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Notice d'autorité
Personne

Wilson, Charles

  • P116-A
  • Personne
  • 1808-1877

Né à Coteau-du-Lac, en avril 1808, fils d'Alexander Wilson, percepteur des douanes et magistrat d'origine écossaise (avait été négociant à Québec et seigneur de Granville), et de sa seconde femme, Catherine-Angélique d'Ailleboust de Manthet.

Exploita un commerce de quincaillerie, qu'il mit sur pied en 1834. S'occupa activement de la Société Saint-Patrice. Fit partie du conseil d'administration de la Scottish Provincial Assurance Company. En 1849, sa maison fut attaquée par des manifestants opposés à la loi qui indemnisait les personnes ayant subi des pertes pendant la rébellion de 1837-1838 au Bas-Canada.

Représenta le quartier Centre au conseil municipal de Montréal de 1848 à 1851, et fut maire de 1851 à 1854 et le premier maire élu par l'ensemble des électeurs à compter de 1852. Membre du Conseil législatif du 23 octobre 1852 jusqu'à l'avènement de la Confédération, le 1er juillet 1867. Sénateur de la division de Rigaud à compter du 23 octobre 1867; appuya le Parti conservateur.

Reçut en 1855 la croix de commandeur de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand. Fut marguillier de la paroisse Notre-Dame de Montréal.

Décédé en fonction à Montréal, le 4 mai 1877, à l'âge de 68 ou de 69 ans. Inhumé dans le cimetière Notre-Dame-des-Neiges, le 8 mai 1877.

Avait épousé dans la paroisse Notre-Dame de Montréal, le 19 mai 1835, Anne Tracey, fille de Denys Tracey, marchand du comté de King, en Irlande, et d'Anne Manford.

Larivée, Luc

  • P117
  • Personne
  • 1927-2007

Luc Larivée est né en 1927. Il débute sa carrière de médecin en 1954. Durant trente années, il pratiquera 3000 accouchements. À partir de 1976, il devient président de la Commission des écoles catholiques de Montréal. De 1978 à 1986, il est conseiller municipal dans l'équipe du maire Jean Drapeau. Il revient en politique en 1994 avec le parti Vision Montréal de Pierre Bourque et devient président du Conseil jusqu'à la fusion des municipalités de l'île de Montréal en janvier 2002. Il quitte le parti Vision Montréal en octobre 2002 pour devenir candidat indépendant et rejoint l'Union des citoyens et citoyennes de l'île de Montréal (UCIM) du maire Gérald Tremblay en décembre 2003. Il quitte son poste de conseiller en 2005 et décède en 2007.

Ouellet, Gilbert

  • P123-A
  • Personne
  • 1943-

Gilbert Ouellet est né le 7 janvier 1943 à Rivière-du-Loup. En 1969, il obtient un diplôme de cuisine professionnelle de l'Institut de tourisme et d'hôtellerie du Québec (Montréal) suivi en 1976, d'un diplôme de gestion en hôtellerie et en restauration de la même institution.

Gilbert Ouellet est cuisinier, sous-chef, chef cuisinier, chef tournant et maître d'hôtel. Il débute sa carrière en 1969 au Club de golf Vallée du Richelieu. On le retrouve par la suite dans différentes institutions telles que l'Hôtel Ritz-Carlton à Montréal, l'Hôtel Tadoussac, le Sheraton Four Ambassador en Floride, les Hôtel-Môtel Universel et Hôtel Saint-Louis à Rivière-du-Loup, l'Hôtel Montagnais à Shefferville, l'Hôtel de l'Institut de tourisme et d'hôtellerie du Québec à Montréal, la Camp école des Trois Saumons à Saint-Jean-Port-Joli, la Société canadienne du Cancar (Groupe Champlain) à Montréal, les Soeurs des Saints Noms de Jésus et de Marie, aux résidences Outremont et Papineau et, en 2002, à la Popote Roulante, à Montréal. Comme autres expériences de travail, il a été professeur et instructeur de cuisine à l'École secondaire Grand Portage à Rivière-du-Loup de 1970 à 1972, en République du Mali pour le ministère des Relations internationales du Québec en 1974-1975 et à l'Institut de tourisme et d'hôtellerie du Québec à Montréal en 1983-1984. Gilbert Ouellet a aussi été cuisinier et maître d'hôtel à la résidence du Délégué général du Québec à Paris de 1980 à 1982, Majordome à la Place des Arts en 1982-1983 et responsable de salon V.I.P. au Palais des Congrès de Montréal de 1984 à 1989.

Clément, Charles

  • P140-A
  • Personne

Charles Clément était un photographe amateur qui, après sa journée de travail, se rendait sur le site de l'Expo 67 pour prendre quelques clichés.

Asselin, Olivar

  • BM055-A
  • Personne
  • 1874-1937

Olivar Asselin est né le 8 novembre 1874 à Saint-Hilarion. Il fait ses études primaires à l'école de rang de Sainte-Flavie et poursuit ses études secondaires au Séminaire de Rimouski où il complète un cours commercial et entreprend le cours classique. Sa famille émigre aux États-Unis en 1891. Il s'établit à Montréal à partir de 1899. Il épouse Alice Le Bouthillier le 3 août 1902. Il décède le 18 avril 1937, à Montréal, à l'âge de 62 ans.

Olivar Asselin est journaliste, pamphlétaire et militant nationaliste. Il commence sa carrière journalistique au «Protecteur canadien» de Fall River en 1894. En 1895, il est rédacteur au «National» de Lowell et au «Jean-Baptiste» de Pawtucket. Il est secrétaire de rédaction à «La Tribune» de Woonsocket de 1896 à 1898. Il entreprend une brève carrière militaire de 1898 à 1899 à l'occasion de la guerre hispano-américaine.

Démobilisé en 1899, il revient à Montréal où il collabore à divers journaux, dont «Les Débats». Il participe également à la fondation du «Devoir» en 1910. Il devient rédacteur en chef du «Canada» en 1930 et fonde, en 1935, ses propres journaux «L'Ordre» et «La Renaissance».
Militant nationaliste, il met sur pied la «Ligue Nationaliste Canadienne» en mars 1903, puis le journal «Le Nationaliste» en 1904. Il prend la défense des colons pour leur droit de coupe et alimente à ce sujet la Commission itinérante de la colonisation de 1904. Il entreprend une campagne en faveur de l'instruction publique et obligatoire en 1905. En 1915, il s'enrôle dans l'armée expéditionnaire canadienne où il recrute des volontaires canadiens-français pour former le 163e bataillon.

À quelques reprises au cours de sa carrière, il côtoie le monde politique. D'abord, de 1901 à 1903, il est secrétaire du ministre de la Colonisation, Lomer Gouin. À partir de 1902, il travaille en étroite collaboration avec Henri Bourassa, et ce jusqu'en 1910. Il participe d'ailleurs à la campagne électorale de ce dernier en 1908. Il est lui-même candidat nationaliste dans Terrebonne aux élections de 1904, puis dans Saint-Jacques en 1911.

Outre ses nombreuses collaborations journalistiques et activités professionnelles, il fonde l'Oeuvre de la Merci et s'occupe de la Société Saint-Vincent-de-Paul. La France le décore de la Légion d'honneur en 1919.

Beaudry, Pierre-Georges

  • BM044-A
  • Personne
  • ca 1830-1907

Pierre-Georges Beaudry est né vers 1830. Il se marie en 1853 avec une demoiselle Coursol. Il meurt en juin 1907 à Sainte-Anne de la Pérade et est inhumé à Montréal.

Pierre-Georges Beaudry est notaire à Sainte-Anne de la Pérade. Il débute sa pratique en février 1852 jusqu'en 1906. Il s'occupe, entre autres, de la gestion des affaires du fief Sainte-Marie pour Monseigneur Louis-François Laflèche, évêque de Trois-Rivières.

Brisson, Thomas-Auguste

  • BM047-A
  • Personne
  • 1852-1937

Thomas-Auguste Brisson est né le 12 octobre 1852 à Saint-Lin des Laurentides (Québec). Il est le fils de Pierre-Augustin Brisson, médecin, et d'Émerence Hurteau. Il étudie d'abord au collège classique de l'Assomption et au Collège de Montréal. Puis, il poursuit ses études, en médecine, au Collège Victoria à Cobourg (Ontario). En 1881, il épouse Marie-Louise Dufresne et ils ont un fils, Auguste. Il meurt le 17 décembre 1937.

Thomas-Auguste Brisson est médecin et politicien. En 1876, il s'installe à Saint-Constant pour y pratiquer la médecine. Puis, en novembre 1878, il s'installe à La Prairie où il est maire de 1885 à 1892. En 1893, afin de contrer l'exode de la population aux États-Unis, il fonde la Société générale de Colonisation et de Rapatriement de la province de Québec dont il est, pendant quelque quinze années, l'agent principal. Il consacre aussi beaucoup de temps à la cause agricole au Canada. D'ailleurs, apprécié du milieu agricole, il est envoyé à quatre reprises en Europe afin d'y étudier les systèmes agraires. Amateur d'histoire et de généalogie, il occupe ses loisirs à rassembler des documents relatifs à l'histoire de La Prairie. Thomas-Auguste Brisson est membre de la Société littéraire de La Prairie et de la Société historique de Montréal. Source : Société historique de La Prairie de la Magdeleine

Desrosiers, Léo-Paul

  • BM043-A
  • Personne
  • 1896-1967

Léo-Paul Desrosiers est né le 11 avril 1896 à Berthier-en-haut (Québec). Il est le fils de Louis Desrosiers et de Marie Olivier. Il fait des études classiques au Séminaire de Joliette de 1910 à 1916 et des études en droit à l'Université de Montréal de 1916 à 1919. Desrosiers épouse Marie-Antoinette Tardif, écrivaine connue sous le nom de Michelle Le Normand, le 12 juin 1922 et ils ont trois enfants. Il meurt le 19 avril 1967 à Montréal.

Léo-Paul Desrosiers est journaliste, bibliothécaire, écrivain et historien. Il débute sa carrière au journal Le Canada et au Devoir. En 1928, il devient rédacteur des procès-verbaux de la Chambre des Communes et traducteur du journal des Débats. Il devient conservateur de la Bibliothèque municipale de Montréal en 1941 et directeur de l'École des bibliothécaires de l'Université de Montréal. À son départ en 1953, il se consacre à l'écriture et à l'histoire. Il a rédigé de nombreux ouvrages dont Les Engagés du Grand Portage en 1938 et Iroquoisie (premier tome) en 1947. Léo-Paul est membre fondateur de l'Académie canadienne-française, membre de la Société des Dix, de la Société royale du Canada et de la Société historique de Montréal. Il reçut de nombreuses distinctions dont le Prix Athanase-David en 1938, le Prix Duvernay en 1951 et la médaille Lorne-Pierce de la Société royale du Canada en 1963

Leymarie, A.-Léo

  • BM036-A
  • Personne
  • 1876-1945

A.-Léo Leymarie est né en 1876 à Paris. Il est interné en Allemagne durant la Seconde guerre mondiale et meurt des suites de cet internement le 6 juin 1945. Leymarie est professeur, journaliste et auteur. Il est professeur d'histoire naturelle à Québec et à Montréal. Il donne de nombreuses conférences sur le Canada et sur l'Acadie. Il est l'auteur de nombreux articles et ouvrages sur le Canada. En 1929, il est secrétaire adjoint de l'exposition rétrospective des colonies françaises de l'Amérique du Nord. Il devient ensuite secrétaire à la rédaction de la revue Nova Francia.

Martin, Paul

  • P084-A
  • Personne
  • 1906-1989

Paul Martin est né le 21 mai 1906 à Montréal. Il est le fils d'Alexandre Martin, gouverneur de l'Île Sainte-Hélène et frère de Méderic Martin, 32e maire de Montréal. Il fait ses études primaires au Collège Notre-Dame, puis ses études classiques au Collège de Saint-Laurent, duquel il obtient son baccalauréat en 1927. Diplômé en médecine de l'Université de Montréal en 1934, il fait son internat à l'Hôpital Sainte-Justine, à l'Hôpital Général de la Miséricorde et à l'Hôpital Notre-Dame. Marié à Thérèse Berthelet, il a cinq enfants : Pierre R., Louis, Louise, Pierre T. et Hélène. Il meurt à Outremont le 29 mai 1989.

Paul Martin est médecin. Membre de l'Armée royale canadienne de 1943 à 1946, il fait son service militaire presque exclusivement outre-mer. Il est alors chargé de l'organisation du laboratoire de six hôpitaux généraux canadiens, de même que de l'Hôpital de neurochirurgie et de chirurgie plastique. À son retour en sol canadien, il est consultant pathologiste au Département des affaires des anciens combattants à l'Hôpital Queen Mary. Le 11 septembre 1950, il obtient sa spécialisation en anatomo-pathologie alors qu'il pratique au Laboratoire médico-légal. À deux reprises, en 1951 et 1959, il est nommé assistant professeur d'anatomie pathologique à l'Université de Montréal. En 1964, il est directeur des laboratoires à l'Hôpital Saint-Luc à Montréal. Il cesse sa pratique médicale de 30 juin 1971.

Olivier, Daniel

  • BM048-A
  • Personne
  • 1949-

Daniel Olivier est né en 1949 à Sainte-Élisabeth. Après des études classiques au Séminaire de Joliette et des études françaises à l'Université de Montréal, il complète un baccalauréat et une maîtrise en bibliothéconomie et bibliographie, respectivement à l'Université d'Ottawa en 1972 et à l'Université de Montréal en 1976.

Daniel Olivier est bibliothécaire. En 1972, il est engagé par la Ville de Montréal à titre de bibliothécaire de référence à la Salle Gagnon de la Bibliothèque centrale. Intéressé par la bibliophilie québécoise, il consacre son mémoire de maîtrise au bibliophile Philéas Gagnon. Cette étude est ensuite publiée sous le titre Dans l'arrière-boutique: naissance d'un bibliophile québécois, Philéas Gagnon, 1845-1915. Il est également l'auteur d'une bibliographie concernant le temps des Fêtes, d'un inventaire des sources sur les bibliothèques personnelles au Québec, d'un texte concernant les outils généalogiques à la Salle Gagnon de la Bibliothèque centrale et d'un recueil de poèmes.

Source: Olivier, Réjean, dir. «Dictionnaire des auteurs de Lanaudière. Joliette, 2000. p. 291-292

Bouthillier, Guy

  • P141-A
  • Personne

Guy Bouthillier était photographe professionnel et a travaillé notamment pour les quotidiens montréalais La Patrie, Dernière heure, Montréal-Matin et Dimanche-Matin. Guy Bouthillier a réalisé les diapositives au cours de l'Exposition universelle de 1967.

Basset Des Lauriers, Benigne

  • BM018-A
  • Personne
  • 1628-1699

Bénigne Basset Des Lauriers est né à Paris vers 1628. Il est le fils de Jean Basset, joueur de luth, et de Catherine Gaudreau. Il épouse Jeanne Vauvilliers le 24 novembre 1659 à Montréal et ils ont huit enfants. Bénigne Basset Des Lauriers meurt le 4 août 1699 à Montréal.
Bénigne Basset Des Lauriers est notaire, greffier et arpenteur. Sa carrière de notaire débute en 1657 et il reçoit sa commission d'arpenteur en 1659. Sous la direction de François Dollier de Casson, il procède au bornage et à l'alignement des premières rues de Montréal en 1672.

Nolin, Jean

  • BM020-A
  • Personne
  • 1898-1960

Jean Nolin est né en 1898 à Sorel (Québec). Il est aussi connu sous le pseudonyme d'André Duquette. Il étudie au Collège Sainte-Marie (baccalauréat ès arts, 1918) et à l'École des Hautes Études Commerciales (licence, 1920).
Jean Nolin est poète, critique de théâtre et journaliste. Il est d'abord secrétaire particulier de G.-Z. Simard, président de la Commission des liqueurs. Puis, il devient représentant, à Paris, de cette Commission. À la même époque, il publie, sous le pseudonyme d'André Duquette, des articles dans la revue La Muse française. De retour à Montréal en 1927, il est critique de théâtre puis directeur de la publicité pour le journal La Patrie. Plus tard, il est chargé de l'information radiophonique à l'Hôtel Windsor où se situent les bureaux du poste Marconi. Ensuite, il travaille à la section des nouvelles du poste CKAC. Au début de la Seconde guerre mondiale, il est conseiller en publicité et représentant de la maison Didot-Bottin. Dans les années 1930, il est invité, par Olivar Asselin, à prendre la direction de la publicité du journal Le Canada. Puis, au début des années 1960, il travaille au service de la maison Larousse. Parmi ses publications, notons le recueil de poèmes Les Cailloux publié en 1919 et quelques poèmes parus, entre autres, dans L'Action catholique et La Revue moderne. Jean Nolin est admis, en 1921, à l'École littéraire de Montréal.
Source : Hamel, Réginald, [et al.]. Dictionnaire des auteurs de langue française en Amérique du Nord, Montréal : Fides, 1989, p. 1032.

Walklate, Mary E.

  • BM010-A
  • Personne
  • [19-]

Mary E. Walklate vit à Derby, ville de Grande-Bretagne, probablement sous le règne de la reine Victoria.

Tassé, Henriette

  • BM009-A
  • Personne
  • 1870-1964

Henriette Tassé est née le 23 septembre 1870 à Québec sous le nom de Henriette Lionais. Fille de Charles Lionais et d'Émilie Berthelot, elle fait ses études au couvent d'Hochelaga des Soeurs des Saints-Noms-de-Jésus-et-de-Marie à Montréal. Elle épouse Gustave Tassé le 5 juillet 1892 et ils ont trois enfants. Elle meurt en 1964.

Henriette Tassé est écrivaine, journaliste et conférencière. Elle publie en 1915 son premier volume intitulé La vie et le rêve, ainsi que plusieurs autres titres dont De tout un peu (1923), La femme et la civilisation (1927), Les salons français (1930) et La vie humoristique d'Hector Berthelot (1934). À partir de 1916, ses articles sont publiés dans différents journaux et revues sous son nom de même que sous divers pseudonymes tels que Mistigri ou Une progressiste. Elle est aussi membre de l'exécutif du Club libéral central des femmes de Montréal et secrétaire du Comité provincial du suffrage féminin.

Historique de la conservation :
Le fonds a été remis à la Bibliothèque de Montréal par Henriette Tassé après 1961. Il a été transféré à la Division de la gestion de documents et des archives en juin 1997.

Portée et contenu :
Le fonds porte principalement sur des articles de Henriette Tassé, ou la concernant, publiés dans différents journaux entre 1916 et 1961 ainsi que sur sa vie personnelle entre 1929 et 1945.
Le fonds contient un spicilège et un journal personnel, Expériences psychiques 1er cahier, qui relate sa vie en relation avec les prédictions que lui ont fait des clairvoyants.

De Sève, Alfred

  • BM006-A
  • Personne
  • 1858-1927

Alfred De Sève est né à Saint-Henri (Montréal) en mai (ou juin) 1858. Il est le fils d'Alexandre De Sève, avocat, et de dame Lenoir Rolland. Il étudie au Collège de Montréal, puis au Collège Sainte-Marie. Il épouse Joséphine Bruneau, pianiste, en 1880. Il meurt le 25 novembre 1927 à Montréal.

Alfred De Sève est violoniste, professeur et compositeur. Il étudie le violon avec Oscar Martel, puis avec Frantz Johin Prume. En 1876, il part pour Paris où il prend des leçons avec Sarasate, Hubert Léonard, Lambert Massart et Henri Vieuxtemps. Il étudie avec ce dernier pendant trois ans et amorce, parallèlement, une carrière parisienne sous la protection de la reine d'Espagne, Isabelle II, qui le nomme, en 1878, violoniste de Sa Majesté. Puis, de retour à Montréal en 1879, il donne plusieurs concerts dans les principales villes du Canada. En 1881, il quitte Montréal pour s'établir à Boston où il poursuit d'abord sa carrière comme professeur au New England Conservatory puis, en 1891, il succède à Calixa Lavallée comme directeur musical à la cathédrale Holy Cross. De Sève est violon solo pour l'orchestre philharmonique de Boston et membre de l'Orchestre Symphonique de Boston. Il effectue aussi de nombreuses tournées aux États-Unis comme membre du Boston Symphony Orchestral Club. Il est de retour à Montréal en 1899 où il enseigne le violon en cours privés et au McGill Conservatorium of Music. Au cours de sa carrière, De Sève écrit quelques œuvres pour piano seul et pour orchestre publiées chez Ditson et Arthur P. Schmidt. Source : Girard, Charles. « De Sève, Alfred ». Encyclopédie de la musique au Canada, Tome I : A-F. Montréal : Fides, 1993. p. 893.

Pelletier, Virginie

  • BM003-A
  • Personne
  • 1894-1969

Virginie Pelletier est née le 25 novembre 1894 à Rivière-du-Loup. Elle est la fille de Narcisse Pelletier et de Caroline Vézina. Elle fait des études à l'École des bibliothécaires au début des années 1940. Elle meurt le 13 janvier 1969.

Virginie Pelletier est bibliothécaire. Elle débute sa carrière comme aide-bibliothécaire à la Bibliothèque municipale de Montréal en août 1937. Bibliothécaire en 1950, elle prend sa retraite de la Ville de Montréal en 1964. Dans le cadre de ses études à l'École des bibliothécaires, elle réalise la « Bio-bibliographie de Monsieur Georges Pelletier, avocat, journaliste, directeur du Devoir » en 1942.

Daveluy, Marie-Claire

  • BM004-A
  • Personne
  • 1880-1968

Marie-Claire Daveluy est née à Montréal en 1880. Elle est la fille de Georges Daveluy et de Marie Lesieur Desaulniers. Elle étudie au couvent d'Hochelaga et à l'Université McGill (diplôme en bibliothéconomie, 1920). Elle meurt le 21 janvier 1968.

Marie-Claire Daveluy est bibliothécaire, historienne et écrivaine pour la jeunesse. Elle entre au service de la Bibliothèque de Montréal en 1917 où elle occupe les postes de bibliothécaire adjoint (1920-1943) et de chef de catalogue (1930-1941). En 1937, elle fonde, avec Aegidius Fauteux, l'École de bibliothécaires de l'Université de Montréal, où elle est directrice adjointe et professeur pendant plusieurs années. Elle contribue aussi à la fondation de l'Association canadienne des bibliothécaires de langue française (1943). De 1943 à 1948, elle anime des sketches historiques hebdomadaires pour Radio-Canada. Ses écrits littéraires et historiques paraissent dans plusieurs périodiques comme La Bonne Parole, L'Action Française, L'Oiseau bleu et La Revue d'histoire de l'Amérique française. Elle remporte le prix David en 1924 pour le roman historique Aventures de Perrine et Charlot et le prix de l'Académie française ainsi qu'un autre prix David en 1934 pour Jeanne-Mance, 1606-1673. Ses romans pour la jeunesse associent la petite histoire canadienne-française à la fiction romanesque. Parmi ses contes de fées, mentionnons Le Filleul du roi Grolo, Sur les ailes de l'oiseau bleu et Une révolte au pays des fées. Marie-Claire Daveluy est membre de la Société historique de Montréal, de l'Académie canadienne-française et membre d'honneur du bureau de direction de la Fédération nationale de la Saint-Jean-Baptiste.

Fauteux, Aegidius

  • BM001-A
  • Personne
  • 1876-1941

Aegidius Fauteux est né le 27 septembre 1876 à Sainte-Cunégonde (Montréal). Il est le fils de Hercule Fauteux, menuisier, et d'Exilda Dagenais ainsi que le frère d'Éthérius Fauteux, traducteur à la Chambre des communes. Il fait ses études classiques au Collège de Montréal et ses études théologiques au Grand séminaire de Montréal. Il poursuit des études en droit à la Faculté de droit de l'Université Laval de Montréal. Il est admis au Barreau en juillet 1903, mais il ne plaida jamais. Il épouse Antonia Chevrier en 1911 et ils ont une fille adoptive. Il meurt le 22 avril 1941 à Montréal.

Aegidius Fauteux est journaliste, bibliothécaire et historien. Encore étudiant, il est lauréat du concours de littérature française à l'Université Laval de Montréal en 1900, 1901 et 1902. En 1902, il fonde le journal Le Rappel, organe de la jeunesse du parti conservateur qu'il continue d'éditer jusqu'en 1904. En 1905, il devient correspondant parlementaire du journal La Patrie à Québec. De 1909 à 1912, il est rédacteur en chef au journal La Presse. En 1912, il accepte le poste de bibliothécaire à la Bibliothèque Saint-Sulpice. Parallèlement à ses fonctions de journaliste et de bibliothécaire, Fauteux effectue plusieurs recherches historiques sur divers sujets. Il est l'auteur de nombreux ouvrages et articles sur différents aspects de l'histoire canadienne dont les Patriotes de 1837-1838, les bibliothèques canadiennes, les débuts de l'imprimerie au Canada ainsi que sur des familles et des personnages canadiens. Il obtient le ruban violet d'officier de l'Académie française en 1930 et reçoit la médaille Lorne Pierce pour l'histoire. À la fermeture de la Bibliothèque Saint-Sulpice en 1931, ses services sont retenus à la Bibliothèque municipale de Montréal. En 1936, l'Université de Montréal lui décerne un doctorat honoraire ès lettres. Il est co-fondateur et directeur de l'École de bibliothéconomie de l'Université de Montréal en 1937. La même année, il reçoit la médaille Tyrrell de la Société royale du Canada. En 1941, la Société historique de Montréal lui décerne la médaille de la Société pour le meilleur ouvrage historique de l'année. Aegidius Fauteux est membre fondateur de la Société des Dix, il est membre de la Société historique de Montréal, de la Société royale du Canada, de la Société numismatique et d'archéologie, de l'association philanthropique La Rosse qui détèle et de la Commission des sites et monuments historiques du Canada.

Gagnon, Philéas

  • BM007-A
  • Personne
  • 1854-1915

Philéas Gagnon est né le 6 mai 1854 à Québec. Il est le fils de Charles Gagnon, menuisier puis commerçant, et de Hortense Caron. Il étudie chez les instituteurs Charles Dion et Honoré Rousseau à Québec, puis à l'académie commerciale Saint-Jean-Baptiste de Charles-Joseph-Lévesque Lafrance. Il épouse Annie M. Smith le 29 janvier 1883 et ils ont dix enfants. Il meurt le 25 mars 1915 à Québec.

Philéas Gagnon est tailleur, bibliophile, homme politique, auteur et fonctionnaire. En 1869, il devient apprenti tailleur et s'établit à son propre compte en 1874. C'est à cette époque qu'il commence à s'intéresser aux livres rares. Il réussit à se bâtir une collection qui est reconnue comme la meilleure et la plus complète au Canada. Sa collection, qui va du début de la colonisation jusqu'à la fin du 19e siècle, comprend livres, brochures, journaux, revues, estampes, gravures, portraits, manuscrits, soit publiés ou relatifs au Canada. Gagnon s'implique également en politique municipale; il représente le quartier Jacques-Cartier de Québec de 1882 à 1896. Il collabore assez régulièrement à plusieurs revues à caractère historique, en particulier au Bulletin des recherches historiques, où, quand il ne signe pas lui-même un article, il est constamment cité comme source ou référence. Il participe vers 1888-1890 à la rédaction de l'hebdomadaire québécois l'Union libérale, en qualité de responsable d'une chronique pour laquelle il utilise le pseudonyme de Bibelot. En 1895, il publie « Essai de bibliographie canadienne ». Gagnon est nommé au poste de conservateur des Archives judiciaires du district de Québec le 18 février 1898. Le 25 février 1909, il est nommé au poste de protonotaire adjoint de la Cour supérieure pour le district de Québec. Il publie en 1909, Québec il y a cent ans. Philéas Gagnon est membre de la Société littéraire et historique de Québec où il remplit notamment la charge de conservateur du musée, de la Commission de géologie, de la Société de géographie de Québec, de la Société de numismatique et d'archéologie et de la Société royale du Canada.

Sources : Olivier, Daniel. « Gagnon, Philéas ». Dictionnaire biographique du Canada, tome XIV. Sainte-Foy (Québec): Presses de l'Université Laval, 1998. p. 422-423.
Baboyant, Marie. « Philéas Gagnon et la « Collection Gagnon » de la Bibliothèque de la ville de Montréal » dans Livre, bibliothèque et culture québécoise. Montréal: ASTED, 1977. p. 311-336.

Des Marais, Pierre

  • P118-A
  • Personne
  • 1910-1986

Pierre Des Marais est né le 5 novembre 1910 à Montréal. Il est le fils de Charles Des Marais et de Rose-Anna Mayer, ainsi que le frère du conseiller municipal André Des Marais. Il débute son cours classique au Collège de Terrebonne, pour poursuivre sa scolarité au collège Saint-Laurent et ensuite à Sainte-Marie. Plus tard, durant une année, il étudie l'imprimerie et les arts graphiques à Chicago. Il épouse Rolande Varin le 24 juin 1933, avec qui il a cinq enfants : Pierre, Louise, Marcel, Élaine et Jacques. Il décède à Montréal le 21 janvier 1986.

Pierre Des Marais est maître-imprimeur de formation, il fonde son atelier d'imprimerie en 1929 à Montréal. En 1940, il est élu conseiller municipal pour une première fois, et fut réélu successivement en 1942, 1944, 1947, 1954, et 1957. En 1944 et 1947, il est nommé chef du conseil municipal. De 1954 à 1957, il occupe le siège de président du comité exécutif. En 1950, il participe à la fondation du Comité de moralité publique qui demande et obtient l'enquête sur la moralité (Commission Caron). En 1951, il participe à la fondation de la Ligue d'action civique et en est le président. De 1954 à 1958, il est président de la Commission métropolitaine de Montréal. Il est membre du comité exécutif de 1957 à 1960. Pierre Des Marais est aussi président de la Commission des parcs et terrains de jeux en 1941, membre du Comité d'habitation en 1948, membre du Comité d'urbanisme en 1948, président de la Commission de l'Ambulance, président de la Commission des bibliothèques, ainsi que président de la Commission des Quinze chargée d'étudier le refinancement de la dette.

Parallèlement à sa vie politique et professionnelle, Pierre Des Marais est président de la Chambre de commerce des jeunes du district de Montréal, président du Comité des visites industrielles de 1944 à 1945, ainsi que membre de la Chambre de commerce aînée. Il est aussi président de la section Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste, directeur de l'Est Central Commercial, trésorier de la Ligue des propriétaires de Montréal en 1948, membre du Montreal Club of Printing House, membre de la Chambre de commerce belge, membre de l'Association des licenciés de l'École des Hautes Études Commerciales, membre du Club Saint-Denis, membre des Chevaliers de Colomb, ainsi que président honoraire de l'Amicale du cercle Émard de la paroisse Saint-Jean-Baptiste.

Roy, Pierre-Georges

  • BM036-A
  • Personne
  • 1870-1953

Pierre-Georges Roy est né le 23 octobre 1870 à Lévis. Il meurt le 4 novembre 1953 à Lévis. Roy est journaliste, historien et archiviste. Il est journaliste au Canadien et au Quotidien. En 1895, il fonde le Bulletin des recherches historiques. Après avoir été attaché au service des archives fédérales à Ottawa, il devient en 1920, le premier archiviste en chef de la province de Québec. Il est nommé conservateur du Musée provincial en 1931. Au cours de sa carrière, il a publié plus de 300 volumes et brochures sur des sujets de la petite histoire du Canada.

Choko, Marc

  • P127-A
  • Personne

Diplômé en architecture et en aménagement de l'Université de Montréal et docteur en urbanisme de l'Université Paris VIII, Marc H. Choko est professeur titulaire à l'École de design de l'Université du Québec à Montréal (UQAM) depuis 1977, mais est en pré-retraite depuis 2008. Ses travaux portent plus particulièrement sur les questions de logement et de développement urbain. Il oeuvre au niveau national et international sur des aspects d'actualité tels que les grandes entreprises de développement immobilier, l'accession à la propriété, la réhabilitation et la gentrification à partir d'une perspective historique et contemporaine.

Marc H. Choko est également professeur-chercheur invité à l'INRS-Urbanisation depuis 1985. Il a en outre dirigé e Centre de design de l'UQAM entre 1999 et 2008. Il compte enfin près d'une dizaine de publications à son actif.

Source: http://www.designuqam.com/enseignants/professeurs/marc-h-choko.aspx (site visité le 21 novembre 2011).

Senecal, Bernard

  • BM056-A
  • Personne
  • [19-]

Bernard Senecal a probablement habité sur l'avenue Bourbonnière, à Montréal, dans les années 1950.

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