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Notice d'autorité

Fainstat, Michael

  • P150-A
  • Personne
  • 1923-2010

Michael Fainstat est né à Montréal en 1923. Il est le fils d’un immigrant juif polonais et d’une mère russe arrivés à Montréal en 1910. Ingénieur mécanique, il gradue de l’Université McGill en 1944.

Il rencontre Ruth Marcuse durant ses études et l’épouse quelques années plus tard. Durant les années cinquante, ils militent pour le désarmement et la protection de l’environnement. Ensemble, ils ont quatre filles : Carole, Dale, Valerie et Paula. Ils résident à Notre-Dame-de-Grâce et sont tous deux impliqués dans leur communauté en étant actifs au sein d’organismes communautaires ainsi qu’en militant pour leurs candidats favoris lors des campagnes électorales de tous les paliers gouvernementaux.

Un peu avant 1974, il quitte la présidence d’une compagnie qui œuvre dans le domaine du contrôle de la pollution pour retourner aux études en criminologie. Les circonstances changeront ses plans puisqu’aux élections municipales de 1974, un des candidats de Notre-Dame-de-Grâce pour le Rassemblement des citoyens de Montréal (RCM), ou Montreal Citizen’s Movement (MCM), doit être remplacé à la dernière minute. Michael Fainstat se présente pour le parti pour lequel il milite depuis sa création. Contre toute attente, il est élu. Il sera conseiller municipal de Notre-Dame-de-Grâce de 1974 à 1991 pour cinq mandats consécutifs : 1974-1978, 1978-1982 (où il est le seul conseiller du RCM élu), 1982-1986, 1986-1990 et 1990-1991.

Tout au long de ces 17 années en politique, son épouse Ruth restera à ses côtés en étant aussi impliquée que lui et en étant l’organisatrice de ses campagnes électorales. Lorsque le RCM prend le pouvoir en 1986, le maire Jean Doré nomme Michael Fainstat à la présidence du comité exécutif. Il occupe ce poste jusqu’en 1990 : il décide alors de laisser la place à quelqu’un d’autre. Il a également été vice-président du comité exécutif de la Communauté urbaine de Montréal (CUM) et de la Commission de l’environnement de la CUM, de 1986 à 1991, année où il démissionne également de son poste de conseiller pour des raisons personnelles et familiales.

En tant que président du comité exécutif, il laisse sa marque dans plusieurs domaines, dont les suivants : la démocratisation de l’administration municipale et son accessibilité aux citoyens; la réforme du régime politique; la modernisation de l’appareil municipal; l'intégration des femmes et des minorités ethniques dans tous les niveaux de l’administration municipale et l'intégration des préoccupations environnementales dans les opérations de la ville.

Michael Fainstat est décédé le 29 décembre 2010 des suites de la maladie de Parkinson.

Fauteux, Aegidius

  • BM001-A
  • Personne
  • 1876-1941

Aegidius Fauteux est né le 27 septembre 1876 à Sainte-Cunégonde (Montréal). Il est le fils de Hercule Fauteux, menuisier, et d'Exilda Dagenais ainsi que le frère d'Éthérius Fauteux, traducteur à la Chambre des communes. Il fait ses études classiques au Collège de Montréal et ses études théologiques au Grand séminaire de Montréal. Il poursuit des études en droit à la Faculté de droit de l'Université Laval de Montréal. Il est admis au Barreau en juillet 1903, mais il ne plaida jamais. Il épouse Antonia Chevrier en 1911 et ils ont une fille adoptive. Il meurt le 22 avril 1941 à Montréal.

Aegidius Fauteux est journaliste, bibliothécaire et historien. Encore étudiant, il est lauréat du concours de littérature française à l'Université Laval de Montréal en 1900, 1901 et 1902. En 1902, il fonde le journal Le Rappel, organe de la jeunesse du parti conservateur qu'il continue d'éditer jusqu'en 1904. En 1905, il devient correspondant parlementaire du journal La Patrie à Québec. De 1909 à 1912, il est rédacteur en chef au journal La Presse. En 1912, il accepte le poste de bibliothécaire à la Bibliothèque Saint-Sulpice. Parallèlement à ses fonctions de journaliste et de bibliothécaire, Fauteux effectue plusieurs recherches historiques sur divers sujets. Il est l'auteur de nombreux ouvrages et articles sur différents aspects de l'histoire canadienne dont les Patriotes de 1837-1838, les bibliothèques canadiennes, les débuts de l'imprimerie au Canada ainsi que sur des familles et des personnages canadiens. Il obtient le ruban violet d'officier de l'Académie française en 1930 et reçoit la médaille Lorne Pierce pour l'histoire. À la fermeture de la Bibliothèque Saint-Sulpice en 1931, ses services sont retenus à la Bibliothèque municipale de Montréal. En 1936, l'Université de Montréal lui décerne un doctorat honoraire ès lettres. Il est co-fondateur et directeur de l'École de bibliothéconomie de l'Université de Montréal en 1937. La même année, il reçoit la médaille Tyrrell de la Société royale du Canada. En 1941, la Société historique de Montréal lui décerne la médaille de la Société pour le meilleur ouvrage historique de l'année. Aegidius Fauteux est membre fondateur de la Société des Dix, il est membre de la Société historique de Montréal, de la Société royale du Canada, de la Société numismatique et d'archéologie, de l'association philanthropique La Rosse qui détèle et de la Commission des sites et monuments historiques du Canada.

Fédération horticole du Québec

  • P097-A
  • Collectivité
  • 1939-1949

La Fédération horticole du Québec est créée le 21 février 1939 par un groupe de représentants de sociétés horticoles, lors d'une réunion spéciale portant sur l'organisation d'une éventuelle fédération. Les éléments déclencheurs de cette initiative sont la visite royale de 1939 et le tricentenaire de Montréal en 1942.

Le mandat de la Fédération est de coordonner les efforts des différentes sociétés horticoles du Québec vouées à l'embellissement et d'assurer un lien entre ces dernières. De plus, elle se donne également un mandat de formation et d'éducation auprès de la population en matière d'horticulture ornementale. Au départ, son conseil d'administration se compose d'un président, de deux vice-présidents, d'un trésorier et d'un secrétaire.

Fonderie Darling

  • P182-A
  • Collectivité
  • 1888-1991

C’est en 1888 qu’Arthur Jarvie Darling (1863-1915) et ses deux frères, George et Frank, ouvrent la fonderie Darling Brothers Ltd. Forts de leurs expériences respectives de machiniste et d’ingénieur pour la Grand Trunk Railway Co. et la Canadian Pacific Railway Co., ils ont décidé de tenter leur chance dans un secteur en pleine expansion : la métallurgie.

Le choix du site de leurs installations se fait sans trop de difficultés. Toute l’industrie métallurgique montréalaise, dont le nombre de fonderies est passé de 8, en 1851, à 20, en 1890, est concentrée dans le faubourg Sainte-Anne (qu’on appelait aussi Griffintown), tout juste à l’ouest du Vieux-Montréal et surtout à l’entrée du canal de Lachine. C’est à l’intersection des rues Queen et Ottawa que les frères Darling font construire le premier bâtiment de ce qui deviendra rapidement le plus important complexe industriel du secteur. J.R. Gardiner, l’architecte-ingénieur de la compagnie, dessine cette première bâtisse, complétée en 1889, un an après la fondation de la Darling. Répondant aux exigences de l’industrie (c’est à dire de vastes espaces décloisonnés et des planchers d’une solidité à toute épreuve), la première fonderie de la Darling se dresse toujours au 735 de la rue Ottawa. C’est là que se rendaient chaque matin les ouvriers mouleurs résidants pour la plupart dans les rues avoisinantes. Ils y produisaient une multitude de pièces industrielles, de l’extracteur d’huile à la poulie d’embrayage, grâce à la technique de la fonte au sable.

Construction d’un complexe industriel

La demande pour les produits de la Darling est si forte au début du XXe siècle, et particulièrement au cours de la Première Guerre mondiale, qu’une seconde fonderie est érigée en 1918 au 745 de la rue Ottawa. La Darling fournit alors à de nombreux fabricants d’équipement des pièces destinées aux armées des pays alliés. Le nouveau bâtiment, surnommé le Serpent à cause de l’imposant système de cheminées qui le coiffe, est typique de l’architecture industrielle du début du XXe siècle : structure en béton, parement en brique et large fenestration. Bientôt, cet espace ne suffit plus pour la compagnie. L’ensemble de l’industrie métallurgique, dans les années qui précèdent la crise de 1929, connaît alors son apogée. La Darling, portée par l’enthousiasme de cet âge d’or, décide de s’agrandir sur la rue Prince à l’arrière de l’immeuble de bureaux qu’elle s’était fait construire en 1909 sur la rue Ottawa. Cet ajout au complexe industriel de la Darling, qui sert d’atelier d’usinage des pièces, est construit en 1927 et agrandi en 1938 de deux étages. La structure apparente en béton de ce dernier bâtiment se rapproche du style architectural de celui de l’American Can Company, situé sur le boulevard Pie-IX dans le quartier Maisonneuve.
La compagnie emploie alors, malgré la crise des années 1930, près de 200 ouvriers. C’est le plus important employeur du quartier et le plus grand complexe industriel métallurgique à Montréal. Et pourtant, la fonderie des frères Darling demeure une entreprise de taille moyenne.

Un siècle d’activité

Depuis le dernier sursaut d’activité lié à la Seconde Guerre mondiale, la demande de machinerie et d’objets en fonte a diminué considérablement. Comme pour l’ensemble de l’industrie manufacturière du vieux Griffintown et de tout le sud-ouest de la ville, la Darling ne survit pas à la fermeture du canal de Lachine en 1969. Rachetée en 1971 par l’américaine Pumps & Softener, qui y fabrique ses produits industriels, la vieille Darling n’est plus que l’ombre d’elle même. C’est finalement en 1991 que la fonderie ferme ses portes après 101 ans de feu, de fer et de fumée, alors que la production est déménagée à Toronto et Buffalo.
Pendant 10 ans, le complexe de la Darling est laissé à l’abandon. Le regroupement d’artistes Quartier Éphémère, ayant développé en France la pratique de la récupération de bâtiments industriels vacants pour en faire des lieux de création et d’exposition, s’implique dans la sauvegarde des bâtiments de la Darling à partir d’avril 2001. Le regroupement obtient alors l’autorisation et les subventions nécessaires afin d’installer dès l’année suivante un centre d’arts visuels dans la plus vieille partie du complexe. Le travail des architectes de l’Atelier In Situ (prix de l’Ordre des architectes du Québec 2003) et la mise en valeur faite par Quartier Éphémère ont été une réussite sur toute la ligne. Inaugurée en 2006, la deuxième phase du projet correspond à la rénovation de l’ancien entrepôt de la fonderie, situé au 735, rue Ottawa. On ajoute aux salles d’exposition déjà existantes 10 ateliers individuels de création, 5 locaux de production ainsi que 2 ateliers-résidences. Au terme de ce dernier réaménagement, 3500 m2 d’espace industriel ont été convertis pour faire place aux arts visuels. Ce changement radical de vocation, qui aurait certainement été très difficile à imaginer pour les ouvriers mouleurs de la Darling en 1888, est à l’image de la renaissance de Griffintown depuis les années 2000.

Source : https://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/la-fonderie-darling-bros

Forget, René

  • P048-A
  • Personne
  • 1906-1982

René Forget est né en 1906 à Montréal. Il décède le 13 octobre 1982 à Montréal. René Forget a exercé le métier de boulanger à la Compagnie Canada Bread (Pain Moderne).

Fortin, Aug. P.

  • BM057-A
  • Personne
  • [1930-]

Aug. P. Fortin est probablement auteur compositeur dans les années 1930.

Foster, Baillie & Co.

  • BM096-A
  • Collectivité

La Foster, Baillie & Co. semble être un grossiste vendant diverses marchandises à des clients en Amérique du Nord et en Europe.

Fotopulos, Helen

  • P087-A
  • Personne
  • (née en 1951)

D'origines russe et grecque, Helen Fotopulos est née à Montréal le 12 décembre 1951. Elle fait ses études universitaires à l'Université McGill.

Elle tente un début en politique en 1978 et se présente comme candidate du Rassemblement des citoyens de Montréal. Battue, elle enseigne en éducation spécialisée de 1979 à 1984 puis agit à titre de négociatrice dans le milieu syndical jusqu'en 1988.

Elle revient à la politique en 1988 à titre de conseillère politique pour le maire Jean Doré jusqu'en 1994.

Elle est élue pour la première fois comme conseillère municipale du district de Mile-End dans l'arrondissement Le Plateau-Mont-Royal en 1994, et occupe ce poste jusqu'à l'élection générale de 2001, où elle en devient la mairesse. Elle siège alors au comité exécutif de la Ville de Montréal et agit d'abord à titre de responsable de la culture et du patrimoine (2001-2004) puis de l'environnement, du Mont-Royal, des parcs, des Muséums nature et de la condition féminine (2004-2009).

En 2009, elle est élue conseillère municipale du district de Côte-des-Neiges dans l'arrondissement Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce et est responsable des questions culturelles au comité exécutif de la Ville de Montréal. Elle est défaite à l'élection générale de 2013, sous la bannière de l'Équipe Denis Coderre pour Montréal.

Fournier, Sarto

  • P106-A
  • Personne
  • 1908-1980

Sarto Fournier est né le 15 février 1908 à East Broughton au Québec. Il est le fils de Edmond Fournier et de Marie-Anna Talbot. Il épouse Élizabeth Lamoureux le 17 septembre 1938 ; ils ont deux filles, Élise et Danielle. Il meurt à Ottawa le 23 juillet 1980.

Sarto Fournier a fait ses études au Collège de Lévis (commerce) et au Collège Ste-Marie à Montréal (cours classique). Il a obtenu un baccalauréat ès arts de l'Université de Montréal et il a complété des études en droit à l'Université McGill. Il a exercé la profession d'avocat. Il a été élu à la Chambre des Communes pour la première fois le 14 octobre 1935 à titre de député du comté de Maisonneuve-Rosemont ; il a été réélu en 1940, 1945 et 1950. Il a été nommé au sénat le 12 juin 1953. Il a été maire de Montréal de 1957 à 1960. À titre d'avocat, Sarto Fournier a pris à son compte de défendre les intérêts de la famille Tessier dans ce que l'on appelle familièrement l'affaire Tessier dit Lavigne. Celle-ci a débuté dans les années 1930 au moment où des descendants d'Urbain Tessier ont réclamé des Messieurs de Saint-Sulpice une compensation pour une partie des terrains situés dans le Vieux-Montréal qu'ils considéraient avoir été subtilisés par les Sulpiciens à Urbain Tessier. Une sentence a été rendue en faveur des Sulpiciens par le tribunal ecclésiastique de Montréal en 1941. Une autre l'a été dans le même sens par le tribunal ecclésiastique de St-Hyacinthe en 1949. Sarto Fournier a repris au cours des années 1960 la cause défendue auparavant par l'avocat De La Durantaye . La Sacrée Rote de Rome a rendu en 1971 une sentence de refus d'entendre la cause ; elle en a rendu une autre de même nature en 1975, une dernière en 1980.

Gagnon, Philéas

  • BM007-A
  • Personne
  • 1854-1915

Philéas Gagnon est né le 6 mai 1854 à Québec. Il est le fils de Charles Gagnon, menuisier puis commerçant, et de Hortense Caron. Il étudie chez les instituteurs Charles Dion et Honoré Rousseau à Québec, puis à l'académie commerciale Saint-Jean-Baptiste de Charles-Joseph-Lévesque Lafrance. Il épouse Annie M. Smith le 29 janvier 1883 et ils ont dix enfants. Il meurt le 25 mars 1915 à Québec.

Philéas Gagnon est tailleur, bibliophile, homme politique, auteur et fonctionnaire. En 1869, il devient apprenti tailleur et s'établit à son propre compte en 1874. C'est à cette époque qu'il commence à s'intéresser aux livres rares. Il réussit à se bâtir une collection qui est reconnue comme la meilleure et la plus complète au Canada. Sa collection, qui va du début de la colonisation jusqu'à la fin du 19e siècle, comprend livres, brochures, journaux, revues, estampes, gravures, portraits, manuscrits, soit publiés ou relatifs au Canada. Gagnon s'implique également en politique municipale; il représente le quartier Jacques-Cartier de Québec de 1882 à 1896. Il collabore assez régulièrement à plusieurs revues à caractère historique, en particulier au Bulletin des recherches historiques, où, quand il ne signe pas lui-même un article, il est constamment cité comme source ou référence. Il participe vers 1888-1890 à la rédaction de l'hebdomadaire québécois l'Union libérale, en qualité de responsable d'une chronique pour laquelle il utilise le pseudonyme de Bibelot. En 1895, il publie « Essai de bibliographie canadienne ». Gagnon est nommé au poste de conservateur des Archives judiciaires du district de Québec le 18 février 1898. Le 25 février 1909, il est nommé au poste de protonotaire adjoint de la Cour supérieure pour le district de Québec. Il publie en 1909, Québec il y a cent ans. Philéas Gagnon est membre de la Société littéraire et historique de Québec où il remplit notamment la charge de conservateur du musée, de la Commission de géologie, de la Société de géographie de Québec, de la Société de numismatique et d'archéologie et de la Société royale du Canada.

Sources : Olivier, Daniel. « Gagnon, Philéas ». Dictionnaire biographique du Canada, tome XIV. Sainte-Foy (Québec): Presses de l'Université Laval, 1998. p. 422-423.
Baboyant, Marie. « Philéas Gagnon et la « Collection Gagnon » de la Bibliothèque de la ville de Montréal » dans Livre, bibliothèque et culture québécoise. Montréal: ASTED, 1977. p. 311-336.

Gariépy, Edgar

  • BM042
  • Personne
  • 1881-1956

Edgar Gariépy est né le 11 octobre 1881 à Montréal dans la paroisse Sainte-Brigide. Il est le fils de Joseph Gariépy, marchand-épicier originaire de Lachenaie, et de Marie-Emilina Patenaude, de Rivière-des-Fèves (comté de Châteauguay). Sa famille habite sur la rue Dorchester et déménage sur la rue Saint-Denis près du Carré Saint-Louis vers 1906. Il fait ses études primaires à l'école paroissiale du Sacré-Coeur, dans le quartier Papineau à Montréal. Il termine un cours scientifique et commercial au Mont-Saint-Louis. En 1901, il poursuit ses études au Noviciat des Oblats de Marie-Immaculée à Lachine. Edgar Gariépy demeure célibataire. Il meurt le 21 mai 1956 à Montréal.

Edgar Gariépy est photographe. Il est tout d'abord à l'emploi de l'épicerie familiale. Il occupe par la suite les postes de commis de douane chez les épiciers Masson, Damase et Cie, d'employé chez Dorken Bros dans l'importation de quincaillerie et de coutellerie, de dessinateur chez l'ingénieur civil Charles E. Goad et d'employé chez les commerçants et manufacturiers en gros Frothingham & Workman. Sa plus ancienne photographie connue date de 1905. Il exerce professionnellement le métier de photographe à partir de 1912. Il effectue des photographies de lieux et d'événements ainsi que des reproductions pour, entre autres, la Commission des biens historiques, l'École des Beaux-Arts ou l'Université McGill. Edgar Gariépy est aussi artiste-peintre.

Source: Edgar Gariépy, photographe 1881-1956: La collection Gariépy à la Bibliothèque municipale de Montréal = The Gariépy Collection at the Montreal Municipal Library / textes de Hugues Desrosiers et Louise Désy. - Montréal : Ville de Montréal. Service des activités culturelles, 1985. 38 p.

Garneau, Alfred

  • BM027-A
  • Personne
  • 1836-1904

Alfred Garneau est né le 20 décembre 1836, dans la région de Québec (La Canardière). Frère d'Honoré, d'Eugène et de Joséphine, il est le fils de François-Xavier Garneau, historien, et de Marie-Esther Bilodeau. Alfred Garneau épouse Élodie Globensky le 6 août 1862 et ils ont six enfants dont Hector, conservateur de la Bibliothèque municipale de Montréal. Il meurt le 3 mars 1904, à Montréal.

Alfred Garneau fait ses études au Séminaire de Québec de 1847 à 1853, puis à l'université Laval, à partir de 1856. Il et est admis au Barreau le 5 décembre 1860. Engagé comme traducteur au Parlement du Canada en mars 1861, il devient directeur de la traduction au Sénat en 1866 et le demeure jusqu'à sa mort.

Ayant publié son premier poème " Mon songe " dans le journal étudiant L'Abeille dès 1852, Alfred Garneau est responsable d'une poésie que l'abbé Camille Roy décrit ainsi: " calme, sereine, quelquefois intense, presque jamais ambitieuse, qui s'échappe comme à son insu d'un cœur qui déborde. " (J. Fournier, Anthologie des poètes canadiens, 1920). Son fils Hector sera responsable en 1906 de la publication d'un recueil posthume de ces œuvres.

Alfred Garneau assiste par ailleurs son père dans la préparation de la troisième édition de l'Histoire du Canada (1859). Depuis la parution de la deuxième édition, la documentation de l'historien s'est en effet enrichie. Georges-Barthélemi Faribault a par exemple réussi à intéresser le gouvernement canadien aux archives et a fait copier de nombreux documents mis à la disposition des chercheurs à partir de 1853. Alfred Garneau travaille ensuite à la parution d'une quatrième édition de l'ouvrage, en 1882 et 1883, seize ans après la mort de son père.

Sources: " Garneau, François-Xavier ", Dictionnaire biographique du Canada en ligne / " Collection Alfred-Garneau (P296) ", Centre de recherche en civilisation canadienne-française de l'Université d'Ottawa.

Garneau, François-Xavier

  • BM026-A
  • Personne
  • 1809-1866

François-Xavier Garneau est né le 15 juin 1809 à Québec. Il est le fils de François-Xavier Garneau et de Gertrude Amiot-Villeneuve. Le 25 août 1835, il épouse Marie-Esther Bilodeau et ils ont dix enfants dont Alfred. François-Xavier Garneau meurt le 3 février 1866.

François-Xavier Garneau est notaire, poète et historien. Il reçoit sa commission de notaire le 23 juin 1830 après cinq années de cléricature. Un an plus tard, le journal Le Canadien (Québec) publie un de ses poèmes. En 1831, il s'embarque pour l'Europe. Il demeure une année à Londres comme secrétaire de Denis-Benjamin Viger, délégué de la chambre d'Assemblée du Bas-Canada. Il en profite aussi pour visiter la France. Il revient à Québec en 1833. Il se consacre alors à la poésie, au journalisme et au notariat. À partir de 1837, il s'intéresse à l'histoire. Après l'échec de la Rébellion et l'union du Haut et du Bas-Canada, il devient traducteur français à l'Assemblée législative et en 1844, il devient greffier de la ville de Québec. L'année suivante, il publie le premier volume de l'Histoire du Canada. Le second tome paraissant en 1846 et le troisième en 1849. En 1852, paraît la seconde édition de l'Histoire du Canada alors que la troisième, préparée avec l'aide de son fils Alfred, paraît en 1859. Cette dernière lui assure le titre d'historien national.
Sources: Savard, Pierre et Paul Wyczynski. «Garneau, François-Xavier». Dictionnaire biographique du Canada, Tome IX. Sainte-Foy (Québec) : Presses de l'Université Laval, 1977. p. 327-336.

Garneau, Hector

  • BM031-A
  • Personne
  • 1871 ou 1872-1952

Hector Garneau est né le 9 juin 1871 (ou 1872) à Ottawa. Il est le fils d'Alfred Garneau, traducteur et poète, et d'Élodie Globenski ainsi que le petit-fils de François-Xavier Garneau. Il fait ses études au Collège d'Ottawa, puis à l'Université Laval à Montréal. En 1895, il est admis au Barreau, mais il ne plaida jamais. En 1905, il épouse Blanche Pillet et ils ont deux enfants. Il meurt le 21 mai 1952 à Montréal.

Hector Garneau est journaliste, traducteur et bibliothécaire. Comme journaliste, il publie de nombreux articles dans divers journaux canadiens dont Le Monde, Nouvelles, La Patrie, Le Temps, Le Soleil et Le Canada. D'ailleurs, lors de la fondation du Canada, en 1903, il en est le codirecteur. De 1904 à 1906, il oeuvre au sein du Parlement du Canada comme premier secrétaire de Louis-Philippe Brodeur, ministre du Revenu et de l'Intérieur du Canada. De 1916 à 1930, il est conservateur à la Bibliothèque de Montréal. Il prépare aussi des rééditions revues, annotées et augmentées de l'Histoire du Canada de son grand-père, François-Xavier Garneau. Il prépare, entre autres, avec son père, Alfred, la cinquième édition dont le 1er tome paraît en 1913 et le second en 1920. La 8e édition a été publiée en 1944. À la fin des années 1920, il tient une chronique de cours de langue «Learn french» dans le Montreal Daily star. Hector Garneau est officier de l'Académie française (France) et membre de l'American Historical Association, de la Société de l'Histoire des colonies françaises (Paris), du Canadian Club (Montréal) et de la Champlain Society (Toronto).

Gauthier, Rosario

  • BM029-A
  • Personne
  • 1913-2008

Rosario Gauthier est né le 22 décembre 1913 à Sainte-Anne-des-Plaines. Il est le fils de Joseph Gauthier, cultivateur, et d'Alexandra Alary. Il a probablement fréquenté l'école Le bas du trait carré de Sainte-Anne-des-Plaines de 1920 à 1925. Il est décédé à Montréal en février 2008.

Rosario Gauthier est employé municipal et généalogiste. Il est, en tant qu'employé municipal, préposé à l'entretien à la Division des édifices municipaux de 1951 à 1978. C'est vers l'âge de dix-huit ans qu'il commence à s'intéresser à la généalogie. Il est l'auteur de quelque quarante albums contenant des photos anciennes et des articles sur l'histoire du Québec ainsi que de plusieurs répertoires de mariages. En 1988, la société généalogique canadienne-française lui décerne le titre de membre émérite pour le plus grand nombre de travaux et de répertoires de mariages. En 1998, il est honoré au Congrès annuel de la famille Gauthier à Saint-Georges de Beauce pour avoir été un pionnier en généalogie. Rosario Gauthier est membre de la Société généalogique canadienne-française et de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal.

Godfroi Coffin

  • BM066-A
  • Personne
  • 1862-1892?

Jean Georges Godefroid Coffin est baptisé à Joliette le 3 octobre 1862. Il est le fils de François-Benjamin Coffin, négociant du livre et de Philomène Lemaître-Auger. Il est adopté par Georges Baby, juge et collectionneur vers 1882.

Il devient capitaine adjudant au 83e régiment (Joliette). Il est admis au barreau en 1884.

Goyer, Lionel

  • P101-A
  • Personne
  • [19-]-

Lionel Goyer habite à Montréal en 1999.

Gravel, Joseph-Alphidas

  • SHM020-A2
  • Personne
  • ca 1880-1966 (famille)

Joseph-Alphidas Gravel est né vers 1880. Il fait des études en droit et obtient son certificat de cléricature en 1906. Il a été président de l'Association du Parti libéral du nord, secrétaire de l'Association du Parti libéral pour le district de Montréal et aviseur légal lors de l'annexion de la municipalité Sault-aux-Récollets à la ville de Montréal. Outre son implication dans les activités sportives du quartier Ahuntsic, il est président du Club de baseball d'Ahuntsic (fondé sous le nom Club des amusements d'Ahuntsic) et a été l'entraîneur de l'athlète Émile Maupas. Joseph-Alphidas Gravel a eu dix enfants : Marcel, Paul, Jean, Maurice, Raymond, Guy, Claude, Yvette, Madelaine et Pauline. Il est décédé le 17 février 1966 à Montréal.

Gravel, Marcel

  • SHM020-A3
  • Personne
  • 1909-

Marcel Gravel est né à Montréal en 1909 dans la résidence abritant maintenant le Club Canadien sur la rue Sherbrooke. Il est le fils de l'avocat Joseph-Alphidas Gravel. Estimateur de la Ville de Montréal, il est impliqué dans les activités sportives et sociales du quartier Ahuntsic. À cet égard, il est capitaine de tennis à la fin des années 1920, capitaine intermédiaire du Club Canadien, gérant du club de hockey Concordia, fondateur et secrétaire trésorier de la Ligue de quilles des hommes mariés d'Ahuntsic, président fondateur du tournoir de golf de la misère, président fondateur du club des Joyeux misérables et directeur des Hommes d'affaires du nord de Montréal. Marcel Gravel, qui a neuf frères et sœurs, a épousé Claire Charbonneau.

Groulx, Adélard

  • P102-A
  • Personne
  • 1897-1978

Adélard Groulx est né le 26 avril 1897 à Sainte-Scholastique (comté de Deux-Montagnes). Il est le fils d'Adélard Groulx, cordonnier, et d'Albina Aubin. Après des études classiques au Séminaire de Sainte-Thérèse et des études de médecine à l'Université de Montréal, il complète une maîtrise en hygiène publique à l'Université John Hopkins de Baltimore grâce à une bourse décernée par la Ville de Montréal en 1931. Il épouse, le 1er juillet 1926, Irène Lévesque et ils ont quatre enfants: Andrée, Jacques, Pierre et Monique. Il meurt le 12 septembre 1978.

Adélard Groulx est médecin et professeur. Après avoir été chef interne à l'hôpital Sainte-Justine en 1924 et 1925, interne à l'hôpital Notre-Dame en 1925 et médecin assistant en pédiatrie à l'hôpital Sainte-Justine de 1926 à 1928, il fait son entrée au Service de santé de la Ville de Montréal en octobre 1928 où il est nommé surintendant de la Division de l'hygiène de l'enfance. Le 22 décembre 1937, il accède au poste de directeur du Service qu'il occupera pendant 27 ans. Lorsqu'il quitte la Ville, le 1er novembre 1965, il est nommé chef de la Division des services médicaux à l'Exposition universelle de 1967. Auteur de nombreux travaux scientifiques sur l'hygiène publique et de rapports sur les grandes questions d'hygiène et de médecine préventive, Adélard Groulx a également occupé d'importantes fontions au sein de l'Université de Montréal. Il a, entre autres, été professeur à l'École d'hygiène et aux Facultés de médecine, de chirurgie dentaire et de pharmacie, vice-doyen de l'École d'hygiène et chef du Département de l'enseignement de l'administration de l'hygiène publique et de médecine sociale à cette même école. Membre de nombreuses associations médicales canadiennes, américaines et européennes, il fut notamment président de la Canadian Public Health Association, de la Société d'adoption et de protection de l'enfance et du Comité provincial d'hygiène de même que vice-président de l'American Health Association. Il représente le Canada à divers congrès mondiaux, notamment en 1946 alors que le gouvernement fédéral le désigne à titre d'aviseur de la délégation canadienne à la Conférence internationale de la santé des Nations Unies à New York et, l'année suivante, alors qu'il est délégué de la Ville et de l'Université de Montréal au IIIe congrès international des médecins catholiques à Lisbonne. Entre autres distinctions, il reçoit, en 1958, l'insigne de service de la Croix-Rouge pour le dévouement des employés municipaux à la cause des cliniques de donneurs de sang et est reçu Chevalier de l'Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem en 1963. Actif socialement, il s'est enrôlé comme engagé volontaire au sein de la Défense Civile, où il sera directeur des services médicaux lors de la Seconde Guerre mondiale, et fut entre autres président fondateur de la Fédération des Amicales des Frères de l'instruction chrétienne, membre du Comité actif des Anciens du Séminaire de Sainte-Thérèse, de la Société Saint-Jean-Baptiste, des Chevaliers de Colomb, de la Chambre de commerce de Montréal et du Club Richelieu-Montréal inc.

Guillet, Léon

  • P144-A
  • Personne
  • 1920-1974

Léon Guillet est né à Saint-Jean-sur-Richelieu le 1er juillet 1920 et est décédé le 2 décembre 1974. Il est le fils d'Étienne Guillet, professeur et organiste à la Cathédrale de Saint-Jean et de Wilhelmine Thibault.

Il est pensionnaire au Séminaire vers 1938 et 1939 et loge sur la rue McGregor lors de ses études. Il gradue de la faculté de pharmacie de l'Université de Montréal en 1950.

Il épouse Gabrielle Poirier à Verdun le 8 octobre 1949. De cette union naissent Danielle, Lorraine, Anne-Marie et Yves. Il œuvre comme pharmacien de 1951 à 1974, tout en étant organiste aux paroisses de Saint-Lambert (ca 1958-1970) et de Saint-Antoine-de-Pades (Longueuil) (ca 1970-1974).

Source : Yves Guillet.

Guy (famille)

  • SHM006-A
  • Famille
  • 1701-1850

Pierre Guy (1701-1748). Pierre Guy est né à Paris le 5 mai 1701. Il est le fils de Élisabeth Leduc et de Nicolas Guy, grand chambellan de Louis XIV. Il se marie à Montréal le 18 novembre 1725 avec la veuve Elisabeth Garreau; le couple aura huit enfants. Devenu veuf en 1734, il se remarie en septembre de la même année à Jeanne Truillier dit Lacombe avec qui il aura cinq enfants dont trois sont morts en bas âge. Officier de milice et propriétaire terrien, Pierre Guy (1701-1748) est aussi négociant. Il importe de l'eau-de-vie, du vin et du café et exporte des fourrures en France; il œuvre dans le négoce jusqu'à son décès survenu à Montréal le 14 avril 1748. C'est son épouse, Jeanne Truillier dit Lacombe, qui prend en charge les affaires commerciales de son défunt mari jusqu'en 1763, moment où elle remet ses fonds et marchandises à un homme de confiance, Denis Goguet. Jeanne Truillier dit Lacombe meurt en 1770.

Pierre Guy (1738-1812). Pierre Guy est né à Montréal le 11 décembre 1738 et est le fils de Pierre Guy (1701-1748) et de Jeanne Truillier dit Lacombe. Pierre Guy (1738-1812) fait des études au petit Séminaire de Québec puis à La Rochelle en France. Après son retour en Nouvelle-France, il est nommé enseigne de milice en mai 1755 puis il s'engage dans la guerre de Sept ans.

Alors que les affaires commerciales sont gérées par sa mère, Jeanne Truillier dit Lacombe, celle-ci le charge de certaines tâches à La Rochelle. La Conquête vient modifier les échanges outre-Atlantique mais Pierre Guy (1738-1812) s'adapte rapidement à ce changement tandis que sa mère se retire peu à peu. Conseillé par Denis Goguet, il s'approvisionne auprès de Daniel Vialars de Londres et se rend en Angleterre à l'occasion. Outre le négoce, Guy sert d'intermédiaire entre les frères Baby dans la traite des fourrures. Il tire des revenus de ses propriétés foncières et demeure actif dans la milice de la ville de Montréal. Pierre Guy (1738-1812) marie sa cousine Marie-Josephte Hervieux le 1er mai 1764 à Montréal. Le couple a 14 enfants dont cinq atteignent l'âge adulte. Pierre Guy meurt à Montréal en janvier 1812.

Louis Guy. Louis Guy est né à Montréal le 27 juin 1768 et est décédé en la même ville le 17 février 1850. Second fils de Pierre Guy (1738-1812) et de Marie-Josephte Hervieux, Louis se marie avec Josette Curot à Montréal le 19 octobre 1795. Le couple a neuf enfants.

Louis Guy suit d'abord une formation d'arpenteur après quoi il s'inscrit au College of New Jersey à Princeton afin d'apprendre l'anglais. À son retour à Montréal, il étudie le droit dans le cabinet de Joseph Papineau et est reçu notaire en août 1801. Milicien, il participe au conflit de 1812 sous la gouverne du lieutenant-colonel Charles-Michel d'Irumberry de Salaberry. Il est promu colonel en 1830.

En 1822, il s'oppose au projet d'union avec Denis-Benjamin Viger, Louis-Joseph Papineau et Pierre-Dominique Debartzch mais, dès l'année suivante, il s'écarte de la vie politique. En 1828, il est nommé notaire du roi ce qui lui permet d'accomplir diverses tâches pour le gouvernement et pour l'armée, et ce, jusqu'en 1842. Outre ses fonctions notariales, Louis Guy a cumulé plusieurs responsabilités civiles dont juge de paix du district de Montréal (1800); commissaire de la voirie et des ponts de la ville et de la région de Montréal; syndic de la Maison d'industrie; commissaire du recensement avec Jacques Viger (1825); commissaire aux jugements des causes criminelles; et membre du Conseil législatif (décembre 1830 à mars 1838)

Hamel, Victor

  • P095-X-D1-A
  • Personne
  • 14 février 1909 - 21 octobre 1979

Victor Hamel, facteur, né le 14 février 1909 à Charlesbourg, fils de Thomas Hamel et Eva Laporte; le 23 juin 1941, il épouse Laure-Anna Boudreault, enseignante (née en 1911) ; décédé le 31 octobre 1979 à Québec. Ils ont un fils adoptif prénommé Roger, devenu pharmacien à Amos et décédé lors d'un voyage au Costa-Rica.

Victor Hamel est maître de poste à Alma du 1er octobre 1953 au 12 mai 1956. Il est ensuite muté à Arvida, où il est aussi maître de poste du 12 mai 1956 jusqu'à sa retraite, en 1974. Il s'intéresse au film dans les années 20 et produit de très bons films d'amateur.

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