Affichage de 547 résultats

Notice d'autorité

Healy, Thomas Patrick

  • P142-A
  • Personne
  • 1894-1957

Thomas Patrick Healy est un entrepreneur et un politicien municipal et fédéral canadien, né à Montréal le 19 avril 1894. Représentant le quartier Sainte-Anne, il est est actif au sein du conseil de ville de Montréal, assumant les rôles d'échevin de 1938 à 1942 et de conseiller de 1942 à 1954.
Il est parallèlement député au sein du parti libéral du Canada, toujours dans la circonscription fédérale de Sainte-Anne. Il assume ce mandat pour les périodes de 1940-1945, 1945-1949, 1949-1953, 1953-1957.
Il meurt le 12 avril 1957.
Source: Parlement du Canada http://www.parl.gc.ca/parlinfo/Files/Parliamentarian.aspx?Item=0BD048A1-0B52-4169-94E1-B0D7CD26D5AA&Language=F&Section=ALL.

Hébert, Louis-Philippe (famille)

  • BM028-A
  • Famille
  • 1873-1942

Louis-Philippe Hébert est né le 27 janvier 1850 à Sainte-Sophie d'Halifax (Sainte-Sophie-de-Mégantic). Il est le fils de Théophile Hébert, cultivateur, et de Julie Bourgeois. Le 26 mai 1879, il épouse Marie Roy à Montréal et ils ont huit enfants dont Henri, sculpteur, et Adrien, peintre. Il meurt le 13 juin 1917 à Westmount. Louis-Philippe Hébert est dessinateur, sculpteur et professeur. En 1869, il s'enrôle dans un détachement de zouaves pontificaux et part pour Rome. De retour au Canada, il s'initie à la sculpture vers 1872-1873 à Bécancour, auprès d'Adolphe Rho. Il devient par la suite apprenti chez Napoléon Bourassa durant six années, où il apprend le dessin et le modelage et se voit confier un cours de dessin. En 1879, il se lance à son compte et obtient des commandes d'oeuvres sur bois pour la cathédrale Notre-Dame d'Ottawa. Il reçoit ensuite des commandes de monuments commémoratifs en bronze. Il réalise, entre autres, les monuments dédiés à Charles-Michel d'Irumberry de Salaberry, George-Étienne Cartier, John A. MacDonald, Paul de Chomedey de Maisonneuve, Édouard VII, de même que dix bronzes ornant l'Assemblée législative de Québec. À partir de 1882, il donne des cours au Conseil des arts et manufactures. Il séjourne à Paris de 1888 à 1894, puis de 1898 à 1902. Louis-Philippe Hébert reçoit plusieurs distinctions au cours de sa carrière : médaille de la Confédération (Ottawa, 1894), chevalier de la Légion d'honneur (Paris, 1901), compagnon de l'ordre de Saint-Michel et de Saint-Georges (Londres, 1903) et chevalier de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand (Rome, 1914). Il participe aussi à plusieurs expositions universelles ou internationales à Philadelphie (1876), Boston (1883) et Paris (1889 et 1900), entre autres. Source: Lacasse, Yves. «Hébert, Louis-Philippe», Dictionnaire biographique du Canada, volume XIV. Québec : Presses de l'Université Laval, 1998, p. 508-512 Henri Hébert est né le 3 avril 1884 à Montréal. Il est le fils de Louis-Philippe Hébert et de Marie Roy. Il reçoit sa formation auprès de son père à Paris. Il meurt le 11 mai 1950 à Montréal. Henri Hébert est principalement sculpteur. Son oeuvre est surtout constituée de bustes et de bas-reliefs. Il est l'auteur du monument LaFontaine à Montréal, du monument aux braves d'Outremont et de la statue d'Évangéline à Grand-Pré (Nouvelle-Écosse). Adrien Hébert est né le 12 avril 1890 à Paris. Il est le fils de Louis-Philippe Hébert et de Marie Roy. Hébert étudie auprès des peintres Dyonnet et Saint-Charles, de même qu'auprès de William Brymner à l'Art Association of Montreal. Il poursuit ses études à Paris. Il meurt le 7 juin 1967. Adrien Hébert est principalement peintre et enseignant. Il enseigne au Monument national et à la Commission des écoles catholiques de Montréal. Le monde urbain et le port figurent parmi les principaux thèmes artistiques de son oeuvre.

Hopkins, John William

  • BM092-A
  • Personne
  • 1825-1905

John William Hopkins est né à Liverpool le 9 septembre 1825. Il est le fils de John William Hopkins, officier. Il étudie l'architecture en Angleterre. Il a six enfants dont Edward C., architecte. Il meurt le 11 décembre 1905 à Montréal.

John William Hopkins est architecte. Il s'installe à Montréal en 1852. Il s'associe à James Nelson en 1854 et, l'année suivante, Frederick Lawford se joint à eux. En 1860, Hopkins se dissocie de Nelson et Lawford. Plus tard, il s'associe à Daniel Willy (1868 à 1879), puis à Edward C. Hopkins, son fils (1879 à 1897). Le 30 décembre 1890, il devient le premier président de l'Ordre des architectes du Québec, alors appelé l'Association des architectes de la province de Québec. Parmi ses réalisations, mentionnons le Crystal Palace, les succursales de la Banque de Montréal à Ottawa, Goderich, London et Cornwall, le Montreal Custom House ainsi que les maisons Richard B. Angus et Hugh Allan. John William Hopkins est membre, entre autres, du Royal Canadian Academy (1880), du Montreal Art Gallery, du Saint James Club, du Mechanic's Institute et du Saint Paul's Lodge.

Horn, John

  • BM035-A1
  • Personne
  • 1837-1926

John Horn est né en 1837. Il meurt en 1926. John Horn est télégraphiste, journaliste et écrivain. Il débute sa carrière de télégraphiste en 1852 à Montréal où il devient responsable de la ligne de New York. Puis, il s'installe à New York et y réside pendant plusieurs années. De retour à Montréal en 1886, il consacre son temps au journalisme et à l'écriture. Il s'intéresse plus particulièrement à l'histoire de Montréal.

Houde, Camillien

  • P131-A
  • Personne
  • 1889-1958

Camillien Houde est né le 13 août 1889 dans le quartier ouvrier de Saint-Henri à Montréal. Homme politique, il a été maire de Montréal de 1928 à 1932, de 1934 à 1936, de 1938 à 1940 et de 1944 à 1954. Il décède le 11 septembre 1958 à Montréal. Il fréquente les écoles Saint-Joseph, Sarsfield, Le Plateau et Saint-Louis. Il complète ensuite son cours commercial au Collège LaSalle, à Longueuil, où le frère Marie-Victorin est l'un de ses professeurs. Camillien Houde termine son cours en 1912 et décroche un poste dans le secteur bancaire. En 1913, il épouse Bertha-Andréa (dite Mignonne) Bourgie, fille d'Urgel Bourgie, entrepreneur de pompes funèbres. Il a deux filles avec elle, Madeleine (26 novembre 1915) et Marthe (20 décembre 1916), ainsi qu'un garçon, Jean-Guy (27 décembre 1917), décédé à 18 mois. Mignonne Bourgie meurt en 1918, emportée par l'épidémie de grippe espagnole. En 1919, il épouse en secondes noces Georgette Falardeau, avec qui il aura une troisième fille, Claire (1921).

Camillien Houde montre rapidement un intérêt marqué pour la politique. Membre du Parti conservateur, il est élu pour la première fois à Québec en 1923. L'aventure durera une dizaine d'années. Par la suite, il fait le saut à quelques reprises sur la scène fédérale. Cependant, l'essentiel de sa carrière d'homme public s'est jouée en qualité de maire de Montréal. Élu pour la première fois en 1928, c'est avec la promesse d'ouvrir l'hôtel de ville aux simples citoyens que s'amorce son mandat. Mais son programme politique est très rapidement guidé par la nécessité de soulager la misère engendrée par la crise économique. Dans un premier temps, la ville fait distribuer une somme de 100 000$ aux plus démunis par l'entremise de la Société Saint-Vincent-de-Paul. Parallèlement, afin d'occuper les sans-emploi, on lance de vastes chantiers de construction : le Jardin botanique, les chalets du mont Royal et du parc La Fontaine, des viaducs, des bains publics, des vespasiennes (urinoirs publics pour les hommes) baptisées camilliennes en l'honneur du maire. Sur le plan personnel, Camillien Houde n'hésite pas à y aller de généreuses contributions et à transformer son logement de la rue Saint-Hubert en véritable centre d'entraide. La période de la crise est marquée par de courts séjours dans l'opposition suivis de retours en force au pouvoir. Suite à sa réélection de 1938, Houde est toujours aux prises avec des finances municipales dont l'état est précaire.

Au début de la seconde guerre mondiale, opposé à toute idée de conscription, Camillien Houde déclare aux journalistes son opposition à l'enregistrement national qui, dit-il, est un premier pas vers la conscription. Perçu par les autorités canadiennes comme un ennemi de l'intérieur, le maire de Montréal est arrêté par la police fédérale à sa sortie de l'hôtel de ville le 5 août 1940 et interné au camp de Petawawa en Ontario. Il faut attendre le 17 août 1944, après quatre ans de détention, pour assister au retour de Camillien Houde. Une foule en liesse lui réserve un accueil triomphal à la gare Windsor. Porté par cette vague de sympathie, il est réélu dès l'automne et demeure maire de la métropole jusqu'en 1954. Adulé des gagne-petit, Camillien Houde est demeuré une figure emblématique de l'histoire de Montréal. Décédé à Montréal, le 11 septembre 1958 à l'âge de 69 ans, Camillien Houde est inhumé à Montréal, dans le cimetière Notre-Dame-des-Neiges, le 15 septembre 1958.

Source : Exposition virtuelle "La Démocratie à Montréal".

Huot, Guy

  • P155-A
  • Personne
  • 1928-2012

Guy Huot est né en 1928. Il épouse en seconde noce Nicole Du Tremble, avec laquelle il aura un enfant, Simon. D'une première union sont nés Lucie, Louise, Sylvie, Jean et Marc.

Il débute sa carrière à la Ville de Montréal en 1952, à titre d'évaluateur au Service des Travaux publics. Promu estimateur de groupe en expropriations en 1963 au Service des estimations, il devient, en 1965, surintendant de la Section des immeubles. En 1968, alors directeur du Service des immeubles, il est nommé représentant de la Ville de Montréal au comité exécutif du conseil d'administration de la Compagnie de l'exposition universelle de 1967, et occupe en parallèle la fonction de directeur général de Terre des Hommes, dont il est nommé Commissaire général en octobre 1969. Il prend sa retraite de la Ville de Montréal en janvier 1971.

Guy Huot remplit ensuite quelques mandats dont celui de sous-directeur général aux Immeubles et équipements de la Commission des écoles catholiques de Montréal (1971) et conseiller pour Churchill Consulting Services Ltd en 1972.

Il s'implique aussi auprès de différentes organisations : membre fondateur de l'Association des évaluateurs agréés du Québec (1969), membre du conseil d'administration du Collège d'enseignement général et professionnel de Rosemont (1977-1978), collaborateur du groupe de réflexion pour le 350e anniversaire de Montréal (dès 1989-1992) et président de l'Association des retraités de la Ville de Montréal.

Il meurt le 31 décembre 2012.

Jarry, Henri

  • P159-A
  • Personne
  • 1893-1961

Henri Jarry est né le 26 avril 1893 à Montréal. Il est le fils de Stanislas Jarry et de Delphine Jasmin et le frère de Raoul Jarry, échevin et conseiller municipal à la Ville de Montréal durant les années 1920. Il fait ses études primaires à la Petite École du Rang, Côte Saint-Laurent, puis à l'école Montcalm et au séminaire Sainte-Thérèse. Le 26 avril 1915, il épouse Germaine Johnson. De ce mariage naissent trois garçons et trois filles. Henri Jarry décède le 14 novembre 1961 à Sainte-Dorothée, à l'âge de 68 ans.

D'abord propriétaire d'un commerce de bois et de charbon sur la rue Crémazie, il travaille ensuite comme agent spécial des Autos Ford de 1918 à 1921 avant de devenir propriétaire du Garage Jarry au début des années 1920. Il s'associe ensuite avec François-Xavier Beaulieu en 1926 et forme la société Jarry & Beaulieu, commerce situé au 6404, rue Saint-Laurent à Montréal. Il est élu échevin du quartier de Villeray en 1934 puis en 1936 et sera défait à l'élection du 12 décembre 1938 par Oscar Bélisle. Au cours de ses deux mandats, il réalise, entre autres, les éléments suivants : l'obtention de plus de 100 000$ en travaux de chômage pour le quartier Villeray, le prolongement du circuit du tramway #72, la surveillance du parc Jarry par la police montée et l'augmentation des jeux et des divertissements pour les enfants, la stabilisation du salaire des employés de la voirie ainsi que la construction des égouts Henri-Julien.

Johnson, Helen Mar

  • BM037-A
  • Personne
  • 1834-1862 ou 1863

Helen Mar Johnson est née le 27 octobre 1834 à Magog. Elle est la fille d'Abel B. Johnson et de Polly Chamberlin. Elle meurt le 13 mars 1862 (ou 1863) des suites d'une longue maladie.

Helen Mar Johnson est connue en tant que poète.

Juges de paix de Montréal

  • VM035-A
  • Collectivité
  • 1796-1833, 1836-1840

Les juges de paix de Montréal sont chargés de l'administration de Montréal en 1796 en vertu de l'Acte pour faire réparer et changer les chemins et ponts de cette province et pour d'autres fins (Statuts provinciaux du Bas-Canada, 36 George III, chap. 5) adopté lors de la 4e session du 1er Parlement du Bas-Canada. Ils administrent Montréal du 3 août 1796 au 22 mai 1833. Les juges de paix sont alors remplacés par un conseil qui entre en fonction le 5 juin 1833 en vertu de la Loi d'incorporation municipale sanctionnée en 1832 par le roi Guillaume IV de Grande-Bretagne. Lorsque la charte de la Cité de Montréal n'est pas renouvelée en 1836, les juges de paix reprennent la direction de l'administration municipale jusqu'en août 1840. Cette même année, une nouvelle charte est accordée à Montréal par la reine Victoria.
Le mandat des juges de paix de Montréal est d'administrer le territoire de Montréal. Ils doivent faire appliquer les ordonnances du Gouvernement concernant le district de Montréal. Ils ont aussi le pouvoir d'adopter des règlements. À l'occasion, le Gouvernement du Bas-Canada peut leur accorder des pouvoirs spéciaux.

La Fontaine, Louis-Hippolyte, Sir

  • SHM002-A
  • Personne
  • 1807-1864

Sir Louis-Hippolyte La Fontaine est né à Boucherville le 4 octobre 1807. Il est le troisième fils d'Antoine Ménard dit La Fontaine et de Marie-Josephte Fontaine dit Bienvenue. De 1820 à 1824, il étudie au Collège de Montréal (Petit Séminaire) mais ne termine pas son cours classique. Après les belles-lettres, il fait un stage de clerc en droit à Montréal puis est reçu au barreau le 18 août 1829.

Entre 1830 et 1851, La Fontaine est l'un des hommes les plus en vue de la scène politique canadienne. Élu député de Terrebonne en 1830, puis en 1834, il vit activement les troubles de 1837. En effet, il participe à des assemblées politiques pour faire entendre le point de vue des Patriotes et publie des pamphlets. Voyant la situation s'envenimer, il tente de convaincre le gouverneur Lord Gosford de convoquer le Parlement lorsqu'éclatent les troubles à l'automne de 1837. Il se rend alors en Angleterre pour tenter de trouver une solution constitutionnelle aux problèmes du Bas-Canada. Cette tentative se solde toutefois par un échec car au moment même où La Fontaine arrive à Londres, au début de l'année 1838, le gouvernement anglais vient de suspendre la constitution de 1791 ce qui, de fait, dissout la législature bas-canadienne. La Fontaine ne cesse son combat pour autant et défend par la suite la cause des prisonniers qui seront partiellement amnistiés par Lord Durham en 1838.

En 1840, l'Acte d'Union réunissant les anciennes colonies du Haut-Canada et du Bas-Canada donne naissance au Canada-Uni. La Fontaine, devenu chef des réformistes du Bas-Canada, se résigne à accepter l'Acte d'Union mais veille à le rendre plus démocratique. Il promeut l'idée du gouvernement responsable et tente de rétablir l'entente entre Canadiens français et Canadiens anglais. En septembre 1841, Robert Baldwin, chef des réformistes du Haut-Canada, offre le siège de la circonscription de 4th York à Louis-Hippolyte La Fontaine qui remporte facilement l'élection partielle. Ce geste de Baldwin scelle le début d'une longue alliance entre les deux hommes qui se transformera même en profonde amitié. L'année suivante, La Fontaine devient Procureur général du Bas-Canada et chef du gouvernement. Alors qu'il tente de rétablir l'usage du français dans les tribunaux et les actes de législature, il pratique ouvertement le patronage en nommant des Canadiens français à des postes de haut niveau. Sir Charles Metcalfe, qui succède à Charles Bagot à titre de gouverneur, n'apprécie guère le gouvernement responsable tel que pratiqué par La Fontaine et Baldwin. La crise qui s'ensuit amène Louis-Hippolyte La Fontaine et la presque totalité de son ministère à démissionner le 27 novembre 1843.

Après quatre années dans l'opposition, La Fontaine reprend le pouvoir aux élections de 1847-1848. En mars 1848, il devient Procureur général ainsi que le premier Canadien à devenir premier ministre. Cette victoire des réformistes du Canada-Uni marque un point tournant puisque le gouvernement responsable devient réalité; les pouvoirs du gouverneur sont dorénavant plus limités. Entre temps, La Fontaine tente de faire indemniser les victimes bas-canadiennes des rébellions de 1837-1838. Son projet de loi est accepté par Lord Elgin en avril 1849 mais s'ensuivent des émeutes, dirigées principalement par les Tories, qui aboutissent à l'incendie du Parlement ainsi qu'à des attaques contre Lord Elgin et La Fontaine lui-même.

Après avoir connu quelques revers en chambre dont celui relatif à l'indemnisation des seigneurs, La Fontaine remet sa démission en septembre 1851, trois mois seulement après celle de son allié politique et ami Robert Baldwin. Il retourne ensuite à la pratique du droit avec son ancien associé, Joseph-Amable Berthelot, puis est nommé juge en chef de la Cour du banc de la reine en août 1853. L'année suivante, il préside un tribunal spécial chargé de juger les réclamations suggérées par la loi relative à l'abolition du régime seigneurial. Par la suite, ses fréquentes attaques de rhumatisme l'obligent à s'aliter. Lorsque sa santé le lui permet, La Fontaine fait des recherches sur le droit civil, la généalogie et le régime seigneurial. Il publie un essai sur l'esclavage et collabore régulièrement aux Annales de la Société historique de Montréal. Il débute une étude sur l'histoire du droit qui demeurera inachevée. Sir Louis-Hippolyte La Fontaine, père de la démocratie parlementaire, s'éteint à Montréal le 26 février 1864 suite à une attaque d'apoplexie. Dix ans auparavant il avait reçu le titre de baronnet (Sir) puis celui de chevalier commandeur de l'ordre pontifical de Saint-Sylvestre en 1855.

Louis-Hippolyte La Fontaine a épousé Adèle Berthelot, fille adoptive du riche avocat et homme politique Amable Berthelot, le 9 juillet 1831 à Québec. Devenu veuf en mai 1859, il s'est remarié le 30 janvier 1861 à Julie-Élisabeth-Geneviève, dite Jane Morrison, veuve de Thomas Kinton. Jane Morrison et Sir Louis-Hippolyte La Fontaine ont eu deux fils, Louis-Hippolyte, né le 11 juillet 1862 et décédé le 13 mai 1867 et Charles-François-Hippolyte, baptisé le 15 avril 1864 et décédé prématurément le 4 mai 1865.

La Roulotte

  • VM120-A
  • Collectivité
  • 1952-

Créé en 1952 par Claude Robillard, directeur du Service des Parcs de la Ville de Montréal et le comédien et metteur en scène Paul Buissonneau, le théâtre La Roulotte se promène dans les parcs de la Ville depuis 1953 pour présenter aux jeunes montréalais et à leurs parents une représentation de théâtre pleine d'humour et de folie. Le théâtre que l'on appelle affectueusement La Roulotte est en fait le plus vieux théâtre pour enfants au Québec qui a permis à plusieurs générations et plus d'un million de jeunes d'avoir un premier contact avec la magie du théâtre. Été après été les comédiens du théâtre La Roulotte proposent aux enfants des adaptations de contes souvent classiques comme "Pierre et le loup", "Barbe Bleue" ou "Le Chat botté" ou des créations inédites. Plusieurs de ces pièces présentées par le théâtre La Roulotte étaient des pantomimes ou encore s'inspiraient librement de la tradition de la commedia dell'arte.
Principale source d'information : http://ville.montreal.qc.ca/archives/roulotte (12 mai 2010).

Labelle, Antoine

  • BM068-A
  • Personne
  • 1833-1890

Antoine Labelle est né le 24 novembre 1833 à Saint-Rose (Laval). Fils d'Antoine Labelle, cordonnier, et d'Angélique Maher, il fait ses études au Séminaire Sainte-Thérèse et au grand séminaire de Montréal. Il est ordonné prêtre le 1er juin 1856. Il meurt le 4 janvier 1891 à Québec.

Antoine Labelle est prêtre, promoteur de la colonisation, auteur et fonctionnaire. Il débute sa carrière comme vicaire et devient curé de paroisse en 1859 à Saint-Antoine Abbé, à Saint-Bernard de Lacolle de 1863 à 1868 et à Saint-Jérôme à partir de 1868. Par la suite, le curé Labelle se fait l'apôtre de la colonisation des Laurentides et de l'Outaouais. En 1888, Honoré Mercier, premier ministre du Québec, le nomme sous-commissaire au département de l'Agriculture et de la Colonisation. Il démissionne de ce poste le 26 décembre 1890. Le premier ministre Mercier refuse sa démission le lendemain.

Source: Dussault, Gabriel. «Labelle, François-Xavier-Antoine», Dictionnaire biographique du Canada, vol. XII. Québec : Presses de l'université Laval, 1990, p. 545-548.

Laberge, Albert

  • BM095-A
  • Personne
  • 1871-1960

Albert Laberge, également connu sous le pseudonyme d'Adrien Clamer, est né en février 1871 à Beauharnois. Il est le fils de Pierre Laberge, cultivateur, et de Joséphine Boursier. Il fait ses études secondaires au Collège Saint-Clément à Beauharnois, puis ses études classiques au Collège Sainte-Marie à Montréal. En 1892, il en est renvoyé et il suit alors des cours du soir à l'Institut Leblond de Brumath. Il épouse, le 7 mars 1910, Églantine Aubé et ils ont un fils, Pierre. Il meurt le 4 avril 1960 à Montréal.

Albert Laberge est journaliste et écrivain. Alors qu'il travaille comme commis pour le cabinet d'avocats Maréchal et Mackay, il publie, en avril 1895, ses premiers récits dans le journal Le Samedi. La même année, le 7 novembre, il participe à la première réunion de l'École littéraire de Montréal en compagnie de Jean Charbonneau et de Louvigny de Montigny mais quitte le groupe quelque temps plus tard. Présenté officiellement par Charles Gill, il en devient membre en 1909. En 1896, il devient rédacteur sportif au quotidien La Presse. Il est également critique d'art à partir de 1907 et collaborateur du Terroir à partir de 1909. Lorsqu'il prend sa retraite en 1932, il se consacre à l'écriture. Son oeuvre comprend des ouvrages sur des artistes et des écrivains, des articles, des nouvelles, des contes et deux romans dont l'un, Lamento, reste inachevé. Le roman La Scouine, paru en 1918 mais dont certains extraits sont publiés dès 1903, demeure sa création la plus connue.

Source: Hamel, Réginald et coll. Dictionnaire des auteurs de langue française en Amérique du Nord. Éditions Fides, 1989. p.729-731.
Centre de recherche en civilisation canadienne-française, Université d'Ottawa, Fonds Albert Laberge (P6).

Lamarre, Yvon

  • P085-A
  • Personne
  • 1935-

Yvon Lamarre est né le 2 février 1935 dans le quartier Saint-Paul (Montréal). Il fait des études en sciences au Collège du Mont-Saint-Louis puis en sciences commerciales et économiques à l'École des Hautes études commerciales de l'Université de Montréal. Le 10 août 1957, il épouse Lise Hébert et ils ont quatre enfants : Catherine, Benoît, Sophie et Marthe.

Yvon Lamarre est homme d'affaires et politicien. À la fin de ses études, en 1958, il s'intéresse au commerce familial, Lamarre Frères. Quatre ans plus tard, à la mort de son père, il assume la direction des entreprises et leur donne un important essor. Préoccupé par le problème de l'habitation à Montréal, il fonde, en 1964, la Société générale d'embellissement de Saint-Henri. En 1966, il accepte la candidature du Parti civique dans le district électoral de Saint-Henri, où il sera élu. Réélu aux élections municipales de 1970, 1974 et 1978, il sera nommé, à ces occasions, membre, puis vice-président et enfin président du Comité exécutif. Le 11 juillet 1986, il annonce son retrait de la vie politique municipale. Yvon Lamarre a également été éditeur du journal de Montréal, vice-président du Comité exécutif de la Communauté urbaine de Montréal (CUM), représentant de la Ville au sein du comité d'administration du Port de Montréal, président de la Commission d'étude des objectifs et des implications financières du schéma d'aménagement de la CUM et du Comité pour les handicapés du territoire de l'Île de Montréal, et membre du Conseil de planification et de développement du Québec. Tout au long de sa carrière politique, il demeure actif dans les milieux commerçants, étant président de Lamarre Frères inc. et des Boutiques Cati, en plus d'être membre de diverses associations de marchands.

Lanctôt, Husmer

  • P162-A
  • Personne
  • 1852-1928.

Husmer Lanctôt est né le 12 avril 1852 à Saint-Constant. Il est le fils de Camille Lanctôt et de Zoé Tremblay. Il fait ses études classiques au collège de Montréal et ses études légales à l'université McGill. Il est admis au Barreau le 11 juillet 1878. Le 20 octobre 1891, il épouse Maria-Eugénie-Anna Sancer. De ce mariage naît, le 10 mai 1898, leur unique fils, Gérard. Husmer Lanctôt décède en 1928 à Montréal.

Husmer Lanctôt débute sa carrière d'avocat d'abord en société, avant d'ouvrir un cabinet à son compte en août 1887. Il est nommé magistrat du district d'Iberville et de Beauharnois en 1901 par le gouvernement Parent puis devient, sous le gouvernement de Lomer Gouin, président de la Cour de police de Montréal en 1909, et ce jusqu'en 1915. Il siège ensuite comme juge de la Cour des sessions de la paix de Montréal jusqu'en 1922. En 1907, il est nommé officier d'Instruction publique en France, en même temps que Lomer Gouin, nommé Chevalier de la Légion d'honneur.

Landry, Marcel

  • A145
  • Personne
  • 1923-2013

Marcel Landry est né le 11 octobre 1923 à Bagotville. Le 31 mai 1952, à la paroisse Saint-Stanislas-de-KostkaIl, il épouse Pierrette Désilets, née le 30 août 1925 à Montréal. De leur union naît 5 filles : Gisèle, Diane, Lise, Carole et Micheline. Marcel Landry est décédé le 1et mars 2013 à Carignan.

Marcel Landry fait ses études à l’École des beaux-arts de Montréal. Il occupe divers emploi en design graphique, notamment chez Décorville. Il est engagé par la Ville de Montréal dans les années soixante, possiblement vers 1962, comme lettreur et comme peintre (voir le dossier d’employé Marcel R. Landry, matricule 130511). Il participe à l’élaboration des décors pour le pavillon Les Belles d’autrefois (ancien pavillon de la Grande-Bretagne) pour Terre des Hommes.

La famille Landry habite au 4430, de Lanaudière de 1952 à 1963. En 1963, la famille déménage sur la rue Bachand, dans un nouveau quartier résidentiel à Carignan, grâce à un programme de construction pour les vétérans. Il y habitera jusqu’à son décès en 2013.

Dans ses loisirs, il s’intéresse aux arts visuels, comme la photographie et les films.

Larivée, Luc

  • P117
  • Personne
  • 1927-2007

Luc Larivée est né en 1927. Il débute sa carrière de médecin en 1954. Durant trente années, il pratiquera 3000 accouchements. À partir de 1976, il devient président de la Commission des écoles catholiques de Montréal. De 1978 à 1986, il est conseiller municipal dans l'équipe du maire Jean Drapeau. Il revient en politique en 1994 avec le parti Vision Montréal de Pierre Bourque et devient président du Conseil jusqu'à la fusion des municipalités de l'île de Montréal en janvier 2002. Il quitte le parti Vision Montréal en octobre 2002 pour devenir candidat indépendant et rejoint l'Union des citoyens et citoyennes de l'île de Montréal (UCIM) du maire Gérald Tremblay en décembre 2003. Il quitte son poste de conseiller en 2005 et décède en 2007.

Le Cavelier, Jacqueline

  • P096-A
  • Personne
  • 1917-2013

Jacqueline Le Cavelier naît rue Seymour, à Montréal, le 15 janvier 1917. Elle est le cinquième et dernier enfant de Maria Laporte et de Daniel-Eugène Le Cavelier, médecin. La famille demeurera plus tard (de 1921 à 1931) au 397 Marlowe (changé pour le 4115 par la suite) dans Notre-Dame-de-Grâce. Elle fait des études primaires et secondaires chez les Dames du Sacré-Coeur (Société du Sacré-Cœur de Jésus) dans leurs couvents de la rue Saint-Alexandre, de la rue Atwater et du boulevard Gouin, où elle est pensionnaire la plupart du temps. Sa tante Denise, la sœur de son père, est religieuse dans cette communauté et Marguerite, sa sœur aînée, le sera plus tard.

Les vacances d'été se passent à Saint-Faustin, à leur maison de campagne, de 1926 à 1929, et en pension en 1932. Jacqueline fait aussi des séjours estivaux dans d'autres lieux (au Québec principalement) notamment à Côteau-du-Lac où son grand-père maternel Hormisdas Laporte, grand amateur de pêche, loue une suite au couvent des sœurs de la Providence.

En 1931, sa mère meurt après une longue maladie (rhumatisme inflammatoire). Par la suite, Jacqueline Le Cavelier séjournera fréquemment chez son grand-père Hormisdas Laporte, au 2232, rue Dorchester Ouest (près de la rue Sussex), où demeure également Paula Saucier, la cousine de sa mère. Elles y resteront encore un certain temps après la mort d'Hormisdas en 1934. En 1935, Jacqueline entre dans le mouvement des guides catholiques. Elle est assistante (1936 et 1937) puis cheftaine (1938 et 1939) de la compagnie de Saint-Antonin. Elle assiste à des camps de formation et organise, entre autres, des camps d'été pour ses guides. Elle participe aussi aux activités des Noëlistes.

Durant sa jeunesse, elle voyage dans le Bas-Saint-Laurent (Sainte-Luce, Sacré-Coeur, Rimouski...). Le 25 janvier 1940, elle épouse un jeune veuf de Montréal, Cléophas Saint-Aubin, à Côte-des-Neiges. Le travail de son mari consiste principalement à administrer la succession de son père, Cléophas Saint-Aubin sr (17 novembre 1864 - 24 septembre 1931), qui comprend des propriétés à revenus. Le couple s'installe au 3850, rue Parc-Lafontaine. De leur mariage naîtront six enfants : Michel (5 décembre 1940), Louis (17 novembre 1941), Marie (15 janvier 1945), Francine (28 décembre 1947), Jacqueline (25 septembre 1949) et Danielle (18 janvier 1952).

Vers 1947, les Saint-Aubin font construire une maison de villégiature sur les bords du lac Archambault (baie de Tyre), à Saint-Donat-de-Montcalm. Jacqueline Le Cavelier y passera plusieurs étés avec ses enfants. En 1953, Jacqueline achète une maison au 531, rue Davaar, à Outremont, où la famille résidera jusqu'à sa vente en 1969. Au fil des années, elle achète également quelques petites maisons à revenus qu'elle revendra ou qui seront expropriées par la suite. Pendant plusieurs années elle loue des chambres dans sa demeure (à des parents, amis, étudiants, touristes d'Expo 67...).

Jacqueline Le Cavelier élève ses six enfants, confectionne des vêtements et s'occupe de la maison. Elle utilise les revenus de location de logements et de chambres afin de payer les études et les voyages de ses enfants. Tous feront des études universitaires. Elle donne, à l'occasion, des cours de broderie (technique nid d'abeille) et de français (aux voisins d'Outremont), travaille aux élections et vend des œufs, des bleuets et des haricots du jardin, à Saint-Donat. Elle supervise aussi comme bénévole des camps de Jeannettes et de Guides et prête parfois la maison de campagne à des groupes (Jeunes naturalistes, Jeannettes, jeunes du Patro Le Prévost...). Avec ses enfants, son mari ou des amies, elle voyage au Québec, un peu aux États-Unis, au Mexique (1965), en Europe (1966 et 1970). Jacqueline Le Cavelier s'intéresse à l'actualité, à la politique, aux arts, dont la musique (elle joue du piano) et consomme les journaux et les livres. Elle fréquente Expo 67 et Terre des Hommes. De 1965 à 1983, elle suit quelques cours en histoire de l'art, en littérature et sur l'histoire de la Chine. Elle voue une grande admiration à André Malraux, dont elle a lu les écrits, ainsi qu'à René Lévesque et Jacques Parizeau dont elle partage les idées souverainistes.

En 1973 elle quitte son mari après 33 ans de mariage. C'est aussi l'année de la naissance de ses deux premiers petits-fils. Dans les années qui suivent, en plus de s'occuper de ses petits-enfants (elle en aura cinq ; Philippe, Vincent, Simon, Catherine et Grégoire), elle garde des enfants de plusieurs familles à leur domicile, pour se faire un revenu d'appoint. Pendant plus de 33 ans, jusqu'à l'âge de 90 ans, elle demeure seule (quelques années au nord de Montréal, puis à Outremont). Elle effectue des recherches sur sa famille, particulièrement sur son grand-père, Hormisdas Laporte, et sur son père, le docteur Daniel Le Cavelier, en colligeant de la documentation dans divers centres d'archives et bibliothèques. Elle renoue également avec l'écriture. En plus de continuer de tenir un agenda ou un journal, elle rédige des poèmes. Elle écrit également de la prose : souvenirs, commentaires, anecdotes, souvent humoristiques. Dans les années 2000, alors qu'elle est atteinte de dégénérescence maculaire et qu'elle ne peut plus lire, elle continue d'écrire.

En 2007, elle est hospitalisée puis séjourne dans deux centres d'hébergement privés et au CHSLD Edmond-Laurendeau, où elle décédera. Le 13 mai 2013, elle est victime d'un AVC. Elle s'éteint deux semaines plus tard le 28 mai à l'âge de 96 ans. Les cendres de Jacqueline Le Cavelier ont été déposées au cimetière Saint-Laurent auprès de son grand-père Israël Le Cavelier, de son père Daniel, de ses frères Louis, Jean et Pierre.

Source : Francine Saint-Aubin, fille de Jacqueline Le Cavelier et donatrice.

Le Saulnier, Candide-Michel

  • BM076-A
  • Personne
  • 1758-1793

Candide-Michel Le Saulnier est né le 26 mai 1758 à Deauville, en France. Il étudie à la faculté de théologie de Paris. Il meurt le 4 février 1830 à Montréal.

Candide-Michel Le Saulnier est prêtre et curé. Il est ordonné le 21 septembre 1782 et agrégé à la Compagnie Saint-Sulpice. Refusant de prêter le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé à la suite de la Révolution française, il s'exile à l'île Jersey où il séjourne cinq mois. En 1793, il part pour Londres. Quelques temps plus tard, il quitte pour le Bas-Canada et arrive à Québec le 15 juillet. Aussitôt, il oeuvre au sein de la paroisse Notre-Dame à Montréal à la demande du séminaire de Saint-Sulpice. En novembre 1793, il devient curé de cette paroisse. Au cours de son ministère, Candide-Michel Le Saulnier est impliqué dans le projet de construction de la nouvelle église (l'actuelle cathédrale Notre-Dame) destinée à remplacer l'église paroissiale devenue trop petite; est à l'origine de la construction des chapelles et des écoles primaires de Saint-Henri et de Côte-des-Neiges ainsi que des écoles primaires des faubourgs Saint-Antoine et Québec; assure la direction des vicaires chargés de la visite des quartiers de la ville et du soin des pauvres et met sur pied, avec l'aide de confrères de Québec et de Londres, un réseau destiné à faire venir des livres à Montréal.

Source: Louis Rousseau. «Le Saulnier, Candide-Michel». Dictionnaire biographique du Canada, tome VI (1821-1835). Sainte-Foy (Québec), Presses de l'Université Laval, 1987. p.436-437.

Leclerc, Félix

  • BM047-A
  • Personne
  • 1877-1970

Félix Leclerc est né le 3 mai 1877 à Sainte-Hénédine de Dorchester. Il est le fils de Joseph Leclerc et de Marie Naud. Il fait ses études au collège de Lévis. Admis au Barreau en juillet 1903, il pratique le droit à Québec de 1903 à 1908, puis à Danville et à Richmond de 1909 à 1916. Il devient l'assistant-bibliothécaire d'Aegidius Fauteux à la Bibliothèque Saint-Sulpice en 1916. Au départ de Fauteux, en 1931, Leclerc est nommé garde provisoire de la bibliothèque. Le 13 août 1946, la Ville de Montréal l'engage à titre d'employé temporaire pour préparer la publication des manuscrits d'Aegidius Fauteux en remplacement de Gérard Malchelosse. L'ouvrage "Patriotes de 1837-1838", publié en 1950 aux Éditions des Dix, comprend une introduction historique rédigée par Félix Leclerc. Après avoir vécu à Montréal, il s'établit à Québec où il meurt le 22 janvier 1970.

Lefaivre, Arthur A.

  • SHM013-A
  • Personne
  • [19-]

Nous ne possédons aucun renseignement sur le créateur de ce fonds sinon qu'il a été inspecteur d'assurance pour le compte de la Ville de Montréal et qu'il est décédé un 1er janvier.

Lemoine dit Monière, Alexis

  • BM071-A
  • Personne
  • 1680-1754

Alexis Lemoine dit Monière est né le 14 avril 1680 à Sainte-Anne de La Pérade. Il est le fils de Jean Lemoine et de Madeleine de Chavigny de Berchereau. Le 22 mars 1715, il épouse Marie-Louise Zemballe en premières noces et, en 1726, Marie-Josephte de Couagne, fille du marchand Charles de Couagne, en secondes noces. Il meurt le 23 juin 1754.

Alexis Lemoine dit Monière est marchand-équipeur pour la traite des fourrures. Il débute en faisant la traite pour Antoine Laumet de La Mothe-Cadillac. En 1715, il ouvre une boutique à Montréal.

Les bibliothèques publiques - île de Montréal

  • P135-A
  • Collectivité
  • 1978-2003

Les bibliothèques publiques - île de Montréal est incorporé le 13 avril 1978 par lettres patentes, en vertu de la Loi des compagnies 3e partie, sous le nom de Conférence des directeurs de bibliothèques publiques de l'île de Montréal. Les affaires de la corporation sont administrées par un conseil d'administration composé de cinq (5) membres. En 1996 la corporation change de nom et devient Les bibliothèques publiques - îles de Montréal. Conséquence de l'adoption de la Loi portant réforme de l'organisation territoriale municipale des régions métropolitaines de Montréal, Québec et de l'Outaouais (2000, chap. 56), la corporation cesse ses activités le 16 octobre 2003 par une résolution adoptée en assemblée générale.

La corporation a le mandat de promouvoir la collaboration et la coordination entre les bibliothèques publiques de l'île de Montréal, d'encourager l'utilisation et l'amélioration des services offerts par ces mêmes bibliothèques, et d'agir comme porte-parole des bibliothèques dans les matières et les domaines qui les concernent. Les bibliothèques publiques - île de Montréal a contribué au développement du prêt entre bibliothèques, à l'implantation d'Internet et de la technologie informatique, à la diversification des activités d'animation et à la mise sur pied de partenariats.

Leymarie, A.-Léo

  • BM036-A
  • Personne
  • 1876-1945

A.-Léo Leymarie est né en 1876 à Paris. Il est interné en Allemagne durant la Seconde guerre mondiale et meurt des suites de cet internement le 6 juin 1945. Leymarie est professeur, journaliste et auteur. Il est professeur d'histoire naturelle à Québec et à Montréal. Il donne de nombreuses conférences sur le Canada et sur l'Acadie. Il est l'auteur de nombreux articles et ouvrages sur le Canada. En 1929, il est secrétaire adjoint de l'exposition rétrospective des colonies françaises de l'Amérique du Nord. Il devient ensuite secrétaire à la rédaction de la revue Nova Francia.

Ligue des droits de la femme

  • BM14-A
  • Collectivité
  • 1922-1959

La Ligue des droits de la femme est créée en 1922 sous le nom de Comité provincial pour le suffrage féminin. Elle a comme organisme prédécesseur la Montreal Suffrage Association, fondée en 1913 et dissoute en 1919. En 1927, une scission s'opère au Comité. Idola Saint-Jean crée l'Alliance canadienne pour le vote des femmes tandis que le Comité devient la Ligue des droits de la femme en 1929. Après l'obtention du droit de vote en 1940, la Ligue diminue ses activités pour les cesser en 1959.

Le mandat de la Ligue des droits de la femme est principalement d'obtenir le suffrage féminin aux élections provinciales québécoises. La Ligue a aussi pour objectifs l'amélioration de la condition féminine au Québec dans différents domaines tels que le travail, l'éducation et la santé. À sa création, l'organisme est présidé conjointement par Madame Walter Lyman et Marie Gérin-Lajoie. Thérèse Casgrain assume la présidence de la Ligue de 1928 à 1942.

Résultats 176 à 200 sur 547