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Notice d'autorité

Archambault, Urgel-Eugène

  • BM034-A
  • Personne
  • 1834-1904

Urgel-Eugène Archambault est né le 27 mai 1834 à l'Assomption. Il est le fils de Louis Archambault, cultivateur, et d'Angélique Prud'homme. En 1857, il s'inscrit à l'école normale Jacques-Cartier de Montréal et obtient son diplôme l'année suivante. Il retourne se perfectionner à la même école en 1863 et obtient le diplôme d'enseignement académique. Le 1er octobre 1860, il épouse Azilda Robitaille à Saint-Roch-de-l'Achigan et ils ont onze enfants. Il meurt le 20 mars 1904 à Montréal.

Urgel-Eugène Archambault est instituteur et administrateur scolaire. Il débute sa carrière d'instituteur à Saint-Ambroise-de-Kildare, à L'Assomption, et à Châteauguay. En 1859, il devient directeur de la première école dirigée par des laïques à Montréal, l'École Doran, qui devient l'Académie commerciale catholique de Montréal en 1860 et l'Académie du Plateau en 1872. L'année suivante, l'École polytechnique est créée et Archambault en est le principal. Il abandonne la direction de l'Académie du Plateau en 1892 pour le poste de directeur général des écoles du Bureau des commissaires d'écoles catholiques romains de la cité de Montréal.

Auclair, Élie-Joseph

  • BM023-A
  • Personne
  • 1866-1946

Élie-Joseph Auclair est né 1er juillet 1866 à Montréal. Il grandit à St-Vincent-de-Paul (île Jésus) et commence ses études au Collège Laval sous l'égide des Clercs de St-Viateur. Il poursuit ensuite son cours classique au Collège de Montréal et au Séminaire de Sainte-Thérèse. Il est ordonné prêtre en 1891. Il se rend ensuite à Rome, où il obtient des doctorats en théologie et en droit canonique, et à Paris. Élie-Joseph Auclair meurt en 1946 à Saint-Polycarpe-de-Soulanges. Élie-Joseph Auclair est prêtre, historien, professeur et journaliste. À partir de 1896, il est vicaire dans les paroisses Saint-Jean-Baptiste et Saint-Joseph de même que professeur de philosophie à l'Université Laval de Montréal. Entre 1901 et 1905, il enseigne au Séminaire de Sherbrooke. Revenu à Montréal en 1905, il est rédacteur au périodique La Semaine religieuse jusqu'en 1922 et directeur de la Revue canadienne entre 1908 et 1922. En 1910, il devient secrétaire au congrès eucharistique de Montréal. Auclair est membre de la Société royale du Canada et de la Société historique de Montréal. Il publie un grand nombre d'articles et d'ouvrages sur des paroisses, notamment sur les paroisses St-Jean-Baptiste de Montréal, Notre-Dame-des-Sept-Douleurs de Verdun et St-Joseph-de-Soulanges; des institutions, telles que les soeurs de la Miséricorde de Montréal et les soeurs de Ste-Anne; et des personnalités religieuses, telles que Mère Catherine-Aurélie et le curé Labelle. Il est également l'auteur de l'ouvrage Figures canadiennes dans lequel il présente de nombreuses personnalités, religieuses et non-religieuses, ayant marqué l'histoire du Canada français de son temps. Par ses ouvrages, reconnus pour la richesse de leur documentation, il participe au mouvement d'essor de l'histoire comme discipline au Canada français. Source: Hamel, Réginald, John Hare et Paul Wyczynski. Dictionnaire des auteurs de langue française en Amérique du Nord. Montréal : Fides, 1989, p. 46-48 ; Régimbald, Patrice. «La disciplinarisation de l'histoire au Canada français», 1920-1950, Revue d'histoire de l'Amérique française, vol.51, no2, 1997, p178.

Baronnie de Longueuil

  • BM082-A
  • Collectivité
  • 1657-1854

La Baronnie de Longueuil est octroyée à Charles LeMoyne en 1657 sous le nom de seigneurie de Longueuil. Elle devient une baronnie en 1700. Après avoir été successivement transmise à l'aîné de la famille LeMoyne, la Baronnie passe aux mains de David Alexander Grant en 1781 au moment de son mariage avec Marie Charles Joseph LeMoyne de Longueuil, unique héritière de Charles Le Moyne, 3e baron de Longueuil décédé en 1755. La famille Grant demeure propriétaire de la baronnie jusqu'à l'abolition du régime seigneurial en 1854.

Boucher, Séraphin

  • Personne
  • 1865-1946

Séraphin Boucher est né le 22 décembre 1865 à Sault-au-Récollet (Montréal). Après ses études primaires, il entre au Collège de Montréal où il poursuit ses études classiques. En 1889, l'École de médecine Victoria lui décerne le titre de docteur en médecine. Il meurt le 7 octobre 1946 à Montréal.

Séraphin Boucher est professeur agrégé de bactériologie et d'histologie à l'Université Laval de Montréal. Il est l'un des organisateurs de la première consultation de nourrissons à Montréal en 1901. En 1906, il poursuit ses études médicales en France. Il est ensuite nommé professeur titulaire d'histologie à l'Université Laval de Montréal. Le 1er septembre 1912, la Ville de Montréal lui demande d'organiser un service d'inspection médicale pour ses employés. Il organise alors la division du Contrôle médical. Le 1er décembre 1913, il est nommé directeur du Service de la santé de la ville. Il fait partie de la Commission d'hygiène de la ville comme membre d'office. En 1917, il fait partie de la Commission nationale du lait. Il est délégué au Congrès international d'hygiène publique à Bruxelles en 1920. En 1926, il est délégué par la Rockefeller Foundation pour étudier en Europe l'organisation sanitaire de ces pays. En 1934, l'Université McGill de Montréal lui décerne le titre de docteur en droit honoris causa. Il prend sa retraite du Service de santé le 22 décembre 1937. Séraphin Boucher est registraire du Collège des médecins et chirurgiens de la province de Québec, président du bureau médical de l'Hôpital Sainte-Justine, gouverneur du même hôpital et de l'hôpital Notre-Dame, administrateur de la Caisse nationale d'économie, trésorier général de la Société Saint-Jean-Baptiste, un des fondateurs de la Société médicale de Montréal et du Cercle universitaire, fellow du Royal Sanitary Institute de Londres et de l'American Public Health Association dont il est vice-président en 1932. Source: Montréal (Québec). Rapport du Service de santé. Montréal: Ville de Montréal, 1938. p. 36-37.

Chabot, Juliette

  • BM057-A
  • Personne
  • 1902-1987

Juliette Chabot est né le 24 janvier 1902 à Montréal. Elle est la fille de L. Chabot et d'E. Boudreault. Elle étudie au Collège Marguerite-Bourgeoys, à l'Université de Montréal (baccalauréat ès-arts et licence en philosophie) à l'Université McGill (maîtrise en bibliothéconomie), à l'Institut Catholique de Paris et à l'École nationale des chartes (certificat d'études bibliographiques). Elle meurt le 24 août 1987 à Saint-Eustache.

Juliette Chabot est bibliothécaire et professeure. Elle entre au service de la Bibliothèque de Montréal le 2 janvier 1930. Elle occupe différents postes dans les divers services de la Bibliothèque, notamment au service du catalogue et de la classification, avant d'être nommée conservateur adjoint en 1944. Elle se retire le 16 août 1965. Elle est aussi professeure, de 1940 à 1960, à l'École de bibliothécaires de l'Université de Montréal et présidente de l'Association canadienne des bibliothécaires de langue française en 1955 et 1956. Par ailleurs, à partir de 1938, elle est invitée à maintes reprises comme conférencière à l'École de bibliothécaires de l'Université d'Ottawa. En 1948, elle est déléguée par l'Association canadienne des bibliothèques aux réunions d'études sur les bibliothèques publiques tenues à l'Université de Manchester (Angleterre) sous les auspices de l'Unesco. Puis, en 1961, elle est déléguée comme observateur à la conférence internationale de la FIAB, à Paris, sur les règles de catalogages. En 1965, elle est conférencière invitée à l'École de bibliothécaires de Paris. Elle collabore, à titre de bibliothécaire conseil, à différentes institutions dont la Bibliothèque des cadres professionnels et la bibliothèque du Centre d'oecuménisme. Elle publie plusieurs ouvrages sur la bibliothéconomie dont Vocabulaire technique des bibliothécaires, bibliophiles et bibliographes (1943) et Montréal et le rayonnement des bibliothèques (1963).

Cuvillier, Austin

  • SHM008-A1
  • Personne
  • 1779-1849

Austin Cuvillier est né à Québec le 20 août 1779 et a été baptisé sous le prénom Augustin. Il est le fils aîné d'Augustin, commerçant au détail, et d'Angélique Miot dit Girard. Il est inscrit au Collège Saint-Raphaël de Montréal en 1794 mais ne semble pas y avoir complété ses études. Austin Cuvillier travaille pour un encanteur montréalais, Henry Richard Symes, puis commence à son compte dans la vente de marchandises importées en gros. Entre 1802 et 1811, il fonde successivement la Cuvillier & Aylwin de Montréal; la Cuvillier, Aylwin, & Harkness de Montréal; la Aylwin, Harkness & Company de Québec; et la M.C. Cuvillier & Co (compagnie fondée initialement sous la raison sociale Mary C. Cuvillier & Company) de Montréal.
Malgré la faillite de son commerce de Québec et certains déboires financiers à Montréal, Cuvillier ne diminue pas ses ardeurs. Il connaît bien les rouages du négoce outre-Atlantique ainsi que ceux des banques et de la finance. Il participe à la création de la Banque de Montréal en 1817 et devient président de la Compagnie d'assurance de Montréal contre les accidents du feu en 1820. Il est aussi membre de conseils d'administration, syndic, agent de change et propriétaire foncier. Ses tâches l'autorisent d'ailleurs à vendre des actions de plusieurs banques du Canada.
Austin Cuvillier conjugue ses fonctions d'administrateur et commerçant à celles de politicien. Lié au parti canadien, il est élu député en 1814 dans la circonscription de Huntingdon et y sera réélu à cinq reprises. En 1828, il est un des délégués envoyé par le parti patriote (nom du parti canadien depuis 1826) en Angleterre pour exiger des réformes et un adoucissement de l'administration Dalhousie. Peu après son retour, il se distance du parti et de Louis-Joseph Papineau. Élu en 1830 dans Laprairie (autrefois Huntingdon), il réfute les Quatre-vingt-douze Résolutions. S'ensuit une guerre ouverte entre Papineau et Cuvillier puis la défaite de celui-ci aux élections de 1834. Cuvillier connaît la victoire dans Laprairie en 1841 puis la défaite en 1844 dans ce même comté ainsi que dans Rimouski contre les réformistes de L.-H. La Fontaine. Ces revers sonnent le glas de la carrière politique de Austin Cuvillier. Il se consacre donc à son commerce d'encan connut sous le nom de la Cuvillier & Sons de Montréal.
Hormis sa carrière politique et commerciale, Austin Cuvillier prend part aussi à la vie militaire. Il est adjudant du 5e bataillon de la milice d'élite pendant la guerre de 1812 et est commandant lors des troubles de 1837. Nommé juge de paix en 1830, on l'accuse d'avoir ordonné la fusillade ayant fait trois morts lors des élections partielles à Montréal en 1832. Il est décédé à Montréal du typhus le 11 juillet 1849 à 69 ans. Il a épousé Marie-Claire Perreault, fille de Joseph et de Marie-Anne Tavernier, à Montréal le 7 novembre 1802. De cette union sont nés sept enfants, dont Marie-Angélique qui a marié Alexandre-Maurice Delisle.

Delisle, Alexandre-Maurice

  • SHM008-A2
  • Personne
  • 1810-1880

Alexandre-Maurice Delisle est le cinquième des six enfants de Jean-Baptiste (1780-1831), greffier de la Maison de la Trinité de Montréal et de Mary Robinson. Alexandre-Maurice Delisle est né le 21 avril 1810 à Montréal et a étudié au Petit Séminaire de Montréal de 1817 à 1822. Il étudie le droit dans la même ville et est reçu au Barreau en 1832. Le 8 janvier 1833, Alexandre-Maurice Delisle devient greffier de la paix puis est nommé greffier de la couronne le 23 février suivant. Il se marie le 29 avril de la même année à Marie-Angélique Cuvillier, fille d'Austin, député et négociant de la ville.
Nommé marguillier de Notre-Dame le 17 décembre 1837, monsieur Delisle est élu député de Montréal en 1841 en tant qu'unioniste et tory. Il laisse son siège le 4 juillet 1843 alors qu'il est nommé greffier de la paix du district de Montréal. Il est successivement président de la Banque d'épargne de la cité et du district de Montréal en 1850-1851; président de la Compagnie du chemin de fer de Montréal en 1854 puis de la Compagnie du chemin à lisses de Champlain et du Saint-Laurent. On le retrouve aussi comme souscripteur de la Compagnie du chemin de fer de Montréal et New York en 1857; administrateur de la Compagnie de navigation des vapeurs du golfe; Commissaire du havre de Montréal en mai 1859 et shérif de la ville dès le 12 mars 1862.
En février 1863, Alexandre-Maurice Delisle est accusé de fraudes spéculatives et de malversations qu'il aurait commises durant son mandat au greffe de la Couronne. Ses collègues William-Henry Bréhaut et Charles-E. Schiller sont aussi soumis à l'enquête. Suite à son inculpation, Delisle perd son poste de shérif en décembre 1863 et de Commissaire du havre en janvier 1864. Certains croient que cette enquête est liée à ses intérêts politiques. Delisle réussit malgré tout à réintégrer son poste de commissaire du havre en août 1866 pour finalement être nommé président de cette Commission jusqu'en 1874. À cette fonction, il jumelle celle de percepteur de douanes de Montréal de 1866 à 1874. Alexandre-Maurice Delisle est mort à Montréal le 13 février 1880.

Daignault, Eugène

  • BM058-A
  • Personne
  • 1894-1960

Eugène Daignault est né en 1894 à Saint Alban's dans l'état du Vermont (États-Unis). Il fait des études au Séminaire de Saint-Hyacinthe. Daignault épouse Aline Mailhot et ils ont 12 enfants dont Pierre, écrivain, comédien et folkloriste. Eugène Daignault meurt en janvier 1960. Eugène Daignault est employé municipal, comédien, folkloriste et directeur de troupe. Il est employé au Service de l'inspection des aliments à la Ville de Montréal de 1920 à 1944. Il est aussi comédien avec le Cercle académique Lafontaine et les Soirées du bon vieux temps. Pionnier de la radio, il incarne le père Ovide dans le radioroman et le téléroman Les Belles histoires des pays d'en-haut de 1939 jusqu'à sa mort. Comme folkloriste, il répertorie près de 2000 chansons, il en enregistre 250 et en compose une centaine.

Davidson, Leo H.

  • BM063-A
  • Personne
  • 1842-1925

Leonidas Heber Davidson est né le 3 juillet 1842 à Toronto. Il est le cinquième fils de John Casement Davidson, ministre anglican, et d'Ann Elizabeth Burroughs. Son père lui enseigne puis il fait ses études au Québec, au Saint John's High School, au Missisquoi High School de Cowansville, au Bishop's College de Lennoxville et à l'Université McGill en droit (B.A. en 1963; B.C.L. en 1864; M.A. en 1867; D.C.L. du Bishop's College en 1887). Il est admis au Barreau en 1864. Leo H. Davidson épouse Eleanor Crowther Pawson le 1er juin 1865. Il meurt le 3 ou 4 mai 1925 à Montréal.
Leo H. Davidson est avocat, professeur de droit et chancelier du diocèse anglican de Montréal. Il pratique le droit avec la firme Davidson & Cushing de 1875 à 1881. Son associé est Lemuel Cushing junior (1842-1881). Leur bureau est situé au 217 Saint James, Montréal. Suite au décès de Cushing, Leo H. Davidson continue seul sa pratique à titre d'avocat et de commissaire du Québec dans un bureau de la rue Saint James, Montréal. En 1881, il devient professeur de droit commercial à l'Université McGill et de 1896 à 1897, doyen de la faculté de droit de cette même université. Spécialiste en droit canonique, il est aussi avocat et chancelier du diocèse anglican de Montréal de 1910 jusqu'à son décès. Léo H. Davidson est membre fondateur de la Citizen's League et gouverneur à vie du Montreal General Hospital.

Doutre, Gonzalve

  • BM069-A
  • Personne
  • 1842-1880

Gonzalve Doutre est né le 12 juillet 1842 à Montréal. Il est le fils de François Doutre et d'Élizabeth Dandurand ainsi que le frère de l'avocat et écrivain Joseph Doutre. Il obtient un baccalauréat en droit de l'Université McGill en 1861, est admis au barreau en août 1863 et reçoit son doctorat en droit en 1879. Gonzalve Doutre épouse Laura Brunelle et ils ont un fils. Il meurt le 28 février 1880.

Gonzalve Doutre est avocat, professeur, auteur et conférencier. Il est à l'origine de la réorganisation du Barreau québécois dans les années 1860, crée le premier Tableau général des avocats en 1867 et est professeur de droit à l'Université McGill en 1871. Gonzalve Doutre est membre de l'Institut canadien de Montréal à compter du 2 décembre 1858, membre du conseil en 1859 et président en 1871 et 1872. Son appartenance à l'Institut entraîne un conflit avec Monseigneur Ignace Bourget, évêque de Montréal. Doutre est l'auteur de plusieurs publications dont Les Lois de Procédure civile dans la Province de Québec en 1869, Le droit civil canadien suivant l'ordre établi par les codes avec Edmond Lareau en 1872 et prononçe de nombreuses conférences qui sont publiées.
Source : Dictionnaire biographique du Canada. Volume X de 1871 à 1880, Québec : Presses de l'Université Laval, 1972, p. 271-276

Garneau, Alfred

  • BM027-A
  • Personne
  • 1836-1904

Alfred Garneau est né le 20 décembre 1836, dans la région de Québec (La Canardière). Frère d'Honoré, d'Eugène et de Joséphine, il est le fils de François-Xavier Garneau, historien, et de Marie-Esther Bilodeau. Alfred Garneau épouse Élodie Globensky le 6 août 1862 et ils ont six enfants dont Hector, conservateur de la Bibliothèque municipale de Montréal. Il meurt le 3 mars 1904, à Montréal.

Alfred Garneau fait ses études au Séminaire de Québec de 1847 à 1853, puis à l'université Laval, à partir de 1856. Il et est admis au Barreau le 5 décembre 1860. Engagé comme traducteur au Parlement du Canada en mars 1861, il devient directeur de la traduction au Sénat en 1866 et le demeure jusqu'à sa mort.

Ayant publié son premier poème " Mon songe " dans le journal étudiant L'Abeille dès 1852, Alfred Garneau est responsable d'une poésie que l'abbé Camille Roy décrit ainsi: " calme, sereine, quelquefois intense, presque jamais ambitieuse, qui s'échappe comme à son insu d'un cœur qui déborde. " (J. Fournier, Anthologie des poètes canadiens, 1920). Son fils Hector sera responsable en 1906 de la publication d'un recueil posthume de ces œuvres.

Alfred Garneau assiste par ailleurs son père dans la préparation de la troisième édition de l'Histoire du Canada (1859). Depuis la parution de la deuxième édition, la documentation de l'historien s'est en effet enrichie. Georges-Barthélemi Faribault a par exemple réussi à intéresser le gouvernement canadien aux archives et a fait copier de nombreux documents mis à la disposition des chercheurs à partir de 1853. Alfred Garneau travaille ensuite à la parution d'une quatrième édition de l'ouvrage, en 1882 et 1883, seize ans après la mort de son père.

Sources: " Garneau, François-Xavier ", Dictionnaire biographique du Canada en ligne / " Collection Alfred-Garneau (P296) ", Centre de recherche en civilisation canadienne-française de l'Université d'Ottawa.

Garneau, François-Xavier

  • BM026-A
  • Personne
  • 1809-1866

François-Xavier Garneau est né le 15 juin 1809 à Québec. Il est le fils de François-Xavier Garneau et de Gertrude Amiot-Villeneuve. Le 25 août 1835, il épouse Marie-Esther Bilodeau et ils ont dix enfants dont Alfred. François-Xavier Garneau meurt le 3 février 1866.

François-Xavier Garneau est notaire, poète et historien. Il reçoit sa commission de notaire le 23 juin 1830 après cinq années de cléricature. Un an plus tard, le journal Le Canadien (Québec) publie un de ses poèmes. En 1831, il s'embarque pour l'Europe. Il demeure une année à Londres comme secrétaire de Denis-Benjamin Viger, délégué de la chambre d'Assemblée du Bas-Canada. Il en profite aussi pour visiter la France. Il revient à Québec en 1833. Il se consacre alors à la poésie, au journalisme et au notariat. À partir de 1837, il s'intéresse à l'histoire. Après l'échec de la Rébellion et l'union du Haut et du Bas-Canada, il devient traducteur français à l'Assemblée législative et en 1844, il devient greffier de la ville de Québec. L'année suivante, il publie le premier volume de l'Histoire du Canada. Le second tome paraissant en 1846 et le troisième en 1849. En 1852, paraît la seconde édition de l'Histoire du Canada alors que la troisième, préparée avec l'aide de son fils Alfred, paraît en 1859. Cette dernière lui assure le titre d'historien national.
Sources: Savard, Pierre et Paul Wyczynski. «Garneau, François-Xavier». Dictionnaire biographique du Canada, Tome IX. Sainte-Foy (Québec) : Presses de l'Université Laval, 1977. p. 327-336.

Manin, Joseph

  • BM090-A
  • Personne
  • [1848-?]

Joseph Manin est né en France à St-Étienne, près de Lyon, en 1848.

Joseph Manin est journaliste et écrivain. Mobilisé pendant la guerre franco-allemande de 1870-71, il devient journaliste et fonde d'abord le Télégraphe, organe politique qu'il revend à Jules Ferry, puis la Nouvelle Revue Moderne. Il publie quelques ouvrages philosophiques dont Le Carnet d'un philosophe (1898) et La Cosmographie de l'esprit (1898). Il publie aussi des recueils de poésie : À travers l'infini (1898), Baisers d'âmes (1899) et Lauriers et cyprès (1899), dans lequel il relate ses souvenirs de la guerre de 1870-71. Il fait paraître également L'Intellectualité française, figures contemporaines, études biographiques (1904).

Source: Poche, Bernard, Une culture autre : La littérature à Lyon (1890-1914), L'Harmattan, 2010, Paris, p.71-73.

Leclerc, Félix

  • BM047-A
  • Personne
  • 1877-1970

Félix Leclerc est né le 3 mai 1877 à Sainte-Hénédine de Dorchester. Il est le fils de Joseph Leclerc et de Marie Naud. Il fait ses études au collège de Lévis. Admis au Barreau en juillet 1903, il pratique le droit à Québec de 1903 à 1908, puis à Danville et à Richmond de 1909 à 1916. Il devient l'assistant-bibliothécaire d'Aegidius Fauteux à la Bibliothèque Saint-Sulpice en 1916. Au départ de Fauteux, en 1931, Leclerc est nommé garde provisoire de la bibliothèque. Le 13 août 1946, la Ville de Montréal l'engage à titre d'employé temporaire pour préparer la publication des manuscrits d'Aegidius Fauteux en remplacement de Gérard Malchelosse. L'ouvrage "Patriotes de 1837-1838", publié en 1950 aux Éditions des Dix, comprend une introduction historique rédigée par Félix Leclerc. Après avoir vécu à Montréal, il s'établit à Québec où il meurt le 22 janvier 1970.

Loranger, Louis-Onésime

  • BM077-A
  • Personne
  • 1837-1917

Louis-Onésime Loranger est né le 10 avril 1837 à Yamachiche (Québec). Il est le fils de Joseph Loranger, aubergiste, et de Marie-Louise Dugal. Il fait ses études au petit séminaire de Montréal de 1847 à 1851 puis au collège Sainte-Marie. Il est admis au Barreau en 1858. Le 3 octobre 1867, il épouse, à Montréal, en première noces, Rosalie Laflamme avec qui il a trois fils et quatre filles, puis, en secondes noces, Marie-Antoinette Valois le 24 mai 1888 aussi à Montréal. Louis-Onésime Loranger meurt le 18 août 1917 à Saint-Hilaire (Mont Saint-Hilaire, Québec).

Louis-Onésime Loranger est avocat, homme politique et juge. Au début de sa carrière d'avocat, il s'associe à ses frères, Jean-Marie et Thomas-Jean-Jacques. De 1871 à 1877, il est élu échevin du quartier Saint-Louis dans la cité de Montréal. Il est élu député conservateur de la circonscription de Laval à l'Assemblée législative de la province de Québec de 1865 à 1882. Du 31 octobre 1879 au 31 juillet 1882, il est procureur général dans le cabinet de Joseph-Adolphe Chapleau. En août 1882, il est nommé juge à la Cour supérieure du district de Trois-Rivières. Louis-Onésime Loranger est président de l'Association Saint-Jean Baptiste de Montréal de 1895 à 1899, président de l'hôpital Notre-Dame en 1906 et administrateur de l'Université Laval de Montréal de 1906 à 1917.

Military Secretary's Office

  • SHM015-A
  • Collectivité
  • 1796-1870

Le Military Secretary's Office a été créé en 1796 au moment où Robert Prescott est nommé gouverneur du Bas-Canada en remplacement de Lord Dorchester qui avait démissionné. Le Military Secretary's Office a été dissous en 1870.

Montreal Suffrage Association

  • BM101-A
  • Collectivité
  • 1913-1919

La Montreal Suffrage Association est fondée à Montréal en 1913. Elle est dissoute en 1919

Le mandat de l'Association est de promouvoir le suffrage féminin au fédéral.

Mount Duckett, Mary Jane

  • BM019-A
  • Personne
  • 1854-1932

Notice biographique Mary Jane Mount est née en décembre 1854. Elle est l'épouse de John Charles Duckett. Il est probable qu'ils ont un fils. Elle habite Montréal entre 1928 et 1931. Elle meurt en 1932. Mary Jane Mount Duckett est une personne connue dans les cercles musicaux et artistiques, probablement du Québec. En février 1928, elle donne une conférence devant les membres du Souvenir Normand et les membres de la Société des amis des monuments rouennais. L'objectif de la conférence est de faciliter les rapports entre le Canada et la France.

Nish, Elizabeth

  • SHM003-A
  • Personne
  • 1942-

Élizabeth Nish, née Margaret Elizabeth Abbott Nish, voit le jour en 1942. Elle fait ses études à Montréal, notamment à l'Université McGill où elle obtient son diplôme de maîtrise en histoire en 1966. Son mémoire porte sur le principe de majorité double au sein du gouvernement canadien entre 1840 et 1848. En 1971, toujours au département d'histoire de l'Université McGill, Nish obtient son doctorat. Comme en témoigne le titre de sa thèse - soit « Canadian Hansard : interpreting the Canadian parliamentary press during the period of the Canadian union » - l'étude du gouvernement canadien de l'époque de l'Union à la Confédération demeurera son thème de recherche historique de prédilection tout au long de sa carrière professionnelle.

Dès 1964, Nish travaille notamment pour le Centre d'étude du Québec de l'Université Sir George Williams (aujourd'hui l'Université Concordia). C'est dans ce cadre qu'elle participe, entre autres, au traitement du fonds Louis-Hippolyte La Fontaine de la Société historique de Montréal. Elle publiera également quelques articles de périodiques et ouvrages pour le Centre d'études notamment dans la Revue du Centre d'Étude du Québec qui paraît dès 1967. Mentionnons enfin à cet égard qu'elle participe à l'édition de « Debates of the Legislative Assembly of United Canada, 1841-1867 » publié conjointement par le Centre de recherche en histoire économique du Canada français et le Centre d'Étude du Québec aux Presses de l'École des Hautes Études commerciales en 1970.

La collection Élizabeth Nish (SHM3) a été formée dans les années 1960 et était originellement intégrée au fonds Louis-Hippolyte La Fontaine (SHM2). Elle est principalement le fruit du travail d'Élizabeth Nish et de son équipe de chercheurs du Centre d'étude du Québec de l'Université Sir George Williams (aujourd'hui l'Université Concordia). En effet, en 1964, suite à un accord entre la Société historique de Montréal (SHM) et l'École des hautes études commerciales de Montréal (HEC), le fonds Louis-Hippolyte La Fontaine est transféré temporairement dans cette institution pour y être traité par Élizabeth Nish et son équipe. Il faut mentionner qu'à cette époque, le Centre d'étude du Québec et le Centre de recherche en histoire économique du Canada français des HEC collaboraient fréquemment ensemble.

En plus d'assurer le traitement du fonds, l'équipe d'Élizabeth Nish recueille également de la documentation supplémentaire sur Louis-Hippolyte La Fontaine, principalement des retranscriptions de lettres conservées dans d'autres bibliothèques ou services d'archives. Parallèlement à cela, en 1967, le fonds séjourne un certain temps aux Archives publiques du Canada (aujourd'hui Bibliothèque et archives Canada) où il a été microfilmé. On a alors également transcrit la plupart de la correspondance contenue dans le fonds, ainsi que plusieurs documents. Ces retranscriptions, avec la documentation supplémentaire produite par Élizabeth Nish et son équipe, forment aujourd'hui la collection en question.

En 1999, la collection Élizabeth Nish est transférée à Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Suite à une entente avec cette institution, la Division de la gestion de documents et des archives de la Ville de Montréal l'acquiert à son tour à l'automne 2005. Elle fait partie des nombreux fonds et collections appartenant à la SHM et acquis alors par la Section des archives historiques de la Ville de Montréal.

Saint-Jean, Idola

  • BM102-A
  • Personne
  • 1880-1945

Idola Saint-Jean est née à Montréal le 19 Mai 1880. Elle est la fille d'Edmond Saint-Jean et d'Emma Lemoine. Issue d'un milieu bourgeois, elle est instruite chez les Dames de la Congrégation. Elle poursuit des études en théâtre à Paris auprès du célèbre acteur [Constant] Coquelin et de Renée Seveno, dite Du Minil, de la Comédie française. Elle décède à Westmount en 1945.

Idola Saint-Jean, enseigne au département d'études français de l'université McGill. Dès 1922, elle milite en faveur du droit vote des femmes au provincial et fonde l'Alliance Canadienne pour le vote des femmes du Québec en 1927. Elle se présente comme candidate libérale indépendante aux élections fédérales de 1930

Seigneurie de Repentigny

  • SHM010-A
  • Collectivité
  • 1647-1854

La seigneurie de Repentigny est concédée en 1647 à Pierre Legardeur de Repentigny (mort en 1648). Elle fait quatre lieues de front par six de profondeur. Elle est bornée au sud par le fleuve Saint-Laurent et la rivière La Chesnaye (des Miles Îles), à l'est par la seigneurie de Saint-Sulpice et, à l'ouest, par ce qui deviendra la seigneurie de Terrebonne en 1673. Pierre Legardeur de Repentigny meurt en 1648, laissant sa terre à ses héritiers qui ne l'habiteront ni la défricheront pendant des décennies.

En 1670, la seigneurie de Repentigny est partagée entre Jean-Baptiste Legardeur, fils de Pierre, et le marchand de Québec, Charles de Viliers, sieur de La Chesnaye. Ce dernier fonde la seigneurie de LaChesnaye le 11 mai 1671 après partage de cette terre avec Jean-Baptiste Legardeur qui, pour sa part, ne conserve que la portion de terre entre le fleuve Saint-Laurent et la rivière l'Assomption. Alors que Jean-Baptiste Legardeur fonde Repentigny et y construit une habitation en 1670, Charles Villiers commence à exploiter ses terres à Lachenaie dès 1673.

À partir du dernier quart du XVIIe siècle et au cours du siècle suivant, de nombreuses transactions foncières sont exercées sur les terres des seigneuries de Repentigny et de Lachenaie. Au début du XVIIIe siècle apparaissent les fiefs Martel et Bailleul dans la portion est de la seigneurie de Lachenaie.

Les membres de la famille Legardeur de Repentigny sont maintes fois impliqués dans les transactions foncières de ces terres et dans des litiges les opposant à la succession de Raymond Martel (représentée par le notaire Jacques Barbel), à Jacques Gauthier de Comporté et à Louis Audet de Piercotte, sieur de Bailleul. Peu après la Conquête, la seigneurie de Lachenaie est divisée en deux. La partie est appartient à Gabriel Christie tandis que la partie ouest est acquise par Roch de Saint-Ours (cette portion prendra le nom de l'Assomption).

Treadwell, Charles Platt

  • BM039-A
  • Personne
  • 1802-1873

Charles Platt Treadwell est né le 15 août 1802 probablement à L'Orignal au Haut-Canada (maintenant Ontario). Il est le fils de Nathaniel Hazard Treadwell et de Margaret Platt. Le 11 juin 1834, il épouse Helen MacDonnell et ils ont six filles. Charles Platt Treadwell meurt le 30 novembre 1873 à L'Orignal.

Charles Platt Treadwell est propriétaire foncier et shérif des comtés de Prescott et Russell. En 1823, il reprend possession de la Seigneurie de Pointe-à-L'Orignal confisquée lors de la guerre de 1812-1814, le père de Charles ayant refusé de prêter allégeance à la couronne britannique. Il devient shérif des comtés de Prescott et Russell en 1834.

Morin, Victor

  • SHM016-A
  • Personne
  • 1865-1960

Victor Morin est né à Saint-Hyacinthe le 15 août 1865. Il est le fils de Jean-Baptiste et d'Aurélie Côté. Il fait des études primaires à l'Académie Girouard et ses études classiques au Séminaire de Saint-Hyacinthe de 1876 à 1884. L'année suivante, il s'inscrit à la faculté de droit de l'Université Laval à Montréal située alors au Château Ramezay. Victor Morin reçoit sa commission de notaire en juin 1888; profession qu'il exerce jusqu'à son décès. Il commence sa carrière dans sa ville natale avant de s'établir à Montréal en 1890; il entre alors dans le bureau Papineau, Marin & McKay comme clerc. Cette étude prendra plus tard le nom Morin et Morin (Victor Morin en société avec son fils Lucien qui exercera le notariat dès 1919).

En 1897, et pendant plus de trente ans, Morin est trésorier de la Chambre des notaires de la province. Attaché à la faculté de droit de l'Université de Montréal, il enseigne le droit administratif de 1909 à 1919 puis les procédures notariales de 1919 à 1939. C'est alors qu'il est échevin au Conseil de la ville de Montréal, entre 1910 et 1913, que Victor Morin dote la ville d'une bibliothèque municipale sise rue Sherbrooke.

Hormis ses fonctions notariales et professorales, Morin fonde et préside la destinée de plusieurs sociétés financières et culturelles. Il a en effet co-fondé : la Société nationale de fiducie (1918), la Caisse nationale d'économie; le Collège héraldique (1918), et la Société des Dix (1935) dont l'organe officiel est Les Cahiers des Dix. Il est président de : la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (1915-1924), du Crédit métropolitain (1910-1917), la Société historique de Montréal (1916-1928), la section française de l'Association des auteurs canadiens (1921-1925), la Société d'archéologie et de numismatique de Montréal (1927-1956), la Société nationale de fiducie (1928-1958), la Chambre des notaires de la province de Québec (1930-1933), l'École de tourisme, la Société royale du Canada (1938-1939) et la Société de bibliographie du Canada (1947). Aussi, Morin siège à la Commission des monuments historiques de Québec dès 1922, à la Commission d'étude du Code civil de la province pour les droits de la femme de 1930-1931 et à la Commission du rachat des rentes seigneuriales en 1936.

Afin de promouvoir l'histoire canadienne et les monuments historiques de Montréal, Victor Morin rédige des dizaines de chroniques pour des revues et journaux, publie des livres et prononce de nombreuses conférences. Il participe également à la création de tours guidés dans le Vieux-Montréal. Parmi les médailles qui lui ont été décernées, notons celles de : la Compagnie des notaires de Paris (1922), l'Instruction publique de France (1924), l'Alliance française (1927), la Société historique de Montréal et de la Société royale du Canada (1956). Victor Morin a aussi reçu les décorations de la Ligue du progrès civique de Montréal (1940) et de la Société du parler français (1944).

Victor Morin a marié à Fannie Côté en 1893 dont il a eu un fils, Lucien Morin, qui sera son associé professionnel pendant près de trente ans. Devenu veuf en 1895, il épouse Alphonsine Côté en mai 1896 avec qui il a douze enfants dont huit ont atteint l'âge adulte: Marc, Roland, Guy, Roger, Gisèle, Claire, Marie-Huguette, et Renée. Il meurt le 30 septembre 1960 à Montréal.

Baudry, Ubalde

  • SHM017-A
  • Personne
  • 1899-1972

Ubalde Baudry est né en 1899. Il est le fils de Polline Baudry. Il a été secrétaire général de l'Association canadienne-française de l'Alberta dans les années 1930, chef du tirage du journal Le Devoir de Montréal (ca de 1935 à 1946), publiciste du Cercle Saint-Louis de France du Canada, président de l'Amicale des anciens de l'école Olier de Montréal et membre de la Société historique du Canada. Membre depuis mai 1938 de la Société historique de Montréal, il en a été président de 1958 à 1961. Ubalde Baudry est décédé en 1972.

Montréal (Québec). Comité de santé

  • VM045-A1
  • Collectivité
  • 1852-1900

Le Comité de santé (Health Committee) est créé le 3 mars 1852, par une résolution du Conseil de Ville qui vient scinder le Comité de police et santé en deux comités distincts. Le Comité de santé ainsi créé est également connu sous l'appellation officieuse de Bureau de santé (Board of Health) dans la documentation. Cela porte parfois à confusion puisqu'il existe un Bureau de santé officiel, créé le 15 mars 1870 en vertu du règlement 37 (abrogé par le règlement 105, le 21 décembre 1876), et dont la constitution avait d'ailleurs été recommandée par le Comité de santé. Ce dernier clotûre ses activités le 15 février 1900, en même temps que le Bureau de santé dont il avait recommandé la création. Les deux entités sont alors remplacées par la Commission d'hygiène et de statistiques, le 16 février suivant.
Le mandat du Comité de santé est l'administration de la santé publique sur le territoire de Montréal. Pour ce faire, il évalue l'état de situations diverses et prépare des recommandations qu'il présente au Conseil de Ville sous forme de rapports.

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