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Notice d'autorité

DeLisle, Arthur

  • BM024-A
  • Personne
  • 1851-1925

Arthur DeLisle est né en 1851. Il est le fils d'Augustin Stanislas DeLisle, notaire et bibliothécaire au Barreau de Montréal, et de Charlotte Ainsse ainsi que le frère d'Auguste DeLisle, bibliothécaire au Barreau de Montréal. Il meurt en 1925.

Arthur DeLisle est assistant-bibliothécaire au Barreau de Montréal de 1870, environ, à 1898. Le 19 octobre 1898, il en devient le bibliothécaire. Il est également médecin. DeLisle prend sa retraite du Barreau de Montréal en 1922.

Clément, Marie-Blanche

  • BM025-A
  • Personne
  • 1883-[après 1950]

Marie-Blanche Clément est baptisée en 1883. Fille de Ludger Clément, ébéniste, et d'Azilda Lachapelle, elle est la soeur de Ludger-Clément Clément qui est échevin du quartier Duvernay à Montréal de 1910 à 1914. Elle obtient un diplôme d'enseignement ménager à l'École ménagère en 1917. Marie-Blanche Clément est célibataire.

Marie-Blanche Clément est professeur en enseignement ménager. Elle publie des textes sur l'alimentation dans le Bulletin des agriculteurs de même qu'une brochure intitulée Le repas d'apparât en 1939. À partir de 1932, elle effectue aussi des recherches généalogiques sur sa famille. Membre de la Société généalogique canadienne-française, elle y présente des causeries sur la famille Clément et sur la cantatrice Albani (Emma Lajeunesse). En 1948, le Bulletin des recherches historiques publie son article intitulé « Les concerts à Montréal de Madame Albani » (vol. 53, no 12).

Garneau, François-Xavier

  • BM026-A
  • Personne
  • 1809-1866

François-Xavier Garneau est né le 15 juin 1809 à Québec. Il est le fils de François-Xavier Garneau et de Gertrude Amiot-Villeneuve. Le 25 août 1835, il épouse Marie-Esther Bilodeau et ils ont dix enfants dont Alfred. François-Xavier Garneau meurt le 3 février 1866.

François-Xavier Garneau est notaire, poète et historien. Il reçoit sa commission de notaire le 23 juin 1830 après cinq années de cléricature. Un an plus tard, le journal Le Canadien (Québec) publie un de ses poèmes. En 1831, il s'embarque pour l'Europe. Il demeure une année à Londres comme secrétaire de Denis-Benjamin Viger, délégué de la chambre d'Assemblée du Bas-Canada. Il en profite aussi pour visiter la France. Il revient à Québec en 1833. Il se consacre alors à la poésie, au journalisme et au notariat. À partir de 1837, il s'intéresse à l'histoire. Après l'échec de la Rébellion et l'union du Haut et du Bas-Canada, il devient traducteur français à l'Assemblée législative et en 1844, il devient greffier de la ville de Québec. L'année suivante, il publie le premier volume de l'Histoire du Canada. Le second tome paraissant en 1846 et le troisième en 1849. En 1852, paraît la seconde édition de l'Histoire du Canada alors que la troisième, préparée avec l'aide de son fils Alfred, paraît en 1859. Cette dernière lui assure le titre d'historien national.
Sources: Savard, Pierre et Paul Wyczynski. «Garneau, François-Xavier». Dictionnaire biographique du Canada, Tome IX. Sainte-Foy (Québec) : Presses de l'Université Laval, 1977. p. 327-336.

Garneau, Alfred

  • BM027-A
  • Personne
  • 1836-1904

Alfred Garneau est né le 20 décembre 1836, dans la région de Québec (La Canardière). Frère d'Honoré, d'Eugène et de Joséphine, il est le fils de François-Xavier Garneau, historien, et de Marie-Esther Bilodeau. Alfred Garneau épouse Élodie Globensky le 6 août 1862 et ils ont six enfants dont Hector, conservateur de la Bibliothèque municipale de Montréal. Il meurt le 3 mars 1904, à Montréal.

Alfred Garneau fait ses études au Séminaire de Québec de 1847 à 1853, puis à l'université Laval, à partir de 1856. Il et est admis au Barreau le 5 décembre 1860. Engagé comme traducteur au Parlement du Canada en mars 1861, il devient directeur de la traduction au Sénat en 1866 et le demeure jusqu'à sa mort.

Ayant publié son premier poème " Mon songe " dans le journal étudiant L'Abeille dès 1852, Alfred Garneau est responsable d'une poésie que l'abbé Camille Roy décrit ainsi: " calme, sereine, quelquefois intense, presque jamais ambitieuse, qui s'échappe comme à son insu d'un cœur qui déborde. " (J. Fournier, Anthologie des poètes canadiens, 1920). Son fils Hector sera responsable en 1906 de la publication d'un recueil posthume de ces œuvres.

Alfred Garneau assiste par ailleurs son père dans la préparation de la troisième édition de l'Histoire du Canada (1859). Depuis la parution de la deuxième édition, la documentation de l'historien s'est en effet enrichie. Georges-Barthélemi Faribault a par exemple réussi à intéresser le gouvernement canadien aux archives et a fait copier de nombreux documents mis à la disposition des chercheurs à partir de 1853. Alfred Garneau travaille ensuite à la parution d'une quatrième édition de l'ouvrage, en 1882 et 1883, seize ans après la mort de son père.

Sources: " Garneau, François-Xavier ", Dictionnaire biographique du Canada en ligne / " Collection Alfred-Garneau (P296) ", Centre de recherche en civilisation canadienne-française de l'Université d'Ottawa.

Hébert, Louis-Philippe (famille)

  • BM028-A
  • Famille
  • 1873-1942

Louis-Philippe Hébert est né le 27 janvier 1850 à Sainte-Sophie d'Halifax (Sainte-Sophie-de-Mégantic). Il est le fils de Théophile Hébert, cultivateur, et de Julie Bourgeois. Le 26 mai 1879, il épouse Marie Roy à Montréal et ils ont huit enfants dont Henri, sculpteur, et Adrien, peintre. Il meurt le 13 juin 1917 à Westmount. Louis-Philippe Hébert est dessinateur, sculpteur et professeur. En 1869, il s'enrôle dans un détachement de zouaves pontificaux et part pour Rome. De retour au Canada, il s'initie à la sculpture vers 1872-1873 à Bécancour, auprès d'Adolphe Rho. Il devient par la suite apprenti chez Napoléon Bourassa durant six années, où il apprend le dessin et le modelage et se voit confier un cours de dessin. En 1879, il se lance à son compte et obtient des commandes d'oeuvres sur bois pour la cathédrale Notre-Dame d'Ottawa. Il reçoit ensuite des commandes de monuments commémoratifs en bronze. Il réalise, entre autres, les monuments dédiés à Charles-Michel d'Irumberry de Salaberry, George-Étienne Cartier, John A. MacDonald, Paul de Chomedey de Maisonneuve, Édouard VII, de même que dix bronzes ornant l'Assemblée législative de Québec. À partir de 1882, il donne des cours au Conseil des arts et manufactures. Il séjourne à Paris de 1888 à 1894, puis de 1898 à 1902. Louis-Philippe Hébert reçoit plusieurs distinctions au cours de sa carrière : médaille de la Confédération (Ottawa, 1894), chevalier de la Légion d'honneur (Paris, 1901), compagnon de l'ordre de Saint-Michel et de Saint-Georges (Londres, 1903) et chevalier de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand (Rome, 1914). Il participe aussi à plusieurs expositions universelles ou internationales à Philadelphie (1876), Boston (1883) et Paris (1889 et 1900), entre autres. Source: Lacasse, Yves. «Hébert, Louis-Philippe», Dictionnaire biographique du Canada, volume XIV. Québec : Presses de l'Université Laval, 1998, p. 508-512 Henri Hébert est né le 3 avril 1884 à Montréal. Il est le fils de Louis-Philippe Hébert et de Marie Roy. Il reçoit sa formation auprès de son père à Paris. Il meurt le 11 mai 1950 à Montréal. Henri Hébert est principalement sculpteur. Son oeuvre est surtout constituée de bustes et de bas-reliefs. Il est l'auteur du monument LaFontaine à Montréal, du monument aux braves d'Outremont et de la statue d'Évangéline à Grand-Pré (Nouvelle-Écosse). Adrien Hébert est né le 12 avril 1890 à Paris. Il est le fils de Louis-Philippe Hébert et de Marie Roy. Hébert étudie auprès des peintres Dyonnet et Saint-Charles, de même qu'auprès de William Brymner à l'Art Association of Montreal. Il poursuit ses études à Paris. Il meurt le 7 juin 1967. Adrien Hébert est principalement peintre et enseignant. Il enseigne au Monument national et à la Commission des écoles catholiques de Montréal. Le monde urbain et le port figurent parmi les principaux thèmes artistiques de son oeuvre.

Gauthier, Rosario

  • BM029-A
  • Personne
  • 1913-2008

Rosario Gauthier est né le 22 décembre 1913 à Sainte-Anne-des-Plaines. Il est le fils de Joseph Gauthier, cultivateur, et d'Alexandra Alary. Il a probablement fréquenté l'école Le bas du trait carré de Sainte-Anne-des-Plaines de 1920 à 1925. Il est décédé à Montréal en février 2008.

Rosario Gauthier est employé municipal et généalogiste. Il est, en tant qu'employé municipal, préposé à l'entretien à la Division des édifices municipaux de 1951 à 1978. C'est vers l'âge de dix-huit ans qu'il commence à s'intéresser à la généalogie. Il est l'auteur de quelque quarante albums contenant des photos anciennes et des articles sur l'histoire du Québec ainsi que de plusieurs répertoires de mariages. En 1988, la société généalogique canadienne-française lui décerne le titre de membre émérite pour le plus grand nombre de travaux et de répertoires de mariages. En 1998, il est honoré au Congrès annuel de la famille Gauthier à Saint-Georges de Beauce pour avoir été un pionnier en généalogie. Rosario Gauthier est membre de la Société généalogique canadienne-française et de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal.

Société Radio-Canada

  • BM030-A
  • Collectivité
  • 1936-

La Société Radio-Canada (SRC) est une société d'État créée en 1936 par la Loi sur la radiodiffusion (Statuts du Canada, 1 Édouard VIII, ch. 24). Elle tient sa première séance le 4 novembre 1936. La SRC remplace la Commission canadienne de radiodiffusion (CCR) créée en 1932 par la loi canadienne de la radiodiffusion. Lorsque la SRC a assumé les responsabilités de la CCR, elle s'engageait aussi à règlementer toute la radiodiffusion au Canada, dont celle des stations et des réseaux privés. En 1958, une nouvelle loi sur la radiodiffusion crée le Bureau des gouverneurs de la radiodiffusion (BGR) pour règlementer la radiodiffusion canadienne. Le BGR est remplacé, en 1968, par le Conseil de la radiotélévision canadienne (CRTC). En 1976, le CRTC devient le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes.

Le mandat de la SRC est d'offrir des services de radio et de télévision qui comportent une très large programmation qui renseigne, éclaire et divertit. La programmation doit à la fois être principalement et typiquement canadienne, refléter la globalité canadienne et rendre compte de la diversité régionale du pays, tant au plan national qu'au niveau régional, tout en répondant aux besoins particuliers des régions, contribuer activement à l'expression culturelle et à l'échange des diverses formes qu'elle peut prendre, être offerte en français et en anglais, chercher à être de qualité équivalente en français et en anglais, contribuer au partage d'une conscience et d'une identité nationales, être offerte partout au Canada et refléter le caractère multiculturel et multiracial du Canada. Source(s): Archives nationales du Canada et Société Radio-Canada.

Garneau, Hector

  • BM031-A
  • Personne
  • 1871 ou 1872-1952

Hector Garneau est né le 9 juin 1871 (ou 1872) à Ottawa. Il est le fils d'Alfred Garneau, traducteur et poète, et d'Élodie Globenski ainsi que le petit-fils de François-Xavier Garneau. Il fait ses études au Collège d'Ottawa, puis à l'Université Laval à Montréal. En 1895, il est admis au Barreau, mais il ne plaida jamais. En 1905, il épouse Blanche Pillet et ils ont deux enfants. Il meurt le 21 mai 1952 à Montréal.

Hector Garneau est journaliste, traducteur et bibliothécaire. Comme journaliste, il publie de nombreux articles dans divers journaux canadiens dont Le Monde, Nouvelles, La Patrie, Le Temps, Le Soleil et Le Canada. D'ailleurs, lors de la fondation du Canada, en 1903, il en est le codirecteur. De 1904 à 1906, il oeuvre au sein du Parlement du Canada comme premier secrétaire de Louis-Philippe Brodeur, ministre du Revenu et de l'Intérieur du Canada. De 1916 à 1930, il est conservateur à la Bibliothèque de Montréal. Il prépare aussi des rééditions revues, annotées et augmentées de l'Histoire du Canada de son grand-père, François-Xavier Garneau. Il prépare, entre autres, avec son père, Alfred, la cinquième édition dont le 1er tome paraît en 1913 et le second en 1920. La 8e édition a été publiée en 1944. À la fin des années 1920, il tient une chronique de cours de langue «Learn french» dans le Montreal Daily star. Hector Garneau est officier de l'Académie française (France) et membre de l'American Historical Association, de la Société de l'Histoire des colonies françaises (Paris), du Canadian Club (Montréal) et de la Champlain Society (Toronto).

Véronneau (famille)

  • BM032-A
  • Famille
  • 1865-1889

La famille Véronneau possède une ferme à Saint-Zotique dans le comté de Soulanges. La mère, Madame Denis Véronneau, est veuve et a quatre enfants. Elle est toujours en vie en 1889.

Son fils aîné, Joseph Véronneau, est né le 9 juin 1850 à Saint-Zotique. Il étudie au Collège de Montréal à partir de 1865. Il décide de prendre l'état ecclésiastique en mai 1871. Il entre au Grand séminaire de Montréal en 1872. Il étudie au Collège de Varennes dans le comté de Verchères de l'automne 1874 à l'été 1876. Le 8 septembre 1876, il est ordonné prêtre. Il part alors pour Baie Saint-Georges (Terre-Neuve) en tant que prêtre missionnaire. Il y demeure jusqu'à la fin de l'été 1882 où, très malade, il est hospitalisé à l'Hôtel-Dieu de Montréal. À la fin de l'année 1883, il est de retour à Saint-Zotique en convalescence. Il meurt le 15 août 1884 à Saint-Zotique.

Son second fils, Édouard Véronneau, est né à Saint-Zotique entre 1850 et 1857. Il s'occupe de la ferme familiale et fait des billots pour le moulin à scie. En avril 1873, il quitte Saint-Zotique pour Carson City au Nevada afin de travailler dans des mines d'or. Il revient à Saint-Zotique en 1879 où il reprend son travail sur la ferme. Il épouse Aurélie Poitras en novembre 1880. En 1889, il déménage à Saint-Henri (Montréal).

Sa fille, Odile Véronneau, est née à Saint-Zotique entre 1850 et 1867. Elle épouse Adolphe Leblanc en janvier 1875. Ils ont trois enfants. Elle est toujours en vie en 1889.

Son troisième fils, Johnny Véronneau, est né en 1857 à Saint-Zotique. En 1876, il travaille sur la ferme familiale et y bâtit une boucherie. Il part pour Baie Saint-Georges à Terre-Neuve en juin 1879 pour aller rejoindre son frère Joseph. Jusqu'en 1883, il est pêcheur à Baie Saint-Georges. Au début des années 1880, il se marie (sa femme se prénomme Laurence). Au cours de l'année 1883, il revient s'installer à Saint-Zotique sur la ferme familiale. En 1889, il déménage à Saint-Henri (Montréal).

Beaubien, Charles-Philippe

  • BM033-A
  • Personne
  • 1870-1949

Charles-Philippe Beaubien est né le 10 mai 1870 à Montréal. Il est le fils de Louis Beaubien, politicien, et de Lauretta Stuart. Il étudie au Collège Sainte-Marie et à l'Université Laval de Montréal. Il est admis au Barreau en 1894. Il épouse Margaret Power le 24 juillet 1899 et ils ont trois enfants. Il meurt le 17 janvier 1949 à Montréal.

Charles-Philippe Beaubien est avocat et sénateur. En tant qu'avocat, il s'associe d'abord à Joseph-Amédée Lamarche, puis à J.-Horace Michaud et Émilien Gadbois. Au moment de son décès, il est l'associé principal de la société Beaubien, Dufresne et Gagnon. Charles-Philippe Beaubien est aussi administrateur de plusieurs entreprises dont Beaubien Ltée, Atlantic Sugar Refineries, Dominion Steel Corporation et Canada Fire Insurance. Nommé sénateur en décembre 1915, il a notamment représenté le Canada en France à plusieurs reprises. Charles-Philippe Beaubien est membre, entre autres, de l'Alliance Nationale, de la Société France-Amérique, de l'Association Libérale-Conservatrice, de la Inter-parliamentary Union et de l'Empire Parliamentary Association. Sources : Ouimet, Raphaël. Biographies canadiennes-françaises. Montréal, 1923, p. 477; Revue du Barreau du Québec, 1949.

Archambault, Urgel-Eugène

  • BM034-A
  • Personne
  • 1834-1904

Urgel-Eugène Archambault est né le 27 mai 1834 à l'Assomption. Il est le fils de Louis Archambault, cultivateur, et d'Angélique Prud'homme. En 1857, il s'inscrit à l'école normale Jacques-Cartier de Montréal et obtient son diplôme l'année suivante. Il retourne se perfectionner à la même école en 1863 et obtient le diplôme d'enseignement académique. Le 1er octobre 1860, il épouse Azilda Robitaille à Saint-Roch-de-l'Achigan et ils ont onze enfants. Il meurt le 20 mars 1904 à Montréal.

Urgel-Eugène Archambault est instituteur et administrateur scolaire. Il débute sa carrière d'instituteur à Saint-Ambroise-de-Kildare, à L'Assomption, et à Châteauguay. En 1859, il devient directeur de la première école dirigée par des laïques à Montréal, l'École Doran, qui devient l'Académie commerciale catholique de Montréal en 1860 et l'Académie du Plateau en 1872. L'année suivante, l'École polytechnique est créée et Archambault en est le principal. Il abandonne la direction de l'Académie du Plateau en 1892 pour le poste de directeur général des écoles du Bureau des commissaires d'écoles catholiques romains de la cité de Montréal.

Horn, John

  • BM035-A1
  • Personne
  • 1837-1926

John Horn est né en 1837. Il meurt en 1926. John Horn est télégraphiste, journaliste et écrivain. Il débute sa carrière de télégraphiste en 1852 à Montréal où il devient responsable de la ligne de New York. Puis, il s'installe à New York et y réside pendant plusieurs années. De retour à Montréal en 1886, il consacre son temps au journalisme et à l'écriture. Il s'intéresse plus particulièrement à l'histoire de Montréal.

Vennor, Henry George

  • BM035-A2
  • Personne
  • 1840-1884

Henry George Vennor est né le 30 décembre 1840 à Montréal. Il étudie les sciences naturelles à l'Université McGill. Il meurt le 8 juin 1884. Henry George Vennor est naturaliste. Il travaille à l'entrepôt de Frothingham et Workman à Montréal puis est embauché par W.E. Logan pour effectuer des fouilles aux îles Manitoulin. Ensuite, il effectue plusieurs fouilles pour le compte de la Geological Commission. Peu à peu, il s'intéresse à la météorologie et publie, de 1877 à 1885, le Vennor's Almanac. Amoureux de la nature, il publie aussi, en 1875, un ouvrage ornithologique intitulé Our birds of prey.
Mary Vennor est né le 4 mars 1845 en Ontario. Son nom à la naissance est possiblement Mary [Smith Wilkins]. Elle aurait épousé Henry George Vennor vers 1870. Sa date de décès n'est pas connue.

Roy, Pierre-Georges

  • BM036-A
  • Personne
  • 1870-1953

Pierre-Georges Roy est né le 23 octobre 1870 à Lévis. Il meurt le 4 novembre 1953 à Lévis. Roy est journaliste, historien et archiviste. Il est journaliste au Canadien et au Quotidien. En 1895, il fonde le Bulletin des recherches historiques. Après avoir été attaché au service des archives fédérales à Ottawa, il devient en 1920, le premier archiviste en chef de la province de Québec. Il est nommé conservateur du Musée provincial en 1931. Au cours de sa carrière, il a publié plus de 300 volumes et brochures sur des sujets de la petite histoire du Canada.

Leymarie, A.-Léo

  • BM036-A
  • Personne
  • 1876-1945

A.-Léo Leymarie est né en 1876 à Paris. Il est interné en Allemagne durant la Seconde guerre mondiale et meurt des suites de cet internement le 6 juin 1945. Leymarie est professeur, journaliste et auteur. Il est professeur d'histoire naturelle à Québec et à Montréal. Il donne de nombreuses conférences sur le Canada et sur l'Acadie. Il est l'auteur de nombreux articles et ouvrages sur le Canada. En 1929, il est secrétaire adjoint de l'exposition rétrospective des colonies françaises de l'Amérique du Nord. Il devient ensuite secrétaire à la rédaction de la revue Nova Francia.

Johnson, Helen Mar

  • BM037-A
  • Personne
  • 1834-1862 ou 1863

Helen Mar Johnson est née le 27 octobre 1834 à Magog. Elle est la fille d'Abel B. Johnson et de Polly Chamberlin. Elle meurt le 13 mars 1862 (ou 1863) des suites d'une longue maladie.

Helen Mar Johnson est connue en tant que poète.

Salaberry De (famille)

  • BM038-A
  • Famille
  • 1745-1863

La famille De Salaberry, originaire du pays basque et issue de la noblesse, se fixe à Beauport (Québec) en 1735. Le pionnier, Michel D'Irumberry De Salaberry, épouse en premières noces Marie-Catherine Rouer De Villeray à Québec le 14 mai 1735 et ils ont deux filles. Il épouse, en seconde noces, Madeleine-Louise Juchereau Duchesnay de Saint-Denis à Beauport le 30 juillet 1750 et ils ont un fils. Après la Conquête, Michel D'Irumberry De Salaberry se retire en France avec sa femme. Il meurt en 1768. Michel D'Irumberry De Salaberry est officier sur la frégate l'Anglezea. Il est aussi Capitaine de Flûte du Roi, commandant du vaisseau Chariot Royal et Chevalier de Saint-Louis.

Ignace-Michel-Louis-Antoine, fils de Michel, est né le 4 juillet 1752 à Beauport. Après le départ de ses parents pour la France, il demeure dans la colonie chez sa tante maternelle, Marie-Thérèse Juchereau Duchesnay. Il fréquente le petit séminaire de Québec de 1765 à 1769. Il épouse Françoise-Catherine Hertel de Saint-François le 18 février 1778 à Montréal et ils ont dix enfants dont Charles-Michel. Il meurt le 22 mars 1828 à Québec. Ignace-Michel-Louis-Antoine est officier dans l'armée et la milice, seigneur, politicien, juge de paix et fonctionnaire. Au moment de l'invasion américaine de 1775, il se porte volontaire pour défendre le fort Saint-Jean. Entre 1794 et 1821, il est juge de paix pour différents districts dont Québec, Trois-Rivières et Montréal. Il est aussi député à l'Assemblée législative du Bas-Canada de 1792 à 1796 et de 1804 à 1809. En 1796, il est nommé major du 1er bataillon du Royal Canadian Volunteer Regiment. En 1801, il est nommé au poste de surintendant adjoint des Abénaquis de Saint-François. Puis, six ans plus tard, il est nommé commissaire chargé de faire prêter le serment d'allégeance et commissaire responsable de la construction d'un nouveau marché et d'une nouvelle prison à Québec. En 1808, il obtient le poste d'inspecteur des forêts du Bas-Canada. En 1812, il est lieutenant-colonel du 1er bataillon de la milice d'élite incorporée et colonel du 1er bataillon de milice de la ville de Québec. Il est nommé au Conseil législatif en 1817. Il préside le comité de Québec contre le projet d'union en octobre 1822.

Charles-Michel, fils aîné de Ignace-Michel-Louis-Antoine, est né le 19 novembre 1778 à Beauport. Il épouse Marie-Anne-Julie Hertel de Rouville le 13 mai 1812 et ils ont sept enfants dont Melchior-Alphonse. Charles-Michel meurt le 27 février 1829 à Chambly. Charles-Michel est officier dans l'armée et dans la milice, juge de paix, fonctionnaire, politicien et seigneur. Il s'enrôle comme volontaire à l'âge de 14 ans. En 1812, il met sur pied le régiment des Voltigeurs canadiens et se distingue à la bataille de Châteauguay. En 1815, il est nommé juge de paix du district de Québec, puis il obtient une commission semblable pour les districts de Montréal, de Trois-Rivières et de Saint-François en 1821 et de Gaspé en 1824. En mai 1817, il occupe le poste de commissaire des communications intérieures du comté de Devon. Charles-Michel est aussi membre du Conseil législatif.

Melchior-Alphonse est né le 19 mai 1813 à Saint-Philippe (Québec). Il est admis au Barreau de Montréal le 4 février 1845. Il épouse Marie-Émilie Guy le 22 septembre 1846 à Montréal et ils ont huit enfants. Il meurt le 27 mars 1867. Melchior-Alphonse est militaire, avocat et politicien. Il est nommé commissaire des petites causes de la paroisse Saint-Joseph-de-Chambly le 6 juin 1836. Il obtient le renouvellement de son poste le 22 mars 1837. Puis, le 23 mars 1837, il est nommé lieutenant-colonel. Il commande, entre autres, le 2e bataillon de milice de Chambly pendant les troubles de l'automne. De 1841 à 1842, il est député à l'Assemblée législative. En avril 1847, il est appelé à travailler comme coroner de Montréal. Puis, le 26 juin 1848, il quitte le poste de coroner et accepte celui d'adjudant général adjoint pour le Bas-Canada de la milice de la province.

Sources : Cyr, Céline et Michèle Guitard. «Irumberry De Salaberry, Ignace-Michel-Louis-Antoine D'». Dictionnaire biographique du Canada, tome VI. Sainte-Foy (Québec) : Presses de l'Université Laval, 1987. p. 380-381; Gagnon, Jean-Pierre. «Salaberry, Melchior-Alphonse De». Dictionnaire biographique du Canada, tome IX. Sainte-Foy (Québec) : Presses de l'Université Laval, 1977. p. 771-772; Guitard, Michèle. «Irumberry De Salaberry, Charles Michel D'». Dictionnaire biographique du Canada, tome VI. Sainte-Foy (Québec) : Presses de l'Université Laval, 1987. p. 375-379.

Treadwell, Charles Platt

  • BM039-A
  • Personne
  • 1802-1873

Charles Platt Treadwell est né le 15 août 1802 probablement à L'Orignal au Haut-Canada (maintenant Ontario). Il est le fils de Nathaniel Hazard Treadwell et de Margaret Platt. Le 11 juin 1834, il épouse Helen MacDonnell et ils ont six filles. Charles Platt Treadwell meurt le 30 novembre 1873 à L'Orignal.

Charles Platt Treadwell est propriétaire foncier et shérif des comtés de Prescott et Russell. En 1823, il reprend possession de la Seigneurie de Pointe-à-L'Orignal confisquée lors de la guerre de 1812-1814, le père de Charles ayant refusé de prêter allégeance à la couronne britannique. Il devient shérif des comtés de Prescott et Russell en 1834.

Association canadienne française d'éducation d'Ontario

  • BM040-A
  • Collectivité
  • 1910-1970

'Association canadienne-française d'éducation d'Ontario (ACFEO) est créée en janvier 1910 lors du congrès des Canadiens français d'Ontario. L'ACFEO est par la suite incorporée le 24 septembre 1913 et devient l'Association canadienne-française de l'Ontario (ACFO) le 30 septembre 1970.

Le mandat de l'Association canadienne-française d'éducation d'Ontario (ACFEO) est de protéger et promouvoir les droits de la communauté franco-ontarienne

Québec (Province). Commission royale d'enquête relative aux négociations pour la vente d'un bloc de terrains dans le territoire de l'Abitibi

  • BM041-A
  • Collectivité
  • 1907-1908

La Commission royale d'enquête relative aux négociations pour la vente d'un bloc de terrains dans le territoire de l'Abitibi est créée le 23 octobre 1907 en vertu d'une proclamation du lieutenant-gouverneur de la province de Québec. Présidée par Sir François Langelier, juge en chef de la Cour supérieure pour la division de Québec, la Commission débute ses travaux le 2 novembre 1907. Elle tient 11 séances et produit en preuve 118 éléments. La Commission termine ses travaux le 8 février 1908.

Le mandat de la Commission est de faire enquête sur le bien-fondé des accusations portées par Olivar Asselin contre le gouvernement de la province relativement à la vente d'un bloc de terrains dans le territoire de l'Abitibi. L'enquête est présidée par le juge Sir François Langelier assisté de Napoléon Charbonneau, juge de la Cour supérieure pour le district de Montréal et du secrétaire de la Commission, l'avocat A. Hudon, de Québec.

Gariépy, Edgar

  • BM042
  • Personne
  • 1881-1956

Edgar Gariépy est né le 11 octobre 1881 à Montréal dans la paroisse Sainte-Brigide. Il est le fils de Joseph Gariépy, marchand-épicier originaire de Lachenaie, et de Marie-Emilina Patenaude, de Rivière-des-Fèves (comté de Châteauguay). Sa famille habite sur la rue Dorchester et déménage sur la rue Saint-Denis près du Carré Saint-Louis vers 1906. Il fait ses études primaires à l'école paroissiale du Sacré-Coeur, dans le quartier Papineau à Montréal. Il termine un cours scientifique et commercial au Mont-Saint-Louis. En 1901, il poursuit ses études au Noviciat des Oblats de Marie-Immaculée à Lachine. Edgar Gariépy demeure célibataire. Il meurt le 21 mai 1956 à Montréal.

Edgar Gariépy est photographe. Il est tout d'abord à l'emploi de l'épicerie familiale. Il occupe par la suite les postes de commis de douane chez les épiciers Masson, Damase et Cie, d'employé chez Dorken Bros dans l'importation de quincaillerie et de coutellerie, de dessinateur chez l'ingénieur civil Charles E. Goad et d'employé chez les commerçants et manufacturiers en gros Frothingham & Workman. Sa plus ancienne photographie connue date de 1905. Il exerce professionnellement le métier de photographe à partir de 1912. Il effectue des photographies de lieux et d'événements ainsi que des reproductions pour, entre autres, la Commission des biens historiques, l'École des Beaux-Arts ou l'Université McGill. Edgar Gariépy est aussi artiste-peintre.

Source: Edgar Gariépy, photographe 1881-1956: La collection Gariépy à la Bibliothèque municipale de Montréal = The Gariépy Collection at the Montreal Municipal Library / textes de Hugues Desrosiers et Louise Désy. - Montréal : Ville de Montréal. Service des activités culturelles, 1985. 38 p.

Desrosiers, Léo-Paul

  • BM043-A
  • Personne
  • 1896-1967

Léo-Paul Desrosiers est né le 11 avril 1896 à Berthier-en-haut (Québec). Il est le fils de Louis Desrosiers et de Marie Olivier. Il fait des études classiques au Séminaire de Joliette de 1910 à 1916 et des études en droit à l'Université de Montréal de 1916 à 1919. Desrosiers épouse Marie-Antoinette Tardif, écrivaine connue sous le nom de Michelle Le Normand, le 12 juin 1922 et ils ont trois enfants. Il meurt le 19 avril 1967 à Montréal.

Léo-Paul Desrosiers est journaliste, bibliothécaire, écrivain et historien. Il débute sa carrière au journal Le Canada et au Devoir. En 1928, il devient rédacteur des procès-verbaux de la Chambre des Communes et traducteur du journal des Débats. Il devient conservateur de la Bibliothèque municipale de Montréal en 1941 et directeur de l'École des bibliothécaires de l'Université de Montréal. À son départ en 1953, il se consacre à l'écriture et à l'histoire. Il a rédigé de nombreux ouvrages dont Les Engagés du Grand Portage en 1938 et Iroquoisie (premier tome) en 1947. Léo-Paul est membre fondateur de l'Académie canadienne-française, membre de la Société des Dix, de la Société royale du Canada et de la Société historique de Montréal. Il reçut de nombreuses distinctions dont le Prix Athanase-David en 1938, le Prix Duvernay en 1951 et la médaille Lorne-Pierce de la Société royale du Canada en 1963

Beaudry, Pierre-Georges

  • BM044-A
  • Personne
  • ca 1830-1907

Pierre-Georges Beaudry est né vers 1830. Il se marie en 1853 avec une demoiselle Coursol. Il meurt en juin 1907 à Sainte-Anne de la Pérade et est inhumé à Montréal.

Pierre-Georges Beaudry est notaire à Sainte-Anne de la Pérade. Il débute sa pratique en février 1852 jusqu'en 1906. Il s'occupe, entre autres, de la gestion des affaires du fief Sainte-Marie pour Monseigneur Louis-François Laflèche, évêque de Trois-Rivières.

Leclerc, Félix

  • BM047-A
  • Personne
  • 1877-1970

Félix Leclerc est né le 3 mai 1877 à Sainte-Hénédine de Dorchester. Il est le fils de Joseph Leclerc et de Marie Naud. Il fait ses études au collège de Lévis. Admis au Barreau en juillet 1903, il pratique le droit à Québec de 1903 à 1908, puis à Danville et à Richmond de 1909 à 1916. Il devient l'assistant-bibliothécaire d'Aegidius Fauteux à la Bibliothèque Saint-Sulpice en 1916. Au départ de Fauteux, en 1931, Leclerc est nommé garde provisoire de la bibliothèque. Le 13 août 1946, la Ville de Montréal l'engage à titre d'employé temporaire pour préparer la publication des manuscrits d'Aegidius Fauteux en remplacement de Gérard Malchelosse. L'ouvrage "Patriotes de 1837-1838", publié en 1950 aux Éditions des Dix, comprend une introduction historique rédigée par Félix Leclerc. Après avoir vécu à Montréal, il s'établit à Québec où il meurt le 22 janvier 1970.

Brisson, Thomas-Auguste

  • BM047-A
  • Personne
  • 1852-1937

Thomas-Auguste Brisson est né le 12 octobre 1852 à Saint-Lin des Laurentides (Québec). Il est le fils de Pierre-Augustin Brisson, médecin, et d'Émerence Hurteau. Il étudie d'abord au collège classique de l'Assomption et au Collège de Montréal. Puis, il poursuit ses études, en médecine, au Collège Victoria à Cobourg (Ontario). En 1881, il épouse Marie-Louise Dufresne et ils ont un fils, Auguste. Il meurt le 17 décembre 1937.

Thomas-Auguste Brisson est médecin et politicien. En 1876, il s'installe à Saint-Constant pour y pratiquer la médecine. Puis, en novembre 1878, il s'installe à La Prairie où il est maire de 1885 à 1892. En 1893, afin de contrer l'exode de la population aux États-Unis, il fonde la Société générale de Colonisation et de Rapatriement de la province de Québec dont il est, pendant quelque quinze années, l'agent principal. Il consacre aussi beaucoup de temps à la cause agricole au Canada. D'ailleurs, apprécié du milieu agricole, il est envoyé à quatre reprises en Europe afin d'y étudier les systèmes agraires. Amateur d'histoire et de généalogie, il occupe ses loisirs à rassembler des documents relatifs à l'histoire de La Prairie. Thomas-Auguste Brisson est membre de la Société littéraire de La Prairie et de la Société historique de Montréal. Source : Société historique de La Prairie de la Magdeleine

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