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Notice d'autorité

Noiseux, Jacques

  • P165-A
  • Personne
  • 1933-[200-]

Né le 23 octobre 1933, Jacques Noiseux est embauché comme commis à la Ville de Montréal le 18 juin 1958. Il travaille dans un premier temps au bureau des avocats du service du contentieux. En 1960, il devient commis au cabinet du greffier de la Ville. En 1963, il est transféré au Bureau du Maire, où il est d’abord commis, puis régisseur à partir de 1965. Le 1er mai 1968, Jacques Noiseux devient coordonnateur des événements spéciaux à la division Relations publiques de Terre des Hommes. L’année suivante, il est nommé responsable des événements spéciaux et chargé de l’accueil. À partir de 1971, il travaille plus généralement pour le Service des relations publiques. Chargé de l’accueil et de l’animation, il fait notamment partie de la délégation officielle envoyée aux jeux d’hiver de Sapporo et à ceux d’été de Munich en 1972. La même année, il devient adjoint au chef du protocole. Devenu chef du protocole, Jacques Noiseux prend sa retraite en 1988.

Source : dossier de personnel.

Nolin, Jean

  • BM020-A
  • Personne
  • 1898-1960

Jean Nolin est né en 1898 à Sorel (Québec). Il est aussi connu sous le pseudonyme d'André Duquette. Il étudie au Collège Sainte-Marie (baccalauréat ès arts, 1918) et à l'École des Hautes Études Commerciales (licence, 1920).
Jean Nolin est poète, critique de théâtre et journaliste. Il est d'abord secrétaire particulier de G.-Z. Simard, président de la Commission des liqueurs. Puis, il devient représentant, à Paris, de cette Commission. À la même époque, il publie, sous le pseudonyme d'André Duquette, des articles dans la revue La Muse française. De retour à Montréal en 1927, il est critique de théâtre puis directeur de la publicité pour le journal La Patrie. Plus tard, il est chargé de l'information radiophonique à l'Hôtel Windsor où se situent les bureaux du poste Marconi. Ensuite, il travaille à la section des nouvelles du poste CKAC. Au début de la Seconde guerre mondiale, il est conseiller en publicité et représentant de la maison Didot-Bottin. Dans les années 1930, il est invité, par Olivar Asselin, à prendre la direction de la publicité du journal Le Canada. Puis, au début des années 1960, il travaille au service de la maison Larousse. Parmi ses publications, notons le recueil de poèmes Les Cailloux publié en 1919 et quelques poèmes parus, entre autres, dans L'Action catholique et La Revue moderne. Jean Nolin est admis, en 1921, à l'École littéraire de Montréal.
Source : Hamel, Réginald, [et al.]. Dictionnaire des auteurs de langue française en Amérique du Nord, Montréal : Fides, 1989, p. 1032.

Notre Dame de Grâce Library for Boys and Girls

  • P061-A
  • Collectivité
  • 1943-1993

La Notre Dame de Grâce Library for Boys and Girls est fondée en 1943, par une décision du Notre Dame de Grâce Community Council, et inaugurée le 18 novembre 1943. La bibliothèque est couramment connue sous le nom de siège social ou de Centrale de la bibliothèque pour enfants de Notre-Dame-de-Grâce. Elle déménage, en 1964, dans un nouvel espace attaché à la bâtisse du Centre communautaire de Notre-Dame-de-Grâce (aussi appelé centre récréatif, salle communautaire, Community Centre ou le Notre Dame de Grâce Community Hall). La bibliothèque compte 3 succursales. Il y a d'abord la Harvard Branch, créée en 1948, et devient la Centennial Branch en 1967. Il y a ensuite la succursale de Benny Farm créée temporairement, en 1950, jusqu'à l'ouverture de la Snowdon Branch en 1956. Enfin, la Rosedale Branch, ouverte probablement au début des années 1960, et devient la Western Branch en 1977. Le siège social ferme son service de prêts le 3 octobre 1984, mais continue d'administrer les succursales et de coordonner leurs activités jusqu'au moment de la fermeture définitive de la Notre Dame de Grâce Library for Boys and Girls, le 31 décembre 1991. Toutefois, la Centennial Branch demeure ouverte grâce à une entente confiant son administration à la Montreal Children's Library, à partir du 1 janvier 1992. La dernière réunion du Conseil d'administration a lieu le 26 juillet 1993.

Le mandat de la bibliothèque est de fournir aux enfants et aux adolescents du quartier des équipements et installations adaptées, accessibles et favorables à la lecture. Le rôle du Conseil d'administration est de s'assurer que les jeunes reçoivent les services, gratuits et bilingues, d'un personnel compétent, qu'ils bénéficient d'une variété de livres et d'ouvrages de référence de qualité, soigneusement choisis et en quantité suffisante. Par ailleurs, il a non seulement la responsabilité de veiller à l'établissement de succursales de la Bibliothèque pour enfants de Notre-Dame-de-Grâce, mais il doit également s'assurer que celles-ci soient réparties, à l'intérieur du quartier, dans les zones où la concentration d'enfants est la plus grande.

Notre-Dame-de-Saint-Hyacinthe (Paroisse: Québec)

  • BM065
  • Collectivité
  • 1832-1952

La paroisse de Notre-Dame-de-Saint-Hyacinthe est érigée canoniquement le 2 juin 1832 et sa reconnaissance civile a lieu le 11 juillet 1835; toutefois, les registres de la paroisse s'ouvrent dès 1777. Son territoire comprend le quartier 5, qui est la partie la plus ancienne de la Ville de Saint-Hyacinthe, ainsi que la municipalité de la paroisse de Notre-Dame-de-Saint-Hyacinthe et le village de la Providence. La paroisse de Notre-Dame-de-Saint-Hyacinthe donne naissance, entre 1806 et 1952, à douze autres paroisses. Entre autres, le 15 octobre 1853, la paroisse est scindée en deux : la paroisse Notre-Dame-de-Saint-Hyacinthe prend le nom de Notre-Dame-du-Rosaire et la nouvelle paroisse prend le nom de Saint-Hyacinthe-le-Confesseur.

Source: Magnan, Hormisdas. Dictionnaire historique et géographique des paroisses, missions et municipalités de la province de Québec. Arthabaska: L'imprimerie d'Arthabaska inc., 1925. p. 123.

Oerlikon aérospatiale

  • P120-A
  • Collectivité

Établie au Canada, à St-Jean-sur-Richelieu, en juin 1986, Oerlikon Aérospatiale (OA) est une entité du groupe de la société Oerlikon Contraves (Canada), un membre de Rheinmetall DeTec d'Allemagne, actif dans les secteurs des pièces automobiles, des systèmes électroniques et des systèmes de défense.

OA est un intégrateur de systèmes se spécialisant dans la conception, le montage, l'intégration et les essais de systèmes de réseaux sans fil/Internet tactiques très performants; de systèmes de commandement, de contrôle et de communications; de systèmes de défense; de capteurs; et de systèmes intégrés temps réel. Depuis 1999, OA a élargi et diversifié sa gamme de produits et ses services pour satisfaire les besoins de ses clients dans les secteurs commerciaux et de défense, dont les réseaux maritimes de communication en cas de détresse, les systèmes de contrôle de transportation ferroviaire, la gestion de la circulation aérienne, les systèmes de communication en cas d'urgence civile/pour la sécurité publique, et le génie logiciel temps réel. La compagnie s'est impliquée comme un des principaux commanditaires du concours de photographies et de l'exposition qui a suivi.

Office municipal d'habitation de Montréal

  • P037-A
  • Collectivité
  • 1969-

L'Office municipal d'habitation de Montréal est créé en février 1969, en vertu de lettres patentes enregistrées auprès du Gouvernement du Québec, et selon l'article 55 de la Loi de la Société d'habitation du Québec. Des lettres patentes supplémentaires sont enregistrées en juin 1980 et en juin 1983. Les activités de cet organisme paramunicipal débutent en 1969.

Le mandat de cette société sans but lucratif comprend l'acquisition, la construction et l'administration d'immeubles à loyer modique pour les personnes à faible revenu. À l'origine, l'Office est dirigé par un conseil d'administration composé de cinq membres. Ces personnes sont nommées par le Comité exécutif de la Ville de Montréal. Le président est le directeur du Service de l'habitation de la Ville de Montréal. En 1980, la composition du CA est élargie à neuf membres

Olivier, Daniel

  • BM048-A
  • Personne
  • 1949-

Daniel Olivier est né en 1949 à Sainte-Élisabeth. Après des études classiques au Séminaire de Joliette et des études françaises à l'Université de Montréal, il complète un baccalauréat et une maîtrise en bibliothéconomie et bibliographie, respectivement à l'Université d'Ottawa en 1972 et à l'Université de Montréal en 1976.

Daniel Olivier est bibliothécaire. En 1972, il est engagé par la Ville de Montréal à titre de bibliothécaire de référence à la Salle Gagnon de la Bibliothèque centrale. Intéressé par la bibliophilie québécoise, il consacre son mémoire de maîtrise au bibliophile Philéas Gagnon. Cette étude est ensuite publiée sous le titre Dans l'arrière-boutique: naissance d'un bibliophile québécois, Philéas Gagnon, 1845-1915. Il est également l'auteur d'une bibliographie concernant le temps des Fêtes, d'un inventaire des sources sur les bibliothèques personnelles au Québec, d'un texte concernant les outils généalogiques à la Salle Gagnon de la Bibliothèque centrale et d'un recueil de poèmes.

Source: Olivier, Réjean, dir. «Dictionnaire des auteurs de Lanaudière. Joliette, 2000. p. 291-292

Ouellet, Gilbert

  • P123-A
  • Personne
  • 1943-

Gilbert Ouellet est né le 7 janvier 1943 à Rivière-du-Loup. En 1969, il obtient un diplôme de cuisine professionnelle de l'Institut de tourisme et d'hôtellerie du Québec (Montréal) suivi en 1976, d'un diplôme de gestion en hôtellerie et en restauration de la même institution.

Gilbert Ouellet est cuisinier, sous-chef, chef cuisinier, chef tournant et maître d'hôtel. Il débute sa carrière en 1969 au Club de golf Vallée du Richelieu. On le retrouve par la suite dans différentes institutions telles que l'Hôtel Ritz-Carlton à Montréal, l'Hôtel Tadoussac, le Sheraton Four Ambassador en Floride, les Hôtel-Môtel Universel et Hôtel Saint-Louis à Rivière-du-Loup, l'Hôtel Montagnais à Shefferville, l'Hôtel de l'Institut de tourisme et d'hôtellerie du Québec à Montréal, la Camp école des Trois Saumons à Saint-Jean-Port-Joli, la Société canadienne du Cancar (Groupe Champlain) à Montréal, les Soeurs des Saints Noms de Jésus et de Marie, aux résidences Outremont et Papineau et, en 2002, à la Popote Roulante, à Montréal. Comme autres expériences de travail, il a été professeur et instructeur de cuisine à l'École secondaire Grand Portage à Rivière-du-Loup de 1970 à 1972, en République du Mali pour le ministère des Relations internationales du Québec en 1974-1975 et à l'Institut de tourisme et d'hôtellerie du Québec à Montréal en 1983-1984. Gilbert Ouellet a aussi été cuisinier et maître d'hôtel à la résidence du Délégué général du Québec à Paris de 1980 à 1982, Majordome à la Place des Arts en 1982-1983 et responsable de salon V.I.P. au Palais des Congrès de Montréal de 1984 à 1989.

Paquette, Paul-Émile

  • P148-1
  • Personne
  • 1908-1979

Paquette, Paul-Émile (baptisé Dosithée Paul-Émile à l'église de la paroisse Saint-Vincent-de-Paul le 5 avril 1908), commerçant, né le 3 avril 1908 à Montréal de l'union de Anthime Paquette et Amanda Chèvrefils. Il a grandi à Rougemont. Il s'établit à Montréal après avoir épousé Henriette (baptisée Marie-Flavie Henriette) Lepage (Saint-Louis-de-Gonzague, 26 janvier 1901 - Laval, 30 mai 1993), fille de Frézildé Legault et Léandre Lepage (marchand général) le 26 juin 1934 à la paroisse Notre-Dame-du-Très-Saint-Sacrement. De leur union naît Nicole Paquette le 13 septembre 1937. Paul-Émile Paquette décède à sa résidence d'été à Beloeil, le 9 juillet 1979. Il est inhumé au cimetière Saint-Michel-de-Rougemont.

Pelletier, Virginie

  • BM003-A
  • Personne
  • 1894-1969

Virginie Pelletier est née le 25 novembre 1894 à Rivière-du-Loup. Elle est la fille de Narcisse Pelletier et de Caroline Vézina. Elle fait des études à l'École des bibliothécaires au début des années 1940. Elle meurt le 13 janvier 1969.

Virginie Pelletier est bibliothécaire. Elle débute sa carrière comme aide-bibliothécaire à la Bibliothèque municipale de Montréal en août 1937. Bibliothécaire en 1950, elle prend sa retraite de la Ville de Montréal en 1964. Dans le cadre de ses études à l'École des bibliothécaires, elle réalise la « Bio-bibliographie de Monsieur Georges Pelletier, avocat, journaliste, directeur du Devoir » en 1942.

Pen and Pencil Club

  • BM083-A
  • Collectivité
  • [19-]

Le Pen and Pencil Club est fondé le 5 mars 1890 par les artistes et écrivains R.W. Boodle, William Brymner, J. Try Davies, Robert Harris, William Hope et John E. Logan. Il cesse ses activités en 1966.

Le mandat du Pen and Pencil Club est de promouvoir les arts et les lettres à Montréal. Parmi les membres on retrouve, entre autres, les artistes Henri Beau, Maurice Cullen, Edmond Dyonnet, Joseph-Charles Franchère, Clarence Gagnon, Louis-Philippe Hébert, Charles Huot, A. Y. Jackson, Henri Julien, James M. Morrice, A. Suzor-Côté; les auteurs Stephen Leacock et Andrew McPhail; les poètes William H. Drummond, Charles Gill et John McCrae; les architectes Ernest Cormier, W.S. Maxwell et Percy Nobbs de même que le compositeur Guillaume Couture. À chaque année, à partir de 1893, les membres tiennent un festival annuel. Le Pen and Pencil Club est strictement réservé aux membres, à l'exception d'invités provenant de l'extérieur de Montréal. Aussi, seuls les hommes peuvent devenir membres du Pen and Pencil Club.

Perreault, Charles Ovide

  • BM052-A
  • Personne
  • 1809-1837

Charles-Ovide Perreault est né en 1809. Il est tué à la bataille de Saint-Denis en novembre 1837. Il est député et patriote. En 1834, il est élu député de Vaudreuil à l'Assemblée législative du Bas-Canada.

Pilon, Guy

  • P126-A
  • Personne
  • 1928-

Guy Pilon naît le 13 août 1928. Il fait toute sa carrière à la Ville de Montréal à titre d'illustrateur. Il travaille d'abord à Terre des Hommes à compter de 1970. En 1973, il joint l'équipe de Roland Proulx au Service des parcs. Il termine en 1993 au Jardin botanique.

Prégent, Germain

  • P156-A
  • Personne
  • 1936-2015

Germain Prégent est né à Saint-Henri le 19 octobre 1926. Il épouse Denise Verdon, avec laquelle il aura deux enfants : Marie-Claude et Benoît.

Il est élu pour la première fois en 1978 comme conseiller municipal de Saint-Henri sous les couleurs du Parti civique, aux côtés de Jean Drapeau. En 1986, il est le seul élu du Parti civique alors que le RCM remporte la grande majorité des voix. Il devient alors le chef de l'opposition. En 1987, il démissionne du Parti civique et siège comme indépendant. Ce n'est qu'à l'élection de 1994 qu'il se joint à nouveau à un parti politique : Vision Montréal, avec lequel il entreprend un 5e mandat. En juillet 1997, il quitte la formation et siège à nouveau comme conseiller indépendant. À l'élection de 1998, il est élu sous la bannière du parti Nouveau Montréal, qu'il quitte en décembre 1999 pour siéger comme indépendant, jusqu'à son départ de la vie politique en 2001.

Germain Prégent siège au comité exécutif de la Ville de Montréal de 1994 à 1998.

En 1993, il reçoit la médaille du Gouverneur général en reconnaissance du travail accompli dans son milieu. Son implication personnelle et politique dans le quartier Saint-Henri est importante, entre autres auprès des jeunes. Il contribue aussi à la réouverture du Théâtre Corona en 1998.

En 2012, l’arrondissement du Sud-Ouest lui rend hommage en baptisant une salle du complexe récréatif Gadbois à son nom.

Il s'éteint le 15 janvier 2015.

Prescott, Michel

  • A170
  • Personne
  • 1946-

Michel Prescott est né le 14 août 1946 à Saint-Gabriel de Brandon.

Il obtient son baccalauréat en sciences commerciales, option administration, de l'École des hautes études commerciales en 1969. En 1972, il termine une licence en droit de l'Université de Montréal et complète son barreau à l'École du Barreau de Montréal en 1983.

Michel Prescott est élu pour la première fois au conseil municipal de la Ville de Montréal en 1982 à titre de conseiller du district de Jeanne-Mance, Le Plateau-Mont-Royal. Il est réélu au même titre lors des élections municipales montréalaises de 1986, 1990, 1994, 1998, 2001 et 2005. Il siège comme indépendant de septembre 1992 jusqu'en 1997. Il est défait à l'élection municipale de 2009.

Michel Prescott est un des membres fondateurs du parti montréalais Rassemblement des citoyens et citoyennes de Montréal (RCM). En 1998, il se porte candidat à la direction du parti après le départ de Jean Doré. C'est Thérèse Daviau qui est élue directrice mais elle quitte le RCM après quelques semaines pour appuyer Jacques Duchesneau. Michel Prescott prend alors la direction du RCM et, après l'élection municipale de 1998, devient chef de l'opposition au conseil municipal de Montréal.

Lors des fusions municipales de 2001, Michel Prescott travaille à l'intégration du RCM au parti Union des citoyens et des citoyennes de l’Île de Montréal de Gérald Tremblay, qui remporte l'élection du 1er novembre 2001. Michel Prescott devient alors vice-président du comité exécutif de la Ville de Montréal et responsable du dossier de l'habitation, responsabilité qu'il perd en 2004 pour s'occuper du dossier des Sports et Loisirs. Il occupe ces fonctions jusqu'à l'élection de 2009.

Proulx, Gilles

  • P062-A
  • Personne
  • né en 1940

Gilles Proulx naît à Verdun (Montréal) le 5 avril 1940. Il est le fils d'André Proulx et d'Antoinette Malette. Il fait ses études collégiales en sciences humaines au Cégep Marie-Victorin de Montréal et obtient un baccalauréat en communication de l'Université du Québec à Montréal en 1976. Il se marie à deux reprises et a un fils Nicolas.

Gilles Proulx débute sa carrière de journaliste et d’animateur à Montmagny en octobre 1962. Il collabore alors avec différents médias, à la télévision et à la radio. Durant plus de 20 ans, il anime l’émission radiophonique du midi : à CJMS de 1984 à 1994, à CKAC de 1994 à 2004 et au 98,5 FM de 2004 à 2008. À la télévision, il tient la barre de l’émission Grands dossiers historiques à Canal D de 1998 à 1999 puis du Grand Journal du midi à TQS de 2000 à 2004.

En plus de sa carrière d'animateur à la radio, il est journaliste en tourisme pour Le Devoir entre 1974 et 1984, chargé de cours au Département de communication à l'Université de Montréal entre 1979 et 1991 et professeur invité en journalisme radiophonique à l'Université Cheikh Anta Diop, à Dakar au Sénégal, en 1983.

Photographe et passionné de voyages, Gilles Proulx anime l’émission « Gilles Proulx, grand voyageur » à Canal Évasion, organise des expositions de photos et donne des conférences sur ses voyages. Depuis 2009, il présente la série « Mémoire de Proulx » produite par MAtv. Il publie aussi plus d’une dizaine de livres sur la communication, les médias, l’histoire et les voyages.

Il reçoit de nombreuses distinctions, dont la médaille Bene Merenti de Patria de la Société Saint-Jean-Baptiste en 1987, la médaille de la Reconnaissance française du ministère des Affaires étrangères de la République française en 1998 et le grade de chevalier de l’Ordre de la Pléiade de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie en 2007. Il est également récipiendaire du prix Édouard-Raymond Fabre de l'Association des descendants des Patriotes de 1837, le 22 novembre 2008.

Proulx, Roland

  • P115-A
  • Personne
  • 1919-1980

Roland Proulx naît à Saint-Henri en 1919, concepteur de décors pour la Ville de Montréal; il décède en 1980. Après des études à l'école des Beaux-Arts de Montréal, il entre au service des Parcs de la Ville de Montréal en 1954 où il conçoit de nombreuses affiches publicitaires, des maquettes, des décors de théâtre, etc. Il travaille pour le Jardin botanique, le Jardin des merveilles, la Roulotte de Paul Buissonneau ainsi que pour l'Aquarium municipal. En 1967, on le retrouve à Terre des Hommes où, dans les années qui vont suivre, il collabore à de nombreuses réalisations: 1968, Mon pays c'est l'hiver; 1969, Pavillon des Armes; 1971, Les quatre saisons; 1972, la Biosphère, 1973, Le Pavillon de la femme. En 1970, il se rend à Munich où il présente le stand de la candidature de Montréal pour les Jeux de 1976. À la fin de sa carrière, on le retrouve à la division artistique du service des Sports et Loisirs. Il passe ses étés dans la région de Charlevoix où il se consacre à sa passion de toujours, la peinture. Le 18 mai 1982, le Conseil de ville désire perpétuer la mémoire de Roland Proulx en désignant une section du parc Sir George-Étienne Cartier situé à Saint-Henri, Place Roland-Proulx.

Québec (Province). Commissaires à l'expropriation

  • P075-A
  • Collectivité

Les Commissaires à l'expropriation sont nommés par la Cour supérieure en vertu de l'Acte pour amender les actes relatifs à la corporation de la cité de Montréal, et pour d'autres fins (Statuts de la province de Québec, 1864, 27-28 Victoria, chap. 60).
Le mandat des commissaires est d'estimer et de fixer le montant du prix, de l'indemnité ou de la compensation pour chaque immeuble ou terrain requis par la cité de Montréal en vue d'améliorer des rues et d'en ouvrir de nouvelles. Trois nouveaux commissaires sont nommés à chaque année.

Québec (Province). Commission royale d'enquête relative aux négociations pour la vente d'un bloc de terrains dans le territoire de l'Abitibi

  • BM041-A
  • Collectivité
  • 1907-1908

La Commission royale d'enquête relative aux négociations pour la vente d'un bloc de terrains dans le territoire de l'Abitibi est créée le 23 octobre 1907 en vertu d'une proclamation du lieutenant-gouverneur de la province de Québec. Présidée par Sir François Langelier, juge en chef de la Cour supérieure pour la division de Québec, la Commission débute ses travaux le 2 novembre 1907. Elle tient 11 séances et produit en preuve 118 éléments. La Commission termine ses travaux le 8 février 1908.

Le mandat de la Commission est de faire enquête sur le bien-fondé des accusations portées par Olivar Asselin contre le gouvernement de la province relativement à la vente d'un bloc de terrains dans le territoire de l'Abitibi. L'enquête est présidée par le juge Sir François Langelier assisté de Napoléon Charbonneau, juge de la Cour supérieure pour le district de Montréal et du secrétaire de la Commission, l'avocat A. Hudon, de Québec.

Québec (Province). Commission royale d'enquête sur l'administration des affaires de la cité de Montréal

  • P045-A
  • Collectivité
  • 1924-1925

La Commission royale d'enquête sur l'administration des affaires de la cité de Montréal est créée le 7 avril 1909 en vertu d'une proclamation du lieutenant-gouverneur en conseil de la province de Québec. Présidée par le juge Lawrence John Cannon de la Cour supérieure, la Commission débute ses travaux le 19 avril 1909 et ajourne jusqu'au 27 avril de la même année. La Commission tient 115 séances, prend 914 dépositions et produit en preuve 548 éléments. Les audiences se terminent le 14 septembre 1909. Le rapport du juge Cannon est déposé le 13 décembre 1909.

Le mandat de la Commission est de faire une enquête générale et complète sur l'administration des affaires de la cité de Montréal et de déposer un rapport avant le 15 juillet 1909. L'enquête est menée par le juge Lawrence John Cannon. Il est assisté par Arthur Gagné, avocat de la Cité de Montréal, qui agit à titre de secrétaire de la Commission.

Québec (Province). Commission royale d'enquête sur l'administration des affaires de la cité de Montréal

  • P039-A
  • Collectivité
  • 1909

La Commission royale d'enquête sur l'administration des affaires de la cité de Montréal est créée le 7 avril 1909 en vertu d'une proclamation du lieutenant-gouverneur en conseil de la province de Québec. Présidée par le juge Lawrence John Cannon de la Cour supérieure, la Commission débute ses travaux le 19 avril 1909 et ajourne jusqu'au 27 avril de la même année. La Commission tient 115 séances, prend 914 dépositions et produit en preuve 548 éléments. Les audiences se terminent le 14 septembre 1909. Le rapport du juge Cannon est déposé le 13 décembre 1909.

Le mandat de la Commission est de faire une enquête générale et complète sur l'administration des affaires de la cité de Montréal et de déposer un rapport avant le 15 juillet 1909. L'enquête est menée par le juge Lawrence John Cannon. Il est assisté par Arthur Gagné, avocat de la Cité de Montréal, qui agit à titre de secrétaire de la Commission.

Québec (Québec). Enquête Malouf.

  • VM140-A
  • Collectivité
  • 1977-1980

Le coût des jeux et des installations olympiques de 1976, financés principalement par les fonds publics, dépasse largement les prévisions initiales et entraîne un déficit imprévu de l’ordre d’un milliard de dollars.

Une enquête préliminaire du Conseil du trésor du Québec sur l’augmentation de ces coûts conclut à la nécessité de poursuivre les recherches. Le Vérificateur général du Québec examine trois contrats relatifs aux installations olympiques et constate plusieurs anomalies.

Le 13 juillet 1977, le Gouvernement du Québec adopte l’arrêté en conseil 2332-77 concernant une enquête sur le coût des jeux et des installations de la 21e Olympiade, sous l’autorité de la Loi des Commissions d’enquête (S.R.Q. 1964, c. 11). Il est ainsi ordonné, sur la recommandation du premier ministre René Lévesque, que soit constituée une commission chargée de faire une enquête complète sur le coût des Jeux de la 21e Olympiade et celui des installations olympiques situées au Québec.

La Commission d'enquête sur le coût de la XX!e Olympiade doit examiner plus particulièrement les éléments suivants :

 1. les causes principales de l’augmentation des coûts ;

2. le partage des responsabilités quant à cette augmentation ;

3. le mode d’organisation et de surveillance des travaux ;

4. l’existence possible de collusion, de trafic d’influence ou de manœuvres frauduleuses ou irrégulières ;

5. la possibilité de récupérer une partie des sommes d’argent investies à même les deniers publics et les mesures pour y parvenir ;

6. les mécanismes de prévention et de contrôle appropriés pour éviter qu’une telle situation ne se reproduise à l’avenir dans d’autres travaux de grande envergure.

Le Juge de la Cour supérieure Albert H. Malouf, un des trois commissaires, préside la Commission. Les deux autres commissaires sont Jean-Guy Laliberté, comptable agréé, et Gilles Poirier, ingénieur.

La Commission est tenue de produire deux rapports pour le lieutenant-gouverneur, préliminaire pour le 1er avril 1978 et final pour le 31 décembre de la même année. Des modifications sont apportées au premier mandat suite au rapport préliminaire du 1er avril 1978 et, le 10 mai 1978, l’arrêté en conseil 1467-78 permet à la Commission de remettre le rapport final le 30 septembre 1979, tout en exigeant un rapport d’étape pour le 31 décembre 1978. Enfin, le 28 août 1979, l’arrêté en conseil 2195-79 prolonge le mandat de la Commission au 30 avril 1980.

L’enquête couvre l’année 1969, au cours de laquelle la Ville de Montréal entreprend des démarches pour l’obtention des Jeux Olympiques de 1976, jusqu'au 30 avril 1977, date des états financiers de la Ville de Montréal et du Comité organisateur des Jeux olympiques de 1976.

Une série d’audiences publiques et privées sont tenues entre avril 1978 et mai 1979.

Trois équipes travaillent à la recherche, à la préparation, à l’élaboration et à la présentation de la preuve. La première s’occupe du Parc olympique, la seconde du C.O.J.O., du village olympique et des installations de la Ville de Montréal (excluant le Parc olympique), et la troisième des relations de travail et de la collusion, du trafic d’influence et des manœuvres frauduleuses ou irrégulières.

Le rapport final de la Commission d’enquête contient quatre volumes. Le premier contient une mise en contexte ainsi que les conclusions générales, les conséquences financières et les recommandations. Le second volume porte uniquement sur le Parc olympique : la période pré-construction, le Vélodrome, le complexe stade-mât-piscines, les stationnements, la centrale thermique, les aménagements extérieurs et le viaduc. Le troisième volume traite du Comité organisateur des Jeux Olympiques, du village olympique et des installations de la Ville de Montréal (autres que celles du Parc olympique). Enfin, le dernier volume s’attarde aux conflits d’intérêts, aux autres manœuvres irrégulières, au secret professionnel invoqué par la Ville de Montréal et à la récupération possible des sommes investies.

Queen's Volunteers Regiment (Québec, Québec).

  • BM086-A
  • Collectivité
  • [185-?]

Le Queen's Volunteers Regiment existe à Québec dans la première moitié du XIXe siècle. Ce régiment monte probablement la garde à Québec. Six compagnies composent ce régiment.

Rassemblement des citoyens et citoyennes de Montréal

  • P086-A
  • Collectivité
  • 1974-1994

Le Rassemblement des citoyens et citoyennes de Montréal (RCM) est une formation politique municipale fondée en mai 1974 par un regroupement de militants, provenant de milieux syndicaux, du Nouveau parti démocratique et du Parti québécois, désireux de former un véritable parti démocratique capable de représenter l'ensemble de la population montréalaise. Créé dans un contexte d'insatisfaction face à l'administration du maire Jean Drapeau, le RCM accorde, dès les premières années, une priorité au domaine social et oriente son action politique vers une revalorisation et une démocratisation du gouvernement municipal.

Aux élections de novembre 1974, le RCM fait élire 18 conseillers. À la mairie, le candidat Jacques Couture, en récoltant un peu plus de 39% des voix, ébranle pour la première fois et de façon significative la popularité de Jean Drapeau. Malgré une action politique intense consacrée, entre autres, à la lutte pour la gratuité du transport en commun des personnes âgées, aux revendications pour la tenue d'une période de questions publiques aux assemblées du conseil ainsi qu'à la reconnaissance des partis d'opposition, un seul conseiller du RCM, Michael Fainstat, est élu en 1978. Les dissensions internes, entre militants socialistes et sociaux-démocrates, de même que la création d'un autre parti d'opposition, le Groupe d'action municipale (GAM), expliquent en grande partie les faibles résultats obtenus aux élections.

Quatre ans plus tard, le RCM a retrouvé sa vigueur et obtient 15 sièges au conseil. Les années suivantes marquent une augmentation et une solidification des structures internes du RCM, une croissance du parti ainsi qu'une intensification de l'action politique et des activités de relations publiques. Le tout mène à une importante victoire aux élections de novembre 1986.

Le RCM dirige Montréal jusqu'en 1994 et marque significativement la scène politique municipale. Entre autres réalisations, il fait de la participation des citoyens un élément essentiel de la vie politique montréalaise et il instaure toute une série de pratiques telles la période de questions du public aux assemblées du conseil et les consultations publiques tenues par les commissions permanentes du conseil. Les citoyens ont pu ainsi exprimer leurs besoins, leurs attentes et leurs opinions.

Régie intermunicipale de gestion des déchets sur l'île de Montréal

  • P108-A
  • Collectivité
  • 1984-2001

La Régie inter-municipale de gestion des déchets sur l'île de Montréal (RIGDIM) est constituée par une entente inter-municipale conclue le 3 septembre1984 selon la Loi sur les cités et villes et approuvée par un décret du ministère des Affaires municipales le 9 mai 1985. La RIGDIM a pour mandat de pourvoir à la conception, l'implantation, le financement, l'exploitation et le développement d'un système de gestion des déchets desservant les municipalités adhérant à l'entente inter-municipale. La Régie cesse ses activités et est dissoute le 31 décembre 2001 selon l'article 203 de la charte de la Ville de Montréal. La nouvelle Ville de Montréal succède aux droits, obligations et charges de la RIGDIM.

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