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Notice d'autorité
Personne

Nantel, Adolphe

  • BM070-A
  • Personne
  • 1886-1954

Adolphe Nantel, également connu sous le pseudonyme de Gabadadi et probablement aussi celui de Jean Boudrier, est né le 17 août 1886 à Saint-Jérôme de Terrebonne. Il est le fils de Pacifique Nantel et d'Onésime (ou Onézie) Maréchal et le frère du juge Maréchal Nantel. En 1896, il entre chez les Frères des écoles chrétiennes comme postulant, mais quitte deux ans plus tard. Il épouse Alice Laurence et ils ont quatre enfants : Lucienne, Maurice, Roland et Gaston. Il meurt le 17 janvier 1954 à l'hôpital Saint-Luc à Montréal.

Adolphe Nantel est typographe, journaliste et écrivain. Au début du XXe siècle, il travaille en Alberta, à Edmonton puis à Morinville où il est typographe pour l'hebdo Le Progrès. Sa carrière de journaliste débute au quotidien Le Devoir en 1913. En 1928, il est rédacteur en chef de L'Étoile du Nord à Joliette. Par la suite, il travaille au Nouvelliste, à La Presse, à L'Avenir du Nord de Saint-Jérôme, au quotidien Le Canada, auquel il collabore pendant vingt ans, soit jusqu'à la disparition du journal, principalement comme chroniqueur judiciaire, et à l'Autorité. Travaillant pour la compagnie de bois Laurentide comme «grand commis d'inventaire» de 1920 à 1927, il est l'auteur de quelques romans du terroir: Au pays des bûcherons (1932), La Terre du huitième (1942) et principalement À la hache (1932) qui relate la vie de chantier et qui lui vaut le prix David en 1933.

Lemoine dit Monière, Alexis

  • BM071-A
  • Personne
  • 1680-1754

Alexis Lemoine dit Monière est né le 14 avril 1680 à Sainte-Anne de La Pérade. Il est le fils de Jean Lemoine et de Madeleine de Chavigny de Berchereau. Le 22 mars 1715, il épouse Marie-Louise Zemballe en premières noces et, en 1726, Marie-Josephte de Couagne, fille du marchand Charles de Couagne, en secondes noces. Il meurt le 23 juin 1754.

Alexis Lemoine dit Monière est marchand-équipeur pour la traite des fourrures. Il débute en faisant la traite pour Antoine Laumet de La Mothe-Cadillac. En 1715, il ouvre une boutique à Montréal.

Chasle, Nicolas-Joseph

  • BM072-A
  • Personne
  • 1694-1754

Nicolas-Joseph Chasle est né le 18 février 1694 à Québec. Il est le fils de Claude Chasle, tonnelier, et de Catherine Fol. Il meurt à l'Hôtel-Dieu de Québec le 13 mars 1754 et sa dépouille repose à l'église de Saint-Étienne-de-Beaumont.

Nicolas-Joseph Chasle est prêtre et curé. Il est ordonné le 20 février 1717. Il est curé de Saint-Étienne-de-Beaumont de 1718 à 1754.

Rousseau, Hubert

  • BM074-A
  • Personne
  • [19-]

Hubert Rousseau est un expert en art né à Montréal. Il y a vécu toute son enfance. Il a étudié à l'étranger. Il a voyagé pendant plusieurs années en Europe et en Amérique.

Le Saulnier, Candide-Michel

  • BM076-A
  • Personne
  • 1758-1793

Candide-Michel Le Saulnier est né le 26 mai 1758 à Deauville, en France. Il étudie à la faculté de théologie de Paris. Il meurt le 4 février 1830 à Montréal.

Candide-Michel Le Saulnier est prêtre et curé. Il est ordonné le 21 septembre 1782 et agrégé à la Compagnie Saint-Sulpice. Refusant de prêter le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé à la suite de la Révolution française, il s'exile à l'île Jersey où il séjourne cinq mois. En 1793, il part pour Londres. Quelques temps plus tard, il quitte pour le Bas-Canada et arrive à Québec le 15 juillet. Aussitôt, il oeuvre au sein de la paroisse Notre-Dame à Montréal à la demande du séminaire de Saint-Sulpice. En novembre 1793, il devient curé de cette paroisse. Au cours de son ministère, Candide-Michel Le Saulnier est impliqué dans le projet de construction de la nouvelle église (l'actuelle cathédrale Notre-Dame) destinée à remplacer l'église paroissiale devenue trop petite; est à l'origine de la construction des chapelles et des écoles primaires de Saint-Henri et de Côte-des-Neiges ainsi que des écoles primaires des faubourgs Saint-Antoine et Québec; assure la direction des vicaires chargés de la visite des quartiers de la ville et du soin des pauvres et met sur pied, avec l'aide de confrères de Québec et de Londres, un réseau destiné à faire venir des livres à Montréal.

Source: Louis Rousseau. «Le Saulnier, Candide-Michel». Dictionnaire biographique du Canada, tome VI (1821-1835). Sainte-Foy (Québec), Presses de l'Université Laval, 1987. p.436-437.

Loranger, Louis-Onésime

  • BM077-A
  • Personne
  • 1837-1917

Louis-Onésime Loranger est né le 10 avril 1837 à Yamachiche (Québec). Il est le fils de Joseph Loranger, aubergiste, et de Marie-Louise Dugal. Il fait ses études au petit séminaire de Montréal de 1847 à 1851 puis au collège Sainte-Marie. Il est admis au Barreau en 1858. Le 3 octobre 1867, il épouse, à Montréal, en première noces, Rosalie Laflamme avec qui il a trois fils et quatre filles, puis, en secondes noces, Marie-Antoinette Valois le 24 mai 1888 aussi à Montréal. Louis-Onésime Loranger meurt le 18 août 1917 à Saint-Hilaire (Mont Saint-Hilaire, Québec).

Louis-Onésime Loranger est avocat, homme politique et juge. Au début de sa carrière d'avocat, il s'associe à ses frères, Jean-Marie et Thomas-Jean-Jacques. De 1871 à 1877, il est élu échevin du quartier Saint-Louis dans la cité de Montréal. Il est élu député conservateur de la circonscription de Laval à l'Assemblée législative de la province de Québec de 1865 à 1882. Du 31 octobre 1879 au 31 juillet 1882, il est procureur général dans le cabinet de Joseph-Adolphe Chapleau. En août 1882, il est nommé juge à la Cour supérieure du district de Trois-Rivières. Louis-Onésime Loranger est président de l'Association Saint-Jean Baptiste de Montréal de 1895 à 1899, président de l'hôpital Notre-Dame en 1906 et administrateur de l'Université Laval de Montréal de 1906 à 1917.

Morrison, Mary J.

  • BM078-A
  • Personne
  • [185-?]

Mary J. Morrison est mariée à Howard J. Morrison. Ils ont un fils, Howard J. Morrison Jr. Elle demeure à Savannah en Georgie.

Massue, Gaspard

  • BM079-A
  • Personne
  • 1750-1792

Gaspard Massue est né le 13 janvier 1750 à Varennes. Il est le fils de Nicolas Massue, marchand, et de Madeleine Vallée. Il épouse Marie-Josephte (ou Joseph) Huet du Lude le 4 août 1772 à Boucherville. Ils ont probablement quatre enfants. Il est inhumé le 1er juin 1792 dans l'église de Varennes.

Gaspard Massue est co-seigneur de Varennes et marchand. Le 30 octobre 1777, il porte foi et hommage pour deux sixièmes dans le total du fief de Varennes et dépose, en même temps, l'aveu et dénombrement de sa propriété.
Source : Audet, Francis-J. Varennes : Notes pour servir à l'histoire de cette seigneurie, Montréal : Les éditions des Dix, 1943, p. 21.

Archambault, Jules

  • BM080-A
  • Personne
  • 1881-1971

Jules Archambault est né le 6 août 1881. Il est le fils de Joseph Archambault et de Marie-Antoinette Thibodeau. Sa grand-mère maternelle, Suzanne Chénier, est la soeur du docteur Jean-Olivier Chénier, patriote décédé en 1837 lors des Rébellions. Il fait des études classiques au Collège Sainte-Marie puis des études de médecine à l'Université Laval. Il obtient son diplôme le 28 septembre 1909. Après quelques années de pratique à Barachois (Gaspésie), il fait un stage au Postgraduate Medical school de New York puis également à la Vanderbilt Clinic de l'Université Columbia et suit ensuite un cours de perfectionnement à l'Université de Paris. En 1910, il épouse en première noces, Berthe Cusson puis, en 1919, il épouse en secondes noces, Rachel Archambault, fille du docteur Lactance Archambault, de Cohoes (New York). Il meurt le 5 (ou le 23) juin 1971.

Jules Archambault est médecin. À partir de 1918, il pratique la médecine à Montréal. En 1920, le Conseil principal d'hygiène le charge d'organiser le laboratoire provincial de sérologie, qu'il dirige jusqu'au moment de sa retraite en 1955. Médecin à l'Hôtel-Dieu de Montréal en 1939, il est chargé, deux ans plus tard, de réorganiser la Division des M.V. au Québec. Pour des raisons de santé, il cesse de pratiquer le 11 septembre 1957. Jules Archambault est membre de l'American Public Health Association ainsi que de la Société de dermatologie de Montréal et fait également partie du groupe de sérologistes et de médecins consultants de l'Organisation mondiale de la santé à Genève.

Crémazie, Octave

  • BM081-A
  • Personne
  • 1827-1879

Octave Crémazie est né le 16 avril 1827 à Québec. Fils de Jacques Crémazie et de Marie-Anne Miville, il étudie au séminaire de Québec. Demeuré célibataire, il meurt au Havre en France le 16 janvier 1879.

Octave Crémazie est libraire, écrivain et poète. Il débute sa carrière comme libraire auprès de son frère Joseph. En 1847, il est un des fondateurs de l'Institut canadien de Québec dont il devient président en 1857-1858. Son premier poème est publié en 1849 et il est consacré « poète national » en 1858 grâce au poème Drapeau de Carillon. À partir de 1850, il entreprend des voyages en France. En 1862, en proie à des difficultés financières, il commet des fraudes et s'enfuit en France sous un nom d'emprunt. Il devient par la suite employé de la maison commerciale Hector Bossange, puis de l'agence maritime Gustave Bossange à Bordeaux et au Havre. En 1870-1871, il est à Paris lors du siège de l'armée allemande et à Orléans, lors de la Commune.

Sources: Réjean Robidoux, « Octave Crémazie » dans Dictionnaire biographique du Canada, tome X (1871-1880). Québec : Presses de l'Université Laval, 1972, p. 221-224.

Savage, Albert B.

  • BM084-A
  • Personne
  • 1868-1875

Albert B. Savage est négociant et représentant dans le domaine de la quincaillerie de 1868 à 1875. Installé sur la rue Saint-Paul dans le quartier du Vieux-Montréal, Savage travaille pour la Whitney Weed Sewing Machine Company, pour G. H. MacDonnell (?) et fonde Albert B. Savage & Company vers 1874 qui comprend la Dominion Machinery Depot.

Manin, Joseph

  • BM090-A
  • Personne
  • [1848-?]

Joseph Manin est né en France à St-Étienne, près de Lyon, en 1848.

Joseph Manin est journaliste et écrivain. Mobilisé pendant la guerre franco-allemande de 1870-71, il devient journaliste et fonde d'abord le Télégraphe, organe politique qu'il revend à Jules Ferry, puis la Nouvelle Revue Moderne. Il publie quelques ouvrages philosophiques dont Le Carnet d'un philosophe (1898) et La Cosmographie de l'esprit (1898). Il publie aussi des recueils de poésie : À travers l'infini (1898), Baisers d'âmes (1899) et Lauriers et cyprès (1899), dans lequel il relate ses souvenirs de la guerre de 1870-71. Il fait paraître également L'Intellectualité française, figures contemporaines, études biographiques (1904).

Source: Poche, Bernard, Une culture autre : La littérature à Lyon (1890-1914), L'Harmattan, 2010, Paris, p.71-73.

Choquette, Robert

  • BM091-A
  • Personne
  • 1905-1991

Robert Choquette est né en 1905 à Manchester (New Hampshire). Il est aussi connu sous le nom de Guy de Vaudreuil. Il est le fils de J.A. Choquette, médecin, et de Ariane Payette. Il étudie au Collège Notre-Dame (1914-1918), au Collège de Saint-Laurent (1918-1922) et au Loyola College (B.A., 1926). Il épouse Marguerite Canac-Marquis le 1er avril 1937 et ils ont deux enfants, Michel et Danielle. Il meurt le 22 janvier 1991 à Montréal.

Robert Choquette est poète, romancier et dramaturge. Pendant quelques mois, il est journaliste au quotidien The Gazette (1927), puis il devient directeur littéraire de La Revue moderne où il travaille pendant plus de deux ans. Au même moment, il est secrétaire-bibliothécaire à l'École des Beaux-Arts. Puis, pendant plus de trente ans, il est fournisseur de textes de théâtre et de romans pour la radio et la télévision (CKAC et Radio-Canada). Entre autres, il écrit La Pension Leblanc (1927), Le Curé du village (1936), La Pension Velder (1938) et Métropole (1943 à 1956).
Plus tard, il est nommé commissaire associé de la Commission du centenaire de la Confédération (1963-1964), Consul général du Canada à Bordeaux (1964-1968) puis ambassadeur du Canada pour l'Argentine, l'Uruguay et le Paraguay (1968-1970). De 1971 à 1973, il est directeur régional d'Information Canada pour le Québec. De 1971 à 1973, il est président de la Société des écrivains canadiens. À la fin des années 1970, il revient à la radio et à la télévision. Parmi ses publications, notons, entre autres, les recueils de poèmes À travers les vents (1925), Metropolitan Museum (1931) et Suite Marine (1953) et les romans Les Velder (1941), Élise Velder (1973), Moi, Pétrouchka (1980) et Souvenirs d'une chatte de vingt-deux ans (1980). Robert Choquette obtient plusieurs prix dont le prix David (1926, 1932 et 1956), le prix du Gouverneur général (1930), le prix Duvernay (1954), le prix Edgar Poe (1956) et le prix international des Amitiés françaises (1962). De plus, il est élu Prince des poètes du Canada français (1961) et nommé compagnon de l'Ordre du Canada (1968). Robert Choquette est membre fondateur de l'Académie canadienne-française (1944) et membre de la Société des poètes canadiens-français et du Pen Club international.
Source : Hamel, Réginald, [et al.]. Dictionnaire des auteurs de langue française en Amérique du Nord, Montréal : Fides, 1989, p. 309-311.

Hopkins, John William

  • BM092-A
  • Personne
  • 1825-1905

John William Hopkins est né à Liverpool le 9 septembre 1825. Il est le fils de John William Hopkins, officier. Il étudie l'architecture en Angleterre. Il a six enfants dont Edward C., architecte. Il meurt le 11 décembre 1905 à Montréal.

John William Hopkins est architecte. Il s'installe à Montréal en 1852. Il s'associe à James Nelson en 1854 et, l'année suivante, Frederick Lawford se joint à eux. En 1860, Hopkins se dissocie de Nelson et Lawford. Plus tard, il s'associe à Daniel Willy (1868 à 1879), puis à Edward C. Hopkins, son fils (1879 à 1897). Le 30 décembre 1890, il devient le premier président de l'Ordre des architectes du Québec, alors appelé l'Association des architectes de la province de Québec. Parmi ses réalisations, mentionnons le Crystal Palace, les succursales de la Banque de Montréal à Ottawa, Goderich, London et Cornwall, le Montreal Custom House ainsi que les maisons Richard B. Angus et Hugh Allan. John William Hopkins est membre, entre autres, du Royal Canadian Academy (1880), du Montreal Art Gallery, du Saint James Club, du Mechanic's Institute et du Saint Paul's Lodge.

Milot, Maurice

  • BM093-A
  • Personne
  • [19-]

Maurice Milot habite probablement dans les Cantons de l'Est au XXe siècle.

Laberge, Albert

  • BM095-A
  • Personne
  • 1871-1960

Albert Laberge, également connu sous le pseudonyme d'Adrien Clamer, est né en février 1871 à Beauharnois. Il est le fils de Pierre Laberge, cultivateur, et de Joséphine Boursier. Il fait ses études secondaires au Collège Saint-Clément à Beauharnois, puis ses études classiques au Collège Sainte-Marie à Montréal. En 1892, il en est renvoyé et il suit alors des cours du soir à l'Institut Leblond de Brumath. Il épouse, le 7 mars 1910, Églantine Aubé et ils ont un fils, Pierre. Il meurt le 4 avril 1960 à Montréal.

Albert Laberge est journaliste et écrivain. Alors qu'il travaille comme commis pour le cabinet d'avocats Maréchal et Mackay, il publie, en avril 1895, ses premiers récits dans le journal Le Samedi. La même année, le 7 novembre, il participe à la première réunion de l'École littéraire de Montréal en compagnie de Jean Charbonneau et de Louvigny de Montigny mais quitte le groupe quelque temps plus tard. Présenté officiellement par Charles Gill, il en devient membre en 1909. En 1896, il devient rédacteur sportif au quotidien La Presse. Il est également critique d'art à partir de 1907 et collaborateur du Terroir à partir de 1909. Lorsqu'il prend sa retraite en 1932, il se consacre à l'écriture. Son oeuvre comprend des ouvrages sur des artistes et des écrivains, des articles, des nouvelles, des contes et deux romans dont l'un, Lamento, reste inachevé. Le roman La Scouine, paru en 1918 mais dont certains extraits sont publiés dès 1903, demeure sa création la plus connue.

Source: Hamel, Réginald et coll. Dictionnaire des auteurs de langue française en Amérique du Nord. Éditions Fides, 1989. p.729-731.
Centre de recherche en civilisation canadienne-française, Université d'Ottawa, Fonds Albert Laberge (P6).

Saint-Jean, Idola

  • BM102-A
  • Personne
  • 1880-1945

Idola Saint-Jean est née à Montréal le 19 Mai 1880. Elle est la fille d'Edmond Saint-Jean et d'Emma Lemoine. Issue d'un milieu bourgeois, elle est instruite chez les Dames de la Congrégation. Elle poursuit des études en théâtre à Paris auprès du célèbre acteur [Constant] Coquelin et de Renée Seveno, dite Du Minil, de la Comédie française. Elle décède à Westmount en 1945.

Idola Saint-Jean, enseigne au département d'études français de l'université McGill. Dès 1922, elle milite en faveur du droit vote des femmes au provincial et fonde l'Alliance Canadienne pour le vote des femmes du Québec en 1927. Elle se présente comme candidate libérale indépendante aux élections fédérales de 1930

Burpee, Lawrence Johnston

  • BM103-A
  • Personne
  • 1873-1946

Lawrence Johnston Burpee est né à Halifax le 5 mars 1873. Il meurt à Oxford en Angleterre le 13 octobre 1946.
Lawrence Johnston Burpee est fonctionnaire, bibliothécaire et écrivain. Il entre au service du gouvernement canadien en 1890 et est secrétaire de trois ministres de la Justice. De 1905 à 1912, il est bibliothécaire de la Bibliothèque publique d'Ottawa. Il est l'un des fondateurs de la Société Historique du Canada ainsi que secrétaire honoraire (1926-1935) et président (1936-1937) de la Société royale du Canada. Il est également secrétaire canadien de la Commission mixte internationale, de 1912 jusqu'à sa mort. En tant qu'écrivain, il publie de nombreux articles et ouvrages sur les études canadiennes, notamment sur le développement du Nord-ouest. Il est aussi l'auteur d'ouvrages littéraires ainsi que d'un livre portant sur des écrivains canadiens intitulé : A little of Canadian Essays.

Sources : L'Encyclopédie canadienne, p.242; Encyclopedia Canadiana Vol.2, p.143.

Audet-Lapointe, Louis

  • P047-A
  • Personne
  • 1860-1920

Louis Audet-Lapointe est né le 16 mai 1860 à Contrecoeur. Il est le fils de Louis Audet-Lapointe et de Marguerite-Adéas Dupré. Il fait ses études au Collège Masson de Terrebonne, au Collège de Varennes, à l'école Le Plateau et au Business College de Montréal. Le 7 juillet 1879, il épouse Léocadie-Azilda Brunet et ils ont deux fils : Alphonse-R et Arthur-Dollard. Louis Audet-Lapointe meurt le 7 février 1920 à Montréal.

Louis Audet-Lapointe est commerçant, échevin et député fédéral. En 1877, il est employé chez Villeneuve et Lacaille, négociants en gros, à titre de comptable. Il se lance par la suite dans le commerce d'épices. En 1882, il est gérant de l'hôtel du "Grand Pacifique", puis propriétaire de l'"Osborne House". En 1887, il devient secrétaire de l'Association des débitants de liqueurs. Il est élu échevin du quartier Est en 1900 et siège au conseil de ville jusqu'en 1916, alors qu'il est défait à la mairie devant Médéric Martin. En 1911, il est élu député libéral du comté de Saint-Jacques à la chambre des communes, puis réélu par acclamation. Il est commissaire d'école depuis 1907, et en 1916 il est nommé membre de la Commission du district centre. Il est aussi juge de paix, commissaire à la Cour supérieure du district de Montréal et membre du Club Canadien.

Forget, René

  • P048-A
  • Personne
  • 1906-1982

René Forget est né en 1906 à Montréal. Il décède le 13 octobre 1982 à Montréal. René Forget a exercé le métier de boulanger à la Compagnie Canada Bread (Pain Moderne).

Vanier, Joseph-Émile

  • P049-A
  • Personne
  • 1858-1934

Joseph-Émile Vanier est né le 20 janvier 1858 à Terrebonne. Il étudie à l'école normale Jacques-Cartier puis à l'École polytechnique de Montréal ou il est reçu ingénieur civil avec distinction et médaillé d'or en juin 1877. Il est reçu arpenteur-géomètre de la même école en 1879. Il décède le 11 octobre 1934, à Montréal. Joseph-Émile Vanier est professeur à l'École polytechnique de 1880 à 1895. Il contribue largement à l'avancement de cette école par des donations de livres et d'instruments précieux et également par la fondation du laboratoire de chimie industrielle. Spécialisé dans les travaux publics municipaux, il travaille en Ontario, à Québec, dans les Maritimes et en Californie. Installé ensuite à Montréal, il travaille pour les municipalités de banlieue et son bureau d'ingénieur et d'architecte est considéré comme l'un des plus importants au Canada. À partir de 1915, il pratique son métier d'ingénieur surtout comme consultant

Bélanger, Léon H.

  • P055-A
  • Personne
  • 1922-

Léon-Henri Bélanger est né en 1922. Il est le neveu de Léo-Ernest Ouimet. Il passe auprès de son oncle les dernières années de la vie de celui-ci.

Robillard, Charles

  • P056-A
  • Personne
  • 1865-1943

Charles Robillard est né le 13 mars 1865 à Lanoraie. Il est le fils de Charles Robillard et de Héloïse McKercher. Il fait ses études classiques au Collège de Joliette et son droit à l'Université Laval à Québec. Il épouse Cécile Bergevin et ils ont trois fils: Maurice, Raymond et Joseph-Alfred. Charles Robillard meurt en mai 1943 à Montréal.

Charles Robillard est journaliste. Il débute sa carrière journalistique en 1884 aux journaux Le Canadien et L'Événement de Québec. En 1891, il devient rédacteur au journal Le Canadien à Montréal, puis à La Presse durant les années 1894 et 1897. En 1897, il passe au journal La Patrie où il accède au poste de rédacteur en chef. Par la suite, bien qu'à la retraite, il continue d'alimenter des journaux montréalais de ses chroniques. Charles Robillard est membre du Club Canadien et du Club St-Denis.

Proulx, Gilles

  • P062-A
  • Personne
  • né en 1940

Gilles Proulx naît à Verdun (Montréal) le 5 avril 1940. Il est le fils d'André Proulx et d'Antoinette Malette. Il fait ses études collégiales en sciences humaines au Cégep Marie-Victorin de Montréal et obtient un baccalauréat en communication de l'Université du Québec à Montréal en 1976. Il se marie à deux reprises et a un fils Nicolas.

Gilles Proulx débute sa carrière de journaliste et d’animateur à Montmagny en octobre 1962. Il collabore alors avec différents médias, à la télévision et à la radio. Durant plus de 20 ans, il anime l’émission radiophonique du midi : à CJMS de 1984 à 1994, à CKAC de 1994 à 2004 et au 98,5 FM de 2004 à 2008. À la télévision, il tient la barre de l’émission Grands dossiers historiques à Canal D de 1998 à 1999 puis du Grand Journal du midi à TQS de 2000 à 2004.

En plus de sa carrière d'animateur à la radio, il est journaliste en tourisme pour Le Devoir entre 1974 et 1984, chargé de cours au Département de communication à l'Université de Montréal entre 1979 et 1991 et professeur invité en journalisme radiophonique à l'Université Cheikh Anta Diop, à Dakar au Sénégal, en 1983.

Photographe et passionné de voyages, Gilles Proulx anime l’émission « Gilles Proulx, grand voyageur » à Canal Évasion, organise des expositions de photos et donne des conférences sur ses voyages. Depuis 2009, il présente la série « Mémoire de Proulx » produite par MAtv. Il publie aussi plus d’une dizaine de livres sur la communication, les médias, l’histoire et les voyages.

Il reçoit de nombreuses distinctions, dont la médaille Bene Merenti de Patria de la Société Saint-Jean-Baptiste en 1987, la médaille de la Reconnaissance française du ministère des Affaires étrangères de la République française en 1998 et le grade de chevalier de l’Ordre de la Pléiade de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie en 2007. Il est également récipiendaire du prix Édouard-Raymond Fabre de l'Association des descendants des Patriotes de 1837, le 22 novembre 2008.

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