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Notice d'autorité

Édifice Aldred

  • P174-A
  • Collectivité
  • 1929-

Érigé en pleine crise économique entre 1929 et 1931, l’édifice Aldred est l’œuvre de l’agence d’architectes Barott and Blackader et il est construit par la Foundation Company of Canada Ltd. L’immeuble a été commandé par John Edward Aldred, président de la firme de courtage Aldred and Co. et de la compagnie d’électricité Shawinigan Water and Power Co. Ce bâtiment moderne de 23 étages remplace entre autres l’immeuble de la Banque provinciale du Canada et celui de la librairie Granger et Frères.

Outre la firme Aldred and Co., l’édifice comporte environ 80 adresses de bureaux en 1935, logeant principalement des compagnies d’assurances, d’avocats et des institutions financières comme les compagnies Audette and O’Brien, Fair and Cameron, le Montreal Trust Company et la Banque Royale du Canada.

L’édifice est ensuite vendu successivement à deux compagnies d’assurances : en 1941, à la Prudential Insurance Company of America et en 1960, à la Prévoyance. À cause du manque d’espace, La Prévoyance quitte l’immeuble pour s’installer dans le nouveau bâtiment de La Laurentienne, à l’angle de la rue Peel et du boulevard Dorchester. Par la suite, quatre compagnies vont acheter l’édifice Aldred pour une somme de 7 millions de dollars : Canadian Alpha Lessors, Monit Internationals Inc, Parkview Construction Ltd. ainsi que Kesmet Invesments Ltd.

Proulx, Roland

  • P115-A
  • Personne
  • 1919-1980

Roland Proulx naît à Saint-Henri en 1919, concepteur de décors pour la Ville de Montréal; il décède en 1980. Après des études à l'école des Beaux-Arts de Montréal, il entre au service des Parcs de la Ville de Montréal en 1954 où il conçoit de nombreuses affiches publicitaires, des maquettes, des décors de théâtre, etc. Il travaille pour le Jardin botanique, le Jardin des merveilles, la Roulotte de Paul Buissonneau ainsi que pour l'Aquarium municipal. En 1967, on le retrouve à Terre des Hommes où, dans les années qui vont suivre, il collabore à de nombreuses réalisations: 1968, Mon pays c'est l'hiver; 1969, Pavillon des Armes; 1971, Les quatre saisons; 1972, la Biosphère, 1973, Le Pavillon de la femme. En 1970, il se rend à Munich où il présente le stand de la candidature de Montréal pour les Jeux de 1976. À la fin de sa carrière, on le retrouve à la division artistique du service des Sports et Loisirs. Il passe ses étés dans la région de Charlevoix où il se consacre à sa passion de toujours, la peinture. Le 18 mai 1982, le Conseil de ville désire perpétuer la mémoire de Roland Proulx en désignant une section du parc Sir George-Étienne Cartier situé à Saint-Henri, Place Roland-Proulx.

MacCallum, Peter

  • P173-A
  • Personne
  • 1947-

Peter MacCallum est un photographe canadien s'intéressant au documentaire photographique industriel.

"Peter MacCallum is a photographic artist specializing in documentary studies of industrial sites, architecture, and urban spaces. He is known as a chronicler of recognizable Toronto locales. His eye for detail and appreciation for his subject matter have led to his work being described as “lessons in observation”.

MacCallum was born on June 24, 1947 in Toronto. Inspired by the monograph The World of Henri Cartier Bresson, he began taking photos in 1968. Although he apprenticed for a year at a commercial studio where he acquired useful skills in large format photography, he is mostly self-taught.

Between 1975 and 2005, MacCallum carried out commercial documentary photography for Toronto artists and galleries. Significantly, in 1984, he received a commission to document Spadina Avenue for the exhibition and book, Spadina Avenue: A Photohistory. This project spurred his interest in architectural photography and streetscapes, which continues into the present.

MacCallum's work has been exhibited in numerous solo and group shows, including: Form Follows Fiction: Art and Artists in Toronto, The Art Museum at the University of Toronto, 2017; Constructed with Light: The One Spadina Project, Faculty of Architecture, University of Toronto, 2016; Massey Hall / Guitar Stores, Diaz Contemporary, Toronto, 2012; Songs of the Future: Canadian Industrial Photographs, 1858-Today, Art Gallery of Ontario, 2012; Yonge Street / Rue du Faubourg Saint Denis, Eric Arthur Gallery, Faculty of Architecture, University of Toronto, 2012; and Vimy Ridge, 2005-2008, Oakville Galleries, 2009.

MacCallum’s photographs can be found in the collections of the City of Toronto Archives, the Archives of Ontario, Les Archives de Montréal, the National Gallery of Canada, the Art Gallery of Ontario, Oakville Galleries, and other corporate and private collections.

In addition, MacCallum is the author of two books; Material World (2004) and Documentary Projects 2005-2015 (2015). He currently lives and works in Toronto, and publishes his new projects on the Spacing Toronto website."

Source : https://exhibits.library.utoronto.ca/exhibits/show/peter_maccallum_exhibit/peter_maccallum

Tourisme Montréal

  • P172-A
  • Collectivité
  • 1919-

Le 8 octobre 1919, l’Automobile Club of Canada (l’ancêtre de CAA-Québec) met sur pied le Tourist Bureau of Montreal avec l’appui de la Ville de Montréal et de quelques grands noms de l’économie locale, notamment Henry Birks & Sons, Henry Morgan & Company, Holt Renfrew, Canada Steampship Lines, la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada, l’Hôtel Windsor, le Ritz-Carlton, l’Association des marchands détaillants et la Chambre de commerce de Montréal. La mission du nouvel organisme : faire la promotion de Montréal et de son réseau routier dans le but de développer le tourisme. En 1924, le Tourist Bureau of Montreal devient le Montreal Tourist and Convention Bureau, en conformité avec une mission qui englobe le développement du tourisme d’affaires.

En 1961, le Montreal Tourist and Convention Bureau cède la responsabilité du tourisme d’agrément et de loisirs à l’Office municipal de tourisme de Montréal pour se concentrer sur le tourisme d’affaires, comme l’indique son nouveau nom : le Montreal Convention and Visitors Bureau. En 1964, le président de l’organisme met sur pied un comité chargé d’intensifier la promotion de la destination sur le marché des congrès et des réunions. L’année de son cinquantenaire, en 1969, le Montreal Convention and Visitors Bureau regroupe plus de 300 membres.

En 1982, le Montreal Convention and Visitors Bureau devient l’Office des congrès et du tourisme du Grand Montréal (OCTGM). L’Office jouera un rôle de premier plan dans la construction du Palais des Congrès l’année suivante. En 1986, le président du conseil de l’OCTGM lance un processus de planification stratégique qui permettra à terme d’unifier les forces vives du tourisme montréalais. En 1989, l’OCTGM intègre les ressources de CIDEM-Tourisme (anciennement l’Office municipal du tourisme). L’organisme compte alors 402 membres et 51 employés. La même année, la Ville de Montréal, de concert avec les gouvernements du Québec et du Canada, inaugure le Centre Infotouriste, un service d’accueil multifonctionnel dont la gestion est confiée à un organisme paramunicipal, la Société d’accueil et de renseignements touristiques de Montréal (SARTM).

En 1992, la Ville de Montréal confie les fonctions d’accueil de la SARTM à l’OCTGM. L’organisme participe à la promotion du 350e anniversaire de Montréal. Le 19 mai 1994, l’OCTGM fête son 75e anniversaire au Marché Bonsecours. Pour marquer l’événement, l’Office présente une exposition sur le tourisme montréalais au Centre d’histoire de Montréal. En 1995, l’OCTGM inaugure son site Web. En 1998, l’OCTGM adopte la dénomination Tourisme Montréal. Grâce à l’entrée en vigueur de la taxe sur l’hébergement en 1997, l’organisme est en mesure d’intensifier ses efforts de promotion à l’international.

En 2013, Tourisme Montréal consacre plus de 10 M$ à la promotion de la métropole pour stimuler la croissance du tourisme. À l'ère des médias sociaux, Tourisme Montréal crée le mot-clic #MTLmoments et adapte son blogue Vivez MTL / MTL Buzz. L’organisme délaisse la publicité traditionnelle au profit de campagnes thématiques basées sur l'intégration de contenu axé sur un positionnement attrayant. Toujours en 2013, Tourisme Montréal lance la campagne « Fais-le à Montréal / Do your thing ». L’objectif : présenter la métropole comme la destination LGBT par excellence. En 2016 et en 2017, Tourisme Montréal joue un rôle clé dans la promotion du 375e anniversaire de Montréal avec la campagne « Sorry » (Désolé). Au début de 2018, Tourisme Montréal adopte de nouvelles orientations stratégiques redéfinissant son rôle et ses actions sur les marchés touristiques et auprès de la communauté pour la période 2018-2022.

Tourisme Montréal en 2019 : 1000 membres et partenaires, 100 employés engagés, 1 immense terrain de jeu.

Source : https://apropos.mtl.org/fr/organisation/historique-de-tourisme-montreal

Drapeau, Jean

  • P100-A
  • Personne
  • 1916-1999

Jean Drapeau naît à Montréal le 18 février 1916. Il est le fils de Joseph-Napoléon Drapeau et d'Alberta (Berthe) Martineau. Il fait ses études primaires et supérieures aux écoles Jean-de-Brébeuf et Le Plateau. Étudiant à l'Université de Montréal, il obtient la licence en sciences sociales, économiques et politiques en 1937 ainsi que le degré de bachelier ès arts l'année suivante. De 1938 à 1941, il étudie le droit à la Faculté de droit de l'Université de Montréal. Le 26 juin 1945, il épouse Marie-Claire Boucher. De ce mariage naissent trois garçons. Jean Drapeau décède le 12 août 1999 à Montréal.

Les premières années de sa carrière sont consacrés au droit. Il devient spécialiste en droit pénal, corporatif et commercial. En 1942, il est candidat pour la Ligue de la défense du Canada dans le comté d'Outremont-Saint-Jean. Deux plus tard, il se présente aux élections provinciales dans le comté de Jeanne-Mance sous la bannière du Bloc populaire canadien. En 1950, il est appelé à agir comme procureur public dans l'enquête judiciaire sur la police. Il est élu pour la première fois maire de Montréal en 1954, à l'âge de 38 ans. Défait en 1957, il fonde le Parti civique de Montréal en septembre 1960. En octobre de la même année, il remporte la victoire à la mairie de Montréal de même qu'aux élections de 1962 et 1966. Le 9 octobre 1970, Jean Drapeau est élu président du Conseil de la Communauté urbaine de Montréal. Il remporte les élections municipales en 1970, 1974, 1978 et 1982. Il quitte la mairie de Montréal en 1986. Plusieurs événements marquent son administration: les annexions de Rivière-des-Prairies, du village de Saraguay, de Ville Saint-Michel et de Pointe-aux-Trembles; les constructions de la Place des Arts et du métro; l'Exposition universelle de 1967, les jeux olympiques d'été de 1976 et les Floralies de 1980.

Rompré, André-Yves

  • P175-A
  • Personne
  • [195-]-

André-Yves Rompré a une formation universitaire en journalisme.

Il débute sa carrière radiophonique en 1978 comme chroniqueur à l'émission "Cahiers manitobains" de la station CKSB-FM à Saint-Boniface et poursuit sa carrière à titre de recherchiste-intervieweur de l'émission "Pacifique Express" de la station CBUF-FM à Vancouver en 1980-1981. Son aventure radiophonique à CIBL débute en 1994 comme journaliste pour l'émission "Montréal, ville du monde" puis, la même année, il agit à titre d'animateur-réalisateur de l'émission "Le Métropolitain", un magazine quotidien d'affaires publiques diffusé jusqu'au 23 novembre 2001. Il quitte CIBL en 2002.

André-Yves Rompré occupe aussi différentes fonctions comme rédacteur entre 1976 et 1988, entre autres dans la presse écrite et pour des publications et services gouvernementaux. Il siège sur la conseil d'administration de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec à titre d'administrateur-radio de 1997 à 1999.

De 2002 à 2010, il agit à titre d'attaché politique responsable des communications de l'arrondissement de Mercier--Hochelaga-Maisonneuve de 2002 à 2010. De 2012 à 2015, il est chargé de cours au collégial et rédacteur contractuel. Enfin, en 2017-2018, il est animateur-réalisateur de l'émission "Quartiers politiques" à CKVL.FM.

Degryse, Marc

  • P176-A
  • Personne
  • 1944-

Marc Degryse naît à Paris en mars 1944. Il fait ses études secondaires au lycée professionnel (électronique), puis son service militaire dans la Marine Nationale (radio de bord), de 1963 à 1964. Il poursuit ensuite des études d’allemand et une Maîtrise en Lettres Modernes à Grenoble, avant de vivre en Allemagne et en Irlande. Il est « Lecturer » à l’Université de Belfast en 1972-1973.

Immigré au Canada en 1973, devenu citoyen en 1977, Marc Degryse est enseignant de littérature et de scénarisation au Cégep Montmorency (Laval) pendant 34 ans, tout en menant parallèlement de front la photographie et l’écriture (poésie, nouvelles, dix romans – dont deux publiés). Il est membre du Vidéographe et réalisateur de documentaires ainsi que d’un long métrage de fiction, Québec : Opération Lambda (1985).

Dans les années 1970, Marc Degryse est photographe officiel du groupe politique En Lutte. Les images captées dans ce contexte sont déposées au Service des archives de l’UQAM.

Jusqu’en 1998 (moment du passage au numérique), Marc Degryse réalise et développe plus de 22 000 clichés noir-et-blanc, et prend environ 10 000 diapositives. Il parcourt sur route le continent américain dans tous les sens, effectue neuf traversées depuis le Labrador jusqu’en Alaska, de Montréal à Tijuana, de Miami à Blanc-Sablon, etc.

Photographe des villes, il s’intéresse notamment à Montréal, Paris, New York, et Prague, avec comme thème central le temps qui passe, le souci de la saisie de ce temps. Ses diapositives documentent l’Amérique mythique, l’Ouest et ses routes, le Yukon et l’Alaska, parcourant ce mythe et son histoire.

Informations fournies par Marc Degryse à Montréal, le 8 décembre 2019

SDC Plaza St-Hubert

  • P177-A
  • Collectivité
  • 1959-

L’Association du centre d’achats de la rue St-Hubert – St-Hubert Street Shopping Center Association est incorporée le 31 décembre 1953 à la suite de démarches d’un groupe d’hommes d’affaires du centre-nord de la rue St-Hubert. Le 8 mars 1963, L’Association du centre d’achats de la rue St-Hubert change officiellement sa raison sociale pour Plaza St-Hubert Inc. puis devient La Corporation du mail Plaza St-Hubert le 15 juin 1977. Le 20 août 1982 est émis le certificat d’enregistrement qui confirme la constitution de la Société d’initiative et de développement d’artères commerciales (SIDAC) Plaza St-Hubert. En 1997, le ministre des Affaires municipales remplace le nom SIDAC par Société de développement commercial (SDC).

Sise sur la rue Saint-Hubert, la Plaza se situe entre les rues Jean-Talon au nord et De Fleurimont au sud en 1959 et entre les rues Jean-Talon au nord et Bellechasse au sud aujourd'hui.

Les années 1960 sont marquées par d’importantes initiatives promotionnelles pour faire connaître la Plaza : concours, émissions télévisuelles et radiophoniques, parades de Noël, logo, etc. Plusieurs personnalités publiques québécoises participent à ces activités dont le plus connu est Réal Giguère, associé à la Plaza durant plusieurs années. En parallèle se font des démarches par l'administration pour, entre autres, harmoniser les heures d'ouverture des commerces de la Plaza avec celles des centres d'achats des banlieues ainsi que pour l'obtention de stationnement pour les clients. La première vente-trottoir se déroule à l'été 1972 et la tradition des braderies se poursuit depuis. L'aménagement de la rue Saint-Hubert est reconnu plus particulièrement depuis l'installation des marquises en 1984, et depuis plusieurs autres travaux ont été réalisés. Aujourd’hui, la SDC Plaza St-Hubert regroupe 400 commerces.

Millet, Robert

  • P179-A
  • Personne
  • 1934-2021

Né en 1934, Robert Millet est le fils de Robert-Eugène Millet et d’Anita Lynch. Il a une sœur Andrée Millet et un frère, Jean-Pierre Millet. M. Millet est photographe, journaliste, cinéaste. Il s’implique également dans divers mouvements syndicaux et politiques. Au cours des années 1950, il est membre de l’Association des artistes non figuratifs. Il organise ou participe à plusieurs expositions de photographie, notamment "Photographie 57" à l’Université de Montréal en compagnie de Michel Brault, Claude Jutras et Guy Borremans. Il gravite dans l’entourage de nombreuses personnalités connues du monde des arts montréalais, particulièrement des mouvements des Automatistes et des Plasticiens. Nombre d’entre eux et de leurs œuvres, sont au coeur de ses photographies, dont Paul Émile Borduas, Claude Gauvreau, Marcelle Ferron, Marcel Barbeau, Guido Molinari, Jean-Paul Mousseau, Rita Letendre et Claude Tousignant. Lors de l’Expo 67, il travaille étroitement avec la délégation de l’URSS pour la diffusion d’arts visuels. Comme journaliste, il travaille entre autres pour La Voix de l’Est de Granby, La Presse et le Nouveau Journal, où il contribue avec des textes et des photographies, principalement sur les beaux-arts. Il produit dès les années 1950 des films artistiques et documentaires. Il réalise notamment en 1957 un film sur la grève de Murdochville pour le syndicat des métallurgistes unis d’Amérique. Il participe également à l’émission de Radio-Canada « Images en tête » comme photographe de plateau et scénariste au cours des années 1960. Il produit ensuite des films pour l’Office du film du Québec et le Ministère de l’Éducation. En 1963 il est membre fondateur, avec Michel Chartrand, du Parti socialiste du Québec et son journal Le peuple. Au niveau fédéral, il fonde, la même année, le Parti Rhinocéros avec Jacques et Paul Ferron et y est impliqué de manière importante tout au long de son histoire. Il est lui-même candidat aux élections pour ce parti en 1984 dans la circonscription de Longueuil. Robert Millet décède le 17 mars 2021 à Sherbrooke, après avoir vécu à Richmond.

Montréal (Québec). Office de consultation publique de Montréal.

  • MTL202-A
  • Collectivité
  • 2002-

L'Office de consultation publique de Montréal est créé en vertu de l'article 75 de la charte de la Ville de Montréal. Il commence ses activités en septembre 2002.
Le mandat de l'OCPM est de tenir des consultations publiques relatives aux différentes compétences de la Ville de Montréal, notamment sur les projets d'urbanisme et d'aménagement du territoire et sur tout projet désigné par le conseil ou le comité exécutif.

Montréal (Québec). Urbanisme et habitation

  • VM097-A
  • Collectivité
  • 1941-2001

Historique des services responsables de l'urbanisme et de l'habitation à la Ville de Montréal (1941-2001)

1941-1972 : Le Service d'urbanisme

Le Service d'urbanisme est créé en 1941 en vertu du règlement 1682 adopté le 19 mai 1941 par une ordonnance de la Commission municipale de Québec. L'histoire de ce service débute avec la création successive de trois commissions d'urbanisme en 1930, 1934 et 1935. Le mandat originel du Service d' urbanisme est de faire «dresser un projet d'aménagement municipal qui comprendra un plan directeur et un rapport exposant les principes de ce plan» (règlement 1682). Il a également le mandat de soumettre au Comité exécutif des recommandations ou des projets de règlements touchant l'urbanisme. Le Service est composé, à ses débuts, du directeur et d'un comité consultatif. Cote originelle de fonds : VM097.

1967-1972 : Le Service de l'habitation

Le Service de l'habitation est créé en 1967 en vertu du règlement 3545 adopté le 27 novembre 1967 par le Conseil de ville. Son mandat est de coordonner et de mettre en oeuvre les politiques gouvernementales dans le domaine de l'habitation.

1972-1978 : Le Service de l'habitation et de l'urbanisme

Le Service de l'habitation et de l'urbanisme est créé en 1972 en vertu du règlement 4369 adopté le 25 janvier 1972 par le Conseil de ville. Il est le résultat de la fusion du Service d'urbanisme et du Service de l'habitation. En mars 1978, le Conseil de ville scindera ce service pour créer le Service de l'habitation et le Service de l'urbanisme en vertu des règlements 5196 et 5197. Le mandat du Service de l'habitation et de l'urbanisme est d'élaborer, de planifier, de coordonner et d'exécuter les politiques de la Ville en matière d'aménagement du territoire, d'urbanisme et d'habitation (règlement 4369). En 1978, il est constitué de la Direction du service, de la Division des programmes, de la Division de l'aménagement, de la Division des études courantes, de la Division des projets et chantiers, de la Division des communications sociales ainsi que de la Division administrative. Cote originelle de fonds : VM091

1979-1987 : Service de l'urbanisme

1979-1987 : Service de la restauration des logements

Le Service de la restauration et de la conservation du patrimoine résidentiel est établi en 1979 suite à l'abolition du Service de l'habitation. Il devient le Service de la restauration des logements en 1981.

1987-1995 : Service de l'habitation et du développement urbain

Le Service de l'habitation et du développement urbain est créé en 1987 en vertu du règlement 7301 adopté le 31 mars 1987 par le Conseil de ville. Il est issu de la fusion du Service de l'urbanisme et du Service de la restauration des logements. Le Service de l'habitation et du développement urbain sera aboli le 1er janvier 1995 par le règlement 94-156. Le mandat du Service de l'habitation et du développement urbain est de «planifier et contrôler, en concertation avec les intervenants publics et privés, l'aménagement du territoire montréalais et promouvoir le développement harmonieux des fonctions urbaines afin de répondre aux besoins économiques, sociaux et culturels de la population montréalaise» (Énoncés de mission et structures organisationnelles des services municipaux, 1994). Le Service est constitué de la Direction du service, du Module de l'administration, du Module de la planification urbaine, du Module de la gestion du développement, du Module de l'habitation et du Module des permis et inspections. Cote originelle de fonds : VM005

1995-2001 : Le Service de l'habitation

Le Service de l'habitation est créé en 1995 en vertu du règlement 95-009 adopté le 30 janvier 1995 par le Conseil de ville. Le Service de l'habitation et du développement urbain est aboli en 1994 et ses mandats sont partagés entre le Service de l'urbanisme, créé au même moment, et le Service de l'habitation créé en janvier 1995. Le mandat du Service de l'habitation est de contribuer à satisfaire les besoins en matière d'habitation (règlement 95-009). En 2001, le Service est constitué de la Direction du service, de la Division du soutien à la gestion, de la Division de l'expertise et des programmes, de la Division de la rénovation résidentielle ainsi que de la Division du développement résidentiel. Cote originelle de fonds : VM145

1994-1999 : Le Service de l'urbanisme

Le Service de l'urbanisme est créé en 1994 en vertu du règlement 94-156 adopté le 12 décembre 1994 par le Conseil de ville. Le Service de l'habitation et du développement urbain est aboli en 1994 et ses mandats sont partagés entre le Service de l'urbanisme, créé au même moment, et le Service de l'habitation créé en janvier 1995. Le 8 mars 1999, le Conseil de ville adoptera le règlement 99-042 qui regroupe le Service de l'urbanisme, le Service des permis et inspections et le Service du développement économique sous le nom de Service du développement économique et urbain. Le mandat du Service de l'urbanisme est d'assurer la mise en valeur du territoire de la ville, de planifier et de gérer l'occupation du sol, et de contribuer à satisfaire les besoins en matière d'habitation (règlement 94-156). Son mandat est modifié le 30 janvier 1995 en vertu du règlement 95-009 qui transfert les questions relatives à l'habitation au Service de l'habitation qui vient d'être créé. En 1999, le Service de l'urbanisme est constitué de la Direction du service, du Directeur associé, de la Division du soutien à la gestion, de la Division du développement des systèmes, de la Division des projets privés et institutionnels ainsi que de la Division de la planification urbaine et de la réglementation. Cote originelle de fonds : VM115

1999-2001 : Service du développement économique et urbain.

Le Service du développement économique et urbain est créé en 1999 en vertu du règlement 99-042 adopté le 8 mars 1999 par le Conseil de ville. Il est issu de la fusion du Service du développement économique, du Service des permis et inspections et du Service d'urbanisme, créés en 1994 en vertu du règlement 94-156. Le mandat du Service du développement économique et urbain est d'assurer la mise en valeur du territoire de la ville, de planifier et de régir l'occupation du sol, de favoriser le développement des entreprises commerciales, industrielles ou de services, de favoriser le développement du tourisme, de fournir une expertise en matière d'évaluation et de courtage immobiliers, d'étudier les demandes de permis et de délivrer les permis ainsi que d'effectuer des inspections aux fins de l'application des règlements municipaux. En 2001, le Service est constitué de la Direction du service, de la Division du soutien à la gestion, de la Planification et réglementation, de la Division du développement des systèmes, de la Promotion et mise en valeur, de la Division du service à la clientèle et de l'accueil, de la Division du développement territorial 5, 6 et 8, de la Division du développement territorial 1, 2, 3, 4, 7 et 9 ainsi que du Développement de l'Est. Cote originelle de fonds : VM165

Buissonneau, Paul

  • P180-A
  • Personne
  • 1926-2014

Paul Buissonneau est né le 24 décembre 1926 à Paris en France. Après une adolescence difficile bouleversée par la guerre et la perte de ses parents, il pratique plusieurs métiers avant de suivre des cours de théâtre chez Chancerel. Il meurt à Montréal le 30 novembre 2014.

Paul Buissonneau est un acteur, metteur en scène, chanteur et un employé de la ville de Montréal. En 1946, il rejoint les Compagnons de la chanson et fait plusieurs tournées, notamment avec Édith Piaf, jusqu’en 1950, moment où il décide de s’installer à Montréal avec sa première femme. En 1952, alors qu’il est employé du magasin de musique Archambault sur la rue Sainte-Catherine, il est approché par Claude Robillard, directeur du Service des parcs de Montréal, qui souhaite créer un théâtre ambulant pour enfants. Ainsi est créée la Roulotte, que Paul Buissonneau dirigera de 1953 à 1984. En tant que fonctionnaire à la ville, Paul Buissonneau est avant tout acteur, metteur en scène et animateur. Il travaille de pair avec plusieurs artistes, dont Yvon Deschamps, Clémence Desrochers, Robert Charlebois et François Barbeau, afin de créer des spectacles souvent inspirés de contes classiques sur une scène ambulante, qui se promène dans les différents parcs de la ville. En 1956, Paul Buissonneau crée le personnage de Picolo pour la série La Boîte à Surprise sur les ondes de Radio-Canada, personnage qui aura par la suite sa propre émission. En 1955, Paul Buissonneau fonde le Théâtre de Quat’Sous avec Yvon Deschmaps, Claude Léveillée et Jean-Louis Millette. Il en sera le directeur artistique jusqu’en 1989. Parmi ses mises en scène les plus connues, on compte l’Osstidcho en 1968 au Théâtre de Quat’Sous et Faut jeter la vieille en 1969 au Théâtre du Nouveau-Monde. Paul Buissonneau obtient plusieurs prix au cours de sa carrière, dont un Emmy Award en 1965, le prix Victor-Morin en 1976 et le Prix du Gouverneur général en 1998.

Montréal (Québec). Service de l'approvisionnement et du soutien technique.

  • VM150-A
  • Collectivité
  • 1994-

Le Service de l'approvisionnement et du soutien technique est créé en 1994 en vertu du règlement 94-156 adopté le 12 décembre 1994 par le Conseil de ville. L'histoire de ce service débute avec la création du Service des achats et magasins en 1941 et du Service des immeubles en 1967. En 1974, le Service des achats et magasins devient le Service de l'approvisionnement. Le Conseil de ville abolit le Service des immeubles en 1981 et crée le Service de la gestion immobilière. En 1987, le Service de l'approvisionnement et le Service de la gestion immobilière sont fusionnés sous le nom de Service de l'approvisionnement et des immeubles. Le Service est aboli en 1994 à la suite de la réorganisation entreprise par l'administration de Vision Montréal qui crée le Service de l'approvisionnement et du soutien technique.

Le mandat du Service de l'approvisionnement et du soutien technique est d'assurer l'approvisionnement en biens et en services, de gérer les ressources informatiques centralisées et la production des communications ainsi que de gérer les ateliers et le matériel roulant. Le Service est présentement constitué de la Direction du service, de la Division du soutien et de l'ingénierie, de la Division de l'approvisionnement, de la Division des ateliers et des services généraux, de la Division du parc de véhicules et de la Division de la gestion des technologies de l'information

Communauté urbaine de Montréal. Commissions permanentes du conseil de la Communauté urbaine de Montréal

  • CUM001-A-3-A
  • Collectivité
  • 1982-2001

Les commissions permanentes du conseil de la Communauté urbaine ont été créées le 11 juin 1982 lorsque l'Assemblée nationale du Québec a adopté le projet de loi 46 (L.Q. 1982, ch. 18). Les membres sont désignés par le conseil.

Une commission a pour fonction d'étudier toute question déterminée par le conseil ou par le comité exécutif et relevant de la compétence de la Communauté. Elle fait les recommandations qu'elle juge appropriées au conseil ou au comité exécutif.

Fonderie Darling

  • P182-A
  • Collectivité
  • 1888-1991

C’est en 1888 qu’Arthur Jarvie Darling (1863-1915) et ses deux frères, George et Frank, ouvrent la fonderie Darling Brothers Ltd. Forts de leurs expériences respectives de machiniste et d’ingénieur pour la Grand Trunk Railway Co. et la Canadian Pacific Railway Co., ils ont décidé de tenter leur chance dans un secteur en pleine expansion : la métallurgie.

Le choix du site de leurs installations se fait sans trop de difficultés. Toute l’industrie métallurgique montréalaise, dont le nombre de fonderies est passé de 8, en 1851, à 20, en 1890, est concentrée dans le faubourg Sainte-Anne (qu’on appelait aussi Griffintown), tout juste à l’ouest du Vieux-Montréal et surtout à l’entrée du canal de Lachine. C’est à l’intersection des rues Queen et Ottawa que les frères Darling font construire le premier bâtiment de ce qui deviendra rapidement le plus important complexe industriel du secteur. J.R. Gardiner, l’architecte-ingénieur de la compagnie, dessine cette première bâtisse, complétée en 1889, un an après la fondation de la Darling. Répondant aux exigences de l’industrie (c’est à dire de vastes espaces décloisonnés et des planchers d’une solidité à toute épreuve), la première fonderie de la Darling se dresse toujours au 735 de la rue Ottawa. C’est là que se rendaient chaque matin les ouvriers mouleurs résidants pour la plupart dans les rues avoisinantes. Ils y produisaient une multitude de pièces industrielles, de l’extracteur d’huile à la poulie d’embrayage, grâce à la technique de la fonte au sable.

Construction d’un complexe industriel

La demande pour les produits de la Darling est si forte au début du XXe siècle, et particulièrement au cours de la Première Guerre mondiale, qu’une seconde fonderie est érigée en 1918 au 745 de la rue Ottawa. La Darling fournit alors à de nombreux fabricants d’équipement des pièces destinées aux armées des pays alliés. Le nouveau bâtiment, surnommé le Serpent à cause de l’imposant système de cheminées qui le coiffe, est typique de l’architecture industrielle du début du XXe siècle : structure en béton, parement en brique et large fenestration. Bientôt, cet espace ne suffit plus pour la compagnie. L’ensemble de l’industrie métallurgique, dans les années qui précèdent la crise de 1929, connaît alors son apogée. La Darling, portée par l’enthousiasme de cet âge d’or, décide de s’agrandir sur la rue Prince à l’arrière de l’immeuble de bureaux qu’elle s’était fait construire en 1909 sur la rue Ottawa. Cet ajout au complexe industriel de la Darling, qui sert d’atelier d’usinage des pièces, est construit en 1927 et agrandi en 1938 de deux étages. La structure apparente en béton de ce dernier bâtiment se rapproche du style architectural de celui de l’American Can Company, situé sur le boulevard Pie-IX dans le quartier Maisonneuve.
La compagnie emploie alors, malgré la crise des années 1930, près de 200 ouvriers. C’est le plus important employeur du quartier et le plus grand complexe industriel métallurgique à Montréal. Et pourtant, la fonderie des frères Darling demeure une entreprise de taille moyenne.

Un siècle d’activité

Depuis le dernier sursaut d’activité lié à la Seconde Guerre mondiale, la demande de machinerie et d’objets en fonte a diminué considérablement. Comme pour l’ensemble de l’industrie manufacturière du vieux Griffintown et de tout le sud-ouest de la ville, la Darling ne survit pas à la fermeture du canal de Lachine en 1969. Rachetée en 1971 par l’américaine Pumps & Softener, qui y fabrique ses produits industriels, la vieille Darling n’est plus que l’ombre d’elle même. C’est finalement en 1991 que la fonderie ferme ses portes après 101 ans de feu, de fer et de fumée, alors que la production est déménagée à Toronto et Buffalo.
Pendant 10 ans, le complexe de la Darling est laissé à l’abandon. Le regroupement d’artistes Quartier Éphémère, ayant développé en France la pratique de la récupération de bâtiments industriels vacants pour en faire des lieux de création et d’exposition, s’implique dans la sauvegarde des bâtiments de la Darling à partir d’avril 2001. Le regroupement obtient alors l’autorisation et les subventions nécessaires afin d’installer dès l’année suivante un centre d’arts visuels dans la plus vieille partie du complexe. Le travail des architectes de l’Atelier In Situ (prix de l’Ordre des architectes du Québec 2003) et la mise en valeur faite par Quartier Éphémère ont été une réussite sur toute la ligne. Inaugurée en 2006, la deuxième phase du projet correspond à la rénovation de l’ancien entrepôt de la fonderie, situé au 735, rue Ottawa. On ajoute aux salles d’exposition déjà existantes 10 ateliers individuels de création, 5 locaux de production ainsi que 2 ateliers-résidences. Au terme de ce dernier réaménagement, 3500 m2 d’espace industriel ont été convertis pour faire place aux arts visuels. Ce changement radical de vocation, qui aurait certainement été très difficile à imaginer pour les ouvriers mouleurs de la Darling en 1888, est à l’image de la renaissance de Griffintown depuis les années 2000.

Source : https://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/la-fonderie-darling-bros

Marion, Thérèse

  • P186-A
  • Personne
  • 1909-2009

Thérèse Marion est née le 1er août 1909 à Stanstead. Elle est la fille de Lucien Marion et Albertine Robert et a plusieurs frères et soeurs, dont Hermann-Joseph, Bernard et Rachel. Elle a étudié à l’Université Cornell dans l’État de New York et à l’Université Laval. Elle meurt le 8 décembre 2009 à Montréal.

Thérèse Marion est la première nutritionniste engagée par la Ville de Montréal. Elle travaille à la division de l’hygiène de l’enfance du Service de la santé d’avril 1942 à mars 1947. Pendant sa carrière à la Ville, elle donne également des cours à l’École ménagère provinciale pendant l’année scolaire et est responsable en septembre 1944 du kiosque de la nutrition à l’exposition provinciale de Québec, organisée par le département de l’Instruction publique de la province. Thérèse Marion travaille également avec les services militaires pendant la Deuxième Guerre mondiale afin de développer des programmes de rationnement. Après son départ de la Ville en 1947, elle est professeure à l’École Supérieure de pédagogie de Montréal puis traductrice. Avec les soeurs Eveline et Estelle Leblanc, elle participe également à la mise en place de l’enseignement ménager au Québec dans les années 1940.

Montréal (Québec). Commission d'initiative et de développement économique de Montréal

  • VM009-A
  • Collectivité
  • 1979

La Commission d'initiative et de développement économiques de Montréal (CIDEM) est créée en 1979 en vertu du règlement 5357, adopté le 18 juin 1979 par le Conseil de la Ville de Montréal. La CIDEM reprend alors des mandats du Service des relations publiques et du Service de l'habitation, abolis au même moment.
Le mandat de la CIDEM est «d'assurer le développement des entreprises commerciales et industrielles dans la Ville ainsi que du tourisme» (règlement 7301). La Commission est constituée du Cabinet du directeur, de la Division de la promotion et de l'accueil, du Module des politiques et des programmes, du Module du développement économique d'arrondissements et du Module du développement économique du centre-ville.

Montréal (Québec). Commission d'hygiène et de statistiques.

  • VM021-A
  • Collectivité
  • 1900-1909

La Commission d'hygiène et de statistiques est créée le 16 février 1900 par une résolution du Conseil de ville. Elle remplace alors le Comité de santé (VM045), créé le 3 mars 1852, qui avait jusque-là la charge d'assurer la gestion de la santé et de la salubrité publique sur le territoire de la Ville de Montréal. Au moment de sa constitution, elle intègre aussi le Bureau de santé, créé le 15 mars 1870 (règlement municipal 37 abrogé par le règlement 105, le 21 décembre 1876) sous la recommandation du Comité de santé pour l'épauler dans ses fonctions. La Commission d'hygiène et de statistiques est souvent désignée sous d'autres appellations telles que : Bureau de santé, Bureau d'hygiène et de statistiques, Comité d'hygiène et de statistiques ou encore Commission d'hygiène. Elle tient sa première séance le 23 février 1900 et est composée de membres issus du Conseil de ville. En 1909, l'adoption de la loi amendant la charte de la cité de Montréal (9 Édouard VII, chap. 82) entraîne la disparition de l'ensemble des commissions échevinales dont fait partie la Commission d'hygiène et statistiques. Celle-ci clôture ses activités le 19 janvier 1910. Entre 1910 et 1918, un Service d'hygiène et de statistiques reprend les activités de la Comission jusqu'à sa fusion avec d'autres services municipaux pour créer le Service de santé (VM171) le 4 juin 1918, suite à l'adoption du règlement 658.
Le mandat de la Commission d'hygiène et de statistiques est l'administration de la santé publique sur le territoire de Montréal. Pour ce faire, elle évalue l'état de situations diverses en lien avec la santé et la salubrité publique et prépare des recommandations qu'elle présente au Conseil de Ville sous forme de rapports.

Huot, Guy

  • P155-A
  • Personne
  • 1928-2012

Guy Huot est né en 1928. Il épouse en seconde noce Nicole Du Tremble, avec laquelle il aura un enfant, Simon. D'une première union sont nés Lucie, Louise, Sylvie, Jean et Marc.

Il débute sa carrière à la Ville de Montréal en 1952, à titre d'évaluateur au Service des Travaux publics. Promu estimateur de groupe en expropriations en 1963 au Service des estimations, il devient, en 1965, surintendant de la Section des immeubles. En 1968, alors directeur du Service des immeubles, il est nommé représentant de la Ville de Montréal au comité exécutif du conseil d'administration de la Compagnie de l'exposition universelle de 1967, et occupe en parallèle la fonction de directeur général de Terre des Hommes, dont il est nommé Commissaire général en octobre 1969. Il prend sa retraite de la Ville de Montréal en janvier 1971.

Guy Huot remplit ensuite quelques mandats dont celui de sous-directeur général aux Immeubles et équipements de la Commission des écoles catholiques de Montréal (1971) et conseiller pour Churchill Consulting Services Ltd en 1972.

Il s'implique aussi auprès de différentes organisations : membre fondateur de l'Association des évaluateurs agréés du Québec (1969), membre du conseil d'administration du Collège d'enseignement général et professionnel de Rosemont (1977-1978), collaborateur du groupe de réflexion pour le 350e anniversaire de Montréal (dès 1989-1992) et président de l'Association des retraités de la Ville de Montréal.

Il meurt le 31 décembre 2012.

Québec (Québec). Enquête Malouf.

  • VM140-A
  • Collectivité
  • 1977-1980

Le coût des jeux et des installations olympiques de 1976, financés principalement par les fonds publics, dépasse largement les prévisions initiales et entraîne un déficit imprévu de l’ordre d’un milliard de dollars.

Une enquête préliminaire du Conseil du trésor du Québec sur l’augmentation de ces coûts conclut à la nécessité de poursuivre les recherches. Le Vérificateur général du Québec examine trois contrats relatifs aux installations olympiques et constate plusieurs anomalies.

Le 13 juillet 1977, le Gouvernement du Québec adopte l’arrêté en conseil 2332-77 concernant une enquête sur le coût des jeux et des installations de la 21e Olympiade, sous l’autorité de la Loi des Commissions d’enquête (S.R.Q. 1964, c. 11). Il est ainsi ordonné, sur la recommandation du premier ministre René Lévesque, que soit constituée une commission chargée de faire une enquête complète sur le coût des Jeux de la 21e Olympiade et celui des installations olympiques situées au Québec.

La Commission d'enquête sur le coût de la XX!e Olympiade doit examiner plus particulièrement les éléments suivants :

 1. les causes principales de l’augmentation des coûts ;

2. le partage des responsabilités quant à cette augmentation ;

3. le mode d’organisation et de surveillance des travaux ;

4. l’existence possible de collusion, de trafic d’influence ou de manœuvres frauduleuses ou irrégulières ;

5. la possibilité de récupérer une partie des sommes d’argent investies à même les deniers publics et les mesures pour y parvenir ;

6. les mécanismes de prévention et de contrôle appropriés pour éviter qu’une telle situation ne se reproduise à l’avenir dans d’autres travaux de grande envergure.

Le Juge de la Cour supérieure Albert H. Malouf, un des trois commissaires, préside la Commission. Les deux autres commissaires sont Jean-Guy Laliberté, comptable agréé, et Gilles Poirier, ingénieur.

La Commission est tenue de produire deux rapports pour le lieutenant-gouverneur, préliminaire pour le 1er avril 1978 et final pour le 31 décembre de la même année. Des modifications sont apportées au premier mandat suite au rapport préliminaire du 1er avril 1978 et, le 10 mai 1978, l’arrêté en conseil 1467-78 permet à la Commission de remettre le rapport final le 30 septembre 1979, tout en exigeant un rapport d’étape pour le 31 décembre 1978. Enfin, le 28 août 1979, l’arrêté en conseil 2195-79 prolonge le mandat de la Commission au 30 avril 1980.

L’enquête couvre l’année 1969, au cours de laquelle la Ville de Montréal entreprend des démarches pour l’obtention des Jeux Olympiques de 1976, jusqu'au 30 avril 1977, date des états financiers de la Ville de Montréal et du Comité organisateur des Jeux olympiques de 1976.

Une série d’audiences publiques et privées sont tenues entre avril 1978 et mai 1979.

Trois équipes travaillent à la recherche, à la préparation, à l’élaboration et à la présentation de la preuve. La première s’occupe du Parc olympique, la seconde du C.O.J.O., du village olympique et des installations de la Ville de Montréal (excluant le Parc olympique), et la troisième des relations de travail et de la collusion, du trafic d’influence et des manœuvres frauduleuses ou irrégulières.

Le rapport final de la Commission d’enquête contient quatre volumes. Le premier contient une mise en contexte ainsi que les conclusions générales, les conséquences financières et les recommandations. Le second volume porte uniquement sur le Parc olympique : la période pré-construction, le Vélodrome, le complexe stade-mât-piscines, les stationnements, la centrale thermique, les aménagements extérieurs et le viaduc. Le troisième volume traite du Comité organisateur des Jeux Olympiques, du village olympique et des installations de la Ville de Montréal (autres que celles du Parc olympique). Enfin, le dernier volume s’attarde aux conflits d’intérêts, aux autres manœuvres irrégulières, au secret professionnel invoqué par la Ville de Montréal et à la récupération possible des sommes investies.

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