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Notice d'autorité

Association de bienfaisance et de retraite de la police

  • P058-A
  • Collectivité
  • 1888-

L'Association de bienfaisance et de retraite de la police est créée en 1888. Le lieutenant-colonel George Hughes en assume la direction.

Le mandat de l'Association est d'aider, en cas de décès de ses membres policiers, les veuves et les orphelins à survivre à la disparition du chef de famille, mais également de soutenir financièrement le policier en cas de maladie, d'invalidité ou lors de sa retraite. En 1992, son conseil d'administration se compose de douze personnes: six policiers, cinq personnes nommées par le comité exécutif de la Communauté urbaine de Montréal et un retraité.

Commission pour toutes les causes d'expropriation du boulevard St-Joseph

  • P059-A
  • Collectivité
  • 1909-1914

La Commission pour toutes les causes d'expropriation du boulevard St-Joseph est créée en vertu de la Loi George V chapître 56, section 33 et d'après les articles 7581 et suivants des Statuts refondus du Québec de 1909. La Ville de Montréal est alors autorisée à acquérir tous les immeubles dont elle a besoin pour le prolongement du boulevard St-Joseph. Les plans ont été préparés par John R. Barlow (ingénieur et surintendant de la Voirie) en date du 2 janvier 1912 et approuvés par le Conseil de Ville le 21 février 1913. Le comité d'arbitrage se compose de trois arbitres, représentant les parties en présence. Georges Beausoleil (courtier en immeubles) pour la Ville de Montréal; Henri L. Auger (courtier en immeubles) pour une majorité de propriétaires; François-Xavier Dupuis (ex-Recorder de la Ville de Montréal) comme tiers-arbitre, choisi par les deux autres parties et nommé par le Procureur général de la Province de Québec, en juillet 1913. L'arbitrage se tient en 1913 et les arbitres rendent leurs sentences arbitrales au début de l'année 1914.

Le mandat de la Commission est de procèder à l'expropriation des terrains et immeubles nécessaires au prolongement de la rue du Palais (boulevard St-Joseph) dans le quartier St-Denis, de la limite nord-est du quartier Laurier à l'avenue Papineau.

Enquête entre Cook Construction Company et la Ville de Montréal

  • P060-A
  • Collectivité
  • 1913-1919

L'Enquête est créée à la suite d'un affaissement de terrain lors de l'élargissement du Canal de l'aqueduc en décembre 1913. Cette enquête oppose la Ville de Montréal et la Cook Construction Company Limited, responsable des travaux d'élargissement du canal en vertu d'un contrat du 17 juillet 1913. Suite à cet incident, la Ville décide d'annuler ce contrat avec la Cook Construction Company. En décembre 1917, les parties impliquées en viennent à une entente afin de constituer un comité d'arbitrage. Les audiences se déroulent durant l'année 1918.

Le mandat de l'Enquête est d'arbitrer le conflit opposant Cook Construction et la Ville de Montréal concernant l'élargissement du canal de l'aqueduc. Elle se compose de trois arbitres nommés et acceptés par la Ville: W.F. Tye (ingénieur civil, représentant la Compagnie Cook), J.M.R. Fairbain (ingénieur civil et représentant la Ville) et Aimée Geoffrion (avocat et conseiller du Roi, tiers-arbitre). Chacune des parties doit présenter ses réclamations et temoins devant le comité d'arbitrage. Les témoignages et réclamations des parties sont soumis à la décision des arbitres, laquelle est finale et sans appel.

Commission du parc Maisonneuve

  • P063-A
  • Collectivité
  • 1912-1926

La Commission du parc Maisonneuve est créée le 23 octobre 1912 en vertu de la Loi constituant en corporation la Commission du parc Maisonneuve (Statuts de la province de Québec, 1912, 3 George V, chap. 59). Le 9 décembre 1914, le Conseil de la cité de Maisonneuve nomme les premiers membres devant constituer la Commission. La Commission tient sa première séance le 15 juin 1915. Elle est abolie le 24 mars 1926 par la Loi modifiant la charte de Montréal (Statuts de la province de Québec, 1926, 16 George V, chap. 71, s. 40).
Le mandat de la Commission est d'administrer, d'embellir et d'exploiter le par Maisonneuve. La Commission est composée de 3 membres.

Société immobilière du patrimoine architectural de Montréal

  • P069-A
  • Collectivité
  • 1981-1997

La Société immobilière du patrimoine architectural de Montréal (SIMPA) est créée en 1981, en vertu de lettres patentes du Gouvernement du Québec enregistrées le 21 août 1981, et selon l'article 964 de la charte de la Ville de Montréal. En 1995, la Société de développement de Montréal est créée. Le Comité exécutif de la Ville nomme un directeur général qui assume la direction de ces trois composantes : la SIMPA, la Société de développement industriel de Montréal (SODIM) et la Société d'habitation et de développement de Montréal (SHDM). Les activités de la SIMPA se poursuivent jusqu'en février 1997.

Le mandat de cet organisme paramunicipal est de promouvoir la construction, la restauration, l'aménagement et le développement résidentiel, commercial et touristique de l'arrondissement historique du Vieux-Montréal, ainsi que de sauvegarder, restaurer, rénover et réhabiliter des bâtiments d'intérêt historique situés sur le territoire de la ville de Montréal. La Société est dirigée par un conseil d'administration composé de sept membres, dont cinq sont nommés par le Comité exécutif de la Ville de Montréal et les deux autres par le Gouvernement du Québec.

Smoke Abatement Committee

  • P091-A
  • Collectivité
  • 1948-[195-?]

Le Smoke Abatement Committee est créé en mars 1948 par la Commission de transport du Canada.
Le mandat de Committee est d'étudier les méthodes et le moyens à prendre pour remédier à l'émission considérable de fumée provenant de l'exploitation des chemins de fer dans la cité de Montréal. Le Committee est composé de 11 membres représentant la Ville de Montréal, le Canadian Pacific Railway, le Canadian National Railway et le West End Professionnal and Business of Montreal. Un membre de la Commission de transport du Canada agit comme président.

Johnson, Helen Mar

  • BM037-A
  • Personne
  • 1834-1862 ou 1863

Helen Mar Johnson est née le 27 octobre 1834 à Magog. Elle est la fille d'Abel B. Johnson et de Polly Chamberlin. Elle meurt le 13 mars 1862 (ou 1863) des suites d'une longue maladie.

Helen Mar Johnson est connue en tant que poète.

Montréal (Québec). Corporation d'Habitations Jeanne-Mance

  • P072
  • Collectivité
  • 1958

La Corporation d'Habitations Jeanne-Mance est créée en 1958, en vertu du procès-verbal de la séance du Conseil municipal tenue le 25 juin 1958 et selon les dispositions de la Loi (5-6 Elisabeth II, c.53).

Le mandat de cette société paramunicipale est de gérer, d'administrer, seul ou en partenariat avec d'autres organismes, pendant et après sa réalisation, le projet d'élimination des taudis, et de construction d'habitations salubres. Ce mandat comprend l'acquisition de tous terrains et bâtisses nécessaires à la gestion, au fonctionnement et à la réalisation du projet d'habitations. Il vise également à maintenir, réparer et améliorer les immeubles faisant partie du projet, et à louer ou sous-louer en totalité ou en partie les terrains ou bâtisses qu'elle détient. La Corporation est composée de sept membres nommés par le Conseil de Ville de Montréal, à la recommandation de l'Office municipal de l'habitation salubre.

Archambault, Conrad

  • P094-A
  • Personne
  • 1893-1980

Conrad Archambault est né le 23 décembre 1893 à Montréal. Il est le fils de Joseph Archambault et d'Alexina Drouin. Il fait ses études primaires à l'école paroissial St-Benoit. Il poursuit ses études commerciales à l'école St-Louis à Montréal, puis son cours classique au séminaire de Joliette. Il est marié à Georgette Toupin, décédée en 1962. Il meurt le 6 septembre 1980 à Montréal.

Conrad Archambault débute à la Ville de Montréal en 1913, mais c'est en 1914 qu'il entre aux Archives, à titre de commis. Le 1er janvier 1921, il est nommé archiviste adjoint et, finalement le 30 novembre 1933, archiviste en chef. Il prend sa retraite en février 1954, après 40 ans au Service des archives. Il est le principal responsable de la mise sur pied d'un véritable service d'archives à l'échelle de la Ville de Montréal. Il est l'instigateur de la section des coupures de presse, d'un centre de documentation (bibliothèque administrative) et un des principaux artisans de la construction des chambres fortes souterraines pour la conservation permanente des documents. Il est impliqué dans diverses associations et organisations sociales et sportives, notamment la Société St-Vincent de Paul, le club de raquette «Le Boucanier», les Chevaliers de Colomb, la Société des Artisans et la Société St-Jean-Baptiste.

Montréal (Québec). Société d'initiative et de développement d'artères commerciales

  • P074
  • Collectivité
  • 1981-1999

La Société d'initiative et de développement d'artères commerciales est créée le 30 mars 1981 par le Conseil de Ville de Montréal avec l'adoption du règlement 5641 sur les sociétés d'initiative et de développement d'artères commerciales (SIDAC); ce règlement sera modifié et finalement remplacé par le règlement 99-213 adopté lors de l'assemblée du Conseil de Ville du 13 septembre 1999.

Le mandat d'une SIDAC est de promouvoir le développement économique du district commercial relevant de la compétence de cette société. La constitution d'une SIDAC sur un territoire donné repose sur la proposition d'un groupe de requérants et sur l'acceptation des contribuables ayant un établissement dans ce district commercial. Pour ce faire, le greffier de la Ville de Montréal fournit les registres devant recevoir la signature des contribuables qui s'opposent à la constitution de la société. Le greffier informe le Comité exécutif du résultat de l'enregistrement des oppositions, permettant ainsi de statuer sur la volonté des principaux intéressés à créer un tel organisme.

Québec (Province). Commissaires à l'expropriation

  • P075-A
  • Collectivité

Les Commissaires à l'expropriation sont nommés par la Cour supérieure en vertu de l'Acte pour amender les actes relatifs à la corporation de la cité de Montréal, et pour d'autres fins (Statuts de la province de Québec, 1864, 27-28 Victoria, chap. 60).
Le mandat des commissaires est d'estimer et de fixer le montant du prix, de l'indemnité ou de la compensation pour chaque immeuble ou terrain requis par la cité de Montréal en vue d'améliorer des rues et d'en ouvrir de nouvelles. Trois nouveaux commissaires sont nommés à chaque année.

Fédération horticole du Québec

  • P097-A
  • Collectivité
  • 1939-1949

La Fédération horticole du Québec est créée le 21 février 1939 par un groupe de représentants de sociétés horticoles, lors d'une réunion spéciale portant sur l'organisation d'une éventuelle fédération. Les éléments déclencheurs de cette initiative sont la visite royale de 1939 et le tricentenaire de Montréal en 1942.

Le mandat de la Fédération est de coordonner les efforts des différentes sociétés horticoles du Québec vouées à l'embellissement et d'assurer un lien entre ces dernières. De plus, elle se donne également un mandat de formation et d'éducation auprès de la population en matière d'horticulture ornementale. Au départ, son conseil d'administration se compose d'un président, de deux vice-présidents, d'un trésorier et d'un secrétaire.

Meany, Ken

  • P099-A
  • Personne
  • [19-]-

Ken Meany est concepteur de décors. Il a réalisé les décors pour les films «Les noces de papier» de Michel Brault (1990) et «Les muses orphelines» de Robert Favreau (1999), de même que pour le court métrage de Diane Poitras «La voisine» (1997).

Goyer, Lionel

  • P101-A
  • Personne
  • [19-]-

Lionel Goyer habite à Montréal en 1999.

Société des musées de sciences naturelles de Montréal

  • P079-A
  • Collectivité
  • 1992

La Société des musées de sciences naturelles de Montréal est créée en 1992, en vertu de lettres patentes du Gouvernement du Québec enregistrées le 10 août 1992, et selon l'article 964 de la charte de la Ville de Montréal.

Le mandat de cet organisme paramunicipal est d'établir, de gérer et d'exploiter des musées de sciences de la nature et d'y offrir les services habituellement offerts au public dans des établissements comparables. La Société est dirigée par un conseil d'administration composé de treize membres, nommés par le Comité exécutif de la Ville de Montréal.

Groulx, Adélard

  • P102-A
  • Personne
  • 1897-1978

Adélard Groulx est né le 26 avril 1897 à Sainte-Scholastique (comté de Deux-Montagnes). Il est le fils d'Adélard Groulx, cordonnier, et d'Albina Aubin. Après des études classiques au Séminaire de Sainte-Thérèse et des études de médecine à l'Université de Montréal, il complète une maîtrise en hygiène publique à l'Université John Hopkins de Baltimore grâce à une bourse décernée par la Ville de Montréal en 1931. Il épouse, le 1er juillet 1926, Irène Lévesque et ils ont quatre enfants: Andrée, Jacques, Pierre et Monique. Il meurt le 12 septembre 1978.

Adélard Groulx est médecin et professeur. Après avoir été chef interne à l'hôpital Sainte-Justine en 1924 et 1925, interne à l'hôpital Notre-Dame en 1925 et médecin assistant en pédiatrie à l'hôpital Sainte-Justine de 1926 à 1928, il fait son entrée au Service de santé de la Ville de Montréal en octobre 1928 où il est nommé surintendant de la Division de l'hygiène de l'enfance. Le 22 décembre 1937, il accède au poste de directeur du Service qu'il occupera pendant 27 ans. Lorsqu'il quitte la Ville, le 1er novembre 1965, il est nommé chef de la Division des services médicaux à l'Exposition universelle de 1967. Auteur de nombreux travaux scientifiques sur l'hygiène publique et de rapports sur les grandes questions d'hygiène et de médecine préventive, Adélard Groulx a également occupé d'importantes fontions au sein de l'Université de Montréal. Il a, entre autres, été professeur à l'École d'hygiène et aux Facultés de médecine, de chirurgie dentaire et de pharmacie, vice-doyen de l'École d'hygiène et chef du Département de l'enseignement de l'administration de l'hygiène publique et de médecine sociale à cette même école. Membre de nombreuses associations médicales canadiennes, américaines et européennes, il fut notamment président de la Canadian Public Health Association, de la Société d'adoption et de protection de l'enfance et du Comité provincial d'hygiène de même que vice-président de l'American Health Association. Il représente le Canada à divers congrès mondiaux, notamment en 1946 alors que le gouvernement fédéral le désigne à titre d'aviseur de la délégation canadienne à la Conférence internationale de la santé des Nations Unies à New York et, l'année suivante, alors qu'il est délégué de la Ville et de l'Université de Montréal au IIIe congrès international des médecins catholiques à Lisbonne. Entre autres distinctions, il reçoit, en 1958, l'insigne de service de la Croix-Rouge pour le dévouement des employés municipaux à la cause des cliniques de donneurs de sang et est reçu Chevalier de l'Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem en 1963. Actif socialement, il s'est enrôlé comme engagé volontaire au sein de la Défense Civile, où il sera directeur des services médicaux lors de la Seconde Guerre mondiale, et fut entre autres président fondateur de la Fédération des Amicales des Frères de l'instruction chrétienne, membre du Comité actif des Anciens du Séminaire de Sainte-Thérèse, de la Société Saint-Jean-Baptiste, des Chevaliers de Colomb, de la Chambre de commerce de Montréal et du Club Richelieu-Montréal inc.

Corporation du comté d'Hochelaga

  • P080-A
  • Collectivité
  • 1855-1910

La Corporation du comté d'Hochelaga est créée le 30 mai 1855 en vertu de l'Acte des municipalités et des chemins du Bas-Canada (1855, 18 Victoria, chap. 100). Cet acte entre en vigueur le 1er juillet 1855. La Corporation semble cesser d'exister au moment d'annexion des municipalités à Montréal en 1910.
À son apogée la Corporation comprend les municipalités suivantes: Outremont, village Notre-Dame-des-Neiges Ouest, ville Notre-Dame-des-Neiges, Notre-Dame-de-Grâce, Côte Saint-Luc, Saint-Pierre-aux-Liens, Montréal Ouest, Sainte-Cunégonde, Saint-Henri, Westmount, Saint-Gabriel, Maisonneuve, Petite Côte, De Lorimier, Saint-Louis, Hochelaga, Saint-Denis, Saint-Jean-Baptiste, Duvernay, Pointe-aux-Trembles, Beaurivage de la Longue-Pointe, Longue Pointe, Rivière-des-Prairies, Saint-Léonard-de-Port-Maurice, Sault-au-Récollet, Bordeaux, Ahuntsic et Villeray. Le mandat de la Corporation est de gérer le territoire commun des municipalités formant la corporation.

Madore, Joseph-Alexandre-Camille

  • P105-A
  • Personne
  • 1858-1906

Joseph-Alexandre-Camille Madore est né le 3 août 1858 à Blue Bonnets (Montréal) et baptisé à l'église Notre-Dame de Grâce. Il est le fils d'Alexandre Madore et de Lucie Trudeau. Il fait ses études au Collège de Montréal et au Collège Sainte-Marie. En 1877, il entre à la faculté de droit de l'Université McGill puis est admis au Barreau en juillet 1881. En avril 1906, il épouse Élise Beauchemin. Il aura un fils, Camille, qu'il ne connaîtra pas puisqu'il meurt, à Westmount, le 3 novembre 1906.

Joseph-Alexandre-Camille Madore est avocat, juge et politicien. À partir de 1881, il pratique le droit dans des firmes de Montréal. Il travaille notamment avec Rodolphe Laflamme et Alexander Cross au sein du cabinet Laflamme, Madore et Cross auquel se joint plus tard Michel G. Larochelle. Il s'associe ensuite tour à tour avec Michel G. Larochelle, Edmund Guerin, Alfred Merrill et J. Léonide Perron. Le 1er mai 1899, il est élu bâtonnier du district de Montréal, fonction pour laquelle il sera réélu l'année suivante. Le 7 décembre 1903, il est nommé juge de la Cour supérieure pour le district de Saint-Hyacinthe. En plus de ses fonctions dans la magistrature, Joseph-Alexandre-Camille Madore est également présent en politique. En 1891, il se présente comme candidat libéral aux élections fédérales dans le comté de Jacques-Cartier, mais est défait. Il est par la suite élu député d'Hochelaga aux élections de juin 1896 puis réélu dans ce même comté en novembre 1900.

Québec (Province). Commission royale d'enquête relative aux négociations pour la vente d'un bloc de terrains dans le territoire de l'Abitibi

  • BM041-A
  • Collectivité
  • 1907-1908

La Commission royale d'enquête relative aux négociations pour la vente d'un bloc de terrains dans le territoire de l'Abitibi est créée le 23 octobre 1907 en vertu d'une proclamation du lieutenant-gouverneur de la province de Québec. Présidée par Sir François Langelier, juge en chef de la Cour supérieure pour la division de Québec, la Commission débute ses travaux le 2 novembre 1907. Elle tient 11 séances et produit en preuve 118 éléments. La Commission termine ses travaux le 8 février 1908.

Le mandat de la Commission est de faire enquête sur le bien-fondé des accusations portées par Olivar Asselin contre le gouvernement de la province relativement à la vente d'un bloc de terrains dans le territoire de l'Abitibi. L'enquête est présidée par le juge Sir François Langelier assisté de Napoléon Charbonneau, juge de la Cour supérieure pour le district de Montréal et du secrétaire de la Commission, l'avocat A. Hudon, de Québec.

Commissaires d'écoles de la municipalité scolaire de Saint-Henri

  • P081-A
  • Collectivité
  • 1874-1916

Les Commissaires d'écoles de la municipalité scolaire de Saint-Henri est une corporation créée en 1874. Elle découle, d'une part, de l'Acte pour abroger certaines dispositions y mentionnées, et pour pourvoir d'une manière plus efficace à l'Instruction Élémentaire dans le Bas-Canada (Statuts provinciaux du Canada, 9 Victoria, chap. 27), sanctionnée le 9 juin 1846, prévoyant que les écoles pour l'instruction élémentaire soient régies par des commissaires d'écoles formant une corporation dans chaque municipalité; et, d'autre part, de l'Acte pour donner effet immédiat à la proclamation érigeant la ville de Saint-Henri (Statuts de la province de Québec, 38 Victoria, chap. 72), sanctionné le 23 janvier 1875 . Il semble cependant qu'une commission scolaire existe au moins depuis 1848 alors que le territoire est connu sous le nom de Saint-Henri-des-Tanneries. Les Commissaires d'écoles de la municipalité scolaire de Saint-Henri sont intégrés à la Commission des écoles catholiques de Montréal avant 1916.

Les Commissaires d'écoles de la municipalité scolaire de Saint-Henri ont comme principaux mandats et devoirs de gérer et d'entretenir les écoles du territoire, de veiller à ce que leur nombre soit suffisant et d'y remédier le cas échéant, de fixer le montant de la taxe scolaire exigée des parents, d'engager les instituteurs, de déterminer le programme scolaire et le matériel pédagogique, d'élaborer les règlements scolaires, d'effectuer la visite des écoles, d'agir à titre d'arbitres lors de différends entre les instituteurs, les enfants et leurs parents, de tenir des registres de procès-verbaux et de comptes, de même que de faire rapport annuellement au surintendant des écoles.

Municipalité du village de Saint-Pierre-aux-Liens

  • P082-A
  • Collectivité
  • 1893-2000

La municipalité du village de Saint-Pierre-aux-Liens est créée en vertu de l'Arrêté en conseil du Gouvernement du Québec, sanctionné le 27 février 1893 (Acte 56 Victoria, Chapitre 61). Cette municipalité est incorporée sous le nom de Ville Saint-Pierre, le 25 avril 1908, selon l'Acte 8 Edouard VII, Chapitre 100. L'élection des premiers conseillers se tient le deuxième lundi de janvier 1894. Le 1er janvier 2000, en vertu du décret numéro 1276-99 paru à la Gazette officielle du Québec, les villes de Lachine et de Saint-Pierre fusionnent. La Ville de Saint-Pierre n'existe plus, seule la Ville de Lachine demeure.

Cette municipalité de village est érigée dans la paroisse de Notre-Dame-de-Grâce. Elle est bornée au nord-est par la ligne nord-est de la terre de Charles Décarie et la ligne nord-est de la terre de E.G. Evans; au sud par le canal Lachine; au nord-ouest par les terres de Côte Saint-Luc; à l'ouest par les limites de la paroisse de Lachine. Le mandat de cette municipalité est de gérer son territoire.

Salaberry De (famille)

  • BM038-A
  • Famille
  • 1745-1863

La famille De Salaberry, originaire du pays basque et issue de la noblesse, se fixe à Beauport (Québec) en 1735. Le pionnier, Michel D'Irumberry De Salaberry, épouse en premières noces Marie-Catherine Rouer De Villeray à Québec le 14 mai 1735 et ils ont deux filles. Il épouse, en seconde noces, Madeleine-Louise Juchereau Duchesnay de Saint-Denis à Beauport le 30 juillet 1750 et ils ont un fils. Après la Conquête, Michel D'Irumberry De Salaberry se retire en France avec sa femme. Il meurt en 1768. Michel D'Irumberry De Salaberry est officier sur la frégate l'Anglezea. Il est aussi Capitaine de Flûte du Roi, commandant du vaisseau Chariot Royal et Chevalier de Saint-Louis.

Ignace-Michel-Louis-Antoine, fils de Michel, est né le 4 juillet 1752 à Beauport. Après le départ de ses parents pour la France, il demeure dans la colonie chez sa tante maternelle, Marie-Thérèse Juchereau Duchesnay. Il fréquente le petit séminaire de Québec de 1765 à 1769. Il épouse Françoise-Catherine Hertel de Saint-François le 18 février 1778 à Montréal et ils ont dix enfants dont Charles-Michel. Il meurt le 22 mars 1828 à Québec. Ignace-Michel-Louis-Antoine est officier dans l'armée et la milice, seigneur, politicien, juge de paix et fonctionnaire. Au moment de l'invasion américaine de 1775, il se porte volontaire pour défendre le fort Saint-Jean. Entre 1794 et 1821, il est juge de paix pour différents districts dont Québec, Trois-Rivières et Montréal. Il est aussi député à l'Assemblée législative du Bas-Canada de 1792 à 1796 et de 1804 à 1809. En 1796, il est nommé major du 1er bataillon du Royal Canadian Volunteer Regiment. En 1801, il est nommé au poste de surintendant adjoint des Abénaquis de Saint-François. Puis, six ans plus tard, il est nommé commissaire chargé de faire prêter le serment d'allégeance et commissaire responsable de la construction d'un nouveau marché et d'une nouvelle prison à Québec. En 1808, il obtient le poste d'inspecteur des forêts du Bas-Canada. En 1812, il est lieutenant-colonel du 1er bataillon de la milice d'élite incorporée et colonel du 1er bataillon de milice de la ville de Québec. Il est nommé au Conseil législatif en 1817. Il préside le comité de Québec contre le projet d'union en octobre 1822.

Charles-Michel, fils aîné de Ignace-Michel-Louis-Antoine, est né le 19 novembre 1778 à Beauport. Il épouse Marie-Anne-Julie Hertel de Rouville le 13 mai 1812 et ils ont sept enfants dont Melchior-Alphonse. Charles-Michel meurt le 27 février 1829 à Chambly. Charles-Michel est officier dans l'armée et dans la milice, juge de paix, fonctionnaire, politicien et seigneur. Il s'enrôle comme volontaire à l'âge de 14 ans. En 1812, il met sur pied le régiment des Voltigeurs canadiens et se distingue à la bataille de Châteauguay. En 1815, il est nommé juge de paix du district de Québec, puis il obtient une commission semblable pour les districts de Montréal, de Trois-Rivières et de Saint-François en 1821 et de Gaspé en 1824. En mai 1817, il occupe le poste de commissaire des communications intérieures du comté de Devon. Charles-Michel est aussi membre du Conseil législatif.

Melchior-Alphonse est né le 19 mai 1813 à Saint-Philippe (Québec). Il est admis au Barreau de Montréal le 4 février 1845. Il épouse Marie-Émilie Guy le 22 septembre 1846 à Montréal et ils ont huit enfants. Il meurt le 27 mars 1867. Melchior-Alphonse est militaire, avocat et politicien. Il est nommé commissaire des petites causes de la paroisse Saint-Joseph-de-Chambly le 6 juin 1836. Il obtient le renouvellement de son poste le 22 mars 1837. Puis, le 23 mars 1837, il est nommé lieutenant-colonel. Il commande, entre autres, le 2e bataillon de milice de Chambly pendant les troubles de l'automne. De 1841 à 1842, il est député à l'Assemblée législative. En avril 1847, il est appelé à travailler comme coroner de Montréal. Puis, le 26 juin 1848, il quitte le poste de coroner et accepte celui d'adjudant général adjoint pour le Bas-Canada de la milice de la province.

Sources : Cyr, Céline et Michèle Guitard. «Irumberry De Salaberry, Ignace-Michel-Louis-Antoine D'». Dictionnaire biographique du Canada, tome VI. Sainte-Foy (Québec) : Presses de l'Université Laval, 1987. p. 380-381; Gagnon, Jean-Pierre. «Salaberry, Melchior-Alphonse De». Dictionnaire biographique du Canada, tome IX. Sainte-Foy (Québec) : Presses de l'Université Laval, 1977. p. 771-772; Guitard, Michèle. «Irumberry De Salaberry, Charles Michel D'». Dictionnaire biographique du Canada, tome VI. Sainte-Foy (Québec) : Presses de l'Université Laval, 1987. p. 375-379.

Association canadienne française d'éducation d'Ontario

  • BM040-A
  • Collectivité
  • 1910-1970

'Association canadienne-française d'éducation d'Ontario (ACFEO) est créée en janvier 1910 lors du congrès des Canadiens français d'Ontario. L'ACFEO est par la suite incorporée le 24 septembre 1913 et devient l'Association canadienne-française de l'Ontario (ACFO) le 30 septembre 1970.

Le mandat de l'Association canadienne-française d'éducation d'Ontario (ACFEO) est de protéger et promouvoir les droits de la communauté franco-ontarienne

Municipalité de la paroisse de Saint-Laurent

  • P083-A
  • Collectivité
  • 1845-1910

La municipalité de la paroisse de Saint-Laurent est érigée le 1er juillet 1845, en vertu de l'Acte 8 Victoria , chap 40. Pour sa part, la Ville de Saint-Laurent est constituée en corporation le 27 février 1893, selon l'Acte 56 Victoria, chap 59. Par la Loi modifiant la charte de la Ville de Montréal (Statuts de la province de Québec, 1910, 1 George V, chap. 48), sanctionnée le 4 juin 1910, une partie de la paroisse de Saint-Laurent est annexée à la Ville de Montréal.

La partie de la paroisse de Saint-Laurent, ainsi annexée, se compose des lots numéros: 341, 342, 343, 343A, 344, 345, 346, 347, 348, 349, 350, 635, 636, 637, partie de 638, partie de 639, partie de 640, partie de 641 et partie de 642; ainsi que des parties des lots bornés au nord-est par le chemin de fer du Canadien Pacifique, au sud-est par les limites de Montréal et la Ville d'Outremont, au sud-ouest par le lot 634 de la paroisse de Saint-Laurent, au nord-ouest par le chemin de la côte Saint-Laurent.

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