Olivar Asselin est né le 8 novembre 1874 à Saint-Hilarion. Il fait ses études primaires à l'école de rang de Sainte-Flavie et poursuit ses études secondaires au Séminaire de Rimouski où il complète un cours commercial et entreprend le cours classique. Sa famille émigre aux États-Unis en 1891. Il s'établit à Montréal à partir de 1899. Il épouse Alice Le Bouthillier le 3 août 1902. Il décède le 18 avril 1937, à Montréal, à l'âge de 62 ans.
Olivar Asselin est journaliste, pamphlétaire et militant nationaliste. Il commence sa carrière journalistique au «Protecteur canadien» de Fall River en 1894. En 1895, il est rédacteur au «National» de Lowell et au «Jean-Baptiste» de Pawtucket. Il est secrétaire de rédaction à «La Tribune» de Woonsocket de 1896 à 1898. Il entreprend une brève carrière militaire de 1898 à 1899 à l'occasion de la guerre hispano-américaine.
Démobilisé en 1899, il revient à Montréal où il collabore à divers journaux, dont «Les Débats». Il participe également à la fondation du «Devoir» en 1910. Il devient rédacteur en chef du «Canada» en 1930 et fonde, en 1935, ses propres journaux «L'Ordre» et «La Renaissance».
Militant nationaliste, il met sur pied la «Ligue Nationaliste Canadienne» en mars 1903, puis le journal «Le Nationaliste» en 1904. Il prend la défense des colons pour leur droit de coupe et alimente à ce sujet la Commission itinérante de la colonisation de 1904. Il entreprend une campagne en faveur de l'instruction publique et obligatoire en 1905. En 1915, il s'enrôle dans l'armée expéditionnaire canadienne où il recrute des volontaires canadiens-français pour former le 163e bataillon.
À quelques reprises au cours de sa carrière, il côtoie le monde politique. D'abord, de 1901 à 1903, il est secrétaire du ministre de la Colonisation, Lomer Gouin. À partir de 1902, il travaille en étroite collaboration avec Henri Bourassa, et ce jusqu'en 1910. Il participe d'ailleurs à la campagne électorale de ce dernier en 1908. Il est lui-même candidat nationaliste dans Terrebonne aux élections de 1904, puis dans Saint-Jacques en 1911.
Outre ses nombreuses collaborations journalistiques et activités professionnelles, il fonde l'Oeuvre de la Merci et s'occupe de la Société Saint-Vincent-de-Paul. La France le décore de la Légion d'honneur en 1919.