Affichage de 547 résultats

Notice d'autorité

Schachter, Larry

  • P110-A
  • Personne
  • 1933-

Larry Schachter est né le 5 septembre 1933 à Montréal. Il fait ses études à l'université McGill de 1950 à 1952 et au Philadelphia college of Textile and Science en 1956. Il est marié et père de deux garçons.

Larry Schachter débute sa carrière comme ingénieur à la compagnie Dupont of Canada à Kingston en Ontario en 1956-1957. L'année suivante, il revient à Montréal au poste de directeur des ventes chez Steinberg's jusqu'en 1964. Entre 1964 et 1967, Larry Schachter est responsable de la Division de la promotion publicitaire à la Compagnie universelle de l'Expo 67. Cette division qui comprend 25 personnes, fait partie du Service de la publicité et de la promotion publicitaire qui relève du Département des Relations publiques dirigé par Yves Jasmin. La Division s'occupe principalement de la coordination de la promotion publicitaire, de la coordination des imprimés ainsi que des concessions et licences. Elle est responsable de la promotion à l'étranger et est à l'origine du passeport et du visa pour la Terre des Hommes. Par la suite, il fonde une compagnie de publicité, The Promotion Group, qu'il dirige jusqu'à son départ pour Toronto en 1977. Il est alors employé par l'agence publicitaire Cockfield Brown jusqu'en 1980 et devient directeur-général adjoint de la Canadian National Exhibition (CNE) . À partir de 1984, il préside les compagnies Marketing Plus Inc. et Signature Advertising Inc. situées à Don Mills en Ontario. Larry Schachter est récipiendaire de l' Alumni Award de l'université McGill en 1956 et de la médaille du Centenaire en 1967.

Craig, Robert

  • P111-A
  • Personne
  • 1958-

Robert Craig est né le 4 mai 1958 à Toronto. Il complète des études en communications à l'université Carleton en 1981 et 1993 alors qu'en 2003, il termine un doctorat à l'Université Concordia en sciences humaines. Sa thèse porte sur la réalité dans le documentaire.

Robert Craig est auteur, réalisateur, producteur et enseignant spécialisé dans les médias alternatifs. Entre 1988 et 1992, il a réalisé quatre documentaires : «The Rooming House» (1986), «Overdale» (1988), «Bookchin Speaks» (1990) et «District 25» (1992), ce dernier co-produit avec l'Office national du film. Sa plus récente production est un film expérimental intitulé «The Specter and the Frame» réalisé en 2000. En 1992, il fonde Demos Media qu'il préside jusqu'en 1997. En ce qui concerne l'écriture, il publie des articles dans des périodiques tels que «Canadian Journal of Film Studies», «The Animist» ou «Enculturation». Trois scénarios de films sont aussi à son actif. En tant qu'enseignant, Robert Craig donne différentes formations en cinéma à l'université Concordia de Montréal et il est professeur-adjoint à l'École de journalisme de l'université de Régina depuis juillet 2002. Plusieurs bourses, prix et récompenses lui ont été accordés au fil des ans et il a été membre du parti Montréal Écologique de 1990 à 1997.

Marsan, Michel

  • P112-A
  • Personne
  • 1946-

Michel Marsan est né le 27 octobre 1946 à Ville Jacques-Cartier (Longueuil). Il est le fils de Roméo Marsan, typographe et de Simone Pilon. Il fait les trois premières années du cours classique au séminaire de Saint-Jean et termine ses études secondaires à l'Institut Alie de Montréal ainsi qu'à l'école Gérard-Filion de Longueuil. Par la suite, de janvier 1974 à mai 1975, il suit le cours "Initiation aux techniques des archives" donné au CÉGEP de Maisonneuve et, en 1985, il est de la première promotion du certificat en "archivistique" de l'École de bibliothéconomie de l'Université de Montréal débuté en septembre 1983. Le 29 août 1970, il épouse Murielle Mirondette à Longueuil et ils ont deux enfants: Isabelle et Valérie.

Michel Marsan est gestionnaire de documents et archiviste. Il débute sa carrière à la Compagnie de l'Exposition universelle de Montréal de 1967 (Expo '67) comme messager et agent de l'inventaire au Pavillon de l'administration du 5 octobre 1966 au 12 mars 1967 et, ensuite, comme contrôleur des données au Centre de contrôle des opérations du 13 mars au 30 novembre 1967. Il fait ses premières armes en gestion des documents au service du greffe de la ville de Longueuil, pendant six ans. Il obtient un emploi à la Communauté urbaine de Montréal, où il oeuvre d'abord comme archiviste au Secrétariat du 29 septembre 1975 au 22 septembre 1977, puis à titre de responsable de la gestion des documents au Secrétariat du 23 septembre 1977 au 16 juin 2002. Entre temps, il est professeur chargé du cours "Gestion des documents" au Département des techniques de la documentation au CÉGEP de Maisonneuve, de janvier 1979 à mai 1981 (6 sessions). Lors de la fusion des municipalités sur l'Ïle de Montréal (et de l'abolition de la CUM), en 2002, il est transféré à la direction du greffe de la ville de Montréal et est responsable de projets spéciaux dont celui de traiter les archives de la Communauté urbaine de Montréal. Il est membre de l' Association des archivistes du Québec depuis 1972, membre professionnel certifié en 1998 et, successivement, secrétaire-trésorier de la section "Gestion des documents" (1974 à 1980), conseiller au Conseil d'administration (1981 à 1983), rédacteur de "La Chronique", journal mensuel (1982 à 1985), membre du Comité du Congrès annuel (1980 et 1989), commissaire-responsable de la Commission de l'Assemblée (1997 à 2001) et commissaire (2001 à 2003) et, finalement, représentant de l'AAQ (février à juin 2001) sur le " Groupe de travail sur la restructuration municipale et la gestion des documents et des archives " chargé d'évaluer l'impact de la restructuration municipale sur la gestion des documents et des archives des municipalités et d'apporter des solutions aux problèmes prévisibles lequel groupe produit un " Guide de gestion des documents dans le contexte d'une restructuration municipale ". Il est également secrétaire-fondateur de l'Association des familles Marsan - Lapierre de 1998 à 2002.

Wilson, Charles

  • P116-A
  • Personne
  • 1808-1877

Né à Coteau-du-Lac, en avril 1808, fils d'Alexander Wilson, percepteur des douanes et magistrat d'origine écossaise (avait été négociant à Québec et seigneur de Granville), et de sa seconde femme, Catherine-Angélique d'Ailleboust de Manthet.

Exploita un commerce de quincaillerie, qu'il mit sur pied en 1834. S'occupa activement de la Société Saint-Patrice. Fit partie du conseil d'administration de la Scottish Provincial Assurance Company. En 1849, sa maison fut attaquée par des manifestants opposés à la loi qui indemnisait les personnes ayant subi des pertes pendant la rébellion de 1837-1838 au Bas-Canada.

Représenta le quartier Centre au conseil municipal de Montréal de 1848 à 1851, et fut maire de 1851 à 1854 et le premier maire élu par l'ensemble des électeurs à compter de 1852. Membre du Conseil législatif du 23 octobre 1852 jusqu'à l'avènement de la Confédération, le 1er juillet 1867. Sénateur de la division de Rigaud à compter du 23 octobre 1867; appuya le Parti conservateur.

Reçut en 1855 la croix de commandeur de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand. Fut marguillier de la paroisse Notre-Dame de Montréal.

Décédé en fonction à Montréal, le 4 mai 1877, à l'âge de 68 ou de 69 ans. Inhumé dans le cimetière Notre-Dame-des-Neiges, le 8 mai 1877.

Avait épousé dans la paroisse Notre-Dame de Montréal, le 19 mai 1835, Anne Tracey, fille de Denys Tracey, marchand du comté de King, en Irlande, et d'Anne Manford.

Larivée, Luc

  • P117
  • Personne
  • 1927-2007

Luc Larivée est né en 1927. Il débute sa carrière de médecin en 1954. Durant trente années, il pratiquera 3000 accouchements. À partir de 1976, il devient président de la Commission des écoles catholiques de Montréal. De 1978 à 1986, il est conseiller municipal dans l'équipe du maire Jean Drapeau. Il revient en politique en 1994 avec le parti Vision Montréal de Pierre Bourque et devient président du Conseil jusqu'à la fusion des municipalités de l'île de Montréal en janvier 2002. Il quitte le parti Vision Montréal en octobre 2002 pour devenir candidat indépendant et rejoint l'Union des citoyens et citoyennes de l'île de Montréal (UCIM) du maire Gérald Tremblay en décembre 2003. Il quitte son poste de conseiller en 2005 et décède en 2007.

Ouellet, Gilbert

  • P123-A
  • Personne
  • 1943-

Gilbert Ouellet est né le 7 janvier 1943 à Rivière-du-Loup. En 1969, il obtient un diplôme de cuisine professionnelle de l'Institut de tourisme et d'hôtellerie du Québec (Montréal) suivi en 1976, d'un diplôme de gestion en hôtellerie et en restauration de la même institution.

Gilbert Ouellet est cuisinier, sous-chef, chef cuisinier, chef tournant et maître d'hôtel. Il débute sa carrière en 1969 au Club de golf Vallée du Richelieu. On le retrouve par la suite dans différentes institutions telles que l'Hôtel Ritz-Carlton à Montréal, l'Hôtel Tadoussac, le Sheraton Four Ambassador en Floride, les Hôtel-Môtel Universel et Hôtel Saint-Louis à Rivière-du-Loup, l'Hôtel Montagnais à Shefferville, l'Hôtel de l'Institut de tourisme et d'hôtellerie du Québec à Montréal, la Camp école des Trois Saumons à Saint-Jean-Port-Joli, la Société canadienne du Cancar (Groupe Champlain) à Montréal, les Soeurs des Saints Noms de Jésus et de Marie, aux résidences Outremont et Papineau et, en 2002, à la Popote Roulante, à Montréal. Comme autres expériences de travail, il a été professeur et instructeur de cuisine à l'École secondaire Grand Portage à Rivière-du-Loup de 1970 à 1972, en République du Mali pour le ministère des Relations internationales du Québec en 1974-1975 et à l'Institut de tourisme et d'hôtellerie du Québec à Montréal en 1983-1984. Gilbert Ouellet a aussi été cuisinier et maître d'hôtel à la résidence du Délégué général du Québec à Paris de 1980 à 1982, Majordome à la Place des Arts en 1982-1983 et responsable de salon V.I.P. au Palais des Congrès de Montréal de 1984 à 1989.

Montréal (Québec). Commission de sécurité publique

  • VM056-A
  • Collectivité
  • 1961- [1970]

La Commission de sécurité publique est créée en 1961, en vertu du règlement 2654 adopté par le Conseil de ville de Montréal le 29 juin 1961, règlement modifié ultérieurement par le règlement 2789, en date du 17 décembre 1962.

Le mandat de la Commission de sécurité publique est de faire l'étude de situations, de recommander des procédés, de coordonner des initiatives et d'appliquer des règlements portant sur la protection physique et morale des habitants de la Ville de Montréal. La Commission est composée de 8 membres. Le maire et un conseiller qu'il désigne, assument respectivement la présidence et la vice-présidence. Les 6 autres membres dont nommés par le Conseil et ne doivent être ni membres du Conseil de ville ni employés de la Ville. La Commission coordonne le travail de trois sous-commissions : la Sous-commission préposée aux mesures d'urgence et à la protection civile, elle-même responsable des Comités consultatifs technique, de l'information, et du bien-être social; la Sous-commission préposée à la prévention des accidents, responsable des Comités consultatifs de la sécurité sur la voie publique, de la sécurité au foyer, de la sécurité au jeu, et de la sécurité au travail; la Sous-commission préposée à la lutte contre le crime et l'obscénité, responsable du Comité consultatif préposé à la lutte contre le crime et l'obscénité.

Montréal (Québec). Sous-comité de toponymie

  • VM010-A
  • Collectivité
  • 1961-1986

Le Sous-comité de toponymie est créé le 23 septembre 1961 par une résolution du Comité exécutif de la Ville. Le Sous-comité de toponymie cesse ses activités vers 1986.
Le mandat du Sous-comité de toponymie est de soumettre au Comité exécutif des recommandations relatives à tous les noms de rues, ruelles, parcs et voies de la Ville. Le Sous-comité est responsable du répertoire des noms de rues de Montréal, publié par la Ville. Il aide également divers organismes à choisir un nom approprié aux bureaux ou aux édifices leur appartenant. Le Sous-comité est composé de conseillers municipaux et de directeurs de services municipaux. S'ajoutent parfois à ce groupe, des membres provenant d'organismes externes à la Ville.

Stroud Photographic Supply Co

  • P129-A
  • Collectivité

Paul McKay Stroud est le propriétaire de la Stroud Photographic Supply Co. Les locaux étaient situés au 675, rue Sainte-Catherine Ouest à Montréal.

Montréal (Québec). Commission de la culture, des loisirs et du développement communautaire

  • VM011-A
  • Collectivité
  • 1994-1995

La Commission de la culture, des loisirs et du développement communautaire est créée en décembre 1994 suite à un amendement de l'article 110.29 de la charte de la Ville de Montréal. Elle est issue de la Commission de la culture et du développement communautaire créée en 1990 en vertu du règlement 8712 adopté par le Conseil de ville. Le Conseil de ville abolit la Commission le 20 novembre 1995 en vertu du règlement 95-238 qui crée de nouvelles commissions permanentes du Conseil à la suite de la réorganisation entreprise par l'administration de Vision Montréal.

Le mandat de la Commission de la culture, des loisirs et du développement communautaire est «d'étudier les orientations municipales en matière d'art et de culture, de loisirs, de développement social et de sécurité publique» (règlement 8712). La Commission se compose de 5 membres issus du Conseil de ville.

Clément, Charles

  • P140-A
  • Personne

Charles Clément était un photographe amateur qui, après sa journée de travail, se rendait sur le site de l'Expo 67 pour prendre quelques clichés.

Montréal (Québec). Commission industrielle du chômage

  • VM014-A
  • Collectivité
  • 1930-1932

La Commission industrielle du chômage est créée en 1930 à la demande expresse du maire Camillien Houde qui charge Normand Holland, président de l'Association des manufacturiers canadiens, division de Québec, de l'organiser. Elle tient sa première séance le 1er décembre 1930. La Commission cesse ses activités le 17 mars 1932.
Le mandat de la Commission industrielle du chômage est de trouver des solutions au problème du chômage, provoqué par la crise économique. Les membres de la Commission sont des représentants du milieu des affaires et du monde du travail.

Portée et contenu :
Le fonds fournit des informations sur l'organisation de la Commission industrielle du chômage, sur les questions étudiées et sur les solutions élaborées. Le fonds témoigne également du film Montréal, la cité du progrès montrant les différents travaux publics entrepris durant la Crise par la Ville pour contrer le chômage .

Le fonds contient de la correspondance, des rapports et des procès-verbaux de la Commission, ainsi que des dossiers sur ses relations avec le Gouvernement du Québec, le secteur des industries et certaines institutions telles que le Canadien national et la Montreal Light Heat and Power Co. Il contient également une copie du film Montréal, la cité du progrès.

Montréal (Québec). Commission administrative

  • VM018-A
  • Collectivité
  • 1918-1921

La Commission administrative de la Cité de Montréal est créée le 9 février 1918 par la Loi amendant la charte de la cité de Montréal (Statuts de la province de Québec, 1918, 8 George V, chap. 84, art. 21), sanctionnée par le lieutenant-gouverneur en conseil de la province de Québec. La Commission est issue de l'abolition du Bureau des commissaires. Elle tient sa première séance le 10 avril 1918. La Commission administrative tient sa dernière séance le 31 octobre 1921, ayant été abolie par la Loi concernant la charte de la cité de Montréal sanctionnée le 19 mars 1921 et qui crée le Comité exécutif.
Le mandat de la Commission administrative est de gérer l'ensemble de l'administration municipale, ce qui a pour conséquence de limiter les pouvoirs du maire et du Conseil municipal. La Commission a pour tâche première de redresser les finances de la municipalité. Elle est composée de 5 membres nommés par le lieutenant-gouverneur en conseil.

Montréal (Québec). Comité nommé pour étudier les amendements à apporter au règlement 2271 concernant le chauffage central dans les bâtiments domiciliaires ou commerciaux

  • VM019-A
  • Collectivité
  • 1960-1961

Le Comité nommé pour étudier les amendements à apporter au règlement 2271 concernant le chauffage central dans les bâtiments domiciliaires ou commerciaux, est créé le 12 décembre 1960 par une résolution du Comité exécutif de la Ville de Montréal. Il tient sa première séance le 13 janvier 1961. Lors de sa dernière réunion tenue le 12 juin 1961, le Comité adopte trois projets de règlements à être soumis au Comité exécutif.
Le mandat du Comité est d'étudier les amendements à apporter au règlement 2271 intitulé: Règlement concernant le chauffage central dans les bâtiments domiciliaires ou commerciaux. Le Comité a aussi pour objectif d'examiner «l'opportunité d'édicter un règlement ayant trait à la température minimum dans les maisons» (Procès-verbal, 13 janvier 1961). Il est composé de 8 personnes: 4 conseillers, le directeur du Service des incendies ou son représentant, l'assistant du directeur du Service de santé et ingénieur sanitaire, un représentant de la Corporation de gaz naturel du Québec et un représentant de la Canadian Coleman Company.

Asselin, Olivar

  • BM055-A
  • Personne
  • 1874-1937

Olivar Asselin est né le 8 novembre 1874 à Saint-Hilarion. Il fait ses études primaires à l'école de rang de Sainte-Flavie et poursuit ses études secondaires au Séminaire de Rimouski où il complète un cours commercial et entreprend le cours classique. Sa famille émigre aux États-Unis en 1891. Il s'établit à Montréal à partir de 1899. Il épouse Alice Le Bouthillier le 3 août 1902. Il décède le 18 avril 1937, à Montréal, à l'âge de 62 ans.

Olivar Asselin est journaliste, pamphlétaire et militant nationaliste. Il commence sa carrière journalistique au «Protecteur canadien» de Fall River en 1894. En 1895, il est rédacteur au «National» de Lowell et au «Jean-Baptiste» de Pawtucket. Il est secrétaire de rédaction à «La Tribune» de Woonsocket de 1896 à 1898. Il entreprend une brève carrière militaire de 1898 à 1899 à l'occasion de la guerre hispano-américaine.

Démobilisé en 1899, il revient à Montréal où il collabore à divers journaux, dont «Les Débats». Il participe également à la fondation du «Devoir» en 1910. Il devient rédacteur en chef du «Canada» en 1930 et fonde, en 1935, ses propres journaux «L'Ordre» et «La Renaissance».
Militant nationaliste, il met sur pied la «Ligue Nationaliste Canadienne» en mars 1903, puis le journal «Le Nationaliste» en 1904. Il prend la défense des colons pour leur droit de coupe et alimente à ce sujet la Commission itinérante de la colonisation de 1904. Il entreprend une campagne en faveur de l'instruction publique et obligatoire en 1905. En 1915, il s'enrôle dans l'armée expéditionnaire canadienne où il recrute des volontaires canadiens-français pour former le 163e bataillon.

À quelques reprises au cours de sa carrière, il côtoie le monde politique. D'abord, de 1901 à 1903, il est secrétaire du ministre de la Colonisation, Lomer Gouin. À partir de 1902, il travaille en étroite collaboration avec Henri Bourassa, et ce jusqu'en 1910. Il participe d'ailleurs à la campagne électorale de ce dernier en 1908. Il est lui-même candidat nationaliste dans Terrebonne aux élections de 1904, puis dans Saint-Jacques en 1911.

Outre ses nombreuses collaborations journalistiques et activités professionnelles, il fonde l'Oeuvre de la Merci et s'occupe de la Société Saint-Vincent-de-Paul. La France le décore de la Légion d'honneur en 1919.

Beaudry, Pierre-Georges

  • BM044-A
  • Personne
  • ca 1830-1907

Pierre-Georges Beaudry est né vers 1830. Il se marie en 1853 avec une demoiselle Coursol. Il meurt en juin 1907 à Sainte-Anne de la Pérade et est inhumé à Montréal.

Pierre-Georges Beaudry est notaire à Sainte-Anne de la Pérade. Il débute sa pratique en février 1852 jusqu'en 1906. Il s'occupe, entre autres, de la gestion des affaires du fief Sainte-Marie pour Monseigneur Louis-François Laflèche, évêque de Trois-Rivières.

Brisson, Thomas-Auguste

  • BM047-A
  • Personne
  • 1852-1937

Thomas-Auguste Brisson est né le 12 octobre 1852 à Saint-Lin des Laurentides (Québec). Il est le fils de Pierre-Augustin Brisson, médecin, et d'Émerence Hurteau. Il étudie d'abord au collège classique de l'Assomption et au Collège de Montréal. Puis, il poursuit ses études, en médecine, au Collège Victoria à Cobourg (Ontario). En 1881, il épouse Marie-Louise Dufresne et ils ont un fils, Auguste. Il meurt le 17 décembre 1937.

Thomas-Auguste Brisson est médecin et politicien. En 1876, il s'installe à Saint-Constant pour y pratiquer la médecine. Puis, en novembre 1878, il s'installe à La Prairie où il est maire de 1885 à 1892. En 1893, afin de contrer l'exode de la population aux États-Unis, il fonde la Société générale de Colonisation et de Rapatriement de la province de Québec dont il est, pendant quelque quinze années, l'agent principal. Il consacre aussi beaucoup de temps à la cause agricole au Canada. D'ailleurs, apprécié du milieu agricole, il est envoyé à quatre reprises en Europe afin d'y étudier les systèmes agraires. Amateur d'histoire et de généalogie, il occupe ses loisirs à rassembler des documents relatifs à l'histoire de La Prairie. Thomas-Auguste Brisson est membre de la Société littéraire de La Prairie et de la Société historique de Montréal. Source : Société historique de La Prairie de la Magdeleine

Desrosiers, Léo-Paul

  • BM043-A
  • Personne
  • 1896-1967

Léo-Paul Desrosiers est né le 11 avril 1896 à Berthier-en-haut (Québec). Il est le fils de Louis Desrosiers et de Marie Olivier. Il fait des études classiques au Séminaire de Joliette de 1910 à 1916 et des études en droit à l'Université de Montréal de 1916 à 1919. Desrosiers épouse Marie-Antoinette Tardif, écrivaine connue sous le nom de Michelle Le Normand, le 12 juin 1922 et ils ont trois enfants. Il meurt le 19 avril 1967 à Montréal.

Léo-Paul Desrosiers est journaliste, bibliothécaire, écrivain et historien. Il débute sa carrière au journal Le Canada et au Devoir. En 1928, il devient rédacteur des procès-verbaux de la Chambre des Communes et traducteur du journal des Débats. Il devient conservateur de la Bibliothèque municipale de Montréal en 1941 et directeur de l'École des bibliothécaires de l'Université de Montréal. À son départ en 1953, il se consacre à l'écriture et à l'histoire. Il a rédigé de nombreux ouvrages dont Les Engagés du Grand Portage en 1938 et Iroquoisie (premier tome) en 1947. Léo-Paul est membre fondateur de l'Académie canadienne-française, membre de la Société des Dix, de la Société royale du Canada et de la Société historique de Montréal. Il reçut de nombreuses distinctions dont le Prix Athanase-David en 1938, le Prix Duvernay en 1951 et la médaille Lorne-Pierce de la Société royale du Canada en 1963

Leymarie, A.-Léo

  • BM036-A
  • Personne
  • 1876-1945

A.-Léo Leymarie est né en 1876 à Paris. Il est interné en Allemagne durant la Seconde guerre mondiale et meurt des suites de cet internement le 6 juin 1945. Leymarie est professeur, journaliste et auteur. Il est professeur d'histoire naturelle à Québec et à Montréal. Il donne de nombreuses conférences sur le Canada et sur l'Acadie. Il est l'auteur de nombreux articles et ouvrages sur le Canada. En 1929, il est secrétaire adjoint de l'exposition rétrospective des colonies françaises de l'Amérique du Nord. Il devient ensuite secrétaire à la rédaction de la revue Nova Francia.

Martin, Paul

  • P084-A
  • Personne
  • 1906-1989

Paul Martin est né le 21 mai 1906 à Montréal. Il est le fils d'Alexandre Martin, gouverneur de l'Île Sainte-Hélène et frère de Méderic Martin, 32e maire de Montréal. Il fait ses études primaires au Collège Notre-Dame, puis ses études classiques au Collège de Saint-Laurent, duquel il obtient son baccalauréat en 1927. Diplômé en médecine de l'Université de Montréal en 1934, il fait son internat à l'Hôpital Sainte-Justine, à l'Hôpital Général de la Miséricorde et à l'Hôpital Notre-Dame. Marié à Thérèse Berthelet, il a cinq enfants : Pierre R., Louis, Louise, Pierre T. et Hélène. Il meurt à Outremont le 29 mai 1989.

Paul Martin est médecin. Membre de l'Armée royale canadienne de 1943 à 1946, il fait son service militaire presque exclusivement outre-mer. Il est alors chargé de l'organisation du laboratoire de six hôpitaux généraux canadiens, de même que de l'Hôpital de neurochirurgie et de chirurgie plastique. À son retour en sol canadien, il est consultant pathologiste au Département des affaires des anciens combattants à l'Hôpital Queen Mary. Le 11 septembre 1950, il obtient sa spécialisation en anatomo-pathologie alors qu'il pratique au Laboratoire médico-légal. À deux reprises, en 1951 et 1959, il est nommé assistant professeur d'anatomie pathologique à l'Université de Montréal. En 1964, il est directeur des laboratoires à l'Hôpital Saint-Luc à Montréal. Il cesse sa pratique médicale de 30 juin 1971.

Olivier, Daniel

  • BM048-A
  • Personne
  • 1949-

Daniel Olivier est né en 1949 à Sainte-Élisabeth. Après des études classiques au Séminaire de Joliette et des études françaises à l'Université de Montréal, il complète un baccalauréat et une maîtrise en bibliothéconomie et bibliographie, respectivement à l'Université d'Ottawa en 1972 et à l'Université de Montréal en 1976.

Daniel Olivier est bibliothécaire. En 1972, il est engagé par la Ville de Montréal à titre de bibliothécaire de référence à la Salle Gagnon de la Bibliothèque centrale. Intéressé par la bibliophilie québécoise, il consacre son mémoire de maîtrise au bibliophile Philéas Gagnon. Cette étude est ensuite publiée sous le titre Dans l'arrière-boutique: naissance d'un bibliophile québécois, Philéas Gagnon, 1845-1915. Il est également l'auteur d'une bibliographie concernant le temps des Fêtes, d'un inventaire des sources sur les bibliothèques personnelles au Québec, d'un texte concernant les outils généalogiques à la Salle Gagnon de la Bibliothèque centrale et d'un recueil de poèmes.

Source: Olivier, Réjean, dir. «Dictionnaire des auteurs de Lanaudière. Joliette, 2000. p. 291-292

Bouthillier, Guy

  • P141-A
  • Personne

Guy Bouthillier était photographe professionnel et a travaillé notamment pour les quotidiens montréalais La Patrie, Dernière heure, Montréal-Matin et Dimanche-Matin. Guy Bouthillier a réalisé les diapositives au cours de l'Exposition universelle de 1967.

Montréal (Québec). Commission chargée d'étudier le fonctionnement actuel du service d'ambulances en cas d'accidents

  • VM022-A
  • Collectivité
  • 1955

La Commission chargée d'étudier le fonctionnement actuel du service d'ambulances en cas d'accidents est créée le 7 février 1955 par une résolution du Comité exécutif de la Ville de Montréal. La Commission se réunit pour la première fois le 21 février 1955. Elle met fin à ses travaux le 9 décembre 1955 en recommandant au Comité exécutif «de prier la commission d'hygiène de continuer l'étude entreprise par la présente commission à ce sujet» (Procès-verbal de la Commission, 9 décembre 1955). Suite à cette recommendation, le Comité relatif aux ambulances a été mis sur pied.
Le mandat de la Commission est de faire des suggestions et des recommandations en vue d'obtenir le meilleur rendement possible du service d'ambulances sur le territoire de Montréal. La Commission est composée de 4 conseillers municipaux et du directeur-adjoint du Service de la police ou son représentant.

Montréal (Québec). Comité institué en vue de la préparation d'un projet de règlement régissant les subdivisions de terrains

  • VM025-A
  • Collectivité
  • 1960

Le Comité institué en vue de la préparation d'un projet de règlement régissant les subdivisions de terrains, est créé le 24 mars 1960, par une résolution du Comité exécutif. Le Comité tient sa dernière séance le 13 juin 1960.
Le mandat du Comité est de préparer un projet de règlement régissant les subdivisions de terrains et de soumettre un rapport sur la question. Le Comité est constitué d'un conseiller, de 5 membres du personnel professionnel de la Ville et de 2 spécialistes externes (arpenteur-géomètre et ingénieur).

Résultats 176 à 200 sur 547