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Notice d'autorité
Personne

Des Marais, Pierre

  • P118-A
  • Personne
  • 1910-1986

Pierre Des Marais est né le 5 novembre 1910 à Montréal. Il est le fils de Charles Des Marais et de Rose-Anna Mayer, ainsi que le frère du conseiller municipal André Des Marais. Il débute son cours classique au Collège de Terrebonne, pour poursuivre sa scolarité au collège Saint-Laurent et ensuite à Sainte-Marie. Plus tard, durant une année, il étudie l'imprimerie et les arts graphiques à Chicago. Il épouse Rolande Varin le 24 juin 1933, avec qui il a cinq enfants : Pierre, Louise, Marcel, Élaine et Jacques. Il décède à Montréal le 21 janvier 1986.

Pierre Des Marais est maître-imprimeur de formation, il fonde son atelier d'imprimerie en 1929 à Montréal. En 1940, il est élu conseiller municipal pour une première fois, et fut réélu successivement en 1942, 1944, 1947, 1954, et 1957. En 1944 et 1947, il est nommé chef du conseil municipal. De 1954 à 1957, il occupe le siège de président du comité exécutif. En 1950, il participe à la fondation du Comité de moralité publique qui demande et obtient l'enquête sur la moralité (Commission Caron). En 1951, il participe à la fondation de la Ligue d'action civique et en est le président. De 1954 à 1958, il est président de la Commission métropolitaine de Montréal. Il est membre du comité exécutif de 1957 à 1960. Pierre Des Marais est aussi président de la Commission des parcs et terrains de jeux en 1941, membre du Comité d'habitation en 1948, membre du Comité d'urbanisme en 1948, président de la Commission de l'Ambulance, président de la Commission des bibliothèques, ainsi que président de la Commission des Quinze chargée d'étudier le refinancement de la dette.

Parallèlement à sa vie politique et professionnelle, Pierre Des Marais est président de la Chambre de commerce des jeunes du district de Montréal, président du Comité des visites industrielles de 1944 à 1945, ainsi que membre de la Chambre de commerce aînée. Il est aussi président de la section Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste, directeur de l'Est Central Commercial, trésorier de la Ligue des propriétaires de Montréal en 1948, membre du Montreal Club of Printing House, membre de la Chambre de commerce belge, membre de l'Association des licenciés de l'École des Hautes Études Commerciales, membre du Club Saint-Denis, membre des Chevaliers de Colomb, ainsi que président honoraire de l'Amicale du cercle Émard de la paroisse Saint-Jean-Baptiste.

Desrosiers, Léo-Paul

  • BM043-A
  • Personne
  • 1896-1967

Léo-Paul Desrosiers est né le 11 avril 1896 à Berthier-en-haut (Québec). Il est le fils de Louis Desrosiers et de Marie Olivier. Il fait des études classiques au Séminaire de Joliette de 1910 à 1916 et des études en droit à l'Université de Montréal de 1916 à 1919. Desrosiers épouse Marie-Antoinette Tardif, écrivaine connue sous le nom de Michelle Le Normand, le 12 juin 1922 et ils ont trois enfants. Il meurt le 19 avril 1967 à Montréal.

Léo-Paul Desrosiers est journaliste, bibliothécaire, écrivain et historien. Il débute sa carrière au journal Le Canada et au Devoir. En 1928, il devient rédacteur des procès-verbaux de la Chambre des Communes et traducteur du journal des Débats. Il devient conservateur de la Bibliothèque municipale de Montréal en 1941 et directeur de l'École des bibliothécaires de l'Université de Montréal. À son départ en 1953, il se consacre à l'écriture et à l'histoire. Il a rédigé de nombreux ouvrages dont Les Engagés du Grand Portage en 1938 et Iroquoisie (premier tome) en 1947. Léo-Paul est membre fondateur de l'Académie canadienne-française, membre de la Société des Dix, de la Société royale du Canada et de la Société historique de Montréal. Il reçut de nombreuses distinctions dont le Prix Athanase-David en 1938, le Prix Duvernay en 1951 et la médaille Lorne-Pierce de la Société royale du Canada en 1963

Doutre, Gonzalve

  • BM069-A
  • Personne
  • 1842-1880

Gonzalve Doutre est né le 12 juillet 1842 à Montréal. Il est le fils de François Doutre et d'Élizabeth Dandurand ainsi que le frère de l'avocat et écrivain Joseph Doutre. Il obtient un baccalauréat en droit de l'Université McGill en 1861, est admis au barreau en août 1863 et reçoit son doctorat en droit en 1879. Gonzalve Doutre épouse Laura Brunelle et ils ont un fils. Il meurt le 28 février 1880.

Gonzalve Doutre est avocat, professeur, auteur et conférencier. Il est à l'origine de la réorganisation du Barreau québécois dans les années 1860, crée le premier Tableau général des avocats en 1867 et est professeur de droit à l'Université McGill en 1871. Gonzalve Doutre est membre de l'Institut canadien de Montréal à compter du 2 décembre 1858, membre du conseil en 1859 et président en 1871 et 1872. Son appartenance à l'Institut entraîne un conflit avec Monseigneur Ignace Bourget, évêque de Montréal. Doutre est l'auteur de plusieurs publications dont Les Lois de Procédure civile dans la Province de Québec en 1869, Le droit civil canadien suivant l'ordre établi par les codes avec Edmond Lareau en 1872 et prononçe de nombreuses conférences qui sont publiées.
Source : Dictionnaire biographique du Canada. Volume X de 1871 à 1880, Québec : Presses de l'Université Laval, 1972, p. 271-276

Dowd, Frank V.

  • P152-A
  • Personne
  • 25 septembre 1893-[24 juillet 1978].

Frank V. (Victor) Dowd naît à Montréal le 25 septembre 1893. Il est le fils de Frank W. Dowd et de Caroline [Hostie]. Il fait ses études au High School et suit des cours privés. Il fait ses apprentissages techniques à la compagnie John MacDougall. Il se qualifie de "selfmade man". Il est membre de la corporation des Ingénieurs professionnels du Québec et de l'Engineering Institute of Canada. Le [?? ??? 19??], il épouse Germaine Sylvia. De ce mariage naissent quatre enfants, dont deux meurent en bas âge. Frank V. Dowd décède le [24 juillet 1978] à [Montréal].

D'abord engagé comme dessinateur le 2 juin 1909 à la Ville de Montréal, Frank V. Dowd est nommé dessinateur et assistant ingénieur à l'automne 1910. Au cours de sa carrière, il occupe les postes d'ingénieur en chef des stations de pompes puis de surintendant adjoint aux égouts. De 1920 à 1946, il est ingénieur surintendant adjoint à la Division des eaux et de l'assainissement du Service des travaux publics. En 1946, il devient surintendant de cette division avant d'être nommé directeur adjoint du Service des travaux publics en 1949, jusqu'à sa retraite en 1958.

Son grand-père, Frank Dowd, et son père, Frank W. Dowd, ont aussi été employés de la Ville de Montréal. Le premier y a travaillé environ 25 ans, entre autres comme commis à la taxe d'eau. Le second y a été employé 53 ans et 5 mois : d'abord commis, puis commis en chef, il a été nommé secrétaire du Département de l'aqueduc et du Comité de l'aqueduc. À eux trois, ils ont travaillé environ 125 ans à la Ville de Montréal.

Drapeau, Jean

  • P100-A
  • Personne
  • 1916-1999

Jean Drapeau naît à Montréal le 18 février 1916. Il est le fils de Joseph-Napoléon Drapeau et d'Alberta (Berthe) Martineau. Il fait ses études primaires et supérieures aux écoles Jean-de-Brébeuf et Le Plateau. Étudiant à l'Université de Montréal, il obtient la licence en sciences sociales, économiques et politiques en 1937 ainsi que le degré de bachelier ès arts l'année suivante. De 1938 à 1941, il étudie le droit à la Faculté de droit de l'Université de Montréal. Le 26 juin 1945, il épouse Marie-Claire Boucher. De ce mariage naissent trois garçons. Jean Drapeau décède le 12 août 1999 à Montréal.

Les premières années de sa carrière sont consacrés au droit. Il devient spécialiste en droit pénal, corporatif et commercial. En 1942, il est candidat pour la Ligue de la défense du Canada dans le comté d'Outremont-Saint-Jean. Deux plus tard, il se présente aux élections provinciales dans le comté de Jeanne-Mance sous la bannière du Bloc populaire canadien. En 1950, il est appelé à agir comme procureur public dans l'enquête judiciaire sur la police. Il est élu pour la première fois maire de Montréal en 1954, à l'âge de 38 ans. Défait en 1957, il fonde le Parti civique de Montréal en septembre 1960. En octobre de la même année, il remporte la victoire à la mairie de Montréal de même qu'aux élections de 1962 et 1966. Le 9 octobre 1970, Jean Drapeau est élu président du Conseil de la Communauté urbaine de Montréal. Il remporte les élections municipales en 1970, 1974, 1978 et 1982. Il quitte la mairie de Montréal en 1986. Plusieurs événements marquent son administration: les annexions de Rivière-des-Prairies, du village de Saraguay, de Ville Saint-Michel et de Pointe-aux-Trembles; les constructions de la Place des Arts et du métro; l'Exposition universelle de 1967, les jeux olympiques d'été de 1976 et les Floralies de 1980.

Duchesnois, Étienne

  • BM021-A
  • Personne
  • 1765-1826

Étienne Duchesnois est né le 9 juillet 1765 à Berthier (Québec). Il est le fils d'Étienne Duchesnois, négociant d'origine française, et de Catherine-Françoise Leroux. Il épouse, en premières noces, Marie-Josephte (ou Josette) Massue le 28 août 1797 et ils ont un fils, Eugène. Puis, il épouse, en secondes noces, Marie Louise Roy et ils ont probablement deux filles, Louise et Sophie-Émilie. Il meurt en décembre 1826 à Varennes.

Étienne Duchesnois est marchand. Il fait commerce avec Aignan-Aimé Massue, son beau-frère. Duchesnois est élu député de Surrey en 1814. Il est réélu en 1816 et 1820. Le 14 mai 1817, il est nommé juge de paix.

Duguet, Fernand

  • BM062-A
  • Personne
  • [1890-1900]

Fernand Duguet habite probablement la France à la fin du XIXe siècle et au début du siècle suivant.

Dumas, Michel

  • P154-A
  • Personne
  • 1926-2017

Michel Dumas est né à Québec en 1937. Il est l'époux d'Huguette Dussault et le père de Guillaume Dumas. Il est décédé le 6 janvier 1917.

Michel Dumas est diplômé de l'Université Laval (B.A. 1958), de l'Université de Montréal (L. Ph. 1962) et du College of Communication de l'Université de Boston (M.Sc. en Relations publiques 1972).

Il débute sa carrière en relations publiques à titre de directeur général des relations publiques pour l'Université du Québec (UQ). Il préside aussi la Commission des relations publiques, qui regroupe les directeurs des communications des différentes constituantes de l'UQ et, à la même époque, est élu président national de l'Association des bureaux d'information des universités du Canada (1971).

En 1973, il occupe le poste de président fondateur de l’Association des relationnistes du Québec et contribue à sa fusion avec la Société des relationnistes du Québec, devenue ensuite la Société québécoise des professionnels en relations publiques – la SQPRP.

En 1977, il devient directeur général adjoint aux communications de la Fiducie du Québec et, en 1978, directeur des communications du ministère de l'Industrie, du Commerce et du Tourisme. En 1980, il commence une carrière de consultant et cofonde le cabinet de consultation Dumas, Dupré et associés, qui devient plus tard le groupe BDDS et, en 1980, le groupe BDDS Weber Shandwick.

Au cours de sa retraite, il publie trois livres : "Les expositions internationales, un univers de communication" (2010), "Les relations publiques, une profession en devenir" (2010) et "Les cabinets de relations publiques" (2014).

À son décès en 2017, Michel Dumas est professeur associé au département de communication sociale et publique et chercheur à la Chaire en relations publiques et communication marketing à l'UQAM.

Fabre-Surveyer, Edouard

  • BM012-A
  • Personne
  • 1875-1957

Édouard Fabre-Surveyer est né le 24 mars 1875 à Montréal. Il est le fils de L.J. Arthur Surveyer, marchand, et de Hectorine Fabre. Il étudie au Collège Sainte-Marie où il reçoit la médaille d'or en philosophie. Puis, il poursuit ses études à l'Université McGill où il étudie le droit. Il est admis au Barreau en 1896. Il épouse Élodie Barnard en 1906 et ils ont trois enfants. Il meurt le 20 mai 1957 à Montréal.

Édouard Fabre-Surveyer est avocat, professeur et auteur. Il exerce la profession d'avocat en association avec, entre autres, R.D. Gibbon, Thomas Chase Casgrain, Percy C. Ryan et Victor E. Mitchell. De 1905 à 1950, il est professeur de droit à l'Université McGill. De 1914 à 1927, il est secrétaire de l'Association du Barreau canadien. En décembre 1919, il est nommé juge à la cour supérieure. En 1933, il succède à Maréchal Nantel comme représentant de la province de Québec à la Commission des lieux et monuments historiques du Canada. Il occupe ce poste jusqu'en 1956. Par ailleurs, il est le cofondateur de plusieurs associations dont l'Association du Jeune Barreau de Montréal, l'Alliance française de Montréal, du Comité France-Amérique et du Canadian Club de Montréal. De plus, il a collaboré à des revues et périodiques de droit comme la revue légale, la revue du Droit, la revue du Notariat et la revue du Barreau. Il est également coauteur avec Francis-J. Audet de deux ouvrages : les Députés au Premier Parlement du Bas-Canada (1792-96) : les Députés des Trois-Rivières et de Saint-Maurice (1792-1808), et avec le bâtonnier Pierre Beaulac c.r. du Centenaire du Barreau de Montréal. Édouard Fabre-Surveyer reçoit aussi plusieurs distinctions. Il est entre autres nommé officier d'Académie en 1909, officier de l'instruction publique en 1914 et chevalier de la légion d'honneur en 1928. Il est aussi élu, en 1930, à la Société Royale du Canada, section II (littérature et histoire de langue anglaise). En 1938, l'Université de la Louisiane lui décerne un doctorat en droit honoris causa. Quelques années plus tard, en 1954, l'Université de Montréal lui décerne également un doctorat en droit honoris causa. Édouard Fabre-Surveyer est notamment membre de l'Association du bureau canadien, de la Fédération des alliances françaises des États-Unis et du Canada, de la Société des écrivains canadiens, de la Société historique de Montréal, de la Société historique du Canada, du Pen and Pencil Club de Montréal, du P.E.N. Club, du Centre de Montréal et du Cercle Gardénia de Paris.
Sources : Deslauriers, Ignace-J. La cour supérieure du Québec et ses juges 1849-1er janvier 1980. Québec : Imprimerie provinciale, 1980, p. 231; Revue du Barreau du Québec, 1957.

Fainstat, Michael

  • P150-A
  • Personne
  • 1923-2010

Michael Fainstat est né à Montréal en 1923. Il est le fils d’un immigrant juif polonais et d’une mère russe arrivés à Montréal en 1910. Ingénieur mécanique, il gradue de l’Université McGill en 1944.

Il rencontre Ruth Marcuse durant ses études et l’épouse quelques années plus tard. Durant les années cinquante, ils militent pour le désarmement et la protection de l’environnement. Ensemble, ils ont quatre filles : Carole, Dale, Valerie et Paula. Ils résident à Notre-Dame-de-Grâce et sont tous deux impliqués dans leur communauté en étant actifs au sein d’organismes communautaires ainsi qu’en militant pour leurs candidats favoris lors des campagnes électorales de tous les paliers gouvernementaux.

Un peu avant 1974, il quitte la présidence d’une compagnie qui œuvre dans le domaine du contrôle de la pollution pour retourner aux études en criminologie. Les circonstances changeront ses plans puisqu’aux élections municipales de 1974, un des candidats de Notre-Dame-de-Grâce pour le Rassemblement des citoyens de Montréal (RCM), ou Montreal Citizen’s Movement (MCM), doit être remplacé à la dernière minute. Michael Fainstat se présente pour le parti pour lequel il milite depuis sa création. Contre toute attente, il est élu. Il sera conseiller municipal de Notre-Dame-de-Grâce de 1974 à 1991 pour cinq mandats consécutifs : 1974-1978, 1978-1982 (où il est le seul conseiller du RCM élu), 1982-1986, 1986-1990 et 1990-1991.

Tout au long de ces 17 années en politique, son épouse Ruth restera à ses côtés en étant aussi impliquée que lui et en étant l’organisatrice de ses campagnes électorales. Lorsque le RCM prend le pouvoir en 1986, le maire Jean Doré nomme Michael Fainstat à la présidence du comité exécutif. Il occupe ce poste jusqu’en 1990 : il décide alors de laisser la place à quelqu’un d’autre. Il a également été vice-président du comité exécutif de la Communauté urbaine de Montréal (CUM) et de la Commission de l’environnement de la CUM, de 1986 à 1991, année où il démissionne également de son poste de conseiller pour des raisons personnelles et familiales.

En tant que président du comité exécutif, il laisse sa marque dans plusieurs domaines, dont les suivants : la démocratisation de l’administration municipale et son accessibilité aux citoyens; la réforme du régime politique; la modernisation de l’appareil municipal; l'intégration des femmes et des minorités ethniques dans tous les niveaux de l’administration municipale et l'intégration des préoccupations environnementales dans les opérations de la ville.

Michael Fainstat est décédé le 29 décembre 2010 des suites de la maladie de Parkinson.

Fauteux, Aegidius

  • BM001-A
  • Personne
  • 1876-1941

Aegidius Fauteux est né le 27 septembre 1876 à Sainte-Cunégonde (Montréal). Il est le fils de Hercule Fauteux, menuisier, et d'Exilda Dagenais ainsi que le frère d'Éthérius Fauteux, traducteur à la Chambre des communes. Il fait ses études classiques au Collège de Montréal et ses études théologiques au Grand séminaire de Montréal. Il poursuit des études en droit à la Faculté de droit de l'Université Laval de Montréal. Il est admis au Barreau en juillet 1903, mais il ne plaida jamais. Il épouse Antonia Chevrier en 1911 et ils ont une fille adoptive. Il meurt le 22 avril 1941 à Montréal.

Aegidius Fauteux est journaliste, bibliothécaire et historien. Encore étudiant, il est lauréat du concours de littérature française à l'Université Laval de Montréal en 1900, 1901 et 1902. En 1902, il fonde le journal Le Rappel, organe de la jeunesse du parti conservateur qu'il continue d'éditer jusqu'en 1904. En 1905, il devient correspondant parlementaire du journal La Patrie à Québec. De 1909 à 1912, il est rédacteur en chef au journal La Presse. En 1912, il accepte le poste de bibliothécaire à la Bibliothèque Saint-Sulpice. Parallèlement à ses fonctions de journaliste et de bibliothécaire, Fauteux effectue plusieurs recherches historiques sur divers sujets. Il est l'auteur de nombreux ouvrages et articles sur différents aspects de l'histoire canadienne dont les Patriotes de 1837-1838, les bibliothèques canadiennes, les débuts de l'imprimerie au Canada ainsi que sur des familles et des personnages canadiens. Il obtient le ruban violet d'officier de l'Académie française en 1930 et reçoit la médaille Lorne Pierce pour l'histoire. À la fermeture de la Bibliothèque Saint-Sulpice en 1931, ses services sont retenus à la Bibliothèque municipale de Montréal. En 1936, l'Université de Montréal lui décerne un doctorat honoraire ès lettres. Il est co-fondateur et directeur de l'École de bibliothéconomie de l'Université de Montréal en 1937. La même année, il reçoit la médaille Tyrrell de la Société royale du Canada. En 1941, la Société historique de Montréal lui décerne la médaille de la Société pour le meilleur ouvrage historique de l'année. Aegidius Fauteux est membre fondateur de la Société des Dix, il est membre de la Société historique de Montréal, de la Société royale du Canada, de la Société numismatique et d'archéologie, de l'association philanthropique La Rosse qui détèle et de la Commission des sites et monuments historiques du Canada.

Forget, René

  • P048-A
  • Personne
  • 1906-1982

René Forget est né en 1906 à Montréal. Il décède le 13 octobre 1982 à Montréal. René Forget a exercé le métier de boulanger à la Compagnie Canada Bread (Pain Moderne).

Fortin, Aug. P.

  • BM057-A
  • Personne
  • [1930-]

Aug. P. Fortin est probablement auteur compositeur dans les années 1930.

Fotopulos, Helen

  • P087-A
  • Personne
  • (née en 1951)

D'origines russe et grecque, Helen Fotopulos est née à Montréal le 12 décembre 1951. Elle fait ses études universitaires à l'Université McGill.

Elle tente un début en politique en 1978 et se présente comme candidate du Rassemblement des citoyens de Montréal. Battue, elle enseigne en éducation spécialisée de 1979 à 1984 puis agit à titre de négociatrice dans le milieu syndical jusqu'en 1988.

Elle revient à la politique en 1988 à titre de conseillère politique pour le maire Jean Doré jusqu'en 1994.

Elle est élue pour la première fois comme conseillère municipale du district de Mile-End dans l'arrondissement Le Plateau-Mont-Royal en 1994, et occupe ce poste jusqu'à l'élection générale de 2001, où elle en devient la mairesse. Elle siège alors au comité exécutif de la Ville de Montréal et agit d'abord à titre de responsable de la culture et du patrimoine (2001-2004) puis de l'environnement, du Mont-Royal, des parcs, des Muséums nature et de la condition féminine (2004-2009).

En 2009, elle est élue conseillère municipale du district de Côte-des-Neiges dans l'arrondissement Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce et est responsable des questions culturelles au comité exécutif de la Ville de Montréal. Elle est défaite à l'élection générale de 2013, sous la bannière de l'Équipe Denis Coderre pour Montréal.

Fournier, Sarto

  • P106-A
  • Personne
  • 1908-1980

Sarto Fournier est né le 15 février 1908 à East Broughton au Québec. Il est le fils de Edmond Fournier et de Marie-Anna Talbot. Il épouse Élizabeth Lamoureux le 17 septembre 1938 ; ils ont deux filles, Élise et Danielle. Il meurt à Ottawa le 23 juillet 1980.

Sarto Fournier a fait ses études au Collège de Lévis (commerce) et au Collège Ste-Marie à Montréal (cours classique). Il a obtenu un baccalauréat ès arts de l'Université de Montréal et il a complété des études en droit à l'Université McGill. Il a exercé la profession d'avocat. Il a été élu à la Chambre des Communes pour la première fois le 14 octobre 1935 à titre de député du comté de Maisonneuve-Rosemont ; il a été réélu en 1940, 1945 et 1950. Il a été nommé au sénat le 12 juin 1953. Il a été maire de Montréal de 1957 à 1960. À titre d'avocat, Sarto Fournier a pris à son compte de défendre les intérêts de la famille Tessier dans ce que l'on appelle familièrement l'affaire Tessier dit Lavigne. Celle-ci a débuté dans les années 1930 au moment où des descendants d'Urbain Tessier ont réclamé des Messieurs de Saint-Sulpice une compensation pour une partie des terrains situés dans le Vieux-Montréal qu'ils considéraient avoir été subtilisés par les Sulpiciens à Urbain Tessier. Une sentence a été rendue en faveur des Sulpiciens par le tribunal ecclésiastique de Montréal en 1941. Une autre l'a été dans le même sens par le tribunal ecclésiastique de St-Hyacinthe en 1949. Sarto Fournier a repris au cours des années 1960 la cause défendue auparavant par l'avocat De La Durantaye . La Sacrée Rote de Rome a rendu en 1971 une sentence de refus d'entendre la cause ; elle en a rendu une autre de même nature en 1975, une dernière en 1980.

Gagnon, Philéas

  • BM007-A
  • Personne
  • 1854-1915

Philéas Gagnon est né le 6 mai 1854 à Québec. Il est le fils de Charles Gagnon, menuisier puis commerçant, et de Hortense Caron. Il étudie chez les instituteurs Charles Dion et Honoré Rousseau à Québec, puis à l'académie commerciale Saint-Jean-Baptiste de Charles-Joseph-Lévesque Lafrance. Il épouse Annie M. Smith le 29 janvier 1883 et ils ont dix enfants. Il meurt le 25 mars 1915 à Québec.

Philéas Gagnon est tailleur, bibliophile, homme politique, auteur et fonctionnaire. En 1869, il devient apprenti tailleur et s'établit à son propre compte en 1874. C'est à cette époque qu'il commence à s'intéresser aux livres rares. Il réussit à se bâtir une collection qui est reconnue comme la meilleure et la plus complète au Canada. Sa collection, qui va du début de la colonisation jusqu'à la fin du 19e siècle, comprend livres, brochures, journaux, revues, estampes, gravures, portraits, manuscrits, soit publiés ou relatifs au Canada. Gagnon s'implique également en politique municipale; il représente le quartier Jacques-Cartier de Québec de 1882 à 1896. Il collabore assez régulièrement à plusieurs revues à caractère historique, en particulier au Bulletin des recherches historiques, où, quand il ne signe pas lui-même un article, il est constamment cité comme source ou référence. Il participe vers 1888-1890 à la rédaction de l'hebdomadaire québécois l'Union libérale, en qualité de responsable d'une chronique pour laquelle il utilise le pseudonyme de Bibelot. En 1895, il publie « Essai de bibliographie canadienne ». Gagnon est nommé au poste de conservateur des Archives judiciaires du district de Québec le 18 février 1898. Le 25 février 1909, il est nommé au poste de protonotaire adjoint de la Cour supérieure pour le district de Québec. Il publie en 1909, Québec il y a cent ans. Philéas Gagnon est membre de la Société littéraire et historique de Québec où il remplit notamment la charge de conservateur du musée, de la Commission de géologie, de la Société de géographie de Québec, de la Société de numismatique et d'archéologie et de la Société royale du Canada.

Sources : Olivier, Daniel. « Gagnon, Philéas ». Dictionnaire biographique du Canada, tome XIV. Sainte-Foy (Québec): Presses de l'Université Laval, 1998. p. 422-423.
Baboyant, Marie. « Philéas Gagnon et la « Collection Gagnon » de la Bibliothèque de la ville de Montréal » dans Livre, bibliothèque et culture québécoise. Montréal: ASTED, 1977. p. 311-336.

Gariépy, Edgar

  • BM042
  • Personne
  • 1881-1956

Edgar Gariépy est né le 11 octobre 1881 à Montréal dans la paroisse Sainte-Brigide. Il est le fils de Joseph Gariépy, marchand-épicier originaire de Lachenaie, et de Marie-Emilina Patenaude, de Rivière-des-Fèves (comté de Châteauguay). Sa famille habite sur la rue Dorchester et déménage sur la rue Saint-Denis près du Carré Saint-Louis vers 1906. Il fait ses études primaires à l'école paroissiale du Sacré-Coeur, dans le quartier Papineau à Montréal. Il termine un cours scientifique et commercial au Mont-Saint-Louis. En 1901, il poursuit ses études au Noviciat des Oblats de Marie-Immaculée à Lachine. Edgar Gariépy demeure célibataire. Il meurt le 21 mai 1956 à Montréal.

Edgar Gariépy est photographe. Il est tout d'abord à l'emploi de l'épicerie familiale. Il occupe par la suite les postes de commis de douane chez les épiciers Masson, Damase et Cie, d'employé chez Dorken Bros dans l'importation de quincaillerie et de coutellerie, de dessinateur chez l'ingénieur civil Charles E. Goad et d'employé chez les commerçants et manufacturiers en gros Frothingham & Workman. Sa plus ancienne photographie connue date de 1905. Il exerce professionnellement le métier de photographe à partir de 1912. Il effectue des photographies de lieux et d'événements ainsi que des reproductions pour, entre autres, la Commission des biens historiques, l'École des Beaux-Arts ou l'Université McGill. Edgar Gariépy est aussi artiste-peintre.

Source: Edgar Gariépy, photographe 1881-1956: La collection Gariépy à la Bibliothèque municipale de Montréal = The Gariépy Collection at the Montreal Municipal Library / textes de Hugues Desrosiers et Louise Désy. - Montréal : Ville de Montréal. Service des activités culturelles, 1985. 38 p.

Garneau, Alfred

  • BM027-A
  • Personne
  • 1836-1904

Alfred Garneau est né le 20 décembre 1836, dans la région de Québec (La Canardière). Frère d'Honoré, d'Eugène et de Joséphine, il est le fils de François-Xavier Garneau, historien, et de Marie-Esther Bilodeau. Alfred Garneau épouse Élodie Globensky le 6 août 1862 et ils ont six enfants dont Hector, conservateur de la Bibliothèque municipale de Montréal. Il meurt le 3 mars 1904, à Montréal.

Alfred Garneau fait ses études au Séminaire de Québec de 1847 à 1853, puis à l'université Laval, à partir de 1856. Il et est admis au Barreau le 5 décembre 1860. Engagé comme traducteur au Parlement du Canada en mars 1861, il devient directeur de la traduction au Sénat en 1866 et le demeure jusqu'à sa mort.

Ayant publié son premier poème " Mon songe " dans le journal étudiant L'Abeille dès 1852, Alfred Garneau est responsable d'une poésie que l'abbé Camille Roy décrit ainsi: " calme, sereine, quelquefois intense, presque jamais ambitieuse, qui s'échappe comme à son insu d'un cœur qui déborde. " (J. Fournier, Anthologie des poètes canadiens, 1920). Son fils Hector sera responsable en 1906 de la publication d'un recueil posthume de ces œuvres.

Alfred Garneau assiste par ailleurs son père dans la préparation de la troisième édition de l'Histoire du Canada (1859). Depuis la parution de la deuxième édition, la documentation de l'historien s'est en effet enrichie. Georges-Barthélemi Faribault a par exemple réussi à intéresser le gouvernement canadien aux archives et a fait copier de nombreux documents mis à la disposition des chercheurs à partir de 1853. Alfred Garneau travaille ensuite à la parution d'une quatrième édition de l'ouvrage, en 1882 et 1883, seize ans après la mort de son père.

Sources: " Garneau, François-Xavier ", Dictionnaire biographique du Canada en ligne / " Collection Alfred-Garneau (P296) ", Centre de recherche en civilisation canadienne-française de l'Université d'Ottawa.

Garneau, François-Xavier

  • BM026-A
  • Personne
  • 1809-1866

François-Xavier Garneau est né le 15 juin 1809 à Québec. Il est le fils de François-Xavier Garneau et de Gertrude Amiot-Villeneuve. Le 25 août 1835, il épouse Marie-Esther Bilodeau et ils ont dix enfants dont Alfred. François-Xavier Garneau meurt le 3 février 1866.

François-Xavier Garneau est notaire, poète et historien. Il reçoit sa commission de notaire le 23 juin 1830 après cinq années de cléricature. Un an plus tard, le journal Le Canadien (Québec) publie un de ses poèmes. En 1831, il s'embarque pour l'Europe. Il demeure une année à Londres comme secrétaire de Denis-Benjamin Viger, délégué de la chambre d'Assemblée du Bas-Canada. Il en profite aussi pour visiter la France. Il revient à Québec en 1833. Il se consacre alors à la poésie, au journalisme et au notariat. À partir de 1837, il s'intéresse à l'histoire. Après l'échec de la Rébellion et l'union du Haut et du Bas-Canada, il devient traducteur français à l'Assemblée législative et en 1844, il devient greffier de la ville de Québec. L'année suivante, il publie le premier volume de l'Histoire du Canada. Le second tome paraissant en 1846 et le troisième en 1849. En 1852, paraît la seconde édition de l'Histoire du Canada alors que la troisième, préparée avec l'aide de son fils Alfred, paraît en 1859. Cette dernière lui assure le titre d'historien national.
Sources: Savard, Pierre et Paul Wyczynski. «Garneau, François-Xavier». Dictionnaire biographique du Canada, Tome IX. Sainte-Foy (Québec) : Presses de l'Université Laval, 1977. p. 327-336.

Garneau, Hector

  • BM031-A
  • Personne
  • 1871 ou 1872-1952

Hector Garneau est né le 9 juin 1871 (ou 1872) à Ottawa. Il est le fils d'Alfred Garneau, traducteur et poète, et d'Élodie Globenski ainsi que le petit-fils de François-Xavier Garneau. Il fait ses études au Collège d'Ottawa, puis à l'Université Laval à Montréal. En 1895, il est admis au Barreau, mais il ne plaida jamais. En 1905, il épouse Blanche Pillet et ils ont deux enfants. Il meurt le 21 mai 1952 à Montréal.

Hector Garneau est journaliste, traducteur et bibliothécaire. Comme journaliste, il publie de nombreux articles dans divers journaux canadiens dont Le Monde, Nouvelles, La Patrie, Le Temps, Le Soleil et Le Canada. D'ailleurs, lors de la fondation du Canada, en 1903, il en est le codirecteur. De 1904 à 1906, il oeuvre au sein du Parlement du Canada comme premier secrétaire de Louis-Philippe Brodeur, ministre du Revenu et de l'Intérieur du Canada. De 1916 à 1930, il est conservateur à la Bibliothèque de Montréal. Il prépare aussi des rééditions revues, annotées et augmentées de l'Histoire du Canada de son grand-père, François-Xavier Garneau. Il prépare, entre autres, avec son père, Alfred, la cinquième édition dont le 1er tome paraît en 1913 et le second en 1920. La 8e édition a été publiée en 1944. À la fin des années 1920, il tient une chronique de cours de langue «Learn french» dans le Montreal Daily star. Hector Garneau est officier de l'Académie française (France) et membre de l'American Historical Association, de la Société de l'Histoire des colonies françaises (Paris), du Canadian Club (Montréal) et de la Champlain Society (Toronto).

Gauthier, Rosario

  • BM029-A
  • Personne
  • 1913-2008

Rosario Gauthier est né le 22 décembre 1913 à Sainte-Anne-des-Plaines. Il est le fils de Joseph Gauthier, cultivateur, et d'Alexandra Alary. Il a probablement fréquenté l'école Le bas du trait carré de Sainte-Anne-des-Plaines de 1920 à 1925. Il est décédé à Montréal en février 2008.

Rosario Gauthier est employé municipal et généalogiste. Il est, en tant qu'employé municipal, préposé à l'entretien à la Division des édifices municipaux de 1951 à 1978. C'est vers l'âge de dix-huit ans qu'il commence à s'intéresser à la généalogie. Il est l'auteur de quelque quarante albums contenant des photos anciennes et des articles sur l'histoire du Québec ainsi que de plusieurs répertoires de mariages. En 1988, la société généalogique canadienne-française lui décerne le titre de membre émérite pour le plus grand nombre de travaux et de répertoires de mariages. En 1998, il est honoré au Congrès annuel de la famille Gauthier à Saint-Georges de Beauce pour avoir été un pionnier en généalogie. Rosario Gauthier est membre de la Société généalogique canadienne-française et de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal.

Godfroi Coffin

  • BM066-A
  • Personne
  • 1862-1892?

Jean Georges Godefroid Coffin est baptisé à Joliette le 3 octobre 1862. Il est le fils de François-Benjamin Coffin, négociant du livre et de Philomène Lemaître-Auger. Il est adopté par Georges Baby, juge et collectionneur vers 1882.

Il devient capitaine adjudant au 83e régiment (Joliette). Il est admis au barreau en 1884.

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