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Notice d'autorité

Limoges, Jean

  • P125-A
  • Personne
  • 1948-

Jean Limoges est né le 18 mars 1948 à Montréal. De 1972 à 2000, il est à l'emploi de la Ville de Montréal, au Service des loisirs et du développement communautaire, successivement à titre de journalier, pourvoyeur pour le magasin et chef d'équipe. En 1967, il fréquente assidûment Expo 67. Pour immortaliser ses souvenirs de cet événement exceptionnel, il se procure un appareil photo. Il identifie ses diapositives et les conserve précieusement.

Ling, Patricia

  • P132-A
  • Personne
  • 1917-1991

Patricia Ling est née le 19 mars 1917 à Waterloo dans les Cantons-de-l'Est d'un père anglophone d'origine irlandaise et d'une mère francophone. Elle débute une formation en céramique à l'École du meuble en 1946 puis se rend en France en 1950 pour faire un stage chez le céramiste Bernard Leach. Pendant quelques années, elle enseigne les arts ménagers à travers le Québec.

L'intérêt de Patricia Ling pour la photographie et l’archéologie se développe en parallèle à son emploi à la Société Radio-Canada, où elle est recherchiste et participe à la réalisation de décors dès 1955. Au début des années 60, elle entre au service de la ville de Montréal et participe à la Commission historique Jacques-Viger à titre de photographe. Durant ces années, elle documente visuellement le Vieux-Montréal. Elle se fait également confier en 1972 par Parcs Canada le mandat de photographier l'entièreté du canal de Lachine afin de concevoir l'aménagement du futur parc. Elle poursuit ensuite une carrière en photographie pendant plus d'une dizaine d'années. Elle décède le 14 septembre 1991 à Montréal.

London Assurance Corporation (Montréal, Québec)

  • BM088-A
  • Collectivité
  • 1720-1965

La London Assurance Corporation est incorporée en 1720 par un acte du parlement de Londres. Ses premiers agents outre-mer sont engagés en 1853. En 1862, une agence est établie à Montréal, au 1752, rue Notre-Dame. John Ogilvy en est l'agent jusqu'en 1867, année où Romeo H. Stephens prend la relève. En 1965, la compagnie est fusionnée avec la Sun Alliance Compagny et devient la Sun Alliance and London.

Loranger, Louis-Onésime

  • BM077-A
  • Personne
  • 1837-1917

Louis-Onésime Loranger est né le 10 avril 1837 à Yamachiche (Québec). Il est le fils de Joseph Loranger, aubergiste, et de Marie-Louise Dugal. Il fait ses études au petit séminaire de Montréal de 1847 à 1851 puis au collège Sainte-Marie. Il est admis au Barreau en 1858. Le 3 octobre 1867, il épouse, à Montréal, en première noces, Rosalie Laflamme avec qui il a trois fils et quatre filles, puis, en secondes noces, Marie-Antoinette Valois le 24 mai 1888 aussi à Montréal. Louis-Onésime Loranger meurt le 18 août 1917 à Saint-Hilaire (Mont Saint-Hilaire, Québec).

Louis-Onésime Loranger est avocat, homme politique et juge. Au début de sa carrière d'avocat, il s'associe à ses frères, Jean-Marie et Thomas-Jean-Jacques. De 1871 à 1877, il est élu échevin du quartier Saint-Louis dans la cité de Montréal. Il est élu député conservateur de la circonscription de Laval à l'Assemblée législative de la province de Québec de 1865 à 1882. Du 31 octobre 1879 au 31 juillet 1882, il est procureur général dans le cabinet de Joseph-Adolphe Chapleau. En août 1882, il est nommé juge à la Cour supérieure du district de Trois-Rivières. Louis-Onésime Loranger est président de l'Association Saint-Jean Baptiste de Montréal de 1895 à 1899, président de l'hôpital Notre-Dame en 1906 et administrateur de l'Université Laval de Montréal de 1906 à 1917.

Lynch-Staunton, John

  • P160-A
  • Personne
  • 1930-2012

John Lynch-Staunton nait à Montréal le 19 juin 1930. Il est le fils de Victor Lynch-Staunton et de Hulda Hamel. Il fait ses études aux collèges Stanislas et Jean-de-Brébeuf. En 1953, il obtient son baccalauréat en études internationales de l'université Georgetown (Washington) puis poursuit des études à la maîtrise en histoire canadienne à l'université Queens (Kingston, Ontario), de 1953 à 1955. Il épouse Juliana de Kuyper en 1958 : de ce mariage naissent cinq enfants. John Lynch-Staunton décède le 17 août 2012 à Pincher Creek, en Alberta.

Membre du Parti civique de Montréal du maire Jean Drapeau, il est élu conseiller du district de Côte-des-Neiges lors des élections municipales de 1960. Il est réélu en 1962, 1966 et en 1970. Jean Drapeau le nomme alors vice-président du comité exécutif, fonction qu'il occupe jusqu'à sa défaite en 1974 contre Nick Auf der Maur, du Rassemblement des citoyens et citoyennes de Montréal (RCM). Il quitte alors le monde municipal et retourne en politique en 1990, pour le Parti progressiste-conservateur puis le parti Conservateur du Canada. John Lynch-Staunton est reconnu, entre autres, pour avoir défendu l'idée des fusions municipales dès 1964 ainsi que pour la signature du mandat d'arrêt du journaliste Nick Auf der Maur en vertu de la Loi sur les mesures de guerre lors de la crise d'octobre 1970.

MacCallum, Peter

  • P173-A
  • Personne
  • 1947-

Peter MacCallum est un photographe canadien s'intéressant au documentaire photographique industriel.

"Peter MacCallum is a photographic artist specializing in documentary studies of industrial sites, architecture, and urban spaces. He is known as a chronicler of recognizable Toronto locales. His eye for detail and appreciation for his subject matter have led to his work being described as “lessons in observation”.

MacCallum was born on June 24, 1947 in Toronto. Inspired by the monograph The World of Henri Cartier Bresson, he began taking photos in 1968. Although he apprenticed for a year at a commercial studio where he acquired useful skills in large format photography, he is mostly self-taught.

Between 1975 and 2005, MacCallum carried out commercial documentary photography for Toronto artists and galleries. Significantly, in 1984, he received a commission to document Spadina Avenue for the exhibition and book, Spadina Avenue: A Photohistory. This project spurred his interest in architectural photography and streetscapes, which continues into the present.

MacCallum's work has been exhibited in numerous solo and group shows, including: Form Follows Fiction: Art and Artists in Toronto, The Art Museum at the University of Toronto, 2017; Constructed with Light: The One Spadina Project, Faculty of Architecture, University of Toronto, 2016; Massey Hall / Guitar Stores, Diaz Contemporary, Toronto, 2012; Songs of the Future: Canadian Industrial Photographs, 1858-Today, Art Gallery of Ontario, 2012; Yonge Street / Rue du Faubourg Saint Denis, Eric Arthur Gallery, Faculty of Architecture, University of Toronto, 2012; and Vimy Ridge, 2005-2008, Oakville Galleries, 2009.

MacCallum’s photographs can be found in the collections of the City of Toronto Archives, the Archives of Ontario, Les Archives de Montréal, the National Gallery of Canada, the Art Gallery of Ontario, Oakville Galleries, and other corporate and private collections.

In addition, MacCallum is the author of two books; Material World (2004) and Documentary Projects 2005-2015 (2015). He currently lives and works in Toronto, and publishes his new projects on the Spacing Toronto website."

Source : https://exhibits.library.utoronto.ca/exhibits/show/peter_maccallum_exhibit/peter_maccallum

Madore, Joseph-Alexandre-Camille

  • P105-A
  • Personne
  • 1858-1906

Joseph-Alexandre-Camille Madore est né le 3 août 1858 à Blue Bonnets (Montréal) et baptisé à l'église Notre-Dame de Grâce. Il est le fils d'Alexandre Madore et de Lucie Trudeau. Il fait ses études au Collège de Montréal et au Collège Sainte-Marie. En 1877, il entre à la faculté de droit de l'Université McGill puis est admis au Barreau en juillet 1881. En avril 1906, il épouse Élise Beauchemin. Il aura un fils, Camille, qu'il ne connaîtra pas puisqu'il meurt, à Westmount, le 3 novembre 1906.

Joseph-Alexandre-Camille Madore est avocat, juge et politicien. À partir de 1881, il pratique le droit dans des firmes de Montréal. Il travaille notamment avec Rodolphe Laflamme et Alexander Cross au sein du cabinet Laflamme, Madore et Cross auquel se joint plus tard Michel G. Larochelle. Il s'associe ensuite tour à tour avec Michel G. Larochelle, Edmund Guerin, Alfred Merrill et J. Léonide Perron. Le 1er mai 1899, il est élu bâtonnier du district de Montréal, fonction pour laquelle il sera réélu l'année suivante. Le 7 décembre 1903, il est nommé juge de la Cour supérieure pour le district de Saint-Hyacinthe. En plus de ses fonctions dans la magistrature, Joseph-Alexandre-Camille Madore est également présent en politique. En 1891, il se présente comme candidat libéral aux élections fédérales dans le comté de Jacques-Cartier, mais est défait. Il est par la suite élu député d'Hochelaga aux élections de juin 1896 puis réélu dans ce même comté en novembre 1900.

Manin, Joseph

  • BM090-A
  • Personne
  • [1848-?]

Joseph Manin est né en France à St-Étienne, près de Lyon, en 1848.

Joseph Manin est journaliste et écrivain. Mobilisé pendant la guerre franco-allemande de 1870-71, il devient journaliste et fonde d'abord le Télégraphe, organe politique qu'il revend à Jules Ferry, puis la Nouvelle Revue Moderne. Il publie quelques ouvrages philosophiques dont Le Carnet d'un philosophe (1898) et La Cosmographie de l'esprit (1898). Il publie aussi des recueils de poésie : À travers l'infini (1898), Baisers d'âmes (1899) et Lauriers et cyprès (1899), dans lequel il relate ses souvenirs de la guerre de 1870-71. Il fait paraître également L'Intellectualité française, figures contemporaines, études biographiques (1904).

Source: Poche, Bernard, Une culture autre : La littérature à Lyon (1890-1914), L'Harmattan, 2010, Paris, p.71-73.

Marinier, Suzanne

  • A157
  • Personne
  • née en 1957

Suzanne Marinier est née à Montréal en 1957.

Elle étudie les Beaux-Arts à l'Université Concordia. Elle y obtient son baccalauréat, avec spécialisation en design graphique, en 1982.

Elle travaille comme graphiste à la pige dans différents organismes et commerces puis décroche, en 1984, le tout premier poste de graphiste créé par la Ville de Montréal. Elle occupe cet emploi jusqu'en 2016, année à laquelle elle quitte la Ville.

En 1988, 1992 et 1994, elle agit à titre de coordonnatrice d'une équipe grandissante de graphistes et de typomonteurs lors de projets spéciaux. L'unité administrative de graphisme est généralement connue sous le nom de "studio".

Suzanne Marinier remporte le prix Grafika en 2001 et participe, en 2007, à l'exposition "10 ans de design graphique québécois" au Centre de design de l'UQAM. Elle est aussi l’instigatrice de l’exposition « Haut en couleurs : 20 ans de création et de production au studio » en 2005 et participe à 2 événements culturels montréalais « Portes Ouvertes Design Montréal» en 2008 et en 2011, alors que les pièces réalisées par le « studio » sont à l’honneur et exposées au grand public.

Marion, Thérèse

  • P186-A
  • Personne
  • 1909-2009

Thérèse Marion est née le 1er août 1909 à Stanstead. Elle est la fille de Lucien Marion et Albertine Robert et a plusieurs frères et soeurs, dont Hermann-Joseph, Bernard et Rachel. Elle a étudié à l’Université Cornell dans l’État de New York et à l’Université Laval. Elle meurt le 8 décembre 2009 à Montréal.

Thérèse Marion est la première nutritionniste engagée par la Ville de Montréal. Elle travaille à la division de l’hygiène de l’enfance du Service de la santé d’avril 1942 à mars 1947. Pendant sa carrière à la Ville, elle donne également des cours à l’École ménagère provinciale pendant l’année scolaire et est responsable en septembre 1944 du kiosque de la nutrition à l’exposition provinciale de Québec, organisée par le département de l’Instruction publique de la province. Thérèse Marion travaille également avec les services militaires pendant la Deuxième Guerre mondiale afin de développer des programmes de rationnement. Après son départ de la Ville en 1947, elle est professeure à l’École Supérieure de pédagogie de Montréal puis traductrice. Avec les soeurs Eveline et Estelle Leblanc, elle participe également à la mise en place de l’enseignement ménager au Québec dans les années 1940.

Marsan, Michel

  • P112-A
  • Personne
  • 1946-

Michel Marsan est né le 27 octobre 1946 à Ville Jacques-Cartier (Longueuil). Il est le fils de Roméo Marsan, typographe et de Simone Pilon. Il fait les trois premières années du cours classique au séminaire de Saint-Jean et termine ses études secondaires à l'Institut Alie de Montréal ainsi qu'à l'école Gérard-Filion de Longueuil. Par la suite, de janvier 1974 à mai 1975, il suit le cours "Initiation aux techniques des archives" donné au CÉGEP de Maisonneuve et, en 1985, il est de la première promotion du certificat en "archivistique" de l'École de bibliothéconomie de l'Université de Montréal débuté en septembre 1983. Le 29 août 1970, il épouse Murielle Mirondette à Longueuil et ils ont deux enfants: Isabelle et Valérie.

Michel Marsan est gestionnaire de documents et archiviste. Il débute sa carrière à la Compagnie de l'Exposition universelle de Montréal de 1967 (Expo '67) comme messager et agent de l'inventaire au Pavillon de l'administration du 5 octobre 1966 au 12 mars 1967 et, ensuite, comme contrôleur des données au Centre de contrôle des opérations du 13 mars au 30 novembre 1967. Il fait ses premières armes en gestion des documents au service du greffe de la ville de Longueuil, pendant six ans. Il obtient un emploi à la Communauté urbaine de Montréal, où il oeuvre d'abord comme archiviste au Secrétariat du 29 septembre 1975 au 22 septembre 1977, puis à titre de responsable de la gestion des documents au Secrétariat du 23 septembre 1977 au 16 juin 2002. Entre temps, il est professeur chargé du cours "Gestion des documents" au Département des techniques de la documentation au CÉGEP de Maisonneuve, de janvier 1979 à mai 1981 (6 sessions). Lors de la fusion des municipalités sur l'Ïle de Montréal (et de l'abolition de la CUM), en 2002, il est transféré à la direction du greffe de la ville de Montréal et est responsable de projets spéciaux dont celui de traiter les archives de la Communauté urbaine de Montréal. Il est membre de l' Association des archivistes du Québec depuis 1972, membre professionnel certifié en 1998 et, successivement, secrétaire-trésorier de la section "Gestion des documents" (1974 à 1980), conseiller au Conseil d'administration (1981 à 1983), rédacteur de "La Chronique", journal mensuel (1982 à 1985), membre du Comité du Congrès annuel (1980 et 1989), commissaire-responsable de la Commission de l'Assemblée (1997 à 2001) et commissaire (2001 à 2003) et, finalement, représentant de l'AAQ (février à juin 2001) sur le " Groupe de travail sur la restructuration municipale et la gestion des documents et des archives " chargé d'évaluer l'impact de la restructuration municipale sur la gestion des documents et des archives des municipalités et d'apporter des solutions aux problèmes prévisibles lequel groupe produit un " Guide de gestion des documents dans le contexte d'une restructuration municipale ". Il est également secrétaire-fondateur de l'Association des familles Marsan - Lapierre de 1998 à 2002.

Martin, Paul

  • P084-A
  • Personne
  • 1906-1989

Paul Martin est né le 21 mai 1906 à Montréal. Il est le fils d'Alexandre Martin, gouverneur de l'Île Sainte-Hélène et frère de Méderic Martin, 32e maire de Montréal. Il fait ses études primaires au Collège Notre-Dame, puis ses études classiques au Collège de Saint-Laurent, duquel il obtient son baccalauréat en 1927. Diplômé en médecine de l'Université de Montréal en 1934, il fait son internat à l'Hôpital Sainte-Justine, à l'Hôpital Général de la Miséricorde et à l'Hôpital Notre-Dame. Marié à Thérèse Berthelet, il a cinq enfants : Pierre R., Louis, Louise, Pierre T. et Hélène. Il meurt à Outremont le 29 mai 1989.

Paul Martin est médecin. Membre de l'Armée royale canadienne de 1943 à 1946, il fait son service militaire presque exclusivement outre-mer. Il est alors chargé de l'organisation du laboratoire de six hôpitaux généraux canadiens, de même que de l'Hôpital de neurochirurgie et de chirurgie plastique. À son retour en sol canadien, il est consultant pathologiste au Département des affaires des anciens combattants à l'Hôpital Queen Mary. Le 11 septembre 1950, il obtient sa spécialisation en anatomo-pathologie alors qu'il pratique au Laboratoire médico-légal. À deux reprises, en 1951 et 1959, il est nommé assistant professeur d'anatomie pathologique à l'Université de Montréal. En 1964, il est directeur des laboratoires à l'Hôpital Saint-Luc à Montréal. Il cesse sa pratique médicale de 30 juin 1971.

Massicotte, Édouard-Zotique

  • BM013-A
  • Personne
  • 1867-1947

Édouard-Zotique Massicotte est né à Montréal le 24 décembre 1867, rue Saint-Antoine Il est le fils d'Édouard Massicotte, marchand, et d'Adèle Bertrand ainsi que le frère de l'artiste et illustrateur Edmond J. Massicotte. Il fait ses études à Montréal à l'Académie commerciale du Plateau puis au Collège Sainte-Marie.

Édouard-Zotique Massicotte est avocat, archiviste, journaliste, poète et historien. Il travaille comme journaliste à L'Étendard de 1886 à 1888 tout en complétant des études en droit à l'Université Laval à Montréal. Il est reçu avocat en juillet 1895. Massicotte pratique le droit avec Camille Piché, Joseph Lussier et Germain Beaulieu mais retourne au journalisme de 1900 à 1901 pour assumer la direction du journal Le Monde illustré. Durant cette période, É.-Z. Massicotte convainc les autorités de la Cité de Sainte-Cunégonde d'ouvrir une bibliothèque pour le bénéfice des habitants de ce quartier populaire. Il fonde également la Revue populaire. En octobre 1911, Sir Lomer Gouin le nomme à la direction du Service des archives judiciaires du district de Montréal. À partir de 1912, il collabore au Bulletin des recherches historiques de Pierre-Georges Roy. Il s'intéresse aussi au folkore québécois.

Édouard-Zotique Massicotte est membre fondateur de l'École littéraire de Montréal et de la Société des Dix. Il est membre de la Société historique de Montréal, de la Société royale du Canada, de la Société d'Archéologie et de Numismatique de Montréal, de la Commission des monuments historiques de la province de Québec, de la Société de folklore de la province de Québec et de la Société Saint-Jean-Baptiste. Il est président de la Société de folklore d'Amérique et du Comité de révision du Dictionnaire généalogique Tanguay. Il a aussi rédigé plusieurs articles de revues; des monographies sur l'histoire, l'héraldique et la généalogie. Sa contribution au Bulletin des recherches historiques (organe des Archives provinciales) a été considérable et constante pendant près de quarante ans sans compter ses chroniques dans la revue Les Cahiers des Dix qu'il a co-fondée en 1935. Héraldiste à ses heures, Massicotte a conçu le sceau de cette publication.

Collectionneur d'images et de portraits, il a cumulé les documents sur divers personnages et sujets relatifs à l'histoire du Canada français et à la généalogie. Monsieur Massicotte a reçu les honneurs suivants : médaille de vermeil de la Société historique de Montréal en 1936 et médaille Tyrrell décernée par la Société royale du Canada en 1939. Il épouse Alice Godin à Trois-Rivières en octobre 1899 de qui il eut deux enfants; Jean-Maurice et Suzanne. Édouard-Zotique Massicotte est décédé subitement le 8 novembre 1947 à Montréal et fut inhumé au Cimetière Notre-Dame-des-Neiges.

Massue, Gaspard

  • BM079-A
  • Personne
  • 1750-1792

Gaspard Massue est né le 13 janvier 1750 à Varennes. Il est le fils de Nicolas Massue, marchand, et de Madeleine Vallée. Il épouse Marie-Josephte (ou Joseph) Huet du Lude le 4 août 1772 à Boucherville. Ils ont probablement quatre enfants. Il est inhumé le 1er juin 1792 dans l'église de Varennes.

Gaspard Massue est co-seigneur de Varennes et marchand. Le 30 octobre 1777, il porte foi et hommage pour deux sixièmes dans le total du fief de Varennes et dépose, en même temps, l'aveu et dénombrement de sa propriété.
Source : Audet, Francis-J. Varennes : Notes pour servir à l'histoire de cette seigneurie, Montréal : Les éditions des Dix, 1943, p. 21.

Meany, Ken

  • P099-A
  • Personne
  • [19-]-

Ken Meany est concepteur de décors. Il a réalisé les décors pour les films «Les noces de papier» de Michel Brault (1990) et «Les muses orphelines» de Robert Favreau (1999), de même que pour le court métrage de Diane Poitras «La voisine» (1997).

Ménard, Réal

  • P168-A
  • Personne
  • né en 1962

Réal Ménard est né le 13 mai 1962 dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve. Il fréquente l'école primaire Sainte-Jeanne-d'Arc et l'école secondaire Saint-Émile. Il obtient un baccalauréat en histoire et une maîtrise en science politique de l'Université de Montréal. Il est aussi détenteur d'un certificat d'études supérieures en éthique municipale de l'Université de Saint-Paul et d'une licence en droit de l'Université d'Ottawa.

Dès 1984, Réal Ménard s'implique en politique et est élu président local du Parti québécois (PQ) dans la circonscription de Hochelaga-Maisonneuve, en plus de se présenter pour le partir fédéral Parti nationaliste du Québec, aussi dans Hochelaga-Maisonneuve. En 1988, il devient attaché politique de la députée provinciale Louise Harel et quitte la présidence local du PQ. En 1991, il fonde la section locale du Bloc québécois (BQ) et est choisi choisi comme candidat pour la formation l'année suivante, abandonnant son poste d'attaché politique auprès de Mme Harel. Il est élu pour le BQ à l'élection fédérale de 1993.

En 2009, il quitte la politique fédérale pour se joindre à Vision Montréal, dirigé par Louise Harel, et est élu maire de l'arrondissement Mercier–Hochelaga-Maisonneuve à l'élection municipale de novembre 2009. En 2013, il est réélu, sous la bannière de Coalition Montréal, et est nommé responsable de l'Environnement et des Parcs au comité exécutif. Il est défait à l'élection de 2017.

Military Secretary's Office

  • SHM015-A
  • Collectivité
  • 1796-1870

Le Military Secretary's Office a été créé en 1796 au moment où Robert Prescott est nommé gouverneur du Bas-Canada en remplacement de Lord Dorchester qui avait démissionné. Le Military Secretary's Office a été dissous en 1870.

Millet, Robert

  • P179-A
  • Personne
  • 1934-2021

Né en 1934, Robert Millet est le fils de Robert-Eugène Millet et d’Anita Lynch. Il a une sœur Andrée Millet et un frère, Jean-Pierre Millet. M. Millet est photographe, journaliste, cinéaste. Il s’implique également dans divers mouvements syndicaux et politiques. Au cours des années 1950, il est membre de l’Association des artistes non figuratifs. Il organise ou participe à plusieurs expositions de photographie, notamment "Photographie 57" à l’Université de Montréal en compagnie de Michel Brault, Claude Jutras et Guy Borremans. Il gravite dans l’entourage de nombreuses personnalités connues du monde des arts montréalais, particulièrement des mouvements des Automatistes et des Plasticiens. Nombre d’entre eux et de leurs œuvres, sont au coeur de ses photographies, dont Paul Émile Borduas, Claude Gauvreau, Marcelle Ferron, Marcel Barbeau, Guido Molinari, Jean-Paul Mousseau, Rita Letendre et Claude Tousignant. Lors de l’Expo 67, il travaille étroitement avec la délégation de l’URSS pour la diffusion d’arts visuels. Comme journaliste, il travaille entre autres pour La Voix de l’Est de Granby, La Presse et le Nouveau Journal, où il contribue avec des textes et des photographies, principalement sur les beaux-arts. Il produit dès les années 1950 des films artistiques et documentaires. Il réalise notamment en 1957 un film sur la grève de Murdochville pour le syndicat des métallurgistes unis d’Amérique. Il participe également à l’émission de Radio-Canada « Images en tête » comme photographe de plateau et scénariste au cours des années 1960. Il produit ensuite des films pour l’Office du film du Québec et le Ministère de l’Éducation. En 1963 il est membre fondateur, avec Michel Chartrand, du Parti socialiste du Québec et son journal Le peuple. Au niveau fédéral, il fonde, la même année, le Parti Rhinocéros avec Jacques et Paul Ferron et y est impliqué de manière importante tout au long de son histoire. Il est lui-même candidat aux élections pour ce parti en 1984 dans la circonscription de Longueuil. Robert Millet décède le 17 mars 2021 à Sherbrooke, après avoir vécu à Richmond.

Milot, Maurice

  • BM093-A
  • Personne
  • [19-]

Maurice Milot habite probablement dans les Cantons de l'Est au XXe siècle.

Montreal La Crosse Club

  • BM067-A
  • Collectivité
  • 1856-1881

Le Montreal Lacrosse Club est fondé en 1856. En 1881, l'organisme s'allie au Montreal Snowshoe Club (fondé en 1840) et au Montreal Bicycle Club (fondé en 1878) pour former la Montreal Amateur Athletic Association (M.A.A.A.).

Montréal (Québec). 11es championnats du monde de natation (FINA).

  • VM143-A
  • Collectivité
  • 2005

Le 21 juillet 2001, Montréal devient la première ville nord-américaine à accueillir les championnats du monde de natation, organisé par la Fédération internationale de natation (FINA). Ces onzièmes championnats se tiennent du 16 au 31 juillet 2005.

Le budget prévu pour la tenue de l'événement est de 46 millions de dollars, dont environ 50% est financé par les pouvoirs publics (gouvernements fédéral et provincial et Ville de Montréal).

Des difficultés financières reliées principalement à l'insuffisance de parrainages privés et au faible taux de vente de billets entraîne un manque d'environ 10 millions de dollars pour boucler le budget.

Le 19 janvier 2005, la FINA retire l'organisation des championnats du monde à Montréal et un appel de candidatures est lancé. La Grèce, les villes allemandes de Berlin et Munich ainsi que Moscou annoncent leur intention d'accueillir les championnats aquatiques.

La Ville de Montréal promet l'aide financière qui permet de combler le budget et un éventuel déficit. Le 10 février 2005, suite à la garantie financière obtenue, la FINA revient sur sa position et désigne Montréal à nouveau Montréal comme la ville hôte de l'événement.

Les épreuves de natation sportive, de plongeon, de water polo et de natation synchronisée se sont déroulées dans le complexe aquatique de l'Île Sainte-Hélène, situé dans le Parc Jean-Drapeau, alors que les épreuves de nage en eau libre se sont tenues dans le bassin olympique d'aviron et de canoë-kayak utilisé lors des Jeux olympiques de 1976.

Montréal (Québec). Affaires internationales.

  • MTL107-A
  • Collectivité
  • 2001-

Le Bureau des relations internationales a pour mission d’assurer le rayonnement et le positionnement international de Montréal par le biais des relations institutionnelles et politiques, l’appui aux organismes et institutions du milieu montréalais et le développement de réseaux de relations avec des organismes et des institutions à travers le monde. Il a également la responsabilité de promouvoir Montréal comme lieu d'accueil d'organisations internationales et de conférences internationales.

Montréal (Québec). Aqueduc de Montréal.

  • VM117-A
  • Collectivité
  • 1845-2001

En 1845, la Ville de Montréal achète la Compagnie des propriétaires des eaux de Montréal (fondée en 1801) et planifie l’agrandissement de l’aqueduc existant. En 1849, elle construit un réservoir de 3 000 000 gallons, situé sur le site actuel du carré Saint-Louis. À l’été 1852, deux incendies détruisent presque entièrement le système de l’aqueduc. Forcée de repenser ses infrastructures, la ville confie à l’ingénieur Thomas C. Keefer la responsabilité de concevoir ce nouveau système. Construit entre 1853 et 1856, l’aqueduc est implanté au pied de l’avenue Atwater, sur la pointe nord-est de ce qui est aujourd’hui l’arrondissement de Verdun. Un canal découvert de 2,4 km est creusé afin d’amener les eaux du fleuve dans le secteur, et prend sa source en amont des rapides de Lachine. Des pompes à vapeur sont mises en place à partir de 1868 pour seconder les pompes hydrauliques. Des entreprises d’élargissement du canal sont lancées dans les années 1870, puis entre 1905 et 1917. En 1910, on installe une nouvelle prise d’eau dans le fleuve, à 1 200 pieds de la rive.

La qualité de l’eau demeure problématique. Le conseil municipal vote en 1910 l’amélioration du réseau existant, notamment par la chloration de l’eau et la construction d’une usine de filtration, terminée en 1918. Cette même année, l’Aqueduc est intégré au nouveau Service des travaux publics de la Ville de Montréal. La station de pompage Atwater est érigée en 1923 sous la supervision de l’ingénieur Charles-Jules Des Baillets. Les pompes à vapeur font place à un réseau électrifié. En 1927, la Ville de Montréal municipalise la Montreal Water and Power Company, système d’aqueduc privé en activité sur l’île depuis 1891, et devient le seul fournisseur d’eau sur son territoire.

Afin d’améliorer la pression dans les tuyaux, plusieurs réservoirs sont construits au fil du temps. Parmi ceux-ci, le réservoir McTavish (1852-1856) est agrandi en 1878, en 1948 et en 1951-1952. La première mouture du réservoir Côte-des-Neiges est aménagée en 1893, le réservoir de la Montagne en 1931, le réservoir Sommet (mont Royal) en 1957 et le réservoir Rosemont en 1960. La mise en service de l’usine de traitement Charles-J.-Des Baillets se fait en 1978 dans l’arrondissement LaSalle.

Bien que l’Aqueduc de Montréal soit intégré depuis 1918 au Service des travaux publics (VM004), la Section des archives a choisi de lui attribuer un fonds d’archives distinct (VM117) pour la période avant 2001, étant donné la très grande masse documentaire que l’on y retrouve. Ce choix permettra aux usagers de mieux connaître et comprendre les ressources en lien avec la gestion de l’eau à Montréal.

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