il est conservateur à la Bibliothèque de Montréal. Il prépare aussi des rééditions revues, annotées et augmentées de l'Histoire du Canada de son grand-père, François-Xavier Garneau. Il prépare, entre autres, avec son père, Alfred, la cinquième édition dont le 1er tome paraît en 1913 et le second en 1920. La 8e édition a été publiée en 1944. À la fin des années 1920, il tient une chronique de cours de langue «Learn french» dans le Montreal Daily star. Hector Garneau est officier de l'Académie française (France) et membre de l'American Historical Association, de la Société de l'Histoire des colonies françaises (Paris), du Canadian Club (Montréal) et de la Champlain Society (Toronto).

Beaubien, Charles-Philippe

  • BM033-A
  • Personne
  • 1870-1949

Charles-Philippe Beaubien est né le 10 mai 1870 à Montréal. Il est le fils de Louis Beaubien, politicien, et de Lauretta Stuart. Il étudie au Collège Sainte-Marie et à l'Université Laval de Montréal. Il est admis au Barreau en 1894. Il épouse Margaret Power le 24 juillet 1899 et ils ont trois enfants. Il meurt le 17 janvier 1949 à Montréal.

Charles-Philippe Beaubien est avocat et sénateur. En tant qu'avocat, il s'associe d'abord à Joseph-Amédée Lamarche, puis à J.-Horace Michaud et Émilien Gadbois. Au moment de son décès, il est l'associé principal de la société Beaubien, Dufresne et Gagnon. Charles-Philippe Beaubien est aussi administrateur de plusieurs entreprises dont Beaubien Ltée, Atlantic Sugar Refineries, Dominion Steel Corporation et Canada Fire Insurance. Nommé sénateur en décembre 1915, il a notamment représenté le Canada en France à plusieurs reprises. Charles-Philippe Beaubien est membre, entre autres, de l'Alliance Nationale, de la Société France-Amérique, de l'Association Libérale-Conservatrice, de la Inter-parliamentary Union et de l'Empire Parliamentary Association. Sources : Ouimet, Raphaël. Biographies canadiennes-françaises. Montréal, 1923, p. 477; Revue du Barreau du Québec, 1949.

Bauset, René

  • P065-A
  • Personne
  • 1865-1925

René-Adolphe Bauset est né le 14 janvier 1865 à Québec. Il est le fils de Samuel-Pierre Bauset et de Virginia Walker. Il débute son cours classique à l'Université d'Ottawa et le termine au Séminaire de Québec en 1883. Le 20 mars 1890, il épouse Clémentine Rémillard et ils ont quatre enfants. Il meurt le 14 décembre 1925 à Montréal.

René Bauset est fonctionnaire municipal et greffier de la Ville de Montréal. Il embrasse tout d'abord la carrière journalistique au quotidien le Star de Montréal en 1884. Toutefois, en octobre 1887, il débute comme commis au bureau du greffier de la Ville de Montréal. En 1896, il devient assistant-greffier; puis en 1918, il accède au poste de greffier. Il est membre de la Commission de l'érection civile des paroisses; il est également juge de paix pour le district de Montréal.

Barton, John Henry

  • P090-A
  • Personne
  • 1846-1866

John Henry Barton est né le 17 novembre 1846. Il est le fils de John Charles Barton, comptable pour la firme de vêtements Gibb & Co. de Montréal. Il meurt noyé le 13 septembre 1866 lorsque son embarcation chavire sur le fleuve Saint-Laurent en face de Pointe-aux-Trembles.
John Henry Barton a exercé le métier de photographe à Montréal dans les années 1860.

Bothwick Gordon, George

  • P130-A
  • Personne
  • 1888-1931

George Bothwick Gordon est né le 31 juillet 1888 à East Linton en Écosse et est baptisé le 23 septembre suivant. Il est le fils de John Peacock Moffatt, tailleur de profession. Marié à Ruby Edith Wade le 19 octobre 1912, en l'église Livingstone à Montréal, le couple a trois enfants: Timothy Frederick (1913-1991), James Allan Stanley (1914-1985) et Harriet Edith May (1916-1993). George B. Gordon a occupé les fonctions d'estimateur pour la Canadian Car & Foundry Co de Montréal (fabricant de wagons de marchandises, de voitures de passagers et de tramways) et a participé aux travaux d'excavation du tunnel du mont Royal entre juin 1912 et février 1916. Membre du Canadian Brotherhood Railroad Employes à partir de 1917, il est décédé le 1er mai 1931 à Montréal et a été inhumé dans le cimetière du mont Royal.

Hopkins, John William

  • BM092-A
  • Personne
  • 1825-1905

John William Hopkins est né à Liverpool le 9 septembre 1825. Il est le fils de John William Hopkins, officier. Il étudie l'architecture en Angleterre. Il a six enfants dont Edward C., architecte. Il meurt le 11 décembre 1905 à Montréal.

John William Hopkins est architecte. Il s'installe à Montréal en 1852. Il s'associe à James Nelson en 1854 et, l'année suivante, Frederick Lawford se joint à eux. En 1860, Hopkins se dissocie de Nelson et Lawford. Plus tard, il s'associe à Daniel Willy (1868 à 1879), puis à Edward C. Hopkins, son fils (1879 à 1897). Le 30 décembre 1890, il devient le premier président de l'Ordre des architectes du Québec, alors appelé l'Association des architectes de la province de Québec. Parmi ses réalisations, mentionnons le Crystal Palace, les succursales de la Banque de Montréal à Ottawa, Goderich, London et Cornwall, le Montreal Custom House ainsi que les maisons Richard B. Angus et Hugh Allan. John William Hopkins est membre, entre autres, du Royal Canadian Academy (1880), du Montreal Art Gallery, du Saint James Club, du Mechanic's Institute et du Saint Paul's Lodge.

Milot, Maurice

  • BM093-A
  • Personne
  • [19-]

Maurice Milot habite probablement dans les Cantons de l'Est au XXe siècle.

Laberge, Albert

  • BM095-A
  • Personne
  • 1871-1960

Albert Laberge, également connu sous le pseudonyme d'Adrien Clamer, est né en février 1871 à Beauharnois. Il est le fils de Pierre Laberge, cultivateur, et de Joséphine Boursier. Il fait ses études secondaires au Collège Saint-Clément à Beauharnois, puis ses études classiques au Collège Sainte-Marie à Montréal. En 1892, il en est renvoyé et il suit alors des cours du soir à l'Institut Leblond de Brumath. Il épouse, le 7 mars 1910, Églantine Aubé et ils ont un fils, Pierre. Il meurt le 4 avril 1960 à Montréal.

Albert Laberge est journaliste et écrivain. Alors qu'il travaille comme commis pour le cabinet d'avocats Maréchal et Mackay, il publie, en avril 1895, ses premiers récits dans le journal Le Samedi. La même année, le 7 novembre, il participe à la première réunion de l'École littéraire de Montréal en compagnie de Jean Charbonneau et de Louvigny de Montigny mais quitte le groupe quelque temps plus tard. Présenté officiellement par Charles Gill, il en devient membre en 1909. En 1896, il devient rédacteur sportif au quotidien La Presse. Il est également critique d'art à partir de 1907 et collaborateur du Terroir à partir de 1909. Lorsqu'il prend sa retraite en 1932, il se consacre à l'écriture. Son oeuvre comprend des ouvrages sur des artistes et des écrivains, des articles, des nouvelles, des contes et deux romans dont l'un, Lamento, reste inachevé. Le roman La Scouine, paru en 1918 mais dont certains extraits sont publiés dès 1903, demeure sa création la plus connue.

Source: Hamel, Réginald et coll. Dictionnaire des auteurs de langue française en Amérique du Nord. Éditions Fides, 1989. p.729-731.
Centre de recherche en civilisation canadienne-française, Université d'Ottawa, Fonds Albert Laberge (P6).

Burpee, Lawrence Johnston

  • BM103-A
  • Personne
  • 1873-1946

Lawrence Johnston Burpee est né à Halifax le 5 mars 1873. Il meurt à Oxford en Angleterre le 13 octobre 1946.
Lawrence Johnston Burpee est fonctionnaire, bibliothécaire et écrivain. Il entre au service du gouvernement canadien en 1890 et est secrétaire de trois ministres de la Justice. De 1905 à 1912, il est bibliothécaire de la Bibliothèque publique d'Ottawa. Il est l'un des fondateurs de la Société Historique du Canada ainsi que secrétaire honoraire (1926-1935) et président (1936-1937) de la Société royale du Canada. Il est également secrétaire canadien de la Commission mixte internationale, de 1912 jusqu'à sa mort. En tant qu'écrivain, il publie de nombreux articles et ouvrages sur les études canadiennes, notamment sur le développement du Nord-ouest. Il est aussi l'auteur d'ouvrages littéraires ainsi que d'un livre portant sur des écrivains canadiens intitulé : A little of Canadian Essays.

Sources : L'Encyclopédie canadienne, p.242; Encyclopedia Canadiana Vol.2, p.143.

Viger, Jacques

  • SHM01-A
  • Personne
  • 1787-1858

Jacques Viger est né à Montréal le 7 mai 1787. Il est le fils cadet de Jacques, député de Kent, et de Clothilde Amaranthe Prévost. Il est le cousin de Louis-Joseph Papineau, chef du parti patriote, et de Jean-Jacques Lartigue, premier évêque de Montréal. En 1799, Jacques Viger entre au Collège Saint-Raphaël de Montréal.

Jacques Viger est journaliste, inspecteur, maire et historien. Il débute sa carrière comme rédacteur, au journal Le Canadien en 1808. Lors de la guerre anglo-américaine, il s'enrôle dans la milice en tant que lieutenant du 3e bataillon de la ville ; il est rapidement promu capitaine des Voltigeurs canadiens.

En décembre 1813, Jacques Viger succède à Louis Charland au poste d'inspecteur des chemins, rues, ruelles et ponts de Montréal; devenant ainsi le principal fonctionnaire de la ville. Il trace des chemins, dresse un plan de la ville en 1816, conçoit un registre des rues en 1817 et entreprend des travaux publics. En 1825, Viger publie les Tablettes statistiques du comté de Montréal après avoir complété le recensement des habitants de l'île en collaboration avec Louis Guy.

De 1833 à 1836, il est maire de Montréal mais l'administration municipale revient aux mains des juges de paix dès 1836. On lui doit l'adoption des premières armoiries de Montréal. Malgré son retrait de la scène politique municipale, Viger demeure actif en tant que directeur de scrutin aux élections du comté de Montréal et de commissaire à l'amélioration des chemins publics pendant plusieurs années. En 1855, il reçoit la décoration de commandeur de l'Ordre de Saint-Grégoire-le-Grand puis préside l'Association Saint-Jean-Baptiste de Montréal l'année suivante.

Il fonde et devient le premier président de la Société historique de Montréal en 1858. Jacques Viger meurt quelques mois plus tard, le 12 décembre 1858 en sa ville natale. À la fois fonctionnaire, archiviste, collectionneur, chercheur et historien, Viger a non seulement transcrit plusieurs actes notariés mais a aussi colligé des statistiques sociales et des informations relatives à l'histoire du Canada et à la vie militaire. Les 43 volumes, qui composent ce que Jacques Viger a baptisé "Ma Saberdache", témoignent de son érudition, son souci du détail et de sa passion pour l'histoire. Le 17 novembre 1808, Jacques Viger avait marié Marie-Marguerite de LaCorne, veuve du lieutenant John Lennox. De cette union étaient nés trois enfants tous morts en bas âge.

Augé, Étienne

  • SHM005-A
  • Personne
  • ?-1780

Étienne Augé est né à Saint-Louis-de-Lotbinière à une date inconnue. Il est le fils de Louis Augé et de Antoinette Barabé et s'est marié en septembre 1751 à Montréal avec Louise-Françoise Dalgueuil dit Labrèche. Son contrat de mariage indique qu'il était alors propriétaire d'un terrain sur la rue Saint-Paul à Montréal, d'une maison et d'une boulangerie offerts par Jeanne Dalgueuil, une tante de Louise-Françoise, en échange de l'hébergement.

Étienne Augé s'implique dans la traite des fourrures qu'entre 1751 et 1755. Il fait avant tout du commerce d'exportation et d'importation et vend des produits au détail tels : sucre, épices, tissus, chapeaux, plomb à tirer, rhum et café. Augé fréquente des familles marchandes de la ville telles Giasson, Hervieux, de Couagne, Quesnel et, plus particulièrement, la famille Guy. La conquête de 1760, loin de nuire à son commerce, lui porte fruit. Après avoir abandonné graduellement les négociations avec la France, Augé entre en contact avec les marchands londoniens Vialars et Lynch et poursuit ses affaires avec succès.

Étienne Augé se fait aussi remarquer sur le plan politique alors, qu'entre 1764 et 1766, il signe trois pétitions réclamant des autorités britanniques la réglementation du commerce des fourrures. En décembre 1773, il est un des signataires de la pétition adressée au roi George III qui exige le rétablissement des lois françaises et dénonce la création d'une chambre d'Assemblée. La maladie empêche toutefois Étienne Augé de poursuivre ses activités commerciales et politiques. En 1777, l'écuyer et milicien Pierre Guy (1738-1812) est nommé exécuteur testamentaire par Étienne Augé qui meurt sans postérité le 18 janvier 1780 à Montréal. Pierre Guy se charge de ses biens fonciers jusqu'en 1799. Les historiens supposent que c'est son neveu, Michel Augé, qui prend ses affaires commerciales en main. Étienne Augé laissa une fortune, évaluée à 80 000 livres, à son esclave Marguerite, ses parents, ses amis ainsi qu'à des oeuvres de charité.

En décembre 2001, le fonds a été transféré par la Société historique de Montréal à Bibliothèque et Archives nationales du Québec avant d'être cédé définitivement à la Division de la gestion de documents et des archives de la Ville de Montréal à l'automne 2005. Il fait partie de la vingtaine de fonds appartenant à la Société historique de Montréal et acquis par la Section des archives de la Ville de Montréal.

Massue, Gaspard

  • BM079-A
  • Personne
  • 1750-1792

Gaspard Massue est né le 13 janvier 1750 à Varennes. Il est le fils de Nicolas Massue, marchand, et de Madeleine Vallée. Il épouse Marie-Josephte (ou Joseph) Huet du Lude le 4 août 1772 à Boucherville. Ils ont probablement quatre enfants. Il est inhumé le 1er juin 1792 dans l'église de Varennes.

Gaspard Massue est co-seigneur de Varennes et marchand. Le 30 octobre 1777, il porte foi et hommage pour deux sixièmes dans le total du fief de Varennes et dépose, en même temps, l'aveu et dénombrement de sa propriété.
Source : Audet, Francis-J. Varennes : Notes pour servir à l'histoire de cette seigneurie, Montréal : Les éditions des Dix, 1943, p. 21.

Archambault, Jules

  • BM080-A
  • Personne
  • 1881-1971

Jules Archambault est né le 6 août 1881. Il est le fils de Joseph Archambault et de Marie-Antoinette Thibodeau. Sa grand-mère maternelle, Suzanne Chénier, est la soeur du docteur Jean-Olivier Chénier, patriote décédé en 1837 lors des Rébellions. Il fait des études classiques au Collège Sainte-Marie puis des études de médecine à l'Université Laval. Il obtient son diplôme le 28 septembre 1909. Après quelques années de pratique à Barachois (Gaspésie), il fait un stage au Postgraduate Medical school de New York puis également à la Vanderbilt Clinic de l'Université Columbia et suit ensuite un cours de perfectionnement à l'Université de Paris. En 1910, il épouse en première noces, Berthe Cusson puis, en 1919, il épouse en secondes noces, Rachel Archambault, fille du docteur Lactance Archambault, de Cohoes (New York). Il meurt le 5 (ou le 23) juin 1971.

Jules Archambault est médecin. À partir de 1918, il pratique la médecine à Montréal. En 1920, le Conseil principal d'hygiène le charge d'organiser le laboratoire provincial de sérologie, qu'il dirige jusqu'au moment de sa retraite en 1955. Médecin à l'Hôtel-Dieu de Montréal en 1939, il est chargé, deux ans plus tard, de réorganiser la Division des M.V. au Québec. Pour des raisons de santé, il cesse de pratiquer le 11 septembre 1957. Jules Archambault est membre de l'American Public Health Association ainsi que de la Société de dermatologie de Montréal et fait également partie du groupe de sérologistes et de médecins consultants de l'Organisation mondiale de la santé à Genève.

Billion, Louis-Léon

  • BM061-A
  • Personne
  • 1814-1910

Louis-Léon Billion est né le 10 novembre 1814 à Paris. Il entre chez les Sulpiciens et, le 20 décembre 1845, est ordonné prêtre. Il quitte la France, en 1850, pour s'établir à Montréal où il meurt le 3 août 1882.

Louis-Léon Billion est professeur et vicaire. Il enseigne la physique au petit séminaire de Montréal de 1850 à 1859; l'Écriture Sainte au Grand séminaire de 1859 à 1860; il est vicaire de la Paroisse Notre-Dame de 1860 à 1882.
Source : Allaire, Jean-Baptiste-Arthur. Dictionnaire biographique du clergé canadien-français, volume I. Montréal : Imprimerie de l'École catholique des sourds-muets, 1910. p. 53.

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