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Notice d'autorité

Davidson, Leo H.

  • BM063-A
  • Personne
  • 1842-1925

Leonidas Heber Davidson est né le 3 juillet 1842 à Toronto. Il est le cinquième fils de John Casement Davidson, ministre anglican, et d'Ann Elizabeth Burroughs. Son père lui enseigne puis il fait ses études au Québec, au Saint John's High School, au Missisquoi High School de Cowansville, au Bishop's College de Lennoxville et à l'Université McGill en droit (B.A. en 1963; B.C.L. en 1864; M.A. en 1867; D.C.L. du Bishop's College en 1887). Il est admis au Barreau en 1864. Leo H. Davidson épouse Eleanor Crowther Pawson le 1er juin 1865. Il meurt le 3 ou 4 mai 1925 à Montréal.
Leo H. Davidson est avocat, professeur de droit et chancelier du diocèse anglican de Montréal. Il pratique le droit avec la firme Davidson & Cushing de 1875 à 1881. Son associé est Lemuel Cushing junior (1842-1881). Leur bureau est situé au 217 Saint James, Montréal. Suite au décès de Cushing, Leo H. Davidson continue seul sa pratique à titre d'avocat et de commissaire du Québec dans un bureau de la rue Saint James, Montréal. En 1881, il devient professeur de droit commercial à l'Université McGill et de 1896 à 1897, doyen de la faculté de droit de cette même université. Spécialiste en droit canonique, il est aussi avocat et chancelier du diocèse anglican de Montréal de 1910 jusqu'à son décès. Léo H. Davidson est membre fondateur de la Citizen's League et gouverneur à vie du Montreal General Hospital.

De Sève, Alfred

  • BM006-A
  • Personne
  • 1858-1927

Alfred De Sève est né à Saint-Henri (Montréal) en mai (ou juin) 1858. Il est le fils d'Alexandre De Sève, avocat, et de dame Lenoir Rolland. Il étudie au Collège de Montréal, puis au Collège Sainte-Marie. Il épouse Joséphine Bruneau, pianiste, en 1880. Il meurt le 25 novembre 1927 à Montréal.

Alfred De Sève est violoniste, professeur et compositeur. Il étudie le violon avec Oscar Martel, puis avec Frantz Johin Prume. En 1876, il part pour Paris où il prend des leçons avec Sarasate, Hubert Léonard, Lambert Massart et Henri Vieuxtemps. Il étudie avec ce dernier pendant trois ans et amorce, parallèlement, une carrière parisienne sous la protection de la reine d'Espagne, Isabelle II, qui le nomme, en 1878, violoniste de Sa Majesté. Puis, de retour à Montréal en 1879, il donne plusieurs concerts dans les principales villes du Canada. En 1881, il quitte Montréal pour s'établir à Boston où il poursuit d'abord sa carrière comme professeur au New England Conservatory puis, en 1891, il succède à Calixa Lavallée comme directeur musical à la cathédrale Holy Cross. De Sève est violon solo pour l'orchestre philharmonique de Boston et membre de l'Orchestre Symphonique de Boston. Il effectue aussi de nombreuses tournées aux États-Unis comme membre du Boston Symphony Orchestral Club. Il est de retour à Montréal en 1899 où il enseigne le violon en cours privés et au McGill Conservatorium of Music. Au cours de sa carrière, De Sève écrit quelques œuvres pour piano seul et pour orchestre publiées chez Ditson et Arthur P. Schmidt. Source : Girard, Charles. « De Sève, Alfred ». Encyclopédie de la musique au Canada, Tome I : A-F. Montréal : Fides, 1993. p. 893.

Décarie (famille)

  • P136-A
  • Famille
  • 1807-2010

Daniel-Jérémie Décarie est né dans la paroisse Notre-Dame de Montréal, le 20 mars 1836. Il est le fils de Jérémie Descary (1807-1891), cultivateur, et d'Apolline Gougeon (ou Hypolite Gougeon, fille de François-Xavier Gougeon et d'Elisabeth Laurent dit Lortie). Il fait ses études au Collège de Sainte-Thérèse et devient cultivateur à Notre-Dame-de-Grâce. Lieutenant du 11e bataillon en 1857. Il est nommé juge de paix en 1879. Président de la Société d'agriculture d'Hochelaga et membre du Conseil d'agriculture de la province de Québec en 1888. Décoré de la médaille du Mérite agricole. Président de la Commission scolaire de Notre-Dame-de-Grâce du 7 juin 1876 au 27 juillet 1878. Maire de Notre-Dame-de-Grâce-Ouest du 19 février 1877 jusqu'à son décès. Préfet du comté d'Hochelaga et élu député libéral dans Hochelaga en 1897. Réélu sans opposition en 1900, il décède en fonction à Notre-Dame-de-Grâce, le 30 octobre 1904, à l'âge de 68 ans et 7 mois. Inhumé à Montréal, dans le cimetière Notre-Dame-des-Neiges, le 2 novembre 1904. Daniel-Jérémie Décarie avait épousé dans la paroisse Notre-Dame-de-Grâce (Montréal), le 1er septembre 1869, Philomène Leduc, fille de Louis Leduc et d'Amable Roy. Père de Jérémie-Louis Décarie (1870-1927).
Source : http://www.assnat.qc.ca/fr/deputes/decarie-daniel-jeremie-2801/biographie.html

Daniel-Jérémie Décarie a pour frères et soeurs : Henri-Gervais (1834-1909), Barthelémy-Télesphore (1841-19-?), Stanislas-Marie-Benjamin (1843-1844), Léon-Marie-Joseph (1847-19-?); Marie-Julie-Rose-de-Lima (1849-19-?), Stanislas-Joseph-Alphonse, jésuite (1855-1877), Benjamin, Philomène, Marie et Azilda.

Parmi les membres de la famille Décarie de Notre-Dame-de-Grâce, certains sont reconnus pour la culture des melons, particulièrement Barthelémy-Télesphore et son fils Anatole Décarie.

Degryse, Marc

  • P176-A
  • Personne
  • 1944-

Marc Degryse naît à Paris en mars 1944. Il fait ses études secondaires au lycée professionnel (électronique), puis son service militaire dans la Marine Nationale (radio de bord), de 1963 à 1964. Il poursuit ensuite des études d’allemand et une Maîtrise en Lettres Modernes à Grenoble, avant de vivre en Allemagne et en Irlande. Il est « Lecturer » à l’Université de Belfast en 1972-1973.

Immigré au Canada en 1973, devenu citoyen en 1977, Marc Degryse est enseignant de littérature et de scénarisation au Cégep Montmorency (Laval) pendant 34 ans, tout en menant parallèlement de front la photographie et l’écriture (poésie, nouvelles, dix romans – dont deux publiés). Il est membre du Vidéographe et réalisateur de documentaires ainsi que d’un long métrage de fiction, Québec : Opération Lambda (1985).

Dans les années 1970, Marc Degryse est photographe officiel du groupe politique En Lutte. Les images captées dans ce contexte sont déposées au Service des archives de l’UQAM.

Jusqu’en 1998 (moment du passage au numérique), Marc Degryse réalise et développe plus de 22 000 clichés noir-et-blanc, et prend environ 10 000 diapositives. Il parcourt sur route le continent américain dans tous les sens, effectue neuf traversées depuis le Labrador jusqu’en Alaska, de Montréal à Tijuana, de Miami à Blanc-Sablon, etc.

Photographe des villes, il s’intéresse notamment à Montréal, Paris, New York, et Prague, avec comme thème central le temps qui passe, le souci de la saisie de ce temps. Ses diapositives documentent l’Amérique mythique, l’Ouest et ses routes, le Yukon et l’Alaska, parcourant ce mythe et son histoire.

Informations fournies par Marc Degryse à Montréal, le 8 décembre 2019

Delisle, Alexandre-Maurice

  • SHM008-A2
  • Personne
  • 1810-1880

Alexandre-Maurice Delisle est le cinquième des six enfants de Jean-Baptiste (1780-1831), greffier de la Maison de la Trinité de Montréal et de Mary Robinson. Alexandre-Maurice Delisle est né le 21 avril 1810 à Montréal et a étudié au Petit Séminaire de Montréal de 1817 à 1822. Il étudie le droit dans la même ville et est reçu au Barreau en 1832. Le 8 janvier 1833, Alexandre-Maurice Delisle devient greffier de la paix puis est nommé greffier de la couronne le 23 février suivant. Il se marie le 29 avril de la même année à Marie-Angélique Cuvillier, fille d'Austin, député et négociant de la ville.
Nommé marguillier de Notre-Dame le 17 décembre 1837, monsieur Delisle est élu député de Montréal en 1841 en tant qu'unioniste et tory. Il laisse son siège le 4 juillet 1843 alors qu'il est nommé greffier de la paix du district de Montréal. Il est successivement président de la Banque d'épargne de la cité et du district de Montréal en 1850-1851; président de la Compagnie du chemin de fer de Montréal en 1854 puis de la Compagnie du chemin à lisses de Champlain et du Saint-Laurent. On le retrouve aussi comme souscripteur de la Compagnie du chemin de fer de Montréal et New York en 1857; administrateur de la Compagnie de navigation des vapeurs du golfe; Commissaire du havre de Montréal en mai 1859 et shérif de la ville dès le 12 mars 1862.
En février 1863, Alexandre-Maurice Delisle est accusé de fraudes spéculatives et de malversations qu'il aurait commises durant son mandat au greffe de la Couronne. Ses collègues William-Henry Bréhaut et Charles-E. Schiller sont aussi soumis à l'enquête. Suite à son inculpation, Delisle perd son poste de shérif en décembre 1863 et de Commissaire du havre en janvier 1864. Certains croient que cette enquête est liée à ses intérêts politiques. Delisle réussit malgré tout à réintégrer son poste de commissaire du havre en août 1866 pour finalement être nommé président de cette Commission jusqu'en 1874. À cette fonction, il jumelle celle de percepteur de douanes de Montréal de 1866 à 1874. Alexandre-Maurice Delisle est mort à Montréal le 13 février 1880.

DeLisle, Arthur

  • BM024-A
  • Personne
  • 1851-1925

Arthur DeLisle est né en 1851. Il est le fils d'Augustin Stanislas DeLisle, notaire et bibliothécaire au Barreau de Montréal, et de Charlotte Ainsse ainsi que le frère d'Auguste DeLisle, bibliothécaire au Barreau de Montréal. Il meurt en 1925.

Arthur DeLisle est assistant-bibliothécaire au Barreau de Montréal de 1870, environ, à 1898. Le 19 octobre 1898, il en devient le bibliothécaire. Il est également médecin. DeLisle prend sa retraite du Barreau de Montréal en 1922.

Des Marais, Pierre

  • P118-A
  • Personne
  • 1910-1986

Pierre Des Marais est né le 5 novembre 1910 à Montréal. Il est le fils de Charles Des Marais et de Rose-Anna Mayer, ainsi que le frère du conseiller municipal André Des Marais. Il débute son cours classique au Collège de Terrebonne, pour poursuivre sa scolarité au collège Saint-Laurent et ensuite à Sainte-Marie. Plus tard, durant une année, il étudie l'imprimerie et les arts graphiques à Chicago. Il épouse Rolande Varin le 24 juin 1933, avec qui il a cinq enfants : Pierre, Louise, Marcel, Élaine et Jacques. Il décède à Montréal le 21 janvier 1986.

Pierre Des Marais est maître-imprimeur de formation, il fonde son atelier d'imprimerie en 1929 à Montréal. En 1940, il est élu conseiller municipal pour une première fois, et fut réélu successivement en 1942, 1944, 1947, 1954, et 1957. En 1944 et 1947, il est nommé chef du conseil municipal. De 1954 à 1957, il occupe le siège de président du comité exécutif. En 1950, il participe à la fondation du Comité de moralité publique qui demande et obtient l'enquête sur la moralité (Commission Caron). En 1951, il participe à la fondation de la Ligue d'action civique et en est le président. De 1954 à 1958, il est président de la Commission métropolitaine de Montréal. Il est membre du comité exécutif de 1957 à 1960. Pierre Des Marais est aussi président de la Commission des parcs et terrains de jeux en 1941, membre du Comité d'habitation en 1948, membre du Comité d'urbanisme en 1948, président de la Commission de l'Ambulance, président de la Commission des bibliothèques, ainsi que président de la Commission des Quinze chargée d'étudier le refinancement de la dette.

Parallèlement à sa vie politique et professionnelle, Pierre Des Marais est président de la Chambre de commerce des jeunes du district de Montréal, président du Comité des visites industrielles de 1944 à 1945, ainsi que membre de la Chambre de commerce aînée. Il est aussi président de la section Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste, directeur de l'Est Central Commercial, trésorier de la Ligue des propriétaires de Montréal en 1948, membre du Montreal Club of Printing House, membre de la Chambre de commerce belge, membre de l'Association des licenciés de l'École des Hautes Études Commerciales, membre du Club Saint-Denis, membre des Chevaliers de Colomb, ainsi que président honoraire de l'Amicale du cercle Émard de la paroisse Saint-Jean-Baptiste.

Desrosiers, Léo-Paul

  • BM043-A
  • Personne
  • 1896-1967

Léo-Paul Desrosiers est né le 11 avril 1896 à Berthier-en-haut (Québec). Il est le fils de Louis Desrosiers et de Marie Olivier. Il fait des études classiques au Séminaire de Joliette de 1910 à 1916 et des études en droit à l'Université de Montréal de 1916 à 1919. Desrosiers épouse Marie-Antoinette Tardif, écrivaine connue sous le nom de Michelle Le Normand, le 12 juin 1922 et ils ont trois enfants. Il meurt le 19 avril 1967 à Montréal.

Léo-Paul Desrosiers est journaliste, bibliothécaire, écrivain et historien. Il débute sa carrière au journal Le Canada et au Devoir. En 1928, il devient rédacteur des procès-verbaux de la Chambre des Communes et traducteur du journal des Débats. Il devient conservateur de la Bibliothèque municipale de Montréal en 1941 et directeur de l'École des bibliothécaires de l'Université de Montréal. À son départ en 1953, il se consacre à l'écriture et à l'histoire. Il a rédigé de nombreux ouvrages dont Les Engagés du Grand Portage en 1938 et Iroquoisie (premier tome) en 1947. Léo-Paul est membre fondateur de l'Académie canadienne-française, membre de la Société des Dix, de la Société royale du Canada et de la Société historique de Montréal. Il reçut de nombreuses distinctions dont le Prix Athanase-David en 1938, le Prix Duvernay en 1951 et la médaille Lorne-Pierce de la Société royale du Canada en 1963

Doutre, Gonzalve

  • BM069-A
  • Personne
  • 1842-1880

Gonzalve Doutre est né le 12 juillet 1842 à Montréal. Il est le fils de François Doutre et d'Élizabeth Dandurand ainsi que le frère de l'avocat et écrivain Joseph Doutre. Il obtient un baccalauréat en droit de l'Université McGill en 1861, est admis au barreau en août 1863 et reçoit son doctorat en droit en 1879. Gonzalve Doutre épouse Laura Brunelle et ils ont un fils. Il meurt le 28 février 1880.

Gonzalve Doutre est avocat, professeur, auteur et conférencier. Il est à l'origine de la réorganisation du Barreau québécois dans les années 1860, crée le premier Tableau général des avocats en 1867 et est professeur de droit à l'Université McGill en 1871. Gonzalve Doutre est membre de l'Institut canadien de Montréal à compter du 2 décembre 1858, membre du conseil en 1859 et président en 1871 et 1872. Son appartenance à l'Institut entraîne un conflit avec Monseigneur Ignace Bourget, évêque de Montréal. Doutre est l'auteur de plusieurs publications dont Les Lois de Procédure civile dans la Province de Québec en 1869, Le droit civil canadien suivant l'ordre établi par les codes avec Edmond Lareau en 1872 et prononçe de nombreuses conférences qui sont publiées.
Source : Dictionnaire biographique du Canada. Volume X de 1871 à 1880, Québec : Presses de l'Université Laval, 1972, p. 271-276

Dowd, Frank V.

  • P152-A
  • Personne
  • 25 septembre 1893-[24 juillet 1978].

Frank V. (Victor) Dowd naît à Montréal le 25 septembre 1893. Il est le fils de Frank W. Dowd et de Caroline [Hostie]. Il fait ses études au High School et suit des cours privés. Il fait ses apprentissages techniques à la compagnie John MacDougall. Il se qualifie de "selfmade man". Il est membre de la corporation des Ingénieurs professionnels du Québec et de l'Engineering Institute of Canada. Le [?? ??? 19??], il épouse Germaine Sylvia. De ce mariage naissent quatre enfants, dont deux meurent en bas âge. Frank V. Dowd décède le [24 juillet 1978] à [Montréal].

D'abord engagé comme dessinateur le 2 juin 1909 à la Ville de Montréal, Frank V. Dowd est nommé dessinateur et assistant ingénieur à l'automne 1910. Au cours de sa carrière, il occupe les postes d'ingénieur en chef des stations de pompes puis de surintendant adjoint aux égouts. De 1920 à 1946, il est ingénieur surintendant adjoint à la Division des eaux et de l'assainissement du Service des travaux publics. En 1946, il devient surintendant de cette division avant d'être nommé directeur adjoint du Service des travaux publics en 1949, jusqu'à sa retraite en 1958.

Son grand-père, Frank Dowd, et son père, Frank W. Dowd, ont aussi été employés de la Ville de Montréal. Le premier y a travaillé environ 25 ans, entre autres comme commis à la taxe d'eau. Le second y a été employé 53 ans et 5 mois : d'abord commis, puis commis en chef, il a été nommé secrétaire du Département de l'aqueduc et du Comité de l'aqueduc. À eux trois, ils ont travaillé environ 125 ans à la Ville de Montréal.

Drapeau, Jean

  • P100-A
  • Personne
  • 1916-1999

Jean Drapeau naît à Montréal le 18 février 1916. Il est le fils de Joseph-Napoléon Drapeau et d'Alberta (Berthe) Martineau. Il fait ses études primaires et supérieures aux écoles Jean-de-Brébeuf et Le Plateau. Étudiant à l'Université de Montréal, il obtient la licence en sciences sociales, économiques et politiques en 1937 ainsi que le degré de bachelier ès arts l'année suivante. De 1938 à 1941, il étudie le droit à la Faculté de droit de l'Université de Montréal. Le 26 juin 1945, il épouse Marie-Claire Boucher. De ce mariage naissent trois garçons. Jean Drapeau décède le 12 août 1999 à Montréal.

Les premières années de sa carrière sont consacrés au droit. Il devient spécialiste en droit pénal, corporatif et commercial. En 1942, il est candidat pour la Ligue de la défense du Canada dans le comté d'Outremont-Saint-Jean. Deux plus tard, il se présente aux élections provinciales dans le comté de Jeanne-Mance sous la bannière du Bloc populaire canadien. En 1950, il est appelé à agir comme procureur public dans l'enquête judiciaire sur la police. Il est élu pour la première fois maire de Montréal en 1954, à l'âge de 38 ans. Défait en 1957, il fonde le Parti civique de Montréal en septembre 1960. En octobre de la même année, il remporte la victoire à la mairie de Montréal de même qu'aux élections de 1962 et 1966. Le 9 octobre 1970, Jean Drapeau est élu président du Conseil de la Communauté urbaine de Montréal. Il remporte les élections municipales en 1970, 1974, 1978 et 1982. Il quitte la mairie de Montréal en 1986. Plusieurs événements marquent son administration: les annexions de Rivière-des-Prairies, du village de Saraguay, de Ville Saint-Michel et de Pointe-aux-Trembles; les constructions de la Place des Arts et du métro; l'Exposition universelle de 1967, les jeux olympiques d'été de 1976 et les Floralies de 1980.

Duchesnois, Étienne

  • BM021-A
  • Personne
  • 1765-1826

Étienne Duchesnois est né le 9 juillet 1765 à Berthier (Québec). Il est le fils d'Étienne Duchesnois, négociant d'origine française, et de Catherine-Françoise Leroux. Il épouse, en premières noces, Marie-Josephte (ou Josette) Massue le 28 août 1797 et ils ont un fils, Eugène. Puis, il épouse, en secondes noces, Marie Louise Roy et ils ont probablement deux filles, Louise et Sophie-Émilie. Il meurt en décembre 1826 à Varennes.

Étienne Duchesnois est marchand. Il fait commerce avec Aignan-Aimé Massue, son beau-frère. Duchesnois est élu député de Surrey en 1814. Il est réélu en 1816 et 1820. Le 14 mai 1817, il est nommé juge de paix.

Duguet, Fernand

  • BM062-A
  • Personne
  • [1890-1900]

Fernand Duguet habite probablement la France à la fin du XIXe siècle et au début du siècle suivant.

Dumas, Michel

  • P154-A
  • Personne
  • 1926-2017

Michel Dumas est né à Québec en 1937. Il est l'époux d'Huguette Dussault et le père de Guillaume Dumas. Il est décédé le 6 janvier 1917.

Michel Dumas est diplômé de l'Université Laval (B.A. 1958), de l'Université de Montréal (L. Ph. 1962) et du College of Communication de l'Université de Boston (M.Sc. en Relations publiques 1972).

Il débute sa carrière en relations publiques à titre de directeur général des relations publiques pour l'Université du Québec (UQ). Il préside aussi la Commission des relations publiques, qui regroupe les directeurs des communications des différentes constituantes de l'UQ et, à la même époque, est élu président national de l'Association des bureaux d'information des universités du Canada (1971).

En 1973, il occupe le poste de président fondateur de l’Association des relationnistes du Québec et contribue à sa fusion avec la Société des relationnistes du Québec, devenue ensuite la Société québécoise des professionnels en relations publiques – la SQPRP.

En 1977, il devient directeur général adjoint aux communications de la Fiducie du Québec et, en 1978, directeur des communications du ministère de l'Industrie, du Commerce et du Tourisme. En 1980, il commence une carrière de consultant et cofonde le cabinet de consultation Dumas, Dupré et associés, qui devient plus tard le groupe BDDS et, en 1980, le groupe BDDS Weber Shandwick.

Au cours de sa retraite, il publie trois livres : "Les expositions internationales, un univers de communication" (2010), "Les relations publiques, une profession en devenir" (2010) et "Les cabinets de relations publiques" (2014).

À son décès en 2017, Michel Dumas est professeur associé au département de communication sociale et publique et chercheur à la Chaire en relations publiques et communication marketing à l'UQAM.

Ecole de médecine et de chirurgie de Montréal

  • BM017-A
  • Collectivité
  • 1843-1920

L'École de médecine et de chirurgie de Montréal est fondée en 1843 sous le nom de School of Medecine and Surgery of Montreal par les docteurs Thomas Arnoldi, Francis Badgeley, Pierre Munro, William Sutherland et J. McNider. L'École de médecine et de chirurgie de Montréal avait comme mandat initial d'enseigner l'anatomie et la physiologie, la chimie et la pharmacie, la matière médicale, la théorie et la pratique de la médecine, les principes et la pratique de la chirurgie et de l'obstétrique et les maladies des femmes et des enfants. Éventuellement d'autres matières se sont ajoutées comme la médecine légale en 1850. En 1849, l'École qui était bilingue devient entièrement francophone; elle prend alors le nom officiel de l'École de médecine et de chirurgie de Montréal. L'Hôtel-Dieu de Montréal en devient l'hôpital d'enseignement auquel s'ajoutent par la suite l'Hôpital de la Providence et l'Hôpital général des Sœurs grises.

L'École connaît des difficultés dès le début de sa création car seuls les détenteurs d'un diplôme universitaire pouvaient être admis à l'obtention d'un permis d'exercice de la profession médicale sans autre examen. Or l'École n'était pas encore officiellement reconnue comme université. C'est pour cette raison qu'en 1866 l'École s'affilie à la University of Victoria College, à Cobourg (Haut-Canada) et qu'elle est désormais connue sous le nom École de médecine de Victoria. Par contre, cette affiliation ne dure pas longtemps à cause des pressions liées à l'association de l'École à une université protestante et anglophone. L'École est ensuite, fusionnée en 1891 à la Faculté de médecine de l'Université Laval de Montréal, mais elle parvient à obtenir son autonomie en 1920. Cette autonomie est de courte durée car un projet de charte pour fusionner l'École à l'Université de Montréal est accepté. L'École de médecine et de chirurgie de Montréal disparaît en 1920 lorsqu'elle est de fait intégrée à la Faculté de médecine de l'Université de Montréal, nouvellement créée.

Sources : Site Internet de la Faculté de médecine de l'Université de Montréal et Les Cahiers du Centre de recherches historiques No.12 : L'introduction de l'enseignement de l'hygiène au Québec.

Ecole littéraire de Montréal

  • SHM014-A
  • Collectivité
  • 1895-1932

Fondée en 1895, l'École littéraire de Montréal constitue un des reflets de l'effervescence culturelle à Montréal à la fin du XIXe siècle. Ses membres se donnent pour mission de veiller à la conservation de la langue française et au développement de la littérature nationale. Pour atteindre ces objectifs, l'École organise des séances publiques au cours desquelles les membres font lecture de leurs œuvres littéraires (poèmes ou textes en prose). La première de ces séances a lieu le 29 décembre 1898 au Château Ramezay. Aussi, les membres de l'École littéraire publient des volumes collectifs comprenant leurs œuvres et offrent des cours privés de littérature.

Le Terroir, organe officiel de l'École littéraire de Montréal, voit le jour en janvier 1909. Tirée à 500 exemplaires, cette revue mensuelle est consacrée exclusivement à la littérature et réfute tout propos de nature religieuse et politique. Faute d'abonnements, Le Terroir cesse d'être publié en décembre 1909. L'histoire de l'École est parsemée d'embûches et de querelles internes fréquentes. Après la mort accidentelle de Alphonse Beauregard en janvier 1924, les membres diminuent peu à peu leurs interventions publiques et leurs rencontres pour finalement cesser toute activité vers 1932. En 1935, Jean Charbonneau publie un ouvrage résumant l'histoire de l'École littéraire de Montréal aux éditions Albert Lévesque.

Parmi les membres de l'École littéraire de Montréal notons : Victor Barbeau, Gustave Comte, Hector Demers, Louis-Joseph Doucet, Charles Gill, Claude-Henri Grignon, Albert Lozeau, Paul-Charles Louvigny de Montigny, Édouard-Zotique Massicotte, Émile Nelligan, Jules Tremblay, etc. Parmi les présidents soulignons entre autres : Germain Beaulieu, Jean Charbonneau, Albert Ferland, Georges-Alphonse Dumont, Gonzalve Désaulniers, Wilfrid Larose, et Alphonse Beauregard.

Édifice Aldred

  • P174-A
  • Collectivité
  • 1929-

Érigé en pleine crise économique entre 1929 et 1931, l’édifice Aldred est l’œuvre de l’agence d’architectes Barott and Blackader et il est construit par la Foundation Company of Canada Ltd. L’immeuble a été commandé par John Edward Aldred, président de la firme de courtage Aldred and Co. et de la compagnie d’électricité Shawinigan Water and Power Co. Ce bâtiment moderne de 23 étages remplace entre autres l’immeuble de la Banque provinciale du Canada et celui de la librairie Granger et Frères.

Outre la firme Aldred and Co., l’édifice comporte environ 80 adresses de bureaux en 1935, logeant principalement des compagnies d’assurances, d’avocats et des institutions financières comme les compagnies Audette and O’Brien, Fair and Cameron, le Montreal Trust Company et la Banque Royale du Canada.

L’édifice est ensuite vendu successivement à deux compagnies d’assurances : en 1941, à la Prudential Insurance Company of America et en 1960, à la Prévoyance. À cause du manque d’espace, La Prévoyance quitte l’immeuble pour s’installer dans le nouveau bâtiment de La Laurentienne, à l’angle de la rue Peel et du boulevard Dorchester. Par la suite, quatre compagnies vont acheter l’édifice Aldred pour une somme de 7 millions de dollars : Canadian Alpha Lessors, Monit Internationals Inc, Parkview Construction Ltd. ainsi que Kesmet Invesments Ltd.

Enquête entre Cook Construction Company et la Ville de Montréal

  • P060-A
  • Collectivité
  • 1913-1919

L'Enquête est créée à la suite d'un affaissement de terrain lors de l'élargissement du Canal de l'aqueduc en décembre 1913. Cette enquête oppose la Ville de Montréal et la Cook Construction Company Limited, responsable des travaux d'élargissement du canal en vertu d'un contrat du 17 juillet 1913. Suite à cet incident, la Ville décide d'annuler ce contrat avec la Cook Construction Company. En décembre 1917, les parties impliquées en viennent à une entente afin de constituer un comité d'arbitrage. Les audiences se déroulent durant l'année 1918.

Le mandat de l'Enquête est d'arbitrer le conflit opposant Cook Construction et la Ville de Montréal concernant l'élargissement du canal de l'aqueduc. Elle se compose de trois arbitres nommés et acceptés par la Ville: W.F. Tye (ingénieur civil, représentant la Compagnie Cook), J.M.R. Fairbain (ingénieur civil et représentant la Ville) et Aimée Geoffrion (avocat et conseiller du Roi, tiers-arbitre). Chacune des parties doit présenter ses réclamations et temoins devant le comité d'arbitrage. Les témoignages et réclamations des parties sont soumis à la décision des arbitres, laquelle est finale et sans appel.

Enquête judiciaire concernant les achats de terrains effectués par la Ville de Montréal

  • P040-A
  • Collectivité
  • 1913-1914

L'enquête judiciaire concernant les achats de terrains effectués par la Ville de Montréal est créée le 30 août 1913 lorsque la Cour Supérieure nomme un juge enquêteur à la suite d'une requête présentée le 29 août 1913. Présidée par le juge Thomas Fortin, l'enquête débute le 15 septembre 1913. L'enquête comporte 142 séances et entend 1251 témoignages. La dernière séance se tient le 23 février 1914. Le rapport du juge Fortin est déposé le 25 mars 1914.
Le mandat de l'enquête est d'examiner tous les aspects concernant l'acquisition d'immeubles faite par la Ville depuis le 3 février 1910. L'enquête se compose du juge-enquêteur Thomas Fortin.

Enquête judiciaire sur la contruction des égouts dans le quartier Bordeaux

  • P042-A
  • Collectivité
  • 1916

L'enquête judiciaire sur la construction des égouts dans le quartier Bordeaux est créée le 16 juin 1916 lorsque la Cour Supérieur nomme un juge enquêteur à la suite d'une résolution du Conseil de ville du 25 mai 1916. Présidée par le juge L.E. Panneton, elle tient sa première séance le 31 juillet 1916. Le rapport du juge Panneton est déposé le 27 octobre 1916.
Le mandat de l'enquête est d'examiner tous les apects concernant la construction des égouts dans le quartier Bordeaux. L'enquête est menée par le juge-enquêteur Panneton.

Enquête judiciaire sur l'achat de propriétés, rue Drolet

  • P044-A
  • Collectivité
  • 1916

L'enquête judiciaire sur l'achat de propriétés, rue Drolet est créée le 16 juin 1916 lorsque la Cour Supérieure accède à une requête de la Cité de Montréal. Présidée par L.E. Panneton, juge à la Cour Supérieure, l'enquête débute ses travaux le 3 juillet 1916. Le rapport du juge Panneton est déposé le 27 octobre 1916.
Le mandat de l'enquête est d'examiner tous les aspects entourant l'achat d'immeubles rue Drolet en 1915. L'enquête est menée par le juge-enquêteur Panneton de la Cour Supérieure.

Enquêtes sur l'incendie du Théâtre Laurier Palace

  • VM068-A
  • Collectivité
  • 1927

Inauguré en 1912, le Théâtre Laurier Palace est situé au 1685, rue Sainte-Catherine Est (actuellement 3215, rue Ste-Catherine Est) à Montréal, à l’angle de la rue Dézéry. Le Laurier Palace fait partie d’une petite chaîne de cinémas montréalais (le Dominion, le King Edward et le Cinéma Maisonneuve) gérée par la famille Lawand. Le dimanche 9 janvier 1927, un incendie éclate dans le cinéma et 78 enfants périssent, coincés dans l’escalier, piétinés ou victimes de suffocation. À la suite de ce désastre, des enquêtes sont menées par la Cour du Coroner, par le Bureau des magistrats de la police et par une Commission royale d'enquête afin de faire la lumière sur l'accident.

Le mandat des enquêtes de la Cour du Coroner, du Bureau des magistrats de la police et de la Commission royale est d'examiner les circonstances entourant l'incendie du Théâtre Laurier Palace. La Cour du Coroner est sous la présidence du coroner McMahon. Le Bureau des magistrats de la police, dans la cause Le Roi c. Camille Bazzy, Michel Arie et Aween Lawand, est sous la présidence du juge en chef Jérémie-Louis Décarie, tandis que la Commission royale est présidée par le juge Louis Boyer.

À la suite de cet incendie, le Service des incendies de Montréal émet des règles strictes qui obligent la fermeture de plusieurs théâtres, temporairement ou parfois définitivement. La commission royale d’enquête émet une série de recommandations qui serviront à la promulgation de la loi adoptée le 22 mars 1928 par le gouvernement Taschereau. Désormais, les salles de cinémas doivent être munies de portes s’ouvrant par pression vers l’extérieur, les dimensions des zones de circulation sont redéfinies et on interdit l’accès aux salles aux moins de 16 ans. Cette mesure restera en vigueur pendant 40 ans.

Essais

  • BM064-A
  • Collectivité
  • 1859-1862

La pièce porte sur des essais en prose ou en vers, dont certains ont été inspirés par des poètes comme Nicolas-Germain Léonard (1744-1793) et Évariste de Parny (1753-1814), et sur des extraits de l'ouvrage littéraire L'Art poétique de Nicolas Boileau (1636-1711).
La pièce contient des essais, composés par Joseph Tassé entre 1859 et 1862 alors qu'il est étudiant au Collège Bourget de Rigaud, et des extraits de l'ouvrage littéraire L'Art poétique, annotés par Joseph Tassé

Fabre-Surveyer, Edouard

  • BM012-A
  • Personne
  • 1875-1957

Édouard Fabre-Surveyer est né le 24 mars 1875 à Montréal. Il est le fils de L.J. Arthur Surveyer, marchand, et de Hectorine Fabre. Il étudie au Collège Sainte-Marie où il reçoit la médaille d'or en philosophie. Puis, il poursuit ses études à l'Université McGill où il étudie le droit. Il est admis au Barreau en 1896. Il épouse Élodie Barnard en 1906 et ils ont trois enfants. Il meurt le 20 mai 1957 à Montréal.

Édouard Fabre-Surveyer est avocat, professeur et auteur. Il exerce la profession d'avocat en association avec, entre autres, R.D. Gibbon, Thomas Chase Casgrain, Percy C. Ryan et Victor E. Mitchell. De 1905 à 1950, il est professeur de droit à l'Université McGill. De 1914 à 1927, il est secrétaire de l'Association du Barreau canadien. En décembre 1919, il est nommé juge à la cour supérieure. En 1933, il succède à Maréchal Nantel comme représentant de la province de Québec à la Commission des lieux et monuments historiques du Canada. Il occupe ce poste jusqu'en 1956. Par ailleurs, il est le cofondateur de plusieurs associations dont l'Association du Jeune Barreau de Montréal, l'Alliance française de Montréal, du Comité France-Amérique et du Canadian Club de Montréal. De plus, il a collaboré à des revues et périodiques de droit comme la revue légale, la revue du Droit, la revue du Notariat et la revue du Barreau. Il est également coauteur avec Francis-J. Audet de deux ouvrages : les Députés au Premier Parlement du Bas-Canada (1792-96) : les Députés des Trois-Rivières et de Saint-Maurice (1792-1808), et avec le bâtonnier Pierre Beaulac c.r. du Centenaire du Barreau de Montréal. Édouard Fabre-Surveyer reçoit aussi plusieurs distinctions. Il est entre autres nommé officier d'Académie en 1909, officier de l'instruction publique en 1914 et chevalier de la légion d'honneur en 1928. Il est aussi élu, en 1930, à la Société Royale du Canada, section II (littérature et histoire de langue anglaise). En 1938, l'Université de la Louisiane lui décerne un doctorat en droit honoris causa. Quelques années plus tard, en 1954, l'Université de Montréal lui décerne également un doctorat en droit honoris causa. Édouard Fabre-Surveyer est notamment membre de l'Association du bureau canadien, de la Fédération des alliances françaises des États-Unis et du Canada, de la Société des écrivains canadiens, de la Société historique de Montréal, de la Société historique du Canada, du Pen and Pencil Club de Montréal, du P.E.N. Club, du Centre de Montréal et du Cercle Gardénia de Paris.
Sources : Deslauriers, Ignace-J. La cour supérieure du Québec et ses juges 1849-1er janvier 1980. Québec : Imprimerie provinciale, 1980, p. 231; Revue du Barreau du Québec, 1957.

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