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Notice d'autorité

Baudry, Ubalde

  • SHM017-A
  • Personne
  • 1899-1972

Ubalde Baudry est né en 1899. Il est le fils de Polline Baudry. Il a été secrétaire général de l'Association canadienne-française de l'Alberta dans les années 1930, chef du tirage du journal Le Devoir de Montréal (ca de 1935 à 1946), publiciste du Cercle Saint-Louis de France du Canada, président de l'Amicale des anciens de l'école Olier de Montréal et membre de la Société historique du Canada. Membre depuis mai 1938 de la Société historique de Montréal, il en a été président de 1958 à 1961. Ubalde Baudry est décédé en 1972.

Bastien, Tréfflé

  • SHM020-A1
  • Personne
  • 1857-[192-]

Tréfflé Bastien est né le 26 avril 1857 dans le quartier Saint-Jacques à Montréal. Il fait ses études à l'école Sainte-Brigitte dirigée par les frères des Écoles chrétiennes. En 1871, il travaille comme charpentier menuisier seul ou avec son père, Benoit. Il reprend ses études à l'âge de 17 ans au collège Saint-Laurent où il obtient un diplôme de tenue de livres. Au terme de ses études, il travaille comme marchand de bois puis devient propriétaire d'une manufacture de portes et châssis sur la rue Mont-Royal. Malgré un incendie qui détruit son commerce, Tréfflé Bastien devient entrepreneur et fait fortune dans le pavage de rues et dans la canalisation de plusieurs villes dont Montréal. En 1904, il devient échevin du quartier Saint-Jacques. En 1915, il fait partie du conseil d'administration de la Quebec Railway, Light, Heat & Power Company Ltd. Tréfflé Bastien et sa femme Julie ont eu sept enfants : Berthe, Alice, Aurore, Hortense, Alvia, Juliette et Germaine.

Basset Des Lauriers, Benigne

  • BM018-A
  • Personne
  • 1628-1699

Bénigne Basset Des Lauriers est né à Paris vers 1628. Il est le fils de Jean Basset, joueur de luth, et de Catherine Gaudreau. Il épouse Jeanne Vauvilliers le 24 novembre 1659 à Montréal et ils ont huit enfants. Bénigne Basset Des Lauriers meurt le 4 août 1699 à Montréal.
Bénigne Basset Des Lauriers est notaire, greffier et arpenteur. Sa carrière de notaire débute en 1657 et il reçoit sa commission d'arpenteur en 1659. Sous la direction de François Dollier de Casson, il procède au bornage et à l'alignement des premières rues de Montréal en 1672.

Barton, John Henry

  • P090-A
  • Personne
  • 1846-1866

John Henry Barton est né le 17 novembre 1846. Il est le fils de John Charles Barton, comptable pour la firme de vêtements Gibb & Co. de Montréal. Il meurt noyé le 13 septembre 1866 lorsque son embarcation chavire sur le fleuve Saint-Laurent en face de Pointe-aux-Trembles.
John Henry Barton a exercé le métier de photographe à Montréal dans les années 1860.

Baronnie de Longueuil

  • BM082-A
  • Collectivité
  • 1657-1854

La Baronnie de Longueuil est octroyée à Charles LeMoyne en 1657 sous le nom de seigneurie de Longueuil. Elle devient une baronnie en 1700. Après avoir été successivement transmise à l'aîné de la famille LeMoyne, la Baronnie passe aux mains de David Alexander Grant en 1781 au moment de son mariage avec Marie Charles Joseph LeMoyne de Longueuil, unique héritière de Charles Le Moyne, 3e baron de Longueuil décédé en 1755. La famille Grant demeure propriétaire de la baronnie jusqu'à l'abolition du régime seigneurial en 1854.

Back, Frédéric

  • P133-A
  • Personne
  • 1924-2013

Frédéric Back est né le 8 avril 1924 à Sankt Arnual, dans le territoire de la Sarre, en Allemagne. Son père est musicien percussionniste (timbalier) et sa mère dessinatrice. Il meurt à Montréal le 24 décembre 2013, à l'âge de 89 ans.

Il étudie d'abord à Strasbourg puis, de 1937 à 1938, à l'école de dessin de la rue Madame. Il intègre ensuite l'École régionale des beaux-arts de Rennes et, à la même époque, commence sa carrière de peintre et expose notamment ses œuvres au Salon de la Marine, à Paris en 1946 et 1947.

Il s'établi à Montréal en 1948 et enseigne à l’École du Meuble et à l'École des beaux-arts de Montréal, où il rencontre Alfred Pellan.

En 1952, il entre au service de Radio-Canada comme illustrateur, créateur d’effets visuels, de décors et de maquettes pour de nombreuses émissions culturelles, éducatives et scientifiques.

Dans les années 1960, il réalise plusieurs verrières d’églises et de lieux publics, telle celle de la station de métro Place-des-Arts à Montréal, en 1967, assisté de René Derouin.

En 1968, il rejoint l'équipe du studio d'animation de Radio-Canada, et de 1968 à 1993, réalise dix courts-métrages, ainsi que diverses présentations spéciales pour les programmes de la Société Radio-Canada. Ses films sont acclamés et son talent reconnu. Il remporte deux fois l'Oscar du meilleur film d'animation, pour Crac en 1982 et pour L'Homme qui plantait des arbres en 1988.

Frédéric Back a à coeur la défense de l'environnement et des animaux. Membre fondateur de la Société pour vaincre la pollution et de la Société québécoise pour la défense des animaux, il utilise son art pour sensibiliser la population : L'Homme qui plantait des arbres est de loin l'oeuvre la plus connue à cet effet.

Augé, Étienne

  • SHM005-A
  • Personne
  • ?-1780

Étienne Augé est né à Saint-Louis-de-Lotbinière à une date inconnue. Il est le fils de Louis Augé et de Antoinette Barabé et s'est marié en septembre 1751 à Montréal avec Louise-Françoise Dalgueuil dit Labrèche. Son contrat de mariage indique qu'il était alors propriétaire d'un terrain sur la rue Saint-Paul à Montréal, d'une maison et d'une boulangerie offerts par Jeanne Dalgueuil, une tante de Louise-Françoise, en échange de l'hébergement.

Étienne Augé s'implique dans la traite des fourrures qu'entre 1751 et 1755. Il fait avant tout du commerce d'exportation et d'importation et vend des produits au détail tels : sucre, épices, tissus, chapeaux, plomb à tirer, rhum et café. Augé fréquente des familles marchandes de la ville telles Giasson, Hervieux, de Couagne, Quesnel et, plus particulièrement, la famille Guy. La conquête de 1760, loin de nuire à son commerce, lui porte fruit. Après avoir abandonné graduellement les négociations avec la France, Augé entre en contact avec les marchands londoniens Vialars et Lynch et poursuit ses affaires avec succès.

Étienne Augé se fait aussi remarquer sur le plan politique alors, qu'entre 1764 et 1766, il signe trois pétitions réclamant des autorités britanniques la réglementation du commerce des fourrures. En décembre 1773, il est un des signataires de la pétition adressée au roi George III qui exige le rétablissement des lois françaises et dénonce la création d'une chambre d'Assemblée. La maladie empêche toutefois Étienne Augé de poursuivre ses activités commerciales et politiques. En 1777, l'écuyer et milicien Pierre Guy (1738-1812) est nommé exécuteur testamentaire par Étienne Augé qui meurt sans postérité le 18 janvier 1780 à Montréal. Pierre Guy se charge de ses biens fonciers jusqu'en 1799. Les historiens supposent que c'est son neveu, Michel Augé, qui prend ses affaires commerciales en main. Étienne Augé laissa une fortune, évaluée à 80 000 livres, à son esclave Marguerite, ses parents, ses amis ainsi qu'à des oeuvres de charité.

En décembre 2001, le fonds a été transféré par la Société historique de Montréal à Bibliothèque et Archives nationales du Québec avant d'être cédé définitivement à la Division de la gestion de documents et des archives de la Ville de Montréal à l'automne 2005. Il fait partie de la vingtaine de fonds appartenant à la Société historique de Montréal et acquis par la Section des archives de la Ville de Montréal.

Auf der Maur, Nick

  • P103-A
  • Personne
  • 1942-1998

Nick Auf der Maur est né le 10 avril 1942 à Montréal. Il est le fils de J. Severn et de Teresa Auf der Maur, immigrants suisses arrivés au Canada peu de temps avant le krach boursier de 1929. Il fait des études au D'Arcy McGee High School. Il se marie avec Linda Gaboriau et ils ont une fille, Mélissa. Il meurt le 7 avril 1998.

Nick Auf der Maur est journaliste et politicien. Il écrit notamment pour le quotidien The Gazette ainsi que pour le Montreal Star et le Montreal Daily News. Il travaille également pour les réseaux de radio et de télévision de Radio-Canada anglais (CBC) et pour la station de radio CJAD. En 1974, il fonde, avec Robert Keaton et d'autres militants, le Rassemblement des citoyens de Montréal (RCM) et se fait élire dans le district de Côte-des-Neiges. Deux ans plus tard, il se lance en politique provinciale. Il laisse ainsi le RCM et fonde, toujours avec Robert Keaton, l'Alliance démocratique. Défait aux élections provinciales et écarté par les militants du RCM qui refusent sa réintégration au sein du parti, il siège alors comme indépendant au conseil municipal. En 1978, il participe à la création d'un autre parti politique municipal, le Groupe d'action municipale (GAM). Il sera élu sous les couleurs de ce parti aux élections de 1978 et de 1982 dans le district de Peter McGill. En 1984, il tente une percée sur la scène fédérale en se présentant pour le Parti conservateur dans le district de Notre-Dame-de-Grâce. Cette expérience n'est guère plus fructueuse que celle tentée en politique provinciale. Lorsque le GAM disparaît en 1985, il siège de nouveau comme conseiller indépendant et est ainsi élu en novembre 1986. Il joint les rangs du Parti civique en août 1988 mais en est expulsé en novembre 1989. Quelques jours plus tard, il rejoint le nouveau Parti municipal de Montréal sous la bannière duquel il est élu en 1990. Le 12 septembre 1991, il retourne au sein du Parti civique mais le quitte en 1993. Il se présente aux élections de 1994 comme conseiller indépendant mais est battu. Chroniqueur de choc et homme engagé, Nick Auf der Maur est incarcéré lors de la Crise d'octobre de 1970, publie en 1976 l'ouvrage «Billion Dollar Games», document dénonçant les coûts liés à l'organisation des Jeux olympiques de Montréal et s'implique dans le comité du «NON» lors de la campagne référendaire de 1980.

Audet-Lapointe, Louis

  • P047-A
  • Personne
  • 1860-1920

Louis Audet-Lapointe est né le 16 mai 1860 à Contrecoeur. Il est le fils de Louis Audet-Lapointe et de Marguerite-Adéas Dupré. Il fait ses études au Collège Masson de Terrebonne, au Collège de Varennes, à l'école Le Plateau et au Business College de Montréal. Le 7 juillet 1879, il épouse Léocadie-Azilda Brunet et ils ont deux fils : Alphonse-R et Arthur-Dollard. Louis Audet-Lapointe meurt le 7 février 1920 à Montréal.

Louis Audet-Lapointe est commerçant, échevin et député fédéral. En 1877, il est employé chez Villeneuve et Lacaille, négociants en gros, à titre de comptable. Il se lance par la suite dans le commerce d'épices. En 1882, il est gérant de l'hôtel du "Grand Pacifique", puis propriétaire de l'"Osborne House". En 1887, il devient secrétaire de l'Association des débitants de liqueurs. Il est élu échevin du quartier Est en 1900 et siège au conseil de ville jusqu'en 1916, alors qu'il est défait à la mairie devant Médéric Martin. En 1911, il est élu député libéral du comté de Saint-Jacques à la chambre des communes, puis réélu par acclamation. Il est commissaire d'école depuis 1907, et en 1916 il est nommé membre de la Commission du district centre. Il est aussi juge de paix, commissaire à la Cour supérieure du district de Montréal et membre du Club Canadien.

Auclair, Élie-Joseph

  • BM023-A
  • Personne
  • 1866-1946

Élie-Joseph Auclair est né 1er juillet 1866 à Montréal. Il grandit à St-Vincent-de-Paul (île Jésus) et commence ses études au Collège Laval sous l'égide des Clercs de St-Viateur. Il poursuit ensuite son cours classique au Collège de Montréal et au Séminaire de Sainte-Thérèse. Il est ordonné prêtre en 1891. Il se rend ensuite à Rome, où il obtient des doctorats en théologie et en droit canonique, et à Paris. Élie-Joseph Auclair meurt en 1946 à Saint-Polycarpe-de-Soulanges. Élie-Joseph Auclair est prêtre, historien, professeur et journaliste. À partir de 1896, il est vicaire dans les paroisses Saint-Jean-Baptiste et Saint-Joseph de même que professeur de philosophie à l'Université Laval de Montréal. Entre 1901 et 1905, il enseigne au Séminaire de Sherbrooke. Revenu à Montréal en 1905, il est rédacteur au périodique La Semaine religieuse jusqu'en 1922 et directeur de la Revue canadienne entre 1908 et 1922. En 1910, il devient secrétaire au congrès eucharistique de Montréal. Auclair est membre de la Société royale du Canada et de la Société historique de Montréal. Il publie un grand nombre d'articles et d'ouvrages sur des paroisses, notamment sur les paroisses St-Jean-Baptiste de Montréal, Notre-Dame-des-Sept-Douleurs de Verdun et St-Joseph-de-Soulanges; des institutions, telles que les soeurs de la Miséricorde de Montréal et les soeurs de Ste-Anne; et des personnalités religieuses, telles que Mère Catherine-Aurélie et le curé Labelle. Il est également l'auteur de l'ouvrage Figures canadiennes dans lequel il présente de nombreuses personnalités, religieuses et non-religieuses, ayant marqué l'histoire du Canada français de son temps. Par ses ouvrages, reconnus pour la richesse de leur documentation, il participe au mouvement d'essor de l'histoire comme discipline au Canada français. Source: Hamel, Réginald, John Hare et Paul Wyczynski. Dictionnaire des auteurs de langue française en Amérique du Nord. Montréal : Fides, 1989, p. 46-48 ; Régimbald, Patrice. «La disciplinarisation de l'histoire au Canada français», 1920-1950, Revue d'histoire de l'Amérique française, vol.51, no2, 1997, p178.

Association des chefs de services d'incendie du Montréal métropolitain

  • P114-A
  • Collectivité
  • 1966-2003

L’association est constituée en corporation en vertu de lettres patentes émises par le gouvernement du Québec en décembre 1977. Avant sa constitution, l'Association est connue sous les noms de Association of Chiefs and Police and Fire of Quebec (1966), de West Island Police and Fire Chiefs Group ou Groupement des Chefs de Police et de Pompiers de l'Ouest de la Métropole (1967), Groupement des chefs de pompiers des banlieues de Montréal (1974). De 1977 à 1992 elle porte le nom d'Association des directeurs de service d'incendie des banlieues de Montréal. Ce sont les lettres patentes supplémentaires du 5 mai 1992 qui lui conféreront son nom définitif. L’association est dissoute le 9 mai 2003 en vertu de l'article 28 de la Loi sur les compagnies .
Le mandat de l'Association est de regrouper tout le personnel cadre des organisations permanentes qui œuvrent dans le domaine de la prévention et de la lutte contre les incendies. Elle vise à promouvoir, développer et protéger les intérêts économiques, sociaux et professionnels de ses membres et, de façon générale, à les représenter auprès des autorités municipales ou gouvernementales. Dans ce but, elle organise des réunions, des conférences et des séminaires pour promouvoir les moyens de lutte contre l'incendie.

Association de bienfaisance et de retraite de la police

  • P058-A
  • Collectivité
  • 1888-

L'Association de bienfaisance et de retraite de la police est créée en 1888. Le lieutenant-colonel George Hughes en assume la direction.

Le mandat de l'Association est d'aider, en cas de décès de ses membres policiers, les veuves et les orphelins à survivre à la disparition du chef de famille, mais également de soutenir financièrement le policier en cas de maladie, d'invalidité ou lors de sa retraite. En 1992, son conseil d'administration se compose de douze personnes: six policiers, cinq personnes nommées par le comité exécutif de la Communauté urbaine de Montréal et un retraité.

Association canadienne française d'éducation d'Ontario

  • BM040-A
  • Collectivité
  • 1910-1970

'Association canadienne-française d'éducation d'Ontario (ACFEO) est créée en janvier 1910 lors du congrès des Canadiens français d'Ontario. L'ACFEO est par la suite incorporée le 24 septembre 1913 et devient l'Association canadienne-française de l'Ontario (ACFO) le 30 septembre 1970.

Le mandat de l'Association canadienne-française d'éducation d'Ontario (ACFEO) est de protéger et promouvoir les droits de la communauté franco-ontarienne

Asselin, Olivar

  • BM055-A
  • Personne
  • 1874-1937

Olivar Asselin est né le 8 novembre 1874 à Saint-Hilarion. Il fait ses études primaires à l'école de rang de Sainte-Flavie et poursuit ses études secondaires au Séminaire de Rimouski où il complète un cours commercial et entreprend le cours classique. Sa famille émigre aux États-Unis en 1891. Il s'établit à Montréal à partir de 1899. Il épouse Alice Le Bouthillier le 3 août 1902. Il décède le 18 avril 1937, à Montréal, à l'âge de 62 ans.

Olivar Asselin est journaliste, pamphlétaire et militant nationaliste. Il commence sa carrière journalistique au «Protecteur canadien» de Fall River en 1894. En 1895, il est rédacteur au «National» de Lowell et au «Jean-Baptiste» de Pawtucket. Il est secrétaire de rédaction à «La Tribune» de Woonsocket de 1896 à 1898. Il entreprend une brève carrière militaire de 1898 à 1899 à l'occasion de la guerre hispano-américaine.

Démobilisé en 1899, il revient à Montréal où il collabore à divers journaux, dont «Les Débats». Il participe également à la fondation du «Devoir» en 1910. Il devient rédacteur en chef du «Canada» en 1930 et fonde, en 1935, ses propres journaux «L'Ordre» et «La Renaissance».
Militant nationaliste, il met sur pied la «Ligue Nationaliste Canadienne» en mars 1903, puis le journal «Le Nationaliste» en 1904. Il prend la défense des colons pour leur droit de coupe et alimente à ce sujet la Commission itinérante de la colonisation de 1904. Il entreprend une campagne en faveur de l'instruction publique et obligatoire en 1905. En 1915, il s'enrôle dans l'armée expéditionnaire canadienne où il recrute des volontaires canadiens-français pour former le 163e bataillon.

À quelques reprises au cours de sa carrière, il côtoie le monde politique. D'abord, de 1901 à 1903, il est secrétaire du ministre de la Colonisation, Lomer Gouin. À partir de 1902, il travaille en étroite collaboration avec Henri Bourassa, et ce jusqu'en 1910. Il participe d'ailleurs à la campagne électorale de ce dernier en 1908. Il est lui-même candidat nationaliste dans Terrebonne aux élections de 1904, puis dans Saint-Jacques en 1911.

Outre ses nombreuses collaborations journalistiques et activités professionnelles, il fonde l'Oeuvre de la Merci et s'occupe de la Société Saint-Vincent-de-Paul. La France le décore de la Légion d'honneur en 1919.

Asselin, Jean

  • P104-A
  • Personne
  • 1905-1975

Jean Asselin est né le 24 janvier 1905 à Montréal. Il est le deuxième fils d'Olivar Asselin (1874-1937) et d'Alice Le Boutillier. Il complète ses études d'ingénieur à l'École Polytechnique de Montréal en 1929. Il décède le 2 octobre 1975 à Montréal.

Jean Asselin débute sa carrière en 1929 dans un bureau d’ingénieur chargé d’élaborer des plans pour la Beauharnois Light Heat and Power. Il fait un stage de quelques années à la Commission des eaux courantes avant de devenir en 1934 gérant municipal de la Ville de LaTuque. Il fait paraître en 1941 un ouvrage sur les principes de l’administration municipale. Asselin occupe brièvement une fonction similaire à Trois-Rivières de 1942 jusqu’en 1945. La même année, il est engagé à titre d’ingénieur au Service des travaux publics de la Ville de Montréal. Il y termine sa carrière en 1971. Au cours de ses années professionnelles à Montréal, il s’implique dans le Centre français de Montréal de la société royale d’astronomie du Canada dont il assume la présidence en 1949-1950 et en 1956-1957. La société lui décerne la médaille du mérite en 1962.

Archambault, Urgel-Eugène

  • BM034-A
  • Personne
  • 1834-1904

Urgel-Eugène Archambault est né le 27 mai 1834 à l'Assomption. Il est le fils de Louis Archambault, cultivateur, et d'Angélique Prud'homme. En 1857, il s'inscrit à l'école normale Jacques-Cartier de Montréal et obtient son diplôme l'année suivante. Il retourne se perfectionner à la même école en 1863 et obtient le diplôme d'enseignement académique. Le 1er octobre 1860, il épouse Azilda Robitaille à Saint-Roch-de-l'Achigan et ils ont onze enfants. Il meurt le 20 mars 1904 à Montréal.

Urgel-Eugène Archambault est instituteur et administrateur scolaire. Il débute sa carrière d'instituteur à Saint-Ambroise-de-Kildare, à L'Assomption, et à Châteauguay. En 1859, il devient directeur de la première école dirigée par des laïques à Montréal, l'École Doran, qui devient l'Académie commerciale catholique de Montréal en 1860 et l'Académie du Plateau en 1872. L'année suivante, l'École polytechnique est créée et Archambault en est le principal. Il abandonne la direction de l'Académie du Plateau en 1892 pour le poste de directeur général des écoles du Bureau des commissaires d'écoles catholiques romains de la cité de Montréal.

Archambault, Jules

  • BM080-A
  • Personne
  • 1881-1971

Jules Archambault est né le 6 août 1881. Il est le fils de Joseph Archambault et de Marie-Antoinette Thibodeau. Sa grand-mère maternelle, Suzanne Chénier, est la soeur du docteur Jean-Olivier Chénier, patriote décédé en 1837 lors des Rébellions. Il fait des études classiques au Collège Sainte-Marie puis des études de médecine à l'Université Laval. Il obtient son diplôme le 28 septembre 1909. Après quelques années de pratique à Barachois (Gaspésie), il fait un stage au Postgraduate Medical school de New York puis également à la Vanderbilt Clinic de l'Université Columbia et suit ensuite un cours de perfectionnement à l'Université de Paris. En 1910, il épouse en première noces, Berthe Cusson puis, en 1919, il épouse en secondes noces, Rachel Archambault, fille du docteur Lactance Archambault, de Cohoes (New York). Il meurt le 5 (ou le 23) juin 1971.

Jules Archambault est médecin. À partir de 1918, il pratique la médecine à Montréal. En 1920, le Conseil principal d'hygiène le charge d'organiser le laboratoire provincial de sérologie, qu'il dirige jusqu'au moment de sa retraite en 1955. Médecin à l'Hôtel-Dieu de Montréal en 1939, il est chargé, deux ans plus tard, de réorganiser la Division des M.V. au Québec. Pour des raisons de santé, il cesse de pratiquer le 11 septembre 1957. Jules Archambault est membre de l'American Public Health Association ainsi que de la Société de dermatologie de Montréal et fait également partie du groupe de sérologistes et de médecins consultants de l'Organisation mondiale de la santé à Genève.

Archambault, Conrad

  • P094-A
  • Personne
  • 1893-1980

Conrad Archambault est né le 23 décembre 1893 à Montréal. Il est le fils de Joseph Archambault et d'Alexina Drouin. Il fait ses études primaires à l'école paroissial St-Benoit. Il poursuit ses études commerciales à l'école St-Louis à Montréal, puis son cours classique au séminaire de Joliette. Il est marié à Georgette Toupin, décédée en 1962. Il meurt le 6 septembre 1980 à Montréal.

Conrad Archambault débute à la Ville de Montréal en 1913, mais c'est en 1914 qu'il entre aux Archives, à titre de commis. Le 1er janvier 1921, il est nommé archiviste adjoint et, finalement le 30 novembre 1933, archiviste en chef. Il prend sa retraite en février 1954, après 40 ans au Service des archives. Il est le principal responsable de la mise sur pied d'un véritable service d'archives à l'échelle de la Ville de Montréal. Il est l'instigateur de la section des coupures de presse, d'un centre de documentation (bibliothèque administrative) et un des principaux artisans de la construction des chambres fortes souterraines pour la conservation permanente des documents. Il est impliqué dans diverses associations et organisations sociales et sportives, notamment la Société St-Vincent de Paul, le club de raquette «Le Boucanier», les Chevaliers de Colomb, la Société des Artisans et la Société St-Jean-Baptiste.

Ainsse, Delisle et Duchesnois (familles)

  • SHM007-A
  • Famille

Louis-Joseph Ainsse (1744-1802) :
Il est né le 1er mai 1744 à Michillimakinac. Il est le fils de Joseph Ainsse, charpentier, et de Constante Chevalier. Marié le 5 octobre 1775 à Michillimakinac avec Marie-Thérèse Bondy Douaire, le couple a trois enfants dont un seul, Joseph (1782-1861), atteint l'âge adulte. Louis-Joseph Ainsse fait le commerce de fourrures et d'autres marchandises et est interprète pour le département des Affaires indiennes de 1768 à 1779. Il débute dans la traite des fourrures en 1762 à Montréal mais séjourne fréquemment à Michillimakinac pour les besoins du commerce. Le 7 décembre 1779, il achète la seigneurie de Sainte-Thérèse et une résidence à Varennes. En février 1785, il participe à la fondation du Beaver Club de Montréal avec James McGill, Gabriel Cotté (Côté) et Joseph Frobisher. Sa vie est ponctuée de démêlés avec la justice pour cause de trafic malhonnête de marchandises. Louis-Joseph Ainsse termine ses jours à Varennes où il décède le 10 mars 1802.

Joseph Ainsse (1782-1861) :
Fils unique de Joseph-Louis Ainsse et de Marie-Thérèse Bondy, il est né à Varennes le 13 novembre 1782. Il épouse Thérèse Garnier dit Laviolette le 10 février 1806 à Boucherville. De cette union sont nés six enfants dont trois ont atteint l'âge adulte : [Célanire-Thérèse]-Zoé (1807-1842) mariée en premières noces au médecin Joseph Nichols puis, en secondes noces, à Amury Girod le 25 septembre 1833, Françoise (Fanny) (1808-1850) qui a épousé le médecin Eugène-Napoléon Duchesnois en août 1827 et Joseph (1814-1884) marié à Louise Gervais.

Devenu veuf en 1817, Joseph Ainsse (1782-1861) se marie en secondes noces à Charlotte Vigneau ([18-?] -1874) en novembre 1819 à Boucherville. Parmi les enfants nés de cette union il y a Henriette-Charlotte (1821-1890) et Zaïre (1827-1891). La première a épousé Auguste-Stanislas Delisle le 15 mai 1844 à Varennes tandis que la seconde a contracté trois mariages; avec le médecin John Buxton en 1851, avec le marchand Jean-Baptiste Lionais en 1858 et avec Jean-Baptiste Gariépy en 1868.

Enfant unique, Joseph Ainsse (1782-1861) acquiert la seigneurie de l'île Sainte-Thérèse et, au décès de sa mère en 1817, il devient propriétaire du manoir seigneurial de Varennes. Sa vie durant, Joseph Ainsse tire ses revenus de divers biens fonciers (moulins, métairies, baux à ferme, terre à bois et seigneuries) situés à Sainte-Thérèse, Lachenaie, Beloeil et Boucherville. Il meurt dans son village natal le 29 juillet 1861.

Famille Delisle :
Augustin-Stanislas Delisle (1802-1865). Aussi connu sous les prénoms de Auguste et Augustin, il est né à Montréal le 4 novembre 1802. Il est l'unique enfant de Jean Delisle de La Cailleterie (1724-1814) et de Suzanne Lacroix-Mézières et a pour demi-frère, Jean-Guillaume Delisle (1757-1819) issu du premier lit de Jean Delisle. Augustin-Stanislas Delisle suit des cours à l'école d'un dénommé Fisher dès avril 1812 et fait ses études classiques au Collège de Montréal (Petit Séminaire) de 1813 à 1822. Il se marie à Boucherville avec Henriette Trudelle (1806-1832) le 18 mai 1825; le couple a quatre enfants tous morts en bas âge. En décembre 1827, il devient notaire et pratique ce métier jusqu'en 1858 tant à Boucherville, Montréal qu'à Saint-Henri-de-Mascouche. Veuf depuis l'épidémie de choléra de 1832, il épouse en secondes noces la fille de Joseph Ainsse, Henriette-Charlotte, le 15 mai 1844 à Varennes. Ils ont six enfants dont au moins deux sont morts en bas âge. Parmi les survivants, on retrouve Auguste (1846- ), Emma (1850- ) qui a épousé Jean-Baptiste Renaud et Arthur (1851- ), bibliothécaire du Barreau de Montréal.

En 1858, il est nommé conservateur de la bibliothèque du Barreau de Montréal. Hormis ses occupations professionnelles, Auguste-Stanislas Delisle se passionne pour la botanique et la pharmacie végétale ; il commence un herbier vers 1825 et rédige quelques ouvrages et articles sur le sujet. Il meurt le 8 janvier 1865 alors qu'il était encore en poste à la bibliothèque du Barreau de Montréal.

Famille Duchesnois :
Le médecin Eugène-Napoléon Duchesnois a épousé Françoise Ainsse (Fanny) (1808-1850), issue du mariage de Joseph Ainsse (1782-1861) et de Thérèse Garnier dit Laviolette. Le couple s'est marié en août 1827 et a eu sept enfants dont dont deux ont survécu: Fanny (1827-1906) qui a épousé le médecin Charles-François Painchaud et Napoléon-Étienne (1834- ) qui, lui aussi médecin, a épousé Cornélie L. de Martigny en mai 1862.

Le lien entre les familles Ainsse et Delisle vient de l'union matrimoniale en mai 1844 entre Augustin-Stanislas Delisle (1802-1865) et Henriette-Charlotte Ainsse, fille de Charlotte Vigneau et de Joseph (1782-1861), seigneur de l'Île Sainte-Thérèse. Le lien entre les familles Ainsse et Duchesnois provient du mariage en 1827 de Françoise (Fanny) Ainsse et du médecin Eugène-Napoléon Duchesnois.

Adams, Jack

  • P167-A
  • Personne
  • [1885?]-1953
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