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Notice d'autorité

Vennor, Henry George

  • BM035-A2
  • Personne
  • 1840-1884

Henry George Vennor est né le 30 décembre 1840 à Montréal. Il étudie les sciences naturelles à l'Université McGill. Il meurt le 8 juin 1884. Henry George Vennor est naturaliste. Il travaille à l'entrepôt de Frothingham et Workman à Montréal puis est embauché par W.E. Logan pour effectuer des fouilles aux îles Manitoulin. Ensuite, il effectue plusieurs fouilles pour le compte de la Geological Commission. Peu à peu, il s'intéresse à la météorologie et publie, de 1877 à 1885, le Vennor's Almanac. Amoureux de la nature, il publie aussi, en 1875, un ouvrage ornithologique intitulé Our birds of prey.
Mary Vennor est né le 4 mars 1845 en Ontario. Son nom à la naissance est possiblement Mary [Smith Wilkins]. Elle aurait épousé Henry George Vennor vers 1870. Sa date de décès n'est pas connue.

Véronneau (famille)

  • BM032-A
  • Famille
  • 1865-1889

La famille Véronneau possède une ferme à Saint-Zotique dans le comté de Soulanges. La mère, Madame Denis Véronneau, est veuve et a quatre enfants. Elle est toujours en vie en 1889.

Son fils aîné, Joseph Véronneau, est né le 9 juin 1850 à Saint-Zotique. Il étudie au Collège de Montréal à partir de 1865. Il décide de prendre l'état ecclésiastique en mai 1871. Il entre au Grand séminaire de Montréal en 1872. Il étudie au Collège de Varennes dans le comté de Verchères de l'automne 1874 à l'été 1876. Le 8 septembre 1876, il est ordonné prêtre. Il part alors pour Baie Saint-Georges (Terre-Neuve) en tant que prêtre missionnaire. Il y demeure jusqu'à la fin de l'été 1882 où, très malade, il est hospitalisé à l'Hôtel-Dieu de Montréal. À la fin de l'année 1883, il est de retour à Saint-Zotique en convalescence. Il meurt le 15 août 1884 à Saint-Zotique.

Son second fils, Édouard Véronneau, est né à Saint-Zotique entre 1850 et 1857. Il s'occupe de la ferme familiale et fait des billots pour le moulin à scie. En avril 1873, il quitte Saint-Zotique pour Carson City au Nevada afin de travailler dans des mines d'or. Il revient à Saint-Zotique en 1879 où il reprend son travail sur la ferme. Il épouse Aurélie Poitras en novembre 1880. En 1889, il déménage à Saint-Henri (Montréal).

Sa fille, Odile Véronneau, est née à Saint-Zotique entre 1850 et 1867. Elle épouse Adolphe Leblanc en janvier 1875. Ils ont trois enfants. Elle est toujours en vie en 1889.

Son troisième fils, Johnny Véronneau, est né en 1857 à Saint-Zotique. En 1876, il travaille sur la ferme familiale et y bâtit une boucherie. Il part pour Baie Saint-Georges à Terre-Neuve en juin 1879 pour aller rejoindre son frère Joseph. Jusqu'en 1883, il est pêcheur à Baie Saint-Georges. Au début des années 1880, il se marie (sa femme se prénomme Laurence). Au cours de l'année 1883, il revient s'installer à Saint-Zotique sur la ferme familiale. En 1889, il déménage à Saint-Henri (Montréal).

Viger, Jacques

  • SHM01-A
  • Personne
  • 1787-1858

Jacques Viger est né à Montréal le 7 mai 1787. Il est le fils cadet de Jacques, député de Kent, et de Clothilde Amaranthe Prévost. Il est le cousin de Louis-Joseph Papineau, chef du parti patriote, et de Jean-Jacques Lartigue, premier évêque de Montréal. En 1799, Jacques Viger entre au Collège Saint-Raphaël de Montréal.

Jacques Viger est journaliste, inspecteur, maire et historien. Il débute sa carrière comme rédacteur, au journal Le Canadien en 1808. Lors de la guerre anglo-américaine, il s'enrôle dans la milice en tant que lieutenant du 3e bataillon de la ville ; il est rapidement promu capitaine des Voltigeurs canadiens.

En décembre 1813, Jacques Viger succède à Louis Charland au poste d'inspecteur des chemins, rues, ruelles et ponts de Montréal; devenant ainsi le principal fonctionnaire de la ville. Il trace des chemins, dresse un plan de la ville en 1816, conçoit un registre des rues en 1817 et entreprend des travaux publics. En 1825, Viger publie les Tablettes statistiques du comté de Montréal après avoir complété le recensement des habitants de l'île en collaboration avec Louis Guy.

De 1833 à 1836, il est maire de Montréal mais l'administration municipale revient aux mains des juges de paix dès 1836. On lui doit l'adoption des premières armoiries de Montréal. Malgré son retrait de la scène politique municipale, Viger demeure actif en tant que directeur de scrutin aux élections du comté de Montréal et de commissaire à l'amélioration des chemins publics pendant plusieurs années. En 1855, il reçoit la décoration de commandeur de l'Ordre de Saint-Grégoire-le-Grand puis préside l'Association Saint-Jean-Baptiste de Montréal l'année suivante.

Il fonde et devient le premier président de la Société historique de Montréal en 1858. Jacques Viger meurt quelques mois plus tard, le 12 décembre 1858 en sa ville natale. À la fois fonctionnaire, archiviste, collectionneur, chercheur et historien, Viger a non seulement transcrit plusieurs actes notariés mais a aussi colligé des statistiques sociales et des informations relatives à l'histoire du Canada et à la vie militaire. Les 43 volumes, qui composent ce que Jacques Viger a baptisé "Ma Saberdache", témoignent de son érudition, son souci du détail et de sa passion pour l'histoire. Le 17 novembre 1808, Jacques Viger avait marié Marie-Marguerite de LaCorne, veuve du lieutenant John Lennox. De cette union étaient nés trois enfants tous morts en bas âge.

Village de Lorimier

  • P004-A
  • Collectivité

Le village de Lorimier est créé en 1895 par la Loi érigeant en municipalité séparée une partie de la municipalité du village de la Côte-visitation (Statuts de la province de Québec, 58 Victoria, chap. 59), sanctionnée le 12 janvier 1895 par l'Assemblée législative de la province de Québec. Le 29 mai 1909, le gouvernement de la province sanctionne la Loi amendant la charte de la cité Montréal (Statuts de la province de Québec, 9 Édouard VII, chap. 81) prévoyant l'annexion du village de Lorimier à la Ville de Montréal.

Le village de Lorimier au nord-est par la municipalité de la paroisse de la Longue-Pointe, au sud-est par les limites des villes de Maisonneuve et de Montréal, au nord-ouest par les limites de la paroisse du Sault-au-Récollet et de la municipalité de la paroisse de Saint-Léonard de Port-Maurice. Le mandat de la municipalité est d'administrer son territoire.

Village de Saraguay

  • P014-A
  • Collectivité
  • 1914-1964

Le village de Saraguay est créée le 19 février 1914 par la Loi constituant en corporation le village de Saraguay (Statuts de la province de Québec, 4 George V, chap. 96). La nouvelle municipalité est formée de la portion rurale et agricole détachée du territoire de la ville de Cartierville. Le 19 mars 1964, la cité de Montréal adopte le règlement 2926 annexant le village de Saraguay. Le règlement est approuvé le 22 avril 1964 par le lieutenant-gouverneur en conseil de la province de Québec.
Le village de Saraguay est limité au nord-est par la ville de Cartierville; au sud-est par le chemin du Bois-Franc; au sud-ouest par la paroisse de Saint-Laurent; et au nord-ouest par la rivière des Prairies. Le mandat de la municipalité est de gérer son territoire.

Ville de Cartierville

  • P012-A
  • Collectivité
  • 1906-1916

La ville de Cartierville est créée le 15 mars 1906 par une proclamation de l'assistant procureur général de la province de Québec. La nouvelle municipalité est alors désignée sous le nom de municipalité du village de Cartierville. Le 21 décembre 1912, le village change son statut en celui de ville, en vertu de la Loi constituant en ville le village de Cartierville et la partie adjacente de la paroisse de Saint-Laurent (3 George V, chap. 73). Le 19 février 1914, la portion rurale et agricole du territoire de la municipalité est soustraite à la juridiction de la ville de Cartierville en vertu de la Loi constituant en corporation le village de Saraguay (4 George V, chap. 96). Le 22 décembre 1916, la province de Québec sanctionne la Loi amendant la charte de la cité de Montréal (7 George V, chap. 60) prévoyant l'annexion, à Montréal, de la ville de Cartierville.

La ville de Cartierville est limitée au nord-ouest par le milieu de la rivière des Prairies; au nord-est par le quartier Bordeaux de la Ville de Montréal; au sud-est par la ville de Saint-Laurent; et au sud-ouest par la paroisse de Sainte-Geneviève. Le mandat de la municipalité est d'administrer son territoire.

Ville de la Côte Saint-Louis

  • P017-A
  • Collectivité
  • 1846-1893

La ville de la Côte Saint-Louis est créée le 14 octobre 1846 (et de nouveau le 20 octobre) par une proclamation du lieutenant général de la province du Canada. La nouvelle municipalité est alors désignée sous le nom de village de la Côte Saint-Louis. Le statut du village de la Côte Saint-Louis est modifié le 2 avril 1890 pour celui de ville de la Côte Saint-Louis, en vertu de la Loi constituant la ville de la Côte-Saint-Louis en corporation (Statuts de la province de Québec, 1890, 53 Victoria, chap. 75). Le 4 décembre 1893, le Conseil de ville de Montréal adopte le règlement 211 prévoyant l'annexion à son territoire de la ville de la Côte Saint-Louis.

Le territoire de la ville de la Côte Saint-Louis a connu plusieurs modifications. Au moment de la création du village, la municipalité est bornée au sud-est par les limites de la Ville de Montréal; au sud-ouest par les limites de la municipalité de Côte-des-Neiges (municipalité créée en 1846 et abolie en 1847; sa limite avec Côte Saint-Louis se trouvait le long de la future rue Hutchison); au nord-ouest par les limites des paroisses de Saint-Laurent et de Sault-au-Récollet; et au nord-est par le chemin Papineau. En 1861, une partie de son territoire lui est amputé pour créer le village Saint-Jean-Baptiste. Ensuite, une autre portion de territoire est soustraite de la juridiction de Côte Saint-Louis lors de la création en 1878 du village de Saint-Louis du Mile-End. Au moment de son annexion à Montréal, le territoire de Côte Saint-Louis est limité au sud-est par l'avenue Mont-Royal de la Cité de Montréal; au nord-ouest par les limites des municipalités des paroisses de Saint-Laurent et du Sault-au-Récollet; au sud-ouest par les limites de la municipalité de Saint-Louis du Mile-End; et au nord-est par les limites de la municipalité de la Côte-Visitation. Le mandat de la municipalité est de gérer son territoire.

Ville de la Côte-des-Neiges

  • P009-A
  • Collectivité
  • 1889-1910

La Ville de la Côte-des-Neiges est créée le 21 mars 1889 par la Lois érigeant en municipalité séparée la partie nord-ouest de la municipalité du village de la Côte-des-Neiges-Ouest (Statuts de la province de Québec, 1889, 52 Victoria, chap.59). La nouvelle municipalité est alors désignée sous le nom de village de Notre-Dame-des-Neiges-Ouest. Le conseil tient sa première séance le 15 avril 1889. Le statut du village de Notre-Dame-des-Neiges-Ouest est modifié le 28 février 1907 pour celui de ville de la Côte-des-Neiges. Le 4 juin 1910, a lieu la dernière séance du conseil de la municipalité. À cette même date, la province de Québec sanctionne la Loi amendant la charte de la cité de Montréal (Statuts de la province de Québec, 1910, 1 George V, chap. 48) prévoyant l'annexion, à Montréal, de la ville de la Côte-des-Neiges.

Le teritoire de la ville de la Côte-des-Neiges s'étend depuis la ligne de division entre les propriétés désignées sous les numéros 121 et 122 du cadastre officiel du village de la Côte Sainte-Catherine jusqu'aux limites nord-ouest de la municipalité du village de la Côte-des-Neiges. Le mandat de la municipalité est d'administrer son territoire.

Ville de la Longue-Pointe

  • P015-A
  • Collectivité
  • 1845-1910

La ville de la Longue-Pointe est créée le 1er juillet 1845 sous le nom de municipalité de la paroisse de Saint-François d'Assise de la Longue-Pointe, en vertu des Statuts provinciaux du Canada (8 Victoria, chap. 40). La paroisse Saint-François d'Assise de la Longue-Pointe existe depuis le 3 mars 1722 par une ordonnance du roi de France. La première séance du Conseil de ville se tient le 13 juillet 1845. Le 14 mars 1907, la municipalité obtient le statut de ville en vertu de la Loi érigeant en corporation de ville la municipalité de la paroisse de la Longue-Pointe (Statuts de la province de Québec, 7 Édouard VII, chap. 80). Le 4 juin 1910, le Conseil de ville tient sa dernière séance. La ville est annexée à la Ville de Montréal en 1910, en vertu de la Loi amendant la charte de la cité de Montréal (Statuts de la province de Québec, 1 George V, chap. 48), sanctionnée le 4 juin 1910.

La ville de la Longue-Pointe est limitée au sud-ouest par la ville de Maisonneuve, au sud-est par le fleuve Saint-Laurent et au nord-est par la paroisse de Pointe-aux-Trembles. Elle est composée de 7 quartiers. Le mandat de la municipalité est de gérer son territoire. L'administration municipale relève d'un conseil de 7 membres, qui voit à la gestion de la municipalité.

Ville de Laval-de-Montréal

  • P033-3-A
  • Collectivité
  • 1855-1924

La municipalité de la Paroisse de Pointe-aux-Trembles est créée une première fois le 1er juillet 1845 puis abolie et rattachée à la municipalité de comté de Montréal le 1er juillet 1847. Son territoire est à nouveau érigé en municipalité le 1er juillet 1855 sous le nom de Municipalité de la Paroisse de l'Enfant-Jésus de la Pointe aux Trembles, puis appellée la Municipalité de la Paroisse de la Pointe-aux-Trembles. En 1905, une partie de son territoire se détache pour former la municipalité du Village de St-Jean-Baptiste de la Pointe-aux-Trembles, qui deviendra plus tard la Ville de Pointe-aux-Trembles. Le 9 mars 1916, la corporation de la Paroisse de la Pointe-aux-Trembles devient la Ville de Laval-de-Montréal qui sera annexée à la Ville de Pointe-aux-Trembles le 20 décembre 1924.
La municipalité est délimitée par la Ville de Pointe-aux-Trembles, la paroisse Saint-Joseph de la rivière des Prairies et par une partie des eaux au confluent de la rivière des Prairies et du fleuve Saint-Laurent.

Ville de Notre-Dame de Grâce

  • P022-A
  • Collectivité
  • 1876-1910

La municipalité de la ville de Notre-Dame de Grâce est créée le 28 décembre 1876, en vertu de l'Acte pour ériger une nouvelle municipalité de village dans la paroisse de Notre-Dame de Grâce (Statuts de la province de Québec, 40 Victoria, chap. 40). La nouvelle municipalité est alors désignée sous le nom de village de Notre-Dame de Grâce Ouest. Le 9 mars 1906, la municipalité change de statut en celui de ville, en vertu de la Loi constituant en corporation la ville de Notre-Dame de Grâce (Statuts de la province de Québec, 6 Édouard VII, chap. 53). Le 4 juin 1910, la province de Québec sanctionne la Loi amendant la charte de la cité de Montréal (Statuts de la province de Québec, 1 George V, chap. 48) prévoyant l'annexion de la ville de Notre-Dame de Grâce à la Ville de Montréal.

La municipalité est limité au nord-ouest par la municipalité de la Côte-des-Neiges et par la paroisse de Saint-Laurent; au sud-ouest par la paroisse de Lachine; au sud-est par le côteau Saint-Pierre; et au nord-est par le chemin de la côte Saint-Paul. Le mandat de la municipalité est de gérer son territoire.

Ville de Notre-Dame-des-Neiges

  • P008-A
  • Collectivité
  • 1889-1908

La ville de Notre-Dame-des-Neiges est créée le 21 mars 1889 par la Loi constituant en corporation la ville de Notre-Dame-des-Neiges (Statuts de la province de Québec, 52 Victoria, chap. 85). La municipalité est issue de la scission du territoire du village de Notre-Dame-des-Neiges. Le 25 avril 1908, la province de Québec sanctionne la Loi amendant la charte de la cité de Montréal (8 Édouard VII, chap. 85) prévoyant l'annexion, à Montréal, de la ville de Notre-Dame-des-Neiges.

Le territoire de la ville de Notre-Dame-des-Neiges est inclus entre la ligne de division qui sépare le numéro 121 du numéro 122 des plan et livre de renvois officiels du village de Côte-des-Neiges, et une ligne passant par le milieu du chemin connu sous le nom de chemin de la Côte Sainte-Catherine, et la limite sud-est de la dite municipalité qui touche à la Ville de Montréal, à l'exclusion de la propriété de la fabrique de Notre-Dame connue sous le nom de cimetière de la Côte-des-Neiges. Le mandat de la municipalité est d'administrer son territoire.

Ville de Pointe-aux-Trembles

  • P033-A
  • Collectivité
  • 1905-1982

La ville de Pointe-aux-Trembles est érigée en municipalité le 22 avril 1905 par une proclamation du lieutenant-gouverneur de la province de Québec. Le territoire formant la nouvelle municipalité est détaché de la municipalité de la paroisse de la Pointe-aux-Trembles. La nouvelle municipalité est alors désignée sous le nom de village de Saint-Jean-Baptiste de la Pointe-aux-Trembles. Le conseil de la nouvelle municipalité tient sa première séance le 16 mai 1905. Le 3 avril 1912, le village obtient son statut de ville et change de nom, en vertu de la Loi constituant en corporation la ville de la Pointe-aux-Trembles (Statuts de la province de Québec, 1912, 2 George V, chap. 74). En 1925, le territoire de la ville de Pointe-aux-Trembles est agrandi par l'annexion de la ville Laval-de-Montréal. Cette annexion est effectuée le 25 janvier 1925, en vertu d'une résolution de la Commission métropolitaine de Montréal adoptée le 25 novembre 1924. Le 6 février 1958, la ville change à nouveau son statut en celui de cité, en vertu de la Loi concernant la charte de la ville de la Pointe-aux-Trembles (Statuts de la province de Québec, 1958, 6-7 Elizabeth II, chap. 78). Du 13 novembre 1968 au 1er mai 1970, la cité est mise sous la tutelle de la Commission municipale de Québec. La municipalité est à nouveau mise sous tutelle en mai 1978. En conformité avec la Loi sur les cités et villes (Loi refondues du Québec, chap. C-19), la municipalité obtient un dernier changement de statut le 28 avril 1980, alors que le lieutenant-gouverneur en conseil lui accorde des lettres patentes pour changer son nom en celui de ville de Pointe-aux-Trembles. Les nouvelles lettres patentes entrent en vigueur le 31 mai 1980, au moment de leur publication dans la Gazette officielle du Québec. Par l'adoption du règlement 5851, le 22 mars 1982, le conseil de la ville de Pointe-aux-Trembles statue sur l'annexion de la municipalité à la Ville de Montréal. Par voie de référendum, le règlement sur l'annexion est finalement adopté le 17 mai 1982 et il entre en vigueur le 17 juillet 1982, au moment de sa publication dans la Gazette officielle du Québec.
La ville de Pointe-aux-Trembles est bornée au nord par les lots 186 et 187; au sud par la ligne de séparation des lots numéros 93 et 100; à l'est par le fleuve Saint-Laurent; et à l'ouest par une ligne droite menée en travers des lots numéros 100, 101, 108, 109, 121, 174, 177, 181, 182, 184 et 185. Le mandat de la municipalité est de gérer son territoire.

Ville de Rivière-des-Prairies

  • P026-A
  • Collectivité
  • 1845-1963

La ville de Rivière-des-Prairies est créée une première fois le 18 juin 1845 sous le nom de municipalité de la Rivière-des-Prairies par une proclamation du gouverneur général de la province du Canada. La municipalité cesse d'exister le 1er septembre 1847. Le territoire est de nouveau érigé en municipalité sous le nom de municipalité de la paroisse de Saint-Joseph-de-la-Rivière-des-Prairies le 1er juillet 1855 (Statuts de la province du Canada, 18 Victoria, chap. 100). Le 28 janvier 1954, la municipalité obtient le statut de ville et prend le nom de ville de Rivière-des-Prairies (Statuts de la province de Québec, 2-3 Elizabeth II, chap. 112). Les années qui suivent sont marquées par une situation financière difficile. Cela explique la mise sous tutelle de la ville en juillet 1961 alors que la Commission municipale du Québec en prend le contrôle. Le 11 juin 1963, la Ville de Montréal adopte le règlement 2840 annexant la ville de Rivière-des-Prairies. Approuvé par l'arrêté en conseil du 2 juillet 1963, il entre en vigueur le 20 juillet de la même année (Statuts de la province de Québec, 9-10 Elizabeth II). Le Conseil de la ville de Rivière-des-Prairies tient sa dernière assemblée le 8 juillet 1963.
La ville de Rivière-des-Prairies est limitée par la rivière des Prairies, la ville de Pointe-aux-Trembles, la ville de Montréal-Est, la ville d'Anjou et la ville de Montréal-Nord. Le mandat de la municipalité est de gérer sont territoire.

Ville d'Hochelaga

  • P006-A
  • Collectivité
  • 1845-1883

La ville d'Hochelaga est créée le 18 juin 1845 par l'Acte pour abroger certaines ordonnances y mentionnées, et faire de meilleures dispositions pour l'établissement d'autorités locales et municipales dans le Bas-Canada (Statuts provinciaux du Canada, 8 victoria, chap.15). Cette proclamation prend effet le 1er juillet 1845, le statut et Hochelaga est alors connue sous le nom de municipalité d'Hochelaga. Après 1845, le statut d'Hochelaga est modifié à deux reprises. Hochelaga est d'abord érigée en municipalité de village le 1er janvier 1863. Puis, le 30 mars 1883, le village obtient le statut de ville (Statuts de la province de Québec, 46 Victoria chap. 82). L'adoption du règlement 39, le 3 octobre 1883, par le conseil municipal de la ville d'Hochelaga, entraîne l'annexion de la municipalité à la Ville de Montréal.

La ville d'Hochelaga est limitée au sud-est par le fleuve Saint-Laurent; au nord-ouest par les limites de la municipalité du village de la Côte-Visitation; au sud-ouest par les limites de la Ville de Montréal; et au nord-est par la paroisse de la Longue-Pointe. Le mandat de la municipalité est d'administrer son territoire.

Ville du Sault-au-Récollet

  • P019-A
  • Collectivité
  • 1910-1916

La ville du Sault-au-Récollet est créée le 11 avril 1910 par une proclamation du procureur général de la province de Québec. La nouvelle municipalité est alors désignée sous le nom de village du Sault-au-Récollet. Le statut du village du Sault-au-Récollet est modifié le 19 février 1914 pour celui de ville du Sault-au-Récollet, en vertu de la Loi amendant la charte du village de la municipalité du Sault-au-Récollet et décrétant son érection en ville (Statuts de la province de Québec, 1914 4 George V, chap. 95). le 22 décembre 1916, la province de Québec sanctionne la Lois amendant la charte de la cité de Montréal (Statuts de la province de Québec, 1916, 7 George V, chap. 60) prévoyant l'annexion, à Montréal, de la ville du Sault-au-Récollet.

Le territoire de la ville du Sault-au-Récollet comprend globalement l'Île-de-la-Visitation, la côte du Sault-au-Récollet et la partie du lot no 505. Le mandat de la municipalité est de gérer son territoire.

Ville Émard

  • P016-A
  • Collectivité
  • 1878-1910

La ville Émard est créée le 9 mars 1878 par l'Acte pour incorporer la municipalité de la paroisse de la Côte Saint-Paul (Statuts de la province de Québec, 41 Victoria, chap. 28). Après son incorporation, la municipalité change de nom à deux reprises. Le 13 octobre 1902, la paroisse de la Côte Saint-Paul est désignée sous le nom de municipalité du village de Boulevard Saint-Paul (Proclamation du procureur général de la province de Québec). Le 25 avril 1908, son nom est à nouveau modifié pour être remplacé par celui de ville Émard (Statuts de la province de Québec, 8 Édouard VII, chap. 103). Le 4 juin 1910, la Loi amendant la charte de la cité de Montréal (Statuts de la province de Québec, 1 George V, chap. 48) prévoit l'annexion de la ville Émard à Montréal.

La ville Émard est limitée au nord par la petite rivière Saint-Pierre; à l'est par le chemin de la côte Saint-Henri; à l'ouest par la municipalité de la paroisse de Saint-Michel de Lachine; au sud par l'aqueduc de la Ville de Montréal. La municipalité a le mandat de gérer son territoire.

Walklate, Mary E.

  • BM010-A
  • Personne
  • [19-]

Mary E. Walklate vit à Derby, ville de Grande-Bretagne, probablement sous le règne de la reine Victoria.

Waugh, William Templeton

  • BM022-A
  • Personne
  • 1884-1932

William Templeton Waugh est né en 1884 à Fairfield, Manchester (Angleterre). Il fait ses études au Fulneck Moravain School dans le Yorkshire et à la Manchester University en histoire. Spécialiste en histoire générale, il a un intérêt pour l'histoire médiévale. William Templeton Waugh meurt le 16 octobre 1932 à Montréal.

William Templeton Waugh est professeur et écrivain. Il débute sa carrière comme Assistant Lecturer à la Manchester University et devient professeur d'histoire à la Queen's University à Belfast et membre du personnel du War Trade Intelligence Department. En 1922, il devient professeur associé en histoire à l'Université McGill de Montréal. En 1925, il devient Kingsford Professor. Il est conseiller du groupe littéraire étudiant, le Player's Club, et chairman du Forum Club (club littéraire). En 1926, il fait une tournée du Canada.Il publie en 1928 un ouvrage intitulé biographique "James Wolfe : Man and Soldier" (Montréal : Louis Carrier & Company at The Mercury, 333 p.) et en 1932 "A History of Europe 1378-1494" (London : Metheuen & Company Limited).

Wilson, Charles

  • P116-A
  • Personne
  • 1808-1877

Né à Coteau-du-Lac, en avril 1808, fils d'Alexander Wilson, percepteur des douanes et magistrat d'origine écossaise (avait été négociant à Québec et seigneur de Granville), et de sa seconde femme, Catherine-Angélique d'Ailleboust de Manthet.

Exploita un commerce de quincaillerie, qu'il mit sur pied en 1834. S'occupa activement de la Société Saint-Patrice. Fit partie du conseil d'administration de la Scottish Provincial Assurance Company. En 1849, sa maison fut attaquée par des manifestants opposés à la loi qui indemnisait les personnes ayant subi des pertes pendant la rébellion de 1837-1838 au Bas-Canada.

Représenta le quartier Centre au conseil municipal de Montréal de 1848 à 1851, et fut maire de 1851 à 1854 et le premier maire élu par l'ensemble des électeurs à compter de 1852. Membre du Conseil législatif du 23 octobre 1852 jusqu'à l'avènement de la Confédération, le 1er juillet 1867. Sénateur de la division de Rigaud à compter du 23 octobre 1867; appuya le Parti conservateur.

Reçut en 1855 la croix de commandeur de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand. Fut marguillier de la paroisse Notre-Dame de Montréal.

Décédé en fonction à Montréal, le 4 mai 1877, à l'âge de 68 ou de 69 ans. Inhumé dans le cimetière Notre-Dame-des-Neiges, le 8 mai 1877.

Avait épousé dans la paroisse Notre-Dame de Montréal, le 19 mai 1835, Anne Tracey, fille de Denys Tracey, marchand du comté de King, en Irlande, et d'Anne Manford.

Wurtele, Jonathan (famille)

  • BM011-A
  • Famille
  • 1806,1835-1851,1890

Jonathan Wurtele est né en 1792, probablement dans la ville de Québec. Il est le fils de Josias Wurtele (1760-1831) et de Catherine Barbara Andrews. La famille Wurtele, originaire d'Allemagne, s'établit au Canada à la fin du dix-huitième siècle. Son père, Josias, était un riche marchand de Québec qui acheta les seigneuries de Bourg-Marie et de la Rivière-David. Jonathan Wurtele épouse Louisa Sophia Campbell. De ce mariage naissent plusieurs enfants, dont Vivian, Charles, un ministre du culte de l'Église anglicane, et celui qui sera le plus connu, Jonathan Saxton Campbell Wurtele, qui aura une carrière d'avocat, de seigneur, d'homme d'affaires, de professeur de droit commercial à l'Université McGill, d'homme politique (ministre et orateur de l'Assemblée législative) et enfin, de juge. Jonathan Wurtele meurt en 1853.

Jonathan Wurtele vit des revenus de la seigneurie de la Rivière-David située dans le comté de Yamaska et achetée par son père, Josias, en 1808.

Son fils aîné, Jonathan Saxton Campbell Wurtele naît le 27 janvier 1828 à Québec. Élève au High School de Québec, il fait son droit auprès du juge Jean Chabot. En 1854, il épouse Julia Nelson et en 1875, Sarah O'Brien. Il meurt le 24 avril 1904 à Montréal. Reçu au barreau en 1850, il enseigne le droit commercial à l'Université McGill et exerce les fonctions de secrétaire de la Commission seigneuriale, association formée pour protéger les droits seigneuriaux lors de l'abolition de la tenure. Élu député de Yamaska, il est nommé trésorier de la Province de 1882 à 1884. Il est ensuite orateur de l'Assemblée législative de 1884 à 1886 avant d'être appelé au banc de la Cour supérieure pour le district d'Ottawa. Transféré au district de Montréal en 1888, il est promu à la Cour du Banc de la Reine en 1892.

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