Affichage de 158 résultats

Notice d'autorité
Personne

Nantel, Adolphe

  • BM070-A
  • Personne
  • 1886-1954

Adolphe Nantel, également connu sous le pseudonyme de Gabadadi et probablement aussi celui de Jean Boudrier, est né le 17 août 1886 à Saint-Jérôme de Terrebonne. Il est le fils de Pacifique Nantel et d'Onésime (ou Onézie) Maréchal et le frère du juge Maréchal Nantel. En 1896, il entre chez les Frères des écoles chrétiennes comme postulant, mais quitte deux ans plus tard. Il épouse Alice Laurence et ils ont quatre enfants : Lucienne, Maurice, Roland et Gaston. Il meurt le 17 janvier 1954 à l'hôpital Saint-Luc à Montréal.

Adolphe Nantel est typographe, journaliste et écrivain. Au début du XXe siècle, il travaille en Alberta, à Edmonton puis à Morinville où il est typographe pour l'hebdo Le Progrès. Sa carrière de journaliste débute au quotidien Le Devoir en 1913. En 1928, il est rédacteur en chef de L'Étoile du Nord à Joliette. Par la suite, il travaille au Nouvelliste, à La Presse, à L'Avenir du Nord de Saint-Jérôme, au quotidien Le Canada, auquel il collabore pendant vingt ans, soit jusqu'à la disparition du journal, principalement comme chroniqueur judiciaire, et à l'Autorité. Travaillant pour la compagnie de bois Laurentide comme «grand commis d'inventaire» de 1920 à 1927, il est l'auteur de quelques romans du terroir: Au pays des bûcherons (1932), La Terre du huitième (1942) et principalement À la hache (1932) qui relate la vie de chantier et qui lui vaut le prix David en 1933.

Houde, Camillien

  • P131-A
  • Personne
  • 1889-1958

Camillien Houde est né le 13 août 1889 dans le quartier ouvrier de Saint-Henri à Montréal. Homme politique, il a été maire de Montréal de 1928 à 1932, de 1934 à 1936, de 1938 à 1940 et de 1944 à 1954. Il décède le 11 septembre 1958 à Montréal. Il fréquente les écoles Saint-Joseph, Sarsfield, Le Plateau et Saint-Louis. Il complète ensuite son cours commercial au Collège LaSalle, à Longueuil, où le frère Marie-Victorin est l'un de ses professeurs. Camillien Houde termine son cours en 1912 et décroche un poste dans le secteur bancaire. En 1913, il épouse Bertha-Andréa (dite Mignonne) Bourgie, fille d'Urgel Bourgie, entrepreneur de pompes funèbres. Il a deux filles avec elle, Madeleine (26 novembre 1915) et Marthe (20 décembre 1916), ainsi qu'un garçon, Jean-Guy (27 décembre 1917), décédé à 18 mois. Mignonne Bourgie meurt en 1918, emportée par l'épidémie de grippe espagnole. En 1919, il épouse en secondes noces Georgette Falardeau, avec qui il aura une troisième fille, Claire (1921).

Camillien Houde montre rapidement un intérêt marqué pour la politique. Membre du Parti conservateur, il est élu pour la première fois à Québec en 1923. L'aventure durera une dizaine d'années. Par la suite, il fait le saut à quelques reprises sur la scène fédérale. Cependant, l'essentiel de sa carrière d'homme public s'est jouée en qualité de maire de Montréal. Élu pour la première fois en 1928, c'est avec la promesse d'ouvrir l'hôtel de ville aux simples citoyens que s'amorce son mandat. Mais son programme politique est très rapidement guidé par la nécessité de soulager la misère engendrée par la crise économique. Dans un premier temps, la ville fait distribuer une somme de 100 000$ aux plus démunis par l'entremise de la Société Saint-Vincent-de-Paul. Parallèlement, afin d'occuper les sans-emploi, on lance de vastes chantiers de construction : le Jardin botanique, les chalets du mont Royal et du parc La Fontaine, des viaducs, des bains publics, des vespasiennes (urinoirs publics pour les hommes) baptisées camilliennes en l'honneur du maire. Sur le plan personnel, Camillien Houde n'hésite pas à y aller de généreuses contributions et à transformer son logement de la rue Saint-Hubert en véritable centre d'entraide. La période de la crise est marquée par de courts séjours dans l'opposition suivis de retours en force au pouvoir. Suite à sa réélection de 1938, Houde est toujours aux prises avec des finances municipales dont l'état est précaire.

Au début de la seconde guerre mondiale, opposé à toute idée de conscription, Camillien Houde déclare aux journalistes son opposition à l'enregistrement national qui, dit-il, est un premier pas vers la conscription. Perçu par les autorités canadiennes comme un ennemi de l'intérieur, le maire de Montréal est arrêté par la police fédérale à sa sortie de l'hôtel de ville le 5 août 1940 et interné au camp de Petawawa en Ontario. Il faut attendre le 17 août 1944, après quatre ans de détention, pour assister au retour de Camillien Houde. Une foule en liesse lui réserve un accueil triomphal à la gare Windsor. Porté par cette vague de sympathie, il est réélu dès l'automne et demeure maire de la métropole jusqu'en 1954. Adulé des gagne-petit, Camillien Houde est demeuré une figure emblématique de l'histoire de Montréal. Décédé à Montréal, le 11 septembre 1958 à l'âge de 69 ans, Camillien Houde est inhumé à Montréal, dans le cimetière Notre-Dame-des-Neiges, le 15 septembre 1958.

Source : Exposition virtuelle "La Démocratie à Montréal".

Charbonneau, Florent

  • P158-A
  • Personne
  • 1927-2012

Florent Charbonneau est né à Montréal le 16 mars 1927. Il est le fils d'Albert Charbonneau et d'Irène Hébert. Il se marie avec Ève Gagné, décédée en 1985, avec laquelle il a 2 filles, Martine et Pascale. Le 10 décembre 1987, il épouse Monique Dussault, qui l'accompagne jusqu'à son décès le 20 octobre 2015, à Montréal.

Florent Charbonneau travaille à la Ville de Montréal de 1947 à 1964, où il occupe tour à tour les postes d'instructeur de natation, de moniteur et de photographe au Service des parcs. À compter de 1962, il obtient des congés sans solde de la Ville afin de travailler comme photographe au projet de construction de la Place des Arts. Il documente ainsi tout le processus, de la démolition de site en vue de la construction de la place à son inauguration. Il occupe, en 1964, le poste de directeur adjoint de la salle de concert Wilfrid-Pelletier puis celui de directeur de la planification des spectacles. Il prend sa retraite en 1989, après avoir travaillé 27 ans à la Place des Arts.

Gariépy, Edgar

  • BM042
  • Personne
  • 1881-1956

Edgar Gariépy est né le 11 octobre 1881 à Montréal dans la paroisse Sainte-Brigide. Il est le fils de Joseph Gariépy, marchand-épicier originaire de Lachenaie, et de Marie-Emilina Patenaude, de Rivière-des-Fèves (comté de Châteauguay). Sa famille habite sur la rue Dorchester et déménage sur la rue Saint-Denis près du Carré Saint-Louis vers 1906. Il fait ses études primaires à l'école paroissiale du Sacré-Coeur, dans le quartier Papineau à Montréal. Il termine un cours scientifique et commercial au Mont-Saint-Louis. En 1901, il poursuit ses études au Noviciat des Oblats de Marie-Immaculée à Lachine. Edgar Gariépy demeure célibataire. Il meurt le 21 mai 1956 à Montréal.

Edgar Gariépy est photographe. Il est tout d'abord à l'emploi de l'épicerie familiale. Il occupe par la suite les postes de commis de douane chez les épiciers Masson, Damase et Cie, d'employé chez Dorken Bros dans l'importation de quincaillerie et de coutellerie, de dessinateur chez l'ingénieur civil Charles E. Goad et d'employé chez les commerçants et manufacturiers en gros Frothingham & Workman. Sa plus ancienne photographie connue date de 1905. Il exerce professionnellement le métier de photographe à partir de 1912. Il effectue des photographies de lieux et d'événements ainsi que des reproductions pour, entre autres, la Commission des biens historiques, l'École des Beaux-Arts ou l'Université McGill. Edgar Gariépy est aussi artiste-peintre.

Source: Edgar Gariépy, photographe 1881-1956: La collection Gariépy à la Bibliothèque municipale de Montréal = The Gariépy Collection at the Montreal Municipal Library / textes de Hugues Desrosiers et Louise Désy. - Montréal : Ville de Montréal. Service des activités culturelles, 1985. 38 p.

Lynch-Staunton, John

  • P160-A
  • Personne
  • 1930-2012

John Lynch-Staunton nait à Montréal le 19 juin 1930. Il est le fils de Victor Lynch-Staunton et de Hulda Hamel. Il fait ses études aux collèges Stanislas et Jean-de-Brébeuf. En 1953, il obtient son baccalauréat en études internationales de l'université Georgetown (Washington) puis poursuit des études à la maîtrise en histoire canadienne à l'université Queens (Kingston, Ontario), de 1953 à 1955. Il épouse Juliana de Kuyper en 1958 : de ce mariage naissent cinq enfants. John Lynch-Staunton décède le 17 août 2012 à Pincher Creek, en Alberta.

Membre du Parti civique de Montréal du maire Jean Drapeau, il est élu conseiller du district de Côte-des-Neiges lors des élections municipales de 1960. Il est réélu en 1962, 1966 et en 1970. Jean Drapeau le nomme alors vice-président du comité exécutif, fonction qu'il occupe jusqu'à sa défaite en 1974 contre Nick Auf der Maur, du Rassemblement des citoyens et citoyennes de Montréal (RCM). Il quitte alors le monde municipal et retourne en politique en 1990, pour le Parti progressiste-conservateur puis le parti Conservateur du Canada. John Lynch-Staunton est reconnu, entre autres, pour avoir défendu l'idée des fusions municipales dès 1964 ainsi que pour la signature du mandat d'arrêt du journaliste Nick Auf der Maur en vertu de la Loi sur les mesures de guerre lors de la crise d'octobre 1970.

Boutin, Jeanne

  • P121-A
  • Personne
  • 1915-

Jeanne Boutin est née le 20 mars 1915 à Longue Pointe, Montréal. Elle est la fille de Jean Boutin et de Sarah Maher. Après ses études secondaires, elle suit un cours supérieur pédagogique bilingue et un cours supérieur commercial bilingue, et obtient son diplôme dans les deux cas. Le 12 septembre 1945, à l'église St-François d'Assise à Longue Pointe (Montréal), elle épouse Roland Fontaine (1915-1973) et ils ont 2 enfants: Marielle (1947- ) et Jean-François (1958-2003). Elle décède le 4 mars 2017 à l'âge de 102 ans.

Bilingue, Jeanne Boutin est sténodactylo. Elle est engagée par la ville de Montréal le 9 août 1935, au service des Finances, division des taxes, en qualité de "clavigraphiste" au salaire annuel de 780$ et obtient sa permanence le 1er novembre 1936. Elle démissionne de son poste le 30 septembre 1945 pour se marier.

Lanctôt, Husmer

  • P162-A
  • Personne
  • 1852-1928.

Husmer Lanctôt est né le 12 avril 1852 à Saint-Constant. Il est le fils de Camille Lanctôt et de Zoé Tremblay. Il fait ses études classiques au collège de Montréal et ses études légales à l'université McGill. Il est admis au Barreau le 11 juillet 1878. Le 20 octobre 1891, il épouse Maria-Eugénie-Anna Sancer. De ce mariage naît, le 10 mai 1898, leur unique fils, Gérard. Husmer Lanctôt décède en 1928 à Montréal.

Husmer Lanctôt débute sa carrière d'avocat d'abord en société, avant d'ouvrir un cabinet à son compte en août 1887. Il est nommé magistrat du district d'Iberville et de Beauharnois en 1901 par le gouvernement Parent puis devient, sous le gouvernement de Lomer Gouin, président de la Cour de police de Montréal en 1909, et ce jusqu'en 1915. Il siège ensuite comme juge de la Cour des sessions de la paix de Montréal jusqu'en 1922. En 1907, il est nommé officier d'Instruction publique en France, en même temps que Lomer Gouin, nommé Chevalier de la Légion d'honneur.

Jarry, Henri

  • P159-A
  • Personne
  • 1893-1961

Henri Jarry est né le 26 avril 1893 à Montréal. Il est le fils de Stanislas Jarry et de Delphine Jasmin et le frère de Raoul Jarry, échevin et conseiller municipal à la Ville de Montréal durant les années 1920. Il fait ses études primaires à la Petite École du Rang, Côte Saint-Laurent, puis à l'école Montcalm et au séminaire Sainte-Thérèse. Le 26 avril 1915, il épouse Germaine Johnson. De ce mariage naissent trois garçons et trois filles. Henri Jarry décède le 14 novembre 1961 à Sainte-Dorothée, à l'âge de 68 ans.

D'abord propriétaire d'un commerce de bois et de charbon sur la rue Crémazie, il travaille ensuite comme agent spécial des Autos Ford de 1918 à 1921 avant de devenir propriétaire du Garage Jarry au début des années 1920. Il s'associe ensuite avec François-Xavier Beaulieu en 1926 et forme la société Jarry & Beaulieu, commerce situé au 6404, rue Saint-Laurent à Montréal. Il est élu échevin du quartier de Villeray en 1934 puis en 1936 et sera défait à l'élection du 12 décembre 1938 par Oscar Bélisle. Au cours de ses deux mandats, il réalise, entre autres, les éléments suivants : l'obtention de plus de 100 000$ en travaux de chômage pour le quartier Villeray, le prolongement du circuit du tramway #72, la surveillance du parc Jarry par la police montée et l'augmentation des jeux et des divertissements pour les enfants, la stabilisation du salaire des employés de la voirie ainsi que la construction des égouts Henri-Julien.

Ling, Patricia

  • P132-A
  • Personne
  • 1917-1991

Patricia Ling est née le 19 mars 1917 à Waterloo dans les Cantons-de-l'Est d'un père anglophone d'origine irlandaise et d'une mère francophone. Elle débute une formation en céramique à l'École du meuble en 1946 puis se rend en France en 1950 pour faire un stage chez le céramiste Bernard Leach. Pendant quelques années, elle enseigne les arts ménagers à travers le Québec.

L'intérêt de Patricia Ling pour la photographie et l’archéologie se développe en parallèle à son emploi à la Société Radio-Canada, où elle est recherchiste et participe à la réalisation de décors dès 1955. Au début des années 60, elle entre au service de la ville de Montréal et participe à la Commission historique Jacques-Viger à titre de photographe. Durant ces années, elle documente visuellement le Vieux-Montréal. Elle se fait également confier en 1972 par Parcs Canada le mandat de photographier l'entièreté du canal de Lachine afin de concevoir l'aménagement du futur parc. Elle poursuit ensuite une carrière en photographie pendant plus d'une dizaine d'années. Elle décède le 14 septembre 1991 à Montréal.

Healy, Thomas Patrick

  • P142-A
  • Personne
  • 1894-1957

Thomas Patrick Healy est un entrepreneur et un politicien municipal et fédéral canadien, né à Montréal le 19 avril 1894. Représentant le quartier Sainte-Anne, il est est actif au sein du conseil de ville de Montréal, assumant les rôles d'échevin de 1938 à 1942 et de conseiller de 1942 à 1954.
Il est parallèlement député au sein du parti libéral du Canada, toujours dans la circonscription fédérale de Sainte-Anne. Il assume ce mandat pour les périodes de 1940-1945, 1945-1949, 1949-1953, 1953-1957.
Il meurt le 12 avril 1957.
Source: Parlement du Canada http://www.parl.gc.ca/parlinfo/Files/Parliamentarian.aspx?Item=0BD048A1-0B52-4169-94E1-B0D7CD26D5AA&Language=F&Section=ALL.

Fainstat, Michael

  • P150-A
  • Personne
  • 1923-2010

Michael Fainstat est né à Montréal en 1923. Il est le fils d’un immigrant juif polonais et d’une mère russe arrivés à Montréal en 1910. Ingénieur mécanique, il gradue de l’Université McGill en 1944.

Il rencontre Ruth Marcuse durant ses études et l’épouse quelques années plus tard. Durant les années cinquante, ils militent pour le désarmement et la protection de l’environnement. Ensemble, ils ont quatre filles : Carole, Dale, Valerie et Paula. Ils résident à Notre-Dame-de-Grâce et sont tous deux impliqués dans leur communauté en étant actifs au sein d’organismes communautaires ainsi qu’en militant pour leurs candidats favoris lors des campagnes électorales de tous les paliers gouvernementaux.

Un peu avant 1974, il quitte la présidence d’une compagnie qui œuvre dans le domaine du contrôle de la pollution pour retourner aux études en criminologie. Les circonstances changeront ses plans puisqu’aux élections municipales de 1974, un des candidats de Notre-Dame-de-Grâce pour le Rassemblement des citoyens de Montréal (RCM), ou Montreal Citizen’s Movement (MCM), doit être remplacé à la dernière minute. Michael Fainstat se présente pour le parti pour lequel il milite depuis sa création. Contre toute attente, il est élu. Il sera conseiller municipal de Notre-Dame-de-Grâce de 1974 à 1991 pour cinq mandats consécutifs : 1974-1978, 1978-1982 (où il est le seul conseiller du RCM élu), 1982-1986, 1986-1990 et 1990-1991.

Tout au long de ces 17 années en politique, son épouse Ruth restera à ses côtés en étant aussi impliquée que lui et en étant l’organisatrice de ses campagnes électorales. Lorsque le RCM prend le pouvoir en 1986, le maire Jean Doré nomme Michael Fainstat à la présidence du comité exécutif. Il occupe ce poste jusqu’en 1990 : il décide alors de laisser la place à quelqu’un d’autre. Il a également été vice-président du comité exécutif de la Communauté urbaine de Montréal (CUM) et de la Commission de l’environnement de la CUM, de 1986 à 1991, année où il démissionne également de son poste de conseiller pour des raisons personnelles et familiales.

En tant que président du comité exécutif, il laisse sa marque dans plusieurs domaines, dont les suivants : la démocratisation de l’administration municipale et son accessibilité aux citoyens; la réforme du régime politique; la modernisation de l’appareil municipal; l'intégration des femmes et des minorités ethniques dans tous les niveaux de l’administration municipale et l'intégration des préoccupations environnementales dans les opérations de la ville.

Michael Fainstat est décédé le 29 décembre 2010 des suites de la maladie de Parkinson.

Paquette, Paul-Émile

  • P148-1
  • Personne
  • 1908-1979

Paquette, Paul-Émile (baptisé Dosithée Paul-Émile à l'église de la paroisse Saint-Vincent-de-Paul le 5 avril 1908), commerçant, né le 3 avril 1908 à Montréal de l'union de Anthime Paquette et Amanda Chèvrefils. Il a grandi à Rougemont. Il s'établit à Montréal après avoir épousé Henriette (baptisée Marie-Flavie Henriette) Lepage (Saint-Louis-de-Gonzague, 26 janvier 1901 - Laval, 30 mai 1993), fille de Frézildé Legault et Léandre Lepage (marchand général) le 26 juin 1934 à la paroisse Notre-Dame-du-Très-Saint-Sacrement. De leur union naît Nicole Paquette le 13 septembre 1937. Paul-Émile Paquette décède à sa résidence d'été à Beloeil, le 9 juillet 1979. Il est inhumé au cimetière Saint-Michel-de-Rougemont.

Hamel, Victor

  • P095-X-D1-A
  • Personne
  • 14 février 1909 - 21 octobre 1979

Victor Hamel, facteur, né le 14 février 1909 à Charlesbourg, fils de Thomas Hamel et Eva Laporte; le 23 juin 1941, il épouse Laure-Anna Boudreault, enseignante (née en 1911) ; décédé le 31 octobre 1979 à Québec. Ils ont un fils adoptif prénommé Roger, devenu pharmacien à Amos et décédé lors d'un voyage au Costa-Rica.

Victor Hamel est maître de poste à Alma du 1er octobre 1953 au 12 mai 1956. Il est ensuite muté à Arvida, où il est aussi maître de poste du 12 mai 1956 jusqu'à sa retraite, en 1974. Il s'intéresse au film dans les années 20 et produit de très bons films d'amateur.

Tremblay, Gérald

  • P151-A
  • Personne
  • 20 septembre 1942 -

Tremblay, Gérald. Avocat, gestionnaire et homme politique, né le 20 septembre 1942, fils de Georges A. Tremblay, notaire criminologue, et Rollande Forest.

Notice biographique tirée de l'assemblée nationale (http://www.assnat.qc.ca/fr/deputes/tremblay-gerald-5599/biographie.html) :

Licencié en droit de l'Université d'Ottawa en 1969 puis admis au Barreau du Québec en 1970. Titulaire d'une maîtrise en administration des affaires de la Harvard Business School de Boston depuis 1972.

Analyste financier et de crédit chez Dun & Bradstreet of Canada Limited en 1964 et en 1965. Professeur et chargé de cours à l'École des hautes études commerciales (HEC) de 1974 à 1977. Associé senior et directeur général d'une firme-conseil membre du groupe Sobeco de 1977 à 1981. Vice-président exécutif de la Fédération des caisses d'entraide économique du Québec en 1981 et en 1982. Gestionnaire en redressement d'entreprises ainsi que propriétaire et dirigeant d'entreprises dans les secteurs de l'hôtellerie et de la vente au détail de 1982 à 1986. Président-directeur général de la Société de développement industriel de 1986 à 1989. Fut membre du conseil d'administration de la Caisse de dépôt et placement. Membre du conseil d'administration et du comité exécutif d'Hydro-Québec. Gouverneur de l'Association des MBA du Québec.

Élu député libéral dans Outremont en 1989. Ministre de l'Industrie, du Commerce et de la Technologie dans le cabinet Bourassa du 11 octobre 1989 au 11 janvier 1994 et dans le cabinet Johnson (Daniel fils) du 11 janvier au 26 septembre 1994. Réélu en 1994. Président de la Commission de l'économie et du travail du 1er décembre 1994 au 15 avril 1996. Démissionna de son poste de député le 15 avril 1996.

Président du conseil du Centre de perfectionnement des HEC et conseiller principal de l'entreprise-conseil en stratégie Monitor Company. Élu administrateur de la compagnie Rolland inc. en août 1997. Gouverneur de la Bourse de Montréal. Membre du conseil d'administration de Theratechnologies de février 1997 à avril 2002, des Boutiques San Francisco incorporées, de la corporation des Tapis Peerless, de la Fondation du Musée des Beaux-arts et de la Fondation du Maire de Montréal. Président du 35e Mondial des métiers de 1999.

Maire de Montréal de 2001 au 5 novembre 2012, date de sa démission. Élu vice-président pour l'Amérique du Nord de l'organisme Cités et Gouvernements locaux unis en février 2006.

Boucher, Anne-Marie

  • P149-A
  • Personne
  • 30 juillet 1939 -

Anne-Marie Boucher est née le 30 juillet 1939. Enseignante en français spécialisée dans les stratégies d'apprentissage et d'enseignement des langues secondes et étrangères, elle enseigne, forme les maîtres et publie des livres d'apprentissage ainsi que des articles scientifiques sur le sujet. Pour plus d'informations sur sa vie professionnelle, son curriculum vitae complet est conservé au dossier d'acquisition du fonds.

Madame Boucher s'installe dans le quartier Milton Parc en 1971 et réside plus particulièrement au 75 Milton depuis 1976. Lorsqu'elle fait don de ses archives en 2015, elle y habite toujours. Elle a été approchée par la Ville de Montréal pour collaborer au projet pilote de ruelles vertes. On lui avait demandé de réunir les résidents de sa ruelle pour organiser des rencontres afin de planifier le projet d'embellissement.

Dans les années 2000, elle milite pour protéger la maison Notman et son environnement (hôpital St. Margaret et jardin Notman) au sein du Groupe de défense de la maison Notman. Elle est souvent porte-parole du groupe dans les médias, prends plusieurs photographies du secteur, rédige des rapports et correspond avec les élus et appuyeurs du projet.

Trépanier, Léonard

  • P134-A
  • Personne
  • 1900-1969

Léonard "Ben" Trépanier naît à Saint-Anicet le 17 novembre 1900 et se marie à Laurette Belisle vers 1925. Il décède en 1969.
Avocat, plaideur et criminaliste, il possède un bureau au Palais du Commerce. Actif en politique, il est candidat défait aux élections de 1938 (Ville-Marie), 1957 (#8 - "A"), 1960 (#7 - "A") et 1940 (Mairie). Lors des élections de 1940, Camillien Houde est détenu au camp d'internement de Frédéricton. Sa femme, Georgianna Falardeau-Houde, présente la candidature de Léonard Trépanier. Celui-ci promet de céder sa place à Camillien Houde si ce dernier est libéré.

Guillet, Léon

  • P144-A
  • Personne
  • 1920-1974

Léon Guillet est né à Saint-Jean-sur-Richelieu le 1er juillet 1920 et est décédé le 2 décembre 1974. Il est le fils d'Étienne Guillet, professeur et organiste à la Cathédrale de Saint-Jean et de Wilhelmine Thibault.

Il est pensionnaire au Séminaire vers 1938 et 1939 et loge sur la rue McGregor lors de ses études. Il gradue de la faculté de pharmacie de l'Université de Montréal en 1950.

Il épouse Gabrielle Poirier à Verdun le 8 octobre 1949. De cette union naissent Danielle, Lorraine, Anne-Marie et Yves. Il œuvre comme pharmacien de 1951 à 1974, tout en étant organiste aux paroisses de Saint-Lambert (ca 1958-1970) et de Saint-Antoine-de-Pades (Longueuil) (ca 1970-1974).

Source : Yves Guillet.

Godfroi Coffin

  • BM066-A
  • Personne
  • 1862-1892?

Jean Georges Godefroid Coffin est baptisé à Joliette le 3 octobre 1862. Il est le fils de François-Benjamin Coffin, négociant du livre et de Philomène Lemaître-Auger. Il est adopté par Georges Baby, juge et collectionneur vers 1882.

Il devient capitaine adjudant au 83e régiment (Joliette). Il est admis au barreau en 1884.

La Fontaine, Louis-Hippolyte, Sir

  • SHM002-A
  • Personne
  • 1807-1864

Sir Louis-Hippolyte La Fontaine est né à Boucherville le 4 octobre 1807. Il est le troisième fils d'Antoine Ménard dit La Fontaine et de Marie-Josephte Fontaine dit Bienvenue. De 1820 à 1824, il étudie au Collège de Montréal (Petit Séminaire) mais ne termine pas son cours classique. Après les belles-lettres, il fait un stage de clerc en droit à Montréal puis est reçu au barreau le 18 août 1829.

Entre 1830 et 1851, La Fontaine est l'un des hommes les plus en vue de la scène politique canadienne. Élu député de Terrebonne en 1830, puis en 1834, il vit activement les troubles de 1837. En effet, il participe à des assemblées politiques pour faire entendre le point de vue des Patriotes et publie des pamphlets. Voyant la situation s'envenimer, il tente de convaincre le gouverneur Lord Gosford de convoquer le Parlement lorsqu'éclatent les troubles à l'automne de 1837. Il se rend alors en Angleterre pour tenter de trouver une solution constitutionnelle aux problèmes du Bas-Canada. Cette tentative se solde toutefois par un échec car au moment même où La Fontaine arrive à Londres, au début de l'année 1838, le gouvernement anglais vient de suspendre la constitution de 1791 ce qui, de fait, dissout la législature bas-canadienne. La Fontaine ne cesse son combat pour autant et défend par la suite la cause des prisonniers qui seront partiellement amnistiés par Lord Durham en 1838.

En 1840, l'Acte d'Union réunissant les anciennes colonies du Haut-Canada et du Bas-Canada donne naissance au Canada-Uni. La Fontaine, devenu chef des réformistes du Bas-Canada, se résigne à accepter l'Acte d'Union mais veille à le rendre plus démocratique. Il promeut l'idée du gouvernement responsable et tente de rétablir l'entente entre Canadiens français et Canadiens anglais. En septembre 1841, Robert Baldwin, chef des réformistes du Haut-Canada, offre le siège de la circonscription de 4th York à Louis-Hippolyte La Fontaine qui remporte facilement l'élection partielle. Ce geste de Baldwin scelle le début d'une longue alliance entre les deux hommes qui se transformera même en profonde amitié. L'année suivante, La Fontaine devient Procureur général du Bas-Canada et chef du gouvernement. Alors qu'il tente de rétablir l'usage du français dans les tribunaux et les actes de législature, il pratique ouvertement le patronage en nommant des Canadiens français à des postes de haut niveau. Sir Charles Metcalfe, qui succède à Charles Bagot à titre de gouverneur, n'apprécie guère le gouvernement responsable tel que pratiqué par La Fontaine et Baldwin. La crise qui s'ensuit amène Louis-Hippolyte La Fontaine et la presque totalité de son ministère à démissionner le 27 novembre 1843.

Après quatre années dans l'opposition, La Fontaine reprend le pouvoir aux élections de 1847-1848. En mars 1848, il devient Procureur général ainsi que le premier Canadien à devenir premier ministre. Cette victoire des réformistes du Canada-Uni marque un point tournant puisque le gouvernement responsable devient réalité; les pouvoirs du gouverneur sont dorénavant plus limités. Entre temps, La Fontaine tente de faire indemniser les victimes bas-canadiennes des rébellions de 1837-1838. Son projet de loi est accepté par Lord Elgin en avril 1849 mais s'ensuivent des émeutes, dirigées principalement par les Tories, qui aboutissent à l'incendie du Parlement ainsi qu'à des attaques contre Lord Elgin et La Fontaine lui-même.

Après avoir connu quelques revers en chambre dont celui relatif à l'indemnisation des seigneurs, La Fontaine remet sa démission en septembre 1851, trois mois seulement après celle de son allié politique et ami Robert Baldwin. Il retourne ensuite à la pratique du droit avec son ancien associé, Joseph-Amable Berthelot, puis est nommé juge en chef de la Cour du banc de la reine en août 1853. L'année suivante, il préside un tribunal spécial chargé de juger les réclamations suggérées par la loi relative à l'abolition du régime seigneurial. Par la suite, ses fréquentes attaques de rhumatisme l'obligent à s'aliter. Lorsque sa santé le lui permet, La Fontaine fait des recherches sur le droit civil, la généalogie et le régime seigneurial. Il publie un essai sur l'esclavage et collabore régulièrement aux Annales de la Société historique de Montréal. Il débute une étude sur l'histoire du droit qui demeurera inachevée. Sir Louis-Hippolyte La Fontaine, père de la démocratie parlementaire, s'éteint à Montréal le 26 février 1864 suite à une attaque d'apoplexie. Dix ans auparavant il avait reçu le titre de baronnet (Sir) puis celui de chevalier commandeur de l'ordre pontifical de Saint-Sylvestre en 1855.

Louis-Hippolyte La Fontaine a épousé Adèle Berthelot, fille adoptive du riche avocat et homme politique Amable Berthelot, le 9 juillet 1831 à Québec. Devenu veuf en mai 1859, il s'est remarié le 30 janvier 1861 à Julie-Élisabeth-Geneviève, dite Jane Morrison, veuve de Thomas Kinton. Jane Morrison et Sir Louis-Hippolyte La Fontaine ont eu deux fils, Louis-Hippolyte, né le 11 juillet 1862 et décédé le 13 mai 1867 et Charles-François-Hippolyte, baptisé le 15 avril 1864 et décédé prématurément le 4 mai 1865.

Robillard, Claude

  • P137-A
  • Personne
  • 1911-1968

Claude Robillard est né à Montréal le 30 juin 1911. Après des études secondaires au Collège Sainte-Marie - aux côtés de Pacifique Plante et d'André Laurendeau -, il obtient son diplôme en génie électrique à l'Université McGill en 1935. À la même époque, il collabore à l'écriture des Fridolinades de Gratien Gélinas et publie quelques livres pour enfants dont " Mimi la fourmi " et une géographie pour les tout-petits sous le pseudonyme de Robin. On lui doit également "Le Jardin du poète : Nostalgie" (1929), "Entre deux rondels" (Éditions Édouard Garand, 1931) et "Dilettante" (Éditions Albert Lévesque, 1931).

Avant d'entrer au service de la Ville de Montréal comme assistant-directeur au cabinet des travaux publics, en 1945, il exerce sa profession d'ingénieur au sein de diverses entreprises, dont la compagnie Bell (1935-1942) et Quebec Power (1942-1944). En 1951, il est nommé ingénieur-surintendant à la Division des parcs et terrains de jeu de Montréal. Une fois la division érigée en service autonome, à partir du 1er mai 1953, Claude Robillard en devient le premier directeur. Il consacre dès lors toutes ses énergies à multiplier les services de récréation et à embellir les espaces verts de la métropole. À cet effet, il effectue plusieurs voyages outre-mer pour s'inspirer de l'expérience européenne. On lui doit de nombreuses réalisations importantes de l'époque dont l'aménagement en 1958, du Jardin des merveilles au Parc La Fontaine, la création du théâtre de Verdure en 1956 et, bien sûr, la mise en branle de la Roulotte, inaugurée en 1952 et animée par Paul Buissonneau. En 1961, Claude Robillard quitte le Service des Parcs et devient directeur du Service d'urbanisme de Montréal. Là encore, il s'illustre par sa détermination et joue un rôle important dans le réaménagement du centre-ville de l'époque. Il est, notamment, l'un des responsables des grands chantiers de la Place Ville-Marie et de la Place des Arts.

Outre ses fonctions à la Ville de Montréal, Claude Robillard est élu président de l'American Institute of Park Executives de 1957 à 1958 et siège aussi aux conseils d'administration de l'Orchestre symphonique de Montréal et du Musée des Beaux-Arts de Montréal et est vice-président du conseil d'administrastion du Conseil des arts du Canada en 1967. Enfin, il sera également directeur général de l'aménagement de l'Expo 67 aux débuts de l'entreprise. Il meurt le 24 mai 1968 à 56 ans, des suites d'une longue maladie. Marié en premières noces à Denise Guimond, Claude Robillard et celle-ci ont eu deux filles : Claude et Line. Suite au décès de Denise Guimond, Claude Robillard épouse Thérèse Amos. Quatre enfants sont issus de cette union : Marie, Andrée, Jean et Philippe.

Auf der Maur, Nick

  • P103-A
  • Personne
  • 1942-1998

Nick Auf der Maur est né le 10 avril 1942 à Montréal. Il est le fils de J. Severn et de Teresa Auf der Maur, immigrants suisses arrivés au Canada peu de temps avant le krach boursier de 1929. Il fait des études au D'Arcy McGee High School. Il se marie avec Linda Gaboriau et ils ont une fille, Mélissa. Il meurt le 7 avril 1998.

Nick Auf der Maur est journaliste et politicien. Il écrit notamment pour le quotidien The Gazette ainsi que pour le Montreal Star et le Montreal Daily News. Il travaille également pour les réseaux de radio et de télévision de Radio-Canada anglais (CBC) et pour la station de radio CJAD. En 1974, il fonde, avec Robert Keaton et d'autres militants, le Rassemblement des citoyens de Montréal (RCM) et se fait élire dans le district de Côte-des-Neiges. Deux ans plus tard, il se lance en politique provinciale. Il laisse ainsi le RCM et fonde, toujours avec Robert Keaton, l'Alliance démocratique. Défait aux élections provinciales et écarté par les militants du RCM qui refusent sa réintégration au sein du parti, il siège alors comme indépendant au conseil municipal. En 1978, il participe à la création d'un autre parti politique municipal, le Groupe d'action municipale (GAM). Il sera élu sous les couleurs de ce parti aux élections de 1978 et de 1982 dans le district de Peter McGill. En 1984, il tente une percée sur la scène fédérale en se présentant pour le Parti conservateur dans le district de Notre-Dame-de-Grâce. Cette expérience n'est guère plus fructueuse que celle tentée en politique provinciale. Lorsque le GAM disparaît en 1985, il siège de nouveau comme conseiller indépendant et est ainsi élu en novembre 1986. Il joint les rangs du Parti civique en août 1988 mais en est expulsé en novembre 1989. Quelques jours plus tard, il rejoint le nouveau Parti municipal de Montréal sous la bannière duquel il est élu en 1990. Le 12 septembre 1991, il retourne au sein du Parti civique mais le quitte en 1993. Il se présente aux élections de 1994 comme conseiller indépendant mais est battu. Chroniqueur de choc et homme engagé, Nick Auf der Maur est incarcéré lors de la Crise d'octobre de 1970, publie en 1976 l'ouvrage «Billion Dollar Games», document dénonçant les coûts liés à l'organisation des Jeux olympiques de Montréal et s'implique dans le comité du «NON» lors de la campagne référendaire de 1980.

Massicotte, Édouard-Zotique

  • BM013-A
  • Personne
  • 1867-1947

Édouard-Zotique Massicotte est né à Montréal le 24 décembre 1867, rue Saint-Antoine Il est le fils d'Édouard Massicotte, marchand, et d'Adèle Bertrand ainsi que le frère de l'artiste et illustrateur Edmond J. Massicotte. Il fait ses études à Montréal à l'Académie commerciale du Plateau puis au Collège Sainte-Marie.

Édouard-Zotique Massicotte est avocat, archiviste, journaliste, poète et historien. Il travaille comme journaliste à L'Étendard de 1886 à 1888 tout en complétant des études en droit à l'Université Laval à Montréal. Il est reçu avocat en juillet 1895. Massicotte pratique le droit avec Camille Piché, Joseph Lussier et Germain Beaulieu mais retourne au journalisme de 1900 à 1901 pour assumer la direction du journal Le Monde illustré. Durant cette période, É.-Z. Massicotte convainc les autorités de la Cité de Sainte-Cunégonde d'ouvrir une bibliothèque pour le bénéfice des habitants de ce quartier populaire. Il fonde également la Revue populaire. En octobre 1911, Sir Lomer Gouin le nomme à la direction du Service des archives judiciaires du district de Montréal. À partir de 1912, il collabore au Bulletin des recherches historiques de Pierre-Georges Roy. Il s'intéresse aussi au folkore québécois.

Édouard-Zotique Massicotte est membre fondateur de l'École littéraire de Montréal et de la Société des Dix. Il est membre de la Société historique de Montréal, de la Société royale du Canada, de la Société d'Archéologie et de Numismatique de Montréal, de la Commission des monuments historiques de la province de Québec, de la Société de folklore de la province de Québec et de la Société Saint-Jean-Baptiste. Il est président de la Société de folklore d'Amérique et du Comité de révision du Dictionnaire généalogique Tanguay. Il a aussi rédigé plusieurs articles de revues; des monographies sur l'histoire, l'héraldique et la généalogie. Sa contribution au Bulletin des recherches historiques (organe des Archives provinciales) a été considérable et constante pendant près de quarante ans sans compter ses chroniques dans la revue Les Cahiers des Dix qu'il a co-fondée en 1935. Héraldiste à ses heures, Massicotte a conçu le sceau de cette publication.

Collectionneur d'images et de portraits, il a cumulé les documents sur divers personnages et sujets relatifs à l'histoire du Canada français et à la généalogie. Monsieur Massicotte a reçu les honneurs suivants : médaille de vermeil de la Société historique de Montréal en 1936 et médaille Tyrrell décernée par la Société royale du Canada en 1939. Il épouse Alice Godin à Trois-Rivières en octobre 1899 de qui il eut deux enfants; Jean-Maurice et Suzanne. Édouard-Zotique Massicotte est décédé subitement le 8 novembre 1947 à Montréal et fut inhumé au Cimetière Notre-Dame-des-Neiges.

Côté, Robert

  • P143-A
  • Personne
  • 1936-

Robert Côté (1936-) est policier à Montréal de 1959 à 1990. Dès 1963, il est membre de l'escouade technique et devient commandant de 1966 à 1977. Il joue un rôle majeur dans la lutte antiterroriste durant ces années. Il est d'ailleurs reçu Officier de l'Ordre du Canada en 1972 pour "le travail dangereux qu'il a dû accomplir pour désamorcer des bombes" et la Médaille de bravoure de la ville de Montréal. Le livre "Ma guerre contre le FLQ" qu'il publie en 2003 témoigne de cette période. Pour les Jeux olympiques de 1976, il forme et dirige le Groupe d'intervention Alpha. Il poursuit sa carrière comme inspecteur et inspecteur-chef jusqu'à sa retraite en 1990.
En 1994, il se joint à l'équipe de Pierre Bourque au sein de Vision Montréal et devient conseiller municipal dans Rosemont.

Pilon, Guy

  • P126-A
  • Personne
  • 1928-

Guy Pilon naît le 13 août 1928. Il fait toute sa carrière à la Ville de Montréal à titre d'illustrateur. Il travaille d'abord à Terre des Hommes à compter de 1970. En 1973, il joint l'équipe de Roland Proulx au Service des parcs. Il termine en 1993 au Jardin botanique.

Résultats 26 à 50 sur 158