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Notice d'autorité

Montreal Water and Power Company

  • P046-A
  • Collectivité
  • 1891-1928

La Montreal Water and Power Company est créée le 17 mars 1891 par lettres patentes émises par le gouvernement de la province de Québec. Le 24 juin 1892, est sanctionnée la Loi concernant la compagnie The Montreal Water and Power Company (Statuts de la province de Québec, 1892, 55-56 Victoria, chap. 75) confirmant et ratifiant la charte de la compagnie. Des lettres patentes supplémentaires sont émises par le gouvernement de la province de Québec le 9 mars 1908 et viennent réduire le capital-action de la compagnie. Par la Loi amendant la charte de la Montreal Water and Power Company (Statuts de la province de Québec, 1914, 4 George V, chap. 109) sanctionnée le 19 février 1914, les lettres patentes supplémentaires sont confirmées et ratifiées et le capital-action est augmenté. La compagnie est expropriée par la Ville de Montréal le 11 juillet 1928, laquelle assume alors la gestion des opérations.
Le mandat de la Montreal Water and Power Company est de mettre en opération et de maintenir un ou des systèmes d'aqueduc et d'approvisionnement en électricité pouvant desservir les localités situées sur l'ensemble du territoire du Québec. La compagnie est administrée par une assemblée des directeurs.

Commission d'enquête présidée par le juge François Caron

  • P043-A
  • Collectivité
  • 1925-1957

La Commission d'enquête présidée par le juge François Caron est créée le 31 mai 1950 à la suite du jugement du juge O.S. Tyndale accueillant la requête présentée, le 11 mai 1950, par Jean Drapeau et Pacifique Plante au nom de plusieurs requérants et désignant le juge François Caron pour mener une enquête sur les allégations de l'acte d'accusation, le tout en vertu de la Loi sur la fraude et la corruption dans les affaires municipales (Statuts révisés de Québec, 1941, chap. 214, art. 9). La publication d'une série d'articles dénonçant la tolérance de la police face au crime organisé par le quotidien Le Devoir, de novembre 1949 à février 1950, avait pavé la voie à la présentation d'une telle requête et à l'instauration d'une enquête. Cette dernière débute le 11 septembre 1950. Les séances sont ajournées le 20 novembre en raison d'appels présentés à la Cour du banc du roi. Le 29 janvier 1951, les travaux reprennent jusqu'à une nouvelle suspension le 5 mai 1951, résultat de l'émission d'un bref de prohibition. Les travaux reprennent le 3 mars 1952 et se terminent le 2 avril 1953. La Commission a tenu 335 séances et entendu 373 témoins. Le juge Caron rend son jugement le 8 octobre 1954.

Le mandat de la Commission d'enquête est d'étudier la conduite des policiers de la Ville de Montréal au cours des années 1940. L'enquête est menée par le juge François Caron.

Ville de Rivière-des-Prairies

  • P026-A
  • Collectivité
  • 1845-1963

La ville de Rivière-des-Prairies est créée une première fois le 18 juin 1845 sous le nom de municipalité de la Rivière-des-Prairies par une proclamation du gouverneur général de la province du Canada. La municipalité cesse d'exister le 1er septembre 1847. Le territoire est de nouveau érigé en municipalité sous le nom de municipalité de la paroisse de Saint-Joseph-de-la-Rivière-des-Prairies le 1er juillet 1855 (Statuts de la province du Canada, 18 Victoria, chap. 100). Le 28 janvier 1954, la municipalité obtient le statut de ville et prend le nom de ville de Rivière-des-Prairies (Statuts de la province de Québec, 2-3 Elizabeth II, chap. 112). Les années qui suivent sont marquées par une situation financière difficile. Cela explique la mise sous tutelle de la ville en juillet 1961 alors que la Commission municipale du Québec en prend le contrôle. Le 11 juin 1963, la Ville de Montréal adopte le règlement 2840 annexant la ville de Rivière-des-Prairies. Approuvé par l'arrêté en conseil du 2 juillet 1963, il entre en vigueur le 20 juillet de la même année (Statuts de la province de Québec, 9-10 Elizabeth II). Le Conseil de la ville de Rivière-des-Prairies tient sa dernière assemblée le 8 juillet 1963.
La ville de Rivière-des-Prairies est limitée par la rivière des Prairies, la ville de Pointe-aux-Trembles, la ville de Montréal-Est, la ville d'Anjou et la ville de Montréal-Nord. Le mandat de la municipalité est de gérer sont territoire.

Municipalité du village de Beaurivage de la Longue-Pointe

  • P010-A
  • Collectivité
  • 1898-1910

La municipalité du village de Beaurivage de la Longue-Pointe est créée le 30 mars 1898 par une proclamation du lieutenant-gouverneur de la province de Québec. La municipalité est détachée de la municipalité de la paroisse Saint-François d'Assise de la Longue-Pointe. Le conseil tient sa première séance le 1er mai 1898; la dernière séance a lieu le 3 juin 1910. La municipalité est annexée à la Ville de Montréal en 1910, en vertu de la Loi amendant la charte de la cité de Montréal (Statuts de la province de Québec, 1 George V, chap. 48) sanctionnée le 4 juin 1910.

La municipalité du village de Beaurivage de la Longue-Pointe est limitée par la municipalité de la paroisse de saint-Jean-de-Dieu, la municipalité de la paroisse Saint-François d'Assise de la Longue-Pointe et le fleuve Saint-Laurent. Le mandat de la municipalité est de gérer son territoire. L'administration municipale relève d'un conseil qui voit à la gestion de la municipalité.

Montréal (Québec). Commission de la voirie.

  • VM036-A
  • Collectivité
  • 1840-1910

La Commission de la voirie est créée le 14 septembre 1840, sous le nom de Committee on Roads and Improvements, par une résolution du Conseil de ville. Avant 1840, les questions de voirie sont la responsabilité d'un officier de district appelé grand voyer. Le Committee on Roads and Improvements tient sa première séance le 14 septembre 1840. Il est composé de membres issus du Conseil de ville. En novembre 1846, le Committee on Roads and Improvements prend le nom de Road Committee ou Comité des chemins. L'appellation Commission de la voirie est adoptée le 1er juin 1900. En 1909, l'adoption de la loi amendant la charte de la cité de Montréal (9 Édouard VII, chap. 82) entraîne la disparition de la Commission de la voirie et de l'ensemble des commissions échevinales. La Commission clôture ses activités le 29 janvier 1910. Le Bureau des commissaires, entériné par les électeurs montréalais lors d'un référendum tenu le 30 septembre 1909, prend la relève en 1910. Le mandat de la Commission de la voirie est d'assurer le maintien, l'entretien et la réparation des rues, l'enlèvement de la neige, l'entretien des trottoirs ainsi que l'établissement et l'entretien des égouts. La Commission coordonne l'ensemble des activités de la voirie par l'entremise de l'inspecteur de la voirie qui exécute ses décisions et fait respecter les règlements.

Ville de la Côte-des-Neiges

  • P009-A
  • Collectivité
  • 1889-1910

La Ville de la Côte-des-Neiges est créée le 21 mars 1889 par la Lois érigeant en municipalité séparée la partie nord-ouest de la municipalité du village de la Côte-des-Neiges-Ouest (Statuts de la province de Québec, 1889, 52 Victoria, chap.59). La nouvelle municipalité est alors désignée sous le nom de village de Notre-Dame-des-Neiges-Ouest. Le conseil tient sa première séance le 15 avril 1889. Le statut du village de Notre-Dame-des-Neiges-Ouest est modifié le 28 février 1907 pour celui de ville de la Côte-des-Neiges. Le 4 juin 1910, a lieu la dernière séance du conseil de la municipalité. À cette même date, la province de Québec sanctionne la Loi amendant la charte de la cité de Montréal (Statuts de la province de Québec, 1910, 1 George V, chap. 48) prévoyant l'annexion, à Montréal, de la ville de la Côte-des-Neiges.

Le teritoire de la ville de la Côte-des-Neiges s'étend depuis la ligne de division entre les propriétés désignées sous les numéros 121 et 122 du cadastre officiel du village de la Côte Sainte-Catherine jusqu'aux limites nord-ouest de la municipalité du village de la Côte-des-Neiges. Le mandat de la municipalité est d'administrer son territoire.

Cité de Maisonneuve

  • P025-A
  • Collectivité
  • 1883-1918

La cité de Maisonneuve est créée le 27 décembre 1883 par une proclamation du lieutenant-gouverneur de la province de Québec. La nouvelle municipalité est alors désignée sous le nom de ville de Maisonneuve. La première séance du Conseil se tient le 6 février 1884. Le 21 décembre 1912, la ville change son statut en celui de cité, en vertu de la Loi refondant et amendant la charte de la ville de Maisonneuve (Statuts de la province de Québec, 1912, 3 George V, chap. 58). Le 9 février 1918, la province de Québec sanctionne la Loi amendant la charte de la cité de Montréal (Statuts de la province de Québec, 1918, 8 George V, chap. 84) prévoyant l'annexion à Montréal, de la cité de Maisonneuve.
Le territoire de la cité de Maisonneuve est limité au sud-est par le milieu du fleuve Saint-Laurent; au nord-ouest par les limites du village de la Côte-Visitation; au sud-ouest par les limites de la cité de Montréal; et au nord-est par la paroisse de la Longue-Pointe. Le mandat de la cité est de gérer son territoire.

Ville d'Hochelaga

  • P006-A
  • Collectivité
  • 1845-1883

La ville d'Hochelaga est créée le 18 juin 1845 par l'Acte pour abroger certaines ordonnances y mentionnées, et faire de meilleures dispositions pour l'établissement d'autorités locales et municipales dans le Bas-Canada (Statuts provinciaux du Canada, 8 victoria, chap.15). Cette proclamation prend effet le 1er juillet 1845, le statut et Hochelaga est alors connue sous le nom de municipalité d'Hochelaga. Après 1845, le statut d'Hochelaga est modifié à deux reprises. Hochelaga est d'abord érigée en municipalité de village le 1er janvier 1863. Puis, le 30 mars 1883, le village obtient le statut de ville (Statuts de la province de Québec, 46 Victoria chap. 82). L'adoption du règlement 39, le 3 octobre 1883, par le conseil municipal de la ville d'Hochelaga, entraîne l'annexion de la municipalité à la Ville de Montréal.

La ville d'Hochelaga est limitée au sud-est par le fleuve Saint-Laurent; au nord-ouest par les limites de la municipalité du village de la Côte-Visitation; au sud-ouest par les limites de la Ville de Montréal; et au nord-est par la paroisse de la Longue-Pointe. Le mandat de la municipalité est d'administrer son territoire.

Municipalité de la ville de Saint-Jean-Baptiste (Montréal, Québec)

  • P005-A
  • Collectivité
  • 1861-1886

La municipalité de la ville de Saint-Jean-Baptiste est créée le 5 janvier 1861 par l'Acte municipal refondu du Bas-Canada (Statuts du Canada, 1861, 24 Victoria, chap. 29, art. 24). Le territoire formant la nouvelle municipalité est détaché de la municipalité du village de la Côte Saint-Louis. La corporation est alors connue sous le nom de village de Saint-Jean-Baptiste. Le 10 juin 1884, le village obtient le statut de ville (Statuts de la province de Québec, 1884, 47 Victoria, chap. 89). Par l'adoption du règlement 27, le 24 octobre 1884, le conseil de la ville de Saint-Jean-Baptiste statue sur l'annexion de la municipalité à la Ville de Montréal. Par voie de scrutin, le règlement sur l'annexion est finalement adopté le 15 janvier 1886.

La ville de Saint-Jean-Baptiste est limitée au nord-ouest par la municipalité du village de Saint-Louis du Mile End et du village de la Côte Saint-Louis; au sud-est par les limites de la Cité de Montréal; au sud-ouest par le parc du mont-Royal; et au nord-est par les limites de la municipalité du village de la Côte-Visitation. Le mandat de la municipalité est d'administer son territoire.

Lemoine dit Monière, Alexis

  • BM071-A
  • Personne
  • 1680-1754

Alexis Lemoine dit Monière est né le 14 avril 1680 à Sainte-Anne de La Pérade. Il est le fils de Jean Lemoine et de Madeleine de Chavigny de Berchereau. Le 22 mars 1715, il épouse Marie-Louise Zemballe en premières noces et, en 1726, Marie-Josephte de Couagne, fille du marchand Charles de Couagne, en secondes noces. Il meurt le 23 juin 1754.

Alexis Lemoine dit Monière est marchand-équipeur pour la traite des fourrures. Il débute en faisant la traite pour Antoine Laumet de La Mothe-Cadillac. En 1715, il ouvre une boutique à Montréal.

Revue canadienne

  • VM073-A
  • Collectivité
  • 1863-1922

La Revue Canadienne est fondée le 9 décembre 1863 par Napoléon Bourassa, D. H. Sénécal, Édouard Lefebvre de Bellefeuille, J. A. Provencher, E. H. Desrosiers, Adélard Boucher, Joseph Royal, Hector Pelletier, W. Tessier et Paul Letondal. Le premier numéro paraît en janvier 1864. Eusèbe Sénécal et la Compagnie de publication canadienne sont les imprimeurs de la revue. La Revue n'est pas publiée en 1879 et 1880. La revue cesse ses activités en décembre 1922 parce que son propriétaire d'alors, Monseigneur Bruchési, archevêque de Montréal, n'est plus en mesure de l'aider.

La Revue canadienne a pour but d'assurer un développement régulier et simultané dans toutes les branches des connaissances humaines. Elle publie des articles, des poèmes, des comptes rendus, des bibliographies, un feuilleton et une chronique intitulée Les événements du mois. La revue se compose d'un bureau des directeurs qui comprend entre 9 et 15 membres dont un président, un gérant et un assistant-gérant. Élie-Joseph Auclair en est le directeur de 1908 à 1922.

Duchesnois, Étienne

  • BM021-A
  • Personne
  • 1765-1826

Étienne Duchesnois est né le 9 juillet 1765 à Berthier (Québec). Il est le fils d'Étienne Duchesnois, négociant d'origine française, et de Catherine-Françoise Leroux. Il épouse, en premières noces, Marie-Josephte (ou Josette) Massue le 28 août 1797 et ils ont un fils, Eugène. Puis, il épouse, en secondes noces, Marie Louise Roy et ils ont probablement deux filles, Louise et Sophie-Émilie. Il meurt en décembre 1826 à Varennes.

Étienne Duchesnois est marchand. Il fait commerce avec Aignan-Aimé Massue, son beau-frère. Duchesnois est élu député de Surrey en 1814. Il est réélu en 1816 et 1820. Le 14 mai 1817, il est nommé juge de paix.

Waugh, William Templeton

  • BM022-A
  • Personne
  • 1884-1932

William Templeton Waugh est né en 1884 à Fairfield, Manchester (Angleterre). Il fait ses études au Fulneck Moravain School dans le Yorkshire et à la Manchester University en histoire. Spécialiste en histoire générale, il a un intérêt pour l'histoire médiévale. William Templeton Waugh meurt le 16 octobre 1932 à Montréal.

William Templeton Waugh est professeur et écrivain. Il débute sa carrière comme Assistant Lecturer à la Manchester University et devient professeur d'histoire à la Queen's University à Belfast et membre du personnel du War Trade Intelligence Department. En 1922, il devient professeur associé en histoire à l'Université McGill de Montréal. En 1925, il devient Kingsford Professor. Il est conseiller du groupe littéraire étudiant, le Player's Club, et chairman du Forum Club (club littéraire). En 1926, il fait une tournée du Canada.Il publie en 1928 un ouvrage intitulé biographique "James Wolfe : Man and Soldier" (Montréal : Louis Carrier & Company at The Mercury, 333 p.) et en 1932 "A History of Europe 1378-1494" (London : Metheuen & Company Limited).

DeLisle, Arthur

  • BM024-A
  • Personne
  • 1851-1925

Arthur DeLisle est né en 1851. Il est le fils d'Augustin Stanislas DeLisle, notaire et bibliothécaire au Barreau de Montréal, et de Charlotte Ainsse ainsi que le frère d'Auguste DeLisle, bibliothécaire au Barreau de Montréal. Il meurt en 1925.

Arthur DeLisle est assistant-bibliothécaire au Barreau de Montréal de 1870, environ, à 1898. Le 19 octobre 1898, il en devient le bibliothécaire. Il est également médecin. DeLisle prend sa retraite du Barreau de Montréal en 1922.

Clément, Marie-Blanche

  • BM025-A
  • Personne
  • 1883-[après 1950]

Marie-Blanche Clément est baptisée en 1883. Fille de Ludger Clément, ébéniste, et d'Azilda Lachapelle, elle est la soeur de Ludger-Clément Clément qui est échevin du quartier Duvernay à Montréal de 1910 à 1914. Elle obtient un diplôme d'enseignement ménager à l'École ménagère en 1917. Marie-Blanche Clément est célibataire.

Marie-Blanche Clément est professeur en enseignement ménager. Elle publie des textes sur l'alimentation dans le Bulletin des agriculteurs de même qu'une brochure intitulée Le repas d'apparât en 1939. À partir de 1932, elle effectue aussi des recherches généalogiques sur sa famille. Membre de la Société généalogique canadienne-française, elle y présente des causeries sur la famille Clément et sur la cantatrice Albani (Emma Lajeunesse). En 1948, le Bulletin des recherches historiques publie son article intitulé « Les concerts à Montréal de Madame Albani » (vol. 53, no 12).

Rassemblement des citoyens et citoyennes de Montréal

  • P086-A
  • Collectivité
  • 1974-1994

Le Rassemblement des citoyens et citoyennes de Montréal (RCM) est une formation politique municipale fondée en mai 1974 par un regroupement de militants, provenant de milieux syndicaux, du Nouveau parti démocratique et du Parti québécois, désireux de former un véritable parti démocratique capable de représenter l'ensemble de la population montréalaise. Créé dans un contexte d'insatisfaction face à l'administration du maire Jean Drapeau, le RCM accorde, dès les premières années, une priorité au domaine social et oriente son action politique vers une revalorisation et une démocratisation du gouvernement municipal.

Aux élections de novembre 1974, le RCM fait élire 18 conseillers. À la mairie, le candidat Jacques Couture, en récoltant un peu plus de 39% des voix, ébranle pour la première fois et de façon significative la popularité de Jean Drapeau. Malgré une action politique intense consacrée, entre autres, à la lutte pour la gratuité du transport en commun des personnes âgées, aux revendications pour la tenue d'une période de questions publiques aux assemblées du conseil ainsi qu'à la reconnaissance des partis d'opposition, un seul conseiller du RCM, Michael Fainstat, est élu en 1978. Les dissensions internes, entre militants socialistes et sociaux-démocrates, de même que la création d'un autre parti d'opposition, le Groupe d'action municipale (GAM), expliquent en grande partie les faibles résultats obtenus aux élections.

Quatre ans plus tard, le RCM a retrouvé sa vigueur et obtient 15 sièges au conseil. Les années suivantes marquent une augmentation et une solidification des structures internes du RCM, une croissance du parti ainsi qu'une intensification de l'action politique et des activités de relations publiques. Le tout mène à une importante victoire aux élections de novembre 1986.

Le RCM dirige Montréal jusqu'en 1994 et marque significativement la scène politique municipale. Entre autres réalisations, il fait de la participation des citoyens un élément essentiel de la vie politique montréalaise et il instaure toute une série de pratiques telles la période de questions du public aux assemblées du conseil et les consultations publiques tenues par les commissions permanentes du conseil. Les citoyens ont pu ainsi exprimer leurs besoins, leurs attentes et leurs opinions.

Beaudin Limitée

  • BM059-A
  • Collectivité
  • 1910-1918

Beaudin Limitée est une compagnie constituée en corporation en 1910 sous le nom de Beaudin & compagnie incorporée. Elle devient Beaudin limitée en 1912. En 1914, on la retrouve sous l'appellation Beaudin Corporation Limited, sous le nom de Beaudin Frères en 1917 et de nouveau sous le nom Beaudin Limitée en 1918.

Beaudin Limitée est une compagnie de courtage en immobilier et en assurances. Les dirigeants de la compagnie sont : J.E. Beaudin; J.-Zénon Malo, président; L. Duf. Robitaille, secrétaire; et Wilfrid Damphousse, gérant.

Notre-Dame-de-Saint-Hyacinthe (Paroisse: Québec)

  • BM065
  • Collectivité
  • 1832-1952

La paroisse de Notre-Dame-de-Saint-Hyacinthe est érigée canoniquement le 2 juin 1832 et sa reconnaissance civile a lieu le 11 juillet 1835; toutefois, les registres de la paroisse s'ouvrent dès 1777. Son territoire comprend le quartier 5, qui est la partie la plus ancienne de la Ville de Saint-Hyacinthe, ainsi que la municipalité de la paroisse de Notre-Dame-de-Saint-Hyacinthe et le village de la Providence. La paroisse de Notre-Dame-de-Saint-Hyacinthe donne naissance, entre 1806 et 1952, à douze autres paroisses. Entre autres, le 15 octobre 1853, la paroisse est scindée en deux : la paroisse Notre-Dame-de-Saint-Hyacinthe prend le nom de Notre-Dame-du-Rosaire et la nouvelle paroisse prend le nom de Saint-Hyacinthe-le-Confesseur.

Source: Magnan, Hormisdas. Dictionnaire historique et géographique des paroisses, missions et municipalités de la province de Québec. Arthabaska: L'imprimerie d'Arthabaska inc., 1925. p. 123.

Municipalité du village de Ahuntsic

  • P007-A
  • Collectivité
  • 1897-1910

La municipalité du village de Ahuntsic est créée le 21 janvier 1897 par une proclamation du procureur général de la province de Québec. Le conseil de lanouvelle municipalité tient sa première séance le 20 mars 1897. Le 4 juin 1910, a lieu la dernière séance du conseil de la municipalité. À cette même date, la province de Québec sanctionne la Loi amendant la charte de la cité de Montréal (Statuts de la province de Québec, 1910, 1 George V, chap. 48) prévoyant l'annexion, à Montréal, du village de Ahuntsic.

Le village de Ahuntsic est limité au nord-ouest par la rivière des Prairies; au sud-est par la paroisse de Saint-Laurent et par le lot 332 du cadastre officiel de la paroisse du Sault-au-Récollet; au nord-est par les numéros 226 et 227 du cadastre de la paroisse du Sault-au-Récollet; au sud-ouest par le lot 278 du cadastre de la paroisse du Sault-au-Récollet. Le mandat de la municipalité est d'administrer son territoire.

Ville de Notre-Dame-des-Neiges

  • P008-A
  • Collectivité
  • 1889-1908

La ville de Notre-Dame-des-Neiges est créée le 21 mars 1889 par la Loi constituant en corporation la ville de Notre-Dame-des-Neiges (Statuts de la province de Québec, 52 Victoria, chap. 85). La municipalité est issue de la scission du territoire du village de Notre-Dame-des-Neiges. Le 25 avril 1908, la province de Québec sanctionne la Loi amendant la charte de la cité de Montréal (8 Édouard VII, chap. 85) prévoyant l'annexion, à Montréal, de la ville de Notre-Dame-des-Neiges.

Le territoire de la ville de Notre-Dame-des-Neiges est inclus entre la ligne de division qui sépare le numéro 121 du numéro 122 des plan et livre de renvois officiels du village de Côte-des-Neiges, et une ligne passant par le milieu du chemin connu sous le nom de chemin de la Côte Sainte-Catherine, et la limite sud-est de la dite municipalité qui touche à la Ville de Montréal, à l'exclusion de la propriété de la fabrique de Notre-Dame connue sous le nom de cimetière de la Côte-des-Neiges. Le mandat de la municipalité est d'administrer son territoire.

Gauthier, Rosario

  • BM029-A
  • Personne
  • 1913-2008

Rosario Gauthier est né le 22 décembre 1913 à Sainte-Anne-des-Plaines. Il est le fils de Joseph Gauthier, cultivateur, et d'Alexandra Alary. Il a probablement fréquenté l'école Le bas du trait carré de Sainte-Anne-des-Plaines de 1920 à 1925. Il est décédé à Montréal en février 2008.

Rosario Gauthier est employé municipal et généalogiste. Il est, en tant qu'employé municipal, préposé à l'entretien à la Division des édifices municipaux de 1951 à 1978. C'est vers l'âge de dix-huit ans qu'il commence à s'intéresser à la généalogie. Il est l'auteur de quelque quarante albums contenant des photos anciennes et des articles sur l'histoire du Québec ainsi que de plusieurs répertoires de mariages. En 1988, la société généalogique canadienne-française lui décerne le titre de membre émérite pour le plus grand nombre de travaux et de répertoires de mariages. En 1998, il est honoré au Congrès annuel de la famille Gauthier à Saint-Georges de Beauce pour avoir été un pionnier en généalogie. Rosario Gauthier est membre de la Société généalogique canadienne-française et de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal.

Cité de Saint-Michel

  • P030-A
  • Collectivité
  • 1912-1968

La Cité de Saint-Michel est créée le 6 novembre 1912 sous le nom de village Saint-Michel-de-Laval en vertu d'une proclamation du lieutenant-gouverneur de la province de Québec. Elle tient sa première assemblée le 16 décembre 1912. Une charte lui est octroyée le 19 février 1914 (Statuts de la province de Québec, 1914, 4 George V, chap. 97). La municipalité obtient le statut de ville et prend le nom de Ville Saint-Michel le 5 mars 1915 (Statuts de la province de Québec, 1915, 5 George V, chap. 109). En 1953, son statut est modifié et elle devient la Cité de Saint-Michel en vertu de la Loi modifiant la charte de la Ville de Saint-Michel (Statuts de la province de Québec, 1953, 1-2 Élisabeth II, chap. 84). De 1936 à 1958, la Ville de Saint-Michel est mise sous la tutelle de la Commission métropolitaine de Montréal. En février 1968, la Cité est mise sous la tutelle de la Commission municipale de Québec. De 1967 à 1971, une enquête a lieu concernant l'administration de la Ville sur une affaire de pots-de-vin et de corruption. Le 27 septembre 1968, la Ville de Montréal adopte le réglement 3720 annexant la Cité de Saint-Michel à la suite d'une pétition de quelques 4000 signatures de citoyens de Saint-Michel. Les citoyens de la cité se prononcent en faveur de l'annexion lors d'un scrutin tenu le 20 octobre 1968. Le Conseil de la Cité de Saint-Michel tient sa dernière assemblée le 21 octobre 1968 et entérine le règlement 3720 de la Ville de Montréal. L'annexion entre en vigueur le 24 octobre 1968 en vertu de la Loi concernant l'annexion de la Cité de Saint-Michel à la Ville de Montréal (Statuts de la province de Québec, 1968, 17 Élisabeth II, chap. 94).

La cité de Saint-Michel est limitée par la ville de Saint-Léonard, la ville de Montréal-Nord ainsi que les quartiers Ahuntsic, Rosemont, Montcalm et Villeray de la ville de Montréal. Le mandat de la municipalité est de gérer son territoire.

Société Radio-Canada

  • BM030-A
  • Collectivité
  • 1936-

La Société Radio-Canada (SRC) est une société d'État créée en 1936 par la Loi sur la radiodiffusion (Statuts du Canada, 1 Édouard VIII, ch. 24). Elle tient sa première séance le 4 novembre 1936. La SRC remplace la Commission canadienne de radiodiffusion (CCR) créée en 1932 par la loi canadienne de la radiodiffusion. Lorsque la SRC a assumé les responsabilités de la CCR, elle s'engageait aussi à règlementer toute la radiodiffusion au Canada, dont celle des stations et des réseaux privés. En 1958, une nouvelle loi sur la radiodiffusion crée le Bureau des gouverneurs de la radiodiffusion (BGR) pour règlementer la radiodiffusion canadienne. Le BGR est remplacé, en 1968, par le Conseil de la radiotélévision canadienne (CRTC). En 1976, le CRTC devient le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes.

Le mandat de la SRC est d'offrir des services de radio et de télévision qui comportent une très large programmation qui renseigne, éclaire et divertit. La programmation doit à la fois être principalement et typiquement canadienne, refléter la globalité canadienne et rendre compte de la diversité régionale du pays, tant au plan national qu'au niveau régional, tout en répondant aux besoins particuliers des régions, contribuer activement à l'expression culturelle et à l'échange des diverses formes qu'elle peut prendre, être offerte en français et en anglais, chercher à être de qualité équivalente en français et en anglais, contribuer au partage d'une conscience et d'une identité nationales, être offerte partout au Canada et refléter le caractère multiculturel et multiracial du Canada. Source(s): Archives nationales du Canada et Société Radio-Canada.

Garneau, Hector

  • BM031-A
  • Personne
  • 1871 ou 1872-1952

Hector Garneau est né le 9 juin 1871 (ou 1872) à Ottawa. Il est le fils d'Alfred Garneau, traducteur et poète, et d'Élodie Globenski ainsi que le petit-fils de François-Xavier Garneau. Il fait ses études au Collège d'Ottawa, puis à l'Université Laval à Montréal. En 1895, il est admis au Barreau, mais il ne plaida jamais. En 1905, il épouse Blanche Pillet et ils ont deux enfants. Il meurt le 21 mai 1952 à Montréal.

Hector Garneau est journaliste, traducteur et bibliothécaire. Comme journaliste, il publie de nombreux articles dans divers journaux canadiens dont Le Monde, Nouvelles, La Patrie, Le Temps, Le Soleil et Le Canada. D'ailleurs, lors de la fondation du Canada, en 1903, il en est le codirecteur. De 1904 à 1906, il oeuvre au sein du Parlement du Canada comme premier secrétaire de Louis-Philippe Brodeur, ministre du Revenu et de l'Intérieur du Canada. De 1916 à 1930, il est conservateur à la Bibliothèque de Montréal. Il prépare aussi des rééditions revues, annotées et augmentées de l'Histoire du Canada de son grand-père, François-Xavier Garneau. Il prépare, entre autres, avec son père, Alfred, la cinquième édition dont le 1er tome paraît en 1913 et le second en 1920. La 8e édition a été publiée en 1944. À la fin des années 1920, il tient une chronique de cours de langue «Learn french» dans le Montreal Daily star. Hector Garneau est officier de l'Académie française (France) et membre de l'American Historical Association, de la Société de l'Histoire des colonies françaises (Paris), du Canadian Club (Montréal) et de la Champlain Society (Toronto).

Beaubien, Charles-Philippe

  • BM033-A
  • Personne
  • 1870-1949

Charles-Philippe Beaubien est né le 10 mai 1870 à Montréal. Il est le fils de Louis Beaubien, politicien, et de Lauretta Stuart. Il étudie au Collège Sainte-Marie et à l'Université Laval de Montréal. Il est admis au Barreau en 1894. Il épouse Margaret Power le 24 juillet 1899 et ils ont trois enfants. Il meurt le 17 janvier 1949 à Montréal.

Charles-Philippe Beaubien est avocat et sénateur. En tant qu'avocat, il s'associe d'abord à Joseph-Amédée Lamarche, puis à J.-Horace Michaud et Émilien Gadbois. Au moment de son décès, il est l'associé principal de la société Beaubien, Dufresne et Gagnon. Charles-Philippe Beaubien est aussi administrateur de plusieurs entreprises dont Beaubien Ltée, Atlantic Sugar Refineries, Dominion Steel Corporation et Canada Fire Insurance. Nommé sénateur en décembre 1915, il a notamment représenté le Canada en France à plusieurs reprises. Charles-Philippe Beaubien est membre, entre autres, de l'Alliance Nationale, de la Société France-Amérique, de l'Association Libérale-Conservatrice, de la Inter-parliamentary Union et de l'Empire Parliamentary Association. Sources : Ouimet, Raphaël. Biographies canadiennes-françaises. Montréal, 1923, p. 477; Revue du Barreau du Québec, 1949.

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