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Notice d'autorité
Personne

Dowd, Frank V.

  • P152-A
  • Personne
  • 25 septembre 1893-[24 juillet 1978].

Frank V. (Victor) Dowd naît à Montréal le 25 septembre 1893. Il est le fils de Frank W. Dowd et de Caroline [Hostie]. Il fait ses études au High School et suit des cours privés. Il fait ses apprentissages techniques à la compagnie John MacDougall. Il se qualifie de "selfmade man". Il est membre de la corporation des Ingénieurs professionnels du Québec et de l'Engineering Institute of Canada. Le [?? ??? 19??], il épouse Germaine Sylvia. De ce mariage naissent quatre enfants, dont deux meurent en bas âge. Frank V. Dowd décède le [24 juillet 1978] à [Montréal].

D'abord engagé comme dessinateur le 2 juin 1909 à la Ville de Montréal, Frank V. Dowd est nommé dessinateur et assistant ingénieur à l'automne 1910. Au cours de sa carrière, il occupe les postes d'ingénieur en chef des stations de pompes puis de surintendant adjoint aux égouts. De 1920 à 1946, il est ingénieur surintendant adjoint à la Division des eaux et de l'assainissement du Service des travaux publics. En 1946, il devient surintendant de cette division avant d'être nommé directeur adjoint du Service des travaux publics en 1949, jusqu'à sa retraite en 1958.

Son grand-père, Frank Dowd, et son père, Frank W. Dowd, ont aussi été employés de la Ville de Montréal. Le premier y a travaillé environ 25 ans, entre autres comme commis à la taxe d'eau. Le second y a été employé 53 ans et 5 mois : d'abord commis, puis commis en chef, il a été nommé secrétaire du Département de l'aqueduc et du Comité de l'aqueduc. À eux trois, ils ont travaillé environ 125 ans à la Ville de Montréal.

Dumas, Michel

  • P154-A
  • Personne
  • 1926-2017

Michel Dumas est né à Québec en 1937. Il est l'époux d'Huguette Dussault et le père de Guillaume Dumas. Il est décédé le 6 janvier 1917.

Michel Dumas est diplômé de l'Université Laval (B.A. 1958), de l'Université de Montréal (L. Ph. 1962) et du College of Communication de l'Université de Boston (M.Sc. en Relations publiques 1972).

Il débute sa carrière en relations publiques à titre de directeur général des relations publiques pour l'Université du Québec (UQ). Il préside aussi la Commission des relations publiques, qui regroupe les directeurs des communications des différentes constituantes de l'UQ et, à la même époque, est élu président national de l'Association des bureaux d'information des universités du Canada (1971).

En 1973, il occupe le poste de président fondateur de l’Association des relationnistes du Québec et contribue à sa fusion avec la Société des relationnistes du Québec, devenue ensuite la Société québécoise des professionnels en relations publiques – la SQPRP.

En 1977, il devient directeur général adjoint aux communications de la Fiducie du Québec et, en 1978, directeur des communications du ministère de l'Industrie, du Commerce et du Tourisme. En 1980, il commence une carrière de consultant et cofonde le cabinet de consultation Dumas, Dupré et associés, qui devient plus tard le groupe BDDS et, en 1980, le groupe BDDS Weber Shandwick.

Au cours de sa retraite, il publie trois livres : "Les expositions internationales, un univers de communication" (2010), "Les relations publiques, une profession en devenir" (2010) et "Les cabinets de relations publiques" (2014).

À son décès en 2017, Michel Dumas est professeur associé au département de communication sociale et publique et chercheur à la Chaire en relations publiques et communication marketing à l'UQAM.

Huot, Guy

  • P155-A
  • Personne
  • 1928-2012

Guy Huot est né en 1928. Il épouse en seconde noce Nicole Du Tremble, avec laquelle il aura un enfant, Simon. D'une première union sont nés Lucie, Louise, Sylvie, Jean et Marc.

Il débute sa carrière à la Ville de Montréal en 1952, à titre d'évaluateur au Service des Travaux publics. Promu estimateur de groupe en expropriations en 1963 au Service des estimations, il devient, en 1965, surintendant de la Section des immeubles. En 1968, alors directeur du Service des immeubles, il est nommé représentant de la Ville de Montréal au comité exécutif du conseil d'administration de la Compagnie de l'exposition universelle de 1967, et occupe en parallèle la fonction de directeur général de Terre des Hommes, dont il est nommé Commissaire général en octobre 1969. Il prend sa retraite de la Ville de Montréal en janvier 1971.

Guy Huot remplit ensuite quelques mandats dont celui de sous-directeur général aux Immeubles et équipements de la Commission des écoles catholiques de Montréal (1971) et conseiller pour Churchill Consulting Services Ltd en 1972.

Il s'implique aussi auprès de différentes organisations : membre fondateur de l'Association des évaluateurs agréés du Québec (1969), membre du conseil d'administration du Collège d'enseignement général et professionnel de Rosemont (1977-1978), collaborateur du groupe de réflexion pour le 350e anniversaire de Montréal (dès 1989-1992) et président de l'Association des retraités de la Ville de Montréal.

Il meurt le 31 décembre 2012.

Prégent, Germain

  • P156-A
  • Personne
  • 1936-2015

Germain Prégent est né à Saint-Henri le 19 octobre 1926. Il épouse Denise Verdon, avec laquelle il aura deux enfants : Marie-Claude et Benoît.

Il est élu pour la première fois en 1978 comme conseiller municipal de Saint-Henri sous les couleurs du Parti civique, aux côtés de Jean Drapeau. En 1986, il est le seul élu du Parti civique alors que le RCM remporte la grande majorité des voix. Il devient alors le chef de l'opposition. En 1987, il démissionne du Parti civique et siège comme indépendant. Ce n'est qu'à l'élection de 1994 qu'il se joint à nouveau à un parti politique : Vision Montréal, avec lequel il entreprend un 5e mandat. En juillet 1997, il quitte la formation et siège à nouveau comme conseiller indépendant. À l'élection de 1998, il est élu sous la bannière du parti Nouveau Montréal, qu'il quitte en décembre 1999 pour siéger comme indépendant, jusqu'à son départ de la vie politique en 2001.

Germain Prégent siège au comité exécutif de la Ville de Montréal de 1994 à 1998.

En 1993, il reçoit la médaille du Gouverneur général en reconnaissance du travail accompli dans son milieu. Son implication personnelle et politique dans le quartier Saint-Henri est importante, entre autres auprès des jeunes. Il contribue aussi à la réouverture du Théâtre Corona en 1998.

En 2012, l’arrondissement du Sud-Ouest lui rend hommage en baptisant une salle du complexe récréatif Gadbois à son nom.

Il s'éteint le 15 janvier 2015.

Charbonneau, Florent

  • P158-A
  • Personne
  • 1927-2012

Florent Charbonneau est né à Montréal le 16 mars 1927. Il est le fils d'Albert Charbonneau et d'Irène Hébert. Il se marie avec Ève Gagné, décédée en 1985, avec laquelle il a 2 filles, Martine et Pascale. Le 10 décembre 1987, il épouse Monique Dussault, qui l'accompagne jusqu'à son décès le 20 octobre 2015, à Montréal.

Florent Charbonneau travaille à la Ville de Montréal de 1947 à 1964, où il occupe tour à tour les postes d'instructeur de natation, de moniteur et de photographe au Service des parcs. À compter de 1962, il obtient des congés sans solde de la Ville afin de travailler comme photographe au projet de construction de la Place des Arts. Il documente ainsi tout le processus, de la démolition de site en vue de la construction de la place à son inauguration. Il occupe, en 1964, le poste de directeur adjoint de la salle de concert Wilfrid-Pelletier puis celui de directeur de la planification des spectacles. Il prend sa retraite en 1989, après avoir travaillé 27 ans à la Place des Arts.

Jarry, Henri

  • P159-A
  • Personne
  • 1893-1961

Henri Jarry est né le 26 avril 1893 à Montréal. Il est le fils de Stanislas Jarry et de Delphine Jasmin et le frère de Raoul Jarry, échevin et conseiller municipal à la Ville de Montréal durant les années 1920. Il fait ses études primaires à la Petite École du Rang, Côte Saint-Laurent, puis à l'école Montcalm et au séminaire Sainte-Thérèse. Le 26 avril 1915, il épouse Germaine Johnson. De ce mariage naissent trois garçons et trois filles. Henri Jarry décède le 14 novembre 1961 à Sainte-Dorothée, à l'âge de 68 ans.

D'abord propriétaire d'un commerce de bois et de charbon sur la rue Crémazie, il travaille ensuite comme agent spécial des Autos Ford de 1918 à 1921 avant de devenir propriétaire du Garage Jarry au début des années 1920. Il s'associe ensuite avec François-Xavier Beaulieu en 1926 et forme la société Jarry & Beaulieu, commerce situé au 6404, rue Saint-Laurent à Montréal. Il est élu échevin du quartier de Villeray en 1934 puis en 1936 et sera défait à l'élection du 12 décembre 1938 par Oscar Bélisle. Au cours de ses deux mandats, il réalise, entre autres, les éléments suivants : l'obtention de plus de 100 000$ en travaux de chômage pour le quartier Villeray, le prolongement du circuit du tramway #72, la surveillance du parc Jarry par la police montée et l'augmentation des jeux et des divertissements pour les enfants, la stabilisation du salaire des employés de la voirie ainsi que la construction des égouts Henri-Julien.

Lynch-Staunton, John

  • P160-A
  • Personne
  • 1930-2012

John Lynch-Staunton nait à Montréal le 19 juin 1930. Il est le fils de Victor Lynch-Staunton et de Hulda Hamel. Il fait ses études aux collèges Stanislas et Jean-de-Brébeuf. En 1953, il obtient son baccalauréat en études internationales de l'université Georgetown (Washington) puis poursuit des études à la maîtrise en histoire canadienne à l'université Queens (Kingston, Ontario), de 1953 à 1955. Il épouse Juliana de Kuyper en 1958 : de ce mariage naissent cinq enfants. John Lynch-Staunton décède le 17 août 2012 à Pincher Creek, en Alberta.

Membre du Parti civique de Montréal du maire Jean Drapeau, il est élu conseiller du district de Côte-des-Neiges lors des élections municipales de 1960. Il est réélu en 1962, 1966 et en 1970. Jean Drapeau le nomme alors vice-président du comité exécutif, fonction qu'il occupe jusqu'à sa défaite en 1974 contre Nick Auf der Maur, du Rassemblement des citoyens et citoyennes de Montréal (RCM). Il quitte alors le monde municipal et retourne en politique en 1990, pour le Parti progressiste-conservateur puis le parti Conservateur du Canada. John Lynch-Staunton est reconnu, entre autres, pour avoir défendu l'idée des fusions municipales dès 1964 ainsi que pour la signature du mandat d'arrêt du journaliste Nick Auf der Maur en vertu de la Loi sur les mesures de guerre lors de la crise d'octobre 1970.

Lanctôt, Husmer

  • P162-A
  • Personne
  • 1852-1928.

Husmer Lanctôt est né le 12 avril 1852 à Saint-Constant. Il est le fils de Camille Lanctôt et de Zoé Tremblay. Il fait ses études classiques au collège de Montréal et ses études légales à l'université McGill. Il est admis au Barreau le 11 juillet 1878. Le 20 octobre 1891, il épouse Maria-Eugénie-Anna Sancer. De ce mariage naît, le 10 mai 1898, leur unique fils, Gérard. Husmer Lanctôt décède en 1928 à Montréal.

Husmer Lanctôt débute sa carrière d'avocat d'abord en société, avant d'ouvrir un cabinet à son compte en août 1887. Il est nommé magistrat du district d'Iberville et de Beauharnois en 1901 par le gouvernement Parent puis devient, sous le gouvernement de Lomer Gouin, président de la Cour de police de Montréal en 1909, et ce jusqu'en 1915. Il siège ensuite comme juge de la Cour des sessions de la paix de Montréal jusqu'en 1922. En 1907, il est nommé officier d'Instruction publique en France, en même temps que Lomer Gouin, nommé Chevalier de la Légion d'honneur.

Noiseux, Jacques

  • P165-A
  • Personne
  • 1933-[200-]

Né le 23 octobre 1933, Jacques Noiseux est embauché comme commis à la Ville de Montréal le 18 juin 1958. Il travaille dans un premier temps au bureau des avocats du service du contentieux. En 1960, il devient commis au cabinet du greffier de la Ville. En 1963, il est transféré au Bureau du Maire, où il est d’abord commis, puis régisseur à partir de 1965. Le 1er mai 1968, Jacques Noiseux devient coordonnateur des événements spéciaux à la division Relations publiques de Terre des Hommes. L’année suivante, il est nommé responsable des événements spéciaux et chargé de l’accueil. À partir de 1971, il travaille plus généralement pour le Service des relations publiques. Chargé de l’accueil et de l’animation, il fait notamment partie de la délégation officielle envoyée aux jeux d’hiver de Sapporo et à ceux d’été de Munich en 1972. La même année, il devient adjoint au chef du protocole. Devenu chef du protocole, Jacques Noiseux prend sa retraite en 1988.

Source : dossier de personnel.

Adams, Jack

  • P167-A
  • Personne
  • [1885?]-1953

Ménard, Réal

  • P168-A
  • Personne
  • né en 1962

Réal Ménard est né le 13 mai 1962 dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve. Il fréquente l'école primaire Sainte-Jeanne-d'Arc et l'école secondaire Saint-Émile. Il obtient un baccalauréat en histoire et une maîtrise en science politique de l'Université de Montréal. Il est aussi détenteur d'un certificat d'études supérieures en éthique municipale de l'Université de Saint-Paul et d'une licence en droit de l'Université d'Ottawa.

Dès 1984, Réal Ménard s'implique en politique et est élu président local du Parti québécois (PQ) dans la circonscription de Hochelaga-Maisonneuve, en plus de se présenter pour le partir fédéral Parti nationaliste du Québec, aussi dans Hochelaga-Maisonneuve. En 1988, il devient attaché politique de la députée provinciale Louise Harel et quitte la présidence local du PQ. En 1991, il fonde la section locale du Bloc québécois (BQ) et est choisi choisi comme candidat pour la formation l'année suivante, abandonnant son poste d'attaché politique auprès de Mme Harel. Il est élu pour le BQ à l'élection fédérale de 1993.

En 2009, il quitte la politique fédérale pour se joindre à Vision Montréal, dirigé par Louise Harel, et est élu maire de l'arrondissement Mercier–Hochelaga-Maisonneuve à l'élection municipale de novembre 2009. En 2013, il est réélu, sous la bannière de Coalition Montréal, et est nommé responsable de l'Environnement et des Parcs au comité exécutif. Il est défait à l'élection de 2017.

MacCallum, Peter

  • P173-A
  • Personne
  • 1947-

Peter MacCallum est un photographe canadien s'intéressant au documentaire photographique industriel.

"Peter MacCallum is a photographic artist specializing in documentary studies of industrial sites, architecture, and urban spaces. He is known as a chronicler of recognizable Toronto locales. His eye for detail and appreciation for his subject matter have led to his work being described as “lessons in observation”.

MacCallum was born on June 24, 1947 in Toronto. Inspired by the monograph The World of Henri Cartier Bresson, he began taking photos in 1968. Although he apprenticed for a year at a commercial studio where he acquired useful skills in large format photography, he is mostly self-taught.

Between 1975 and 2005, MacCallum carried out commercial documentary photography for Toronto artists and galleries. Significantly, in 1984, he received a commission to document Spadina Avenue for the exhibition and book, Spadina Avenue: A Photohistory. This project spurred his interest in architectural photography and streetscapes, which continues into the present.

MacCallum's work has been exhibited in numerous solo and group shows, including: Form Follows Fiction: Art and Artists in Toronto, The Art Museum at the University of Toronto, 2017; Constructed with Light: The One Spadina Project, Faculty of Architecture, University of Toronto, 2016; Massey Hall / Guitar Stores, Diaz Contemporary, Toronto, 2012; Songs of the Future: Canadian Industrial Photographs, 1858-Today, Art Gallery of Ontario, 2012; Yonge Street / Rue du Faubourg Saint Denis, Eric Arthur Gallery, Faculty of Architecture, University of Toronto, 2012; and Vimy Ridge, 2005-2008, Oakville Galleries, 2009.

MacCallum’s photographs can be found in the collections of the City of Toronto Archives, the Archives of Ontario, Les Archives de Montréal, the National Gallery of Canada, the Art Gallery of Ontario, Oakville Galleries, and other corporate and private collections.

In addition, MacCallum is the author of two books; Material World (2004) and Documentary Projects 2005-2015 (2015). He currently lives and works in Toronto, and publishes his new projects on the Spacing Toronto website."

Source : https://exhibits.library.utoronto.ca/exhibits/show/peter_maccallum_exhibit/peter_maccallum

Rompré, André-Yves

  • P175-A
  • Personne
  • [195-]-

André-Yves Rompré a une formation universitaire en journalisme.

Il débute sa carrière radiophonique en 1978 comme chroniqueur à l'émission "Cahiers manitobains" de la station CKSB-FM à Saint-Boniface et poursuit sa carrière à titre de recherchiste-intervieweur de l'émission "Pacifique Express" de la station CBUF-FM à Vancouver en 1980-1981. Son aventure radiophonique à CIBL débute en 1994 comme journaliste pour l'émission "Montréal, ville du monde" puis, la même année, il agit à titre d'animateur-réalisateur de l'émission "Le Métropolitain", un magazine quotidien d'affaires publiques diffusé jusqu'au 23 novembre 2001. Il quitte CIBL en 2002.

André-Yves Rompré occupe aussi différentes fonctions comme rédacteur entre 1976 et 1988, entre autres dans la presse écrite et pour des publications et services gouvernementaux. Il siège sur la conseil d'administration de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec à titre d'administrateur-radio de 1997 à 1999.

De 2002 à 2010, il agit à titre d'attaché politique responsable des communications de l'arrondissement de Mercier--Hochelaga-Maisonneuve de 2002 à 2010. De 2012 à 2015, il est chargé de cours au collégial et rédacteur contractuel. Enfin, en 2017-2018, il est animateur-réalisateur de l'émission "Quartiers politiques" à CKVL.FM.

Degryse, Marc

  • P176-A
  • Personne
  • 1944-

Marc Degryse naît à Paris en mars 1944. Il fait ses études secondaires au lycée professionnel (électronique), puis son service militaire dans la Marine Nationale (radio de bord), de 1963 à 1964. Il poursuit ensuite des études d’allemand et une Maîtrise en Lettres Modernes à Grenoble, avant de vivre en Allemagne et en Irlande. Il est « Lecturer » à l’Université de Belfast en 1972-1973.

Immigré au Canada en 1973, devenu citoyen en 1977, Marc Degryse est enseignant de littérature et de scénarisation au Cégep Montmorency (Laval) pendant 34 ans, tout en menant parallèlement de front la photographie et l’écriture (poésie, nouvelles, dix romans – dont deux publiés). Il est membre du Vidéographe et réalisateur de documentaires ainsi que d’un long métrage de fiction, Québec : Opération Lambda (1985).

Dans les années 1970, Marc Degryse est photographe officiel du groupe politique En Lutte. Les images captées dans ce contexte sont déposées au Service des archives de l’UQAM.

Jusqu’en 1998 (moment du passage au numérique), Marc Degryse réalise et développe plus de 22 000 clichés noir-et-blanc, et prend environ 10 000 diapositives. Il parcourt sur route le continent américain dans tous les sens, effectue neuf traversées depuis le Labrador jusqu’en Alaska, de Montréal à Tijuana, de Miami à Blanc-Sablon, etc.

Photographe des villes, il s’intéresse notamment à Montréal, Paris, New York, et Prague, avec comme thème central le temps qui passe, le souci de la saisie de ce temps. Ses diapositives documentent l’Amérique mythique, l’Ouest et ses routes, le Yukon et l’Alaska, parcourant ce mythe et son histoire.

Informations fournies par Marc Degryse à Montréal, le 8 décembre 2019

Millet, Robert

  • P179-A
  • Personne
  • 1934-2021

Né en 1934, Robert Millet est le fils de Robert-Eugène Millet et d’Anita Lynch. Il a une sœur Andrée Millet et un frère, Jean-Pierre Millet. M. Millet est photographe, journaliste, cinéaste. Il s’implique également dans divers mouvements syndicaux et politiques. Au cours des années 1950, il est membre de l’Association des artistes non figuratifs. Il organise ou participe à plusieurs expositions de photographie, notamment "Photographie 57" à l’Université de Montréal en compagnie de Michel Brault, Claude Jutras et Guy Borremans. Il gravite dans l’entourage de nombreuses personnalités connues du monde des arts montréalais, particulièrement des mouvements des Automatistes et des Plasticiens. Nombre d’entre eux et de leurs œuvres, sont au coeur de ses photographies, dont Paul Émile Borduas, Claude Gauvreau, Marcelle Ferron, Marcel Barbeau, Guido Molinari, Jean-Paul Mousseau, Rita Letendre et Claude Tousignant. Lors de l’Expo 67, il travaille étroitement avec la délégation de l’URSS pour la diffusion d’arts visuels. Comme journaliste, il travaille entre autres pour La Voix de l’Est de Granby, La Presse et le Nouveau Journal, où il contribue avec des textes et des photographies, principalement sur les beaux-arts. Il produit dès les années 1950 des films artistiques et documentaires. Il réalise notamment en 1957 un film sur la grève de Murdochville pour le syndicat des métallurgistes unis d’Amérique. Il participe également à l’émission de Radio-Canada « Images en tête » comme photographe de plateau et scénariste au cours des années 1960. Il produit ensuite des films pour l’Office du film du Québec et le Ministère de l’Éducation. En 1963 il est membre fondateur, avec Michel Chartrand, du Parti socialiste du Québec et son journal Le peuple. Au niveau fédéral, il fonde, la même année, le Parti Rhinocéros avec Jacques et Paul Ferron et y est impliqué de manière importante tout au long de son histoire. Il est lui-même candidat aux élections pour ce parti en 1984 dans la circonscription de Longueuil. Robert Millet décède le 17 mars 2021 à Sherbrooke, après avoir vécu à Richmond.

Buissonneau, Paul

  • P180-A
  • Personne
  • 1926-2014

Paul Buissonneau est né le 24 décembre 1926 à Paris en France. Après une adolescence difficile bouleversée par la guerre et la perte de ses parents, il pratique plusieurs métiers avant de suivre des cours de théâtre chez Chancerel. Il meurt à Montréal le 30 novembre 2014.

Paul Buissonneau est un acteur, metteur en scène, chanteur et un employé de la ville de Montréal. En 1946, il rejoint les Compagnons de la chanson et fait plusieurs tournées, notamment avec Édith Piaf, jusqu’en 1950, moment où il décide de s’installer à Montréal avec sa première femme. En 1952, alors qu’il est employé du magasin de musique Archambault sur la rue Sainte-Catherine, il est approché par Claude Robillard, directeur du Service des parcs de Montréal, qui souhaite créer un théâtre ambulant pour enfants. Ainsi est créée la Roulotte, que Paul Buissonneau dirigera de 1953 à 1984. En tant que fonctionnaire à la ville, Paul Buissonneau est avant tout acteur, metteur en scène et animateur. Il travaille de pair avec plusieurs artistes, dont Yvon Deschamps, Clémence Desrochers, Robert Charlebois et François Barbeau, afin de créer des spectacles souvent inspirés de contes classiques sur une scène ambulante, qui se promène dans les différents parcs de la ville. En 1956, Paul Buissonneau crée le personnage de Picolo pour la série La Boîte à Surprise sur les ondes de Radio-Canada, personnage qui aura par la suite sa propre émission. En 1955, Paul Buissonneau fonde le Théâtre de Quat’Sous avec Yvon Deschmaps, Claude Léveillée et Jean-Louis Millette. Il en sera le directeur artistique jusqu’en 1989. Parmi ses mises en scène les plus connues, on compte l’Osstidcho en 1968 au Théâtre de Quat’Sous et Faut jeter la vieille en 1969 au Théâtre du Nouveau-Monde. Paul Buissonneau obtient plusieurs prix au cours de sa carrière, dont un Emmy Award en 1965, le prix Victor-Morin en 1976 et le Prix du Gouverneur général en 1998.

Marion, Thérèse

  • P186-A
  • Personne
  • 1909-2009

Thérèse Marion est née le 1er août 1909 à Stanstead. Elle est la fille de Lucien Marion et Albertine Robert et a plusieurs frères et soeurs, dont Hermann-Joseph, Bernard et Rachel. Elle a étudié à l’Université Cornell dans l’État de New York et à l’Université Laval. Elle meurt le 8 décembre 2009 à Montréal.

Thérèse Marion est la première nutritionniste engagée par la Ville de Montréal. Elle travaille à la division de l’hygiène de l’enfance du Service de la santé d’avril 1942 à mars 1947. Pendant sa carrière à la Ville, elle donne également des cours à l’École ménagère provinciale pendant l’année scolaire et est responsable en septembre 1944 du kiosque de la nutrition à l’exposition provinciale de Québec, organisée par le département de l’Instruction publique de la province. Thérèse Marion travaille également avec les services militaires pendant la Deuxième Guerre mondiale afin de développer des programmes de rationnement. Après son départ de la Ville en 1947, elle est professeure à l’École Supérieure de pédagogie de Montréal puis traductrice. Avec les soeurs Eveline et Estelle Leblanc, elle participe également à la mise en place de l’enseignement ménager au Québec dans les années 1940.

La Fontaine, Louis-Hippolyte, Sir

  • SHM002-A
  • Personne
  • 1807-1864

Sir Louis-Hippolyte La Fontaine est né à Boucherville le 4 octobre 1807. Il est le troisième fils d'Antoine Ménard dit La Fontaine et de Marie-Josephte Fontaine dit Bienvenue. De 1820 à 1824, il étudie au Collège de Montréal (Petit Séminaire) mais ne termine pas son cours classique. Après les belles-lettres, il fait un stage de clerc en droit à Montréal puis est reçu au barreau le 18 août 1829.

Entre 1830 et 1851, La Fontaine est l'un des hommes les plus en vue de la scène politique canadienne. Élu député de Terrebonne en 1830, puis en 1834, il vit activement les troubles de 1837. En effet, il participe à des assemblées politiques pour faire entendre le point de vue des Patriotes et publie des pamphlets. Voyant la situation s'envenimer, il tente de convaincre le gouverneur Lord Gosford de convoquer le Parlement lorsqu'éclatent les troubles à l'automne de 1837. Il se rend alors en Angleterre pour tenter de trouver une solution constitutionnelle aux problèmes du Bas-Canada. Cette tentative se solde toutefois par un échec car au moment même où La Fontaine arrive à Londres, au début de l'année 1838, le gouvernement anglais vient de suspendre la constitution de 1791 ce qui, de fait, dissout la législature bas-canadienne. La Fontaine ne cesse son combat pour autant et défend par la suite la cause des prisonniers qui seront partiellement amnistiés par Lord Durham en 1838.

En 1840, l'Acte d'Union réunissant les anciennes colonies du Haut-Canada et du Bas-Canada donne naissance au Canada-Uni. La Fontaine, devenu chef des réformistes du Bas-Canada, se résigne à accepter l'Acte d'Union mais veille à le rendre plus démocratique. Il promeut l'idée du gouvernement responsable et tente de rétablir l'entente entre Canadiens français et Canadiens anglais. En septembre 1841, Robert Baldwin, chef des réformistes du Haut-Canada, offre le siège de la circonscription de 4th York à Louis-Hippolyte La Fontaine qui remporte facilement l'élection partielle. Ce geste de Baldwin scelle le début d'une longue alliance entre les deux hommes qui se transformera même en profonde amitié. L'année suivante, La Fontaine devient Procureur général du Bas-Canada et chef du gouvernement. Alors qu'il tente de rétablir l'usage du français dans les tribunaux et les actes de législature, il pratique ouvertement le patronage en nommant des Canadiens français à des postes de haut niveau. Sir Charles Metcalfe, qui succède à Charles Bagot à titre de gouverneur, n'apprécie guère le gouvernement responsable tel que pratiqué par La Fontaine et Baldwin. La crise qui s'ensuit amène Louis-Hippolyte La Fontaine et la presque totalité de son ministère à démissionner le 27 novembre 1843.

Après quatre années dans l'opposition, La Fontaine reprend le pouvoir aux élections de 1847-1848. En mars 1848, il devient Procureur général ainsi que le premier Canadien à devenir premier ministre. Cette victoire des réformistes du Canada-Uni marque un point tournant puisque le gouvernement responsable devient réalité; les pouvoirs du gouverneur sont dorénavant plus limités. Entre temps, La Fontaine tente de faire indemniser les victimes bas-canadiennes des rébellions de 1837-1838. Son projet de loi est accepté par Lord Elgin en avril 1849 mais s'ensuivent des émeutes, dirigées principalement par les Tories, qui aboutissent à l'incendie du Parlement ainsi qu'à des attaques contre Lord Elgin et La Fontaine lui-même.

Après avoir connu quelques revers en chambre dont celui relatif à l'indemnisation des seigneurs, La Fontaine remet sa démission en septembre 1851, trois mois seulement après celle de son allié politique et ami Robert Baldwin. Il retourne ensuite à la pratique du droit avec son ancien associé, Joseph-Amable Berthelot, puis est nommé juge en chef de la Cour du banc de la reine en août 1853. L'année suivante, il préside un tribunal spécial chargé de juger les réclamations suggérées par la loi relative à l'abolition du régime seigneurial. Par la suite, ses fréquentes attaques de rhumatisme l'obligent à s'aliter. Lorsque sa santé le lui permet, La Fontaine fait des recherches sur le droit civil, la généalogie et le régime seigneurial. Il publie un essai sur l'esclavage et collabore régulièrement aux Annales de la Société historique de Montréal. Il débute une étude sur l'histoire du droit qui demeurera inachevée. Sir Louis-Hippolyte La Fontaine, père de la démocratie parlementaire, s'éteint à Montréal le 26 février 1864 suite à une attaque d'apoplexie. Dix ans auparavant il avait reçu le titre de baronnet (Sir) puis celui de chevalier commandeur de l'ordre pontifical de Saint-Sylvestre en 1855.

Louis-Hippolyte La Fontaine a épousé Adèle Berthelot, fille adoptive du riche avocat et homme politique Amable Berthelot, le 9 juillet 1831 à Québec. Devenu veuf en mai 1859, il s'est remarié le 30 janvier 1861 à Julie-Élisabeth-Geneviève, dite Jane Morrison, veuve de Thomas Kinton. Jane Morrison et Sir Louis-Hippolyte La Fontaine ont eu deux fils, Louis-Hippolyte, né le 11 juillet 1862 et décédé le 13 mai 1867 et Charles-François-Hippolyte, baptisé le 15 avril 1864 et décédé prématurément le 4 mai 1865.

Nish, Elizabeth

  • SHM003-A
  • Personne
  • 1942-

Élizabeth Nish, née Margaret Elizabeth Abbott Nish, voit le jour en 1942. Elle fait ses études à Montréal, notamment à l'Université McGill où elle obtient son diplôme de maîtrise en histoire en 1966. Son mémoire porte sur le principe de majorité double au sein du gouvernement canadien entre 1840 et 1848. En 1971, toujours au département d'histoire de l'Université McGill, Nish obtient son doctorat. Comme en témoigne le titre de sa thèse - soit « Canadian Hansard : interpreting the Canadian parliamentary press during the period of the Canadian union » - l'étude du gouvernement canadien de l'époque de l'Union à la Confédération demeurera son thème de recherche historique de prédilection tout au long de sa carrière professionnelle.

Dès 1964, Nish travaille notamment pour le Centre d'étude du Québec de l'Université Sir George Williams (aujourd'hui l'Université Concordia). C'est dans ce cadre qu'elle participe, entre autres, au traitement du fonds Louis-Hippolyte La Fontaine de la Société historique de Montréal. Elle publiera également quelques articles de périodiques et ouvrages pour le Centre d'études notamment dans la Revue du Centre d'Étude du Québec qui paraît dès 1967. Mentionnons enfin à cet égard qu'elle participe à l'édition de « Debates of the Legislative Assembly of United Canada, 1841-1867 » publié conjointement par le Centre de recherche en histoire économique du Canada français et le Centre d'Étude du Québec aux Presses de l'École des Hautes Études commerciales en 1970.

La collection Élizabeth Nish (SHM3) a été formée dans les années 1960 et était originellement intégrée au fonds Louis-Hippolyte La Fontaine (SHM2). Elle est principalement le fruit du travail d'Élizabeth Nish et de son équipe de chercheurs du Centre d'étude du Québec de l'Université Sir George Williams (aujourd'hui l'Université Concordia). En effet, en 1964, suite à un accord entre la Société historique de Montréal (SHM) et l'École des hautes études commerciales de Montréal (HEC), le fonds Louis-Hippolyte La Fontaine est transféré temporairement dans cette institution pour y être traité par Élizabeth Nish et son équipe. Il faut mentionner qu'à cette époque, le Centre d'étude du Québec et le Centre de recherche en histoire économique du Canada français des HEC collaboraient fréquemment ensemble.

En plus d'assurer le traitement du fonds, l'équipe d'Élizabeth Nish recueille également de la documentation supplémentaire sur Louis-Hippolyte La Fontaine, principalement des retranscriptions de lettres conservées dans d'autres bibliothèques ou services d'archives. Parallèlement à cela, en 1967, le fonds séjourne un certain temps aux Archives publiques du Canada (aujourd'hui Bibliothèque et archives Canada) où il a été microfilmé. On a alors également transcrit la plupart de la correspondance contenue dans le fonds, ainsi que plusieurs documents. Ces retranscriptions, avec la documentation supplémentaire produite par Élizabeth Nish et son équipe, forment aujourd'hui la collection en question.

En 1999, la collection Élizabeth Nish est transférée à Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Suite à une entente avec cette institution, la Division de la gestion de documents et des archives de la Ville de Montréal l'acquiert à son tour à l'automne 2005. Elle fait partie des nombreux fonds et collections appartenant à la SHM et acquis alors par la Section des archives historiques de la Ville de Montréal.

Augé, Étienne

  • SHM005-A
  • Personne
  • ?-1780

Étienne Augé est né à Saint-Louis-de-Lotbinière à une date inconnue. Il est le fils de Louis Augé et de Antoinette Barabé et s'est marié en septembre 1751 à Montréal avec Louise-Françoise Dalgueuil dit Labrèche. Son contrat de mariage indique qu'il était alors propriétaire d'un terrain sur la rue Saint-Paul à Montréal, d'une maison et d'une boulangerie offerts par Jeanne Dalgueuil, une tante de Louise-Françoise, en échange de l'hébergement.

Étienne Augé s'implique dans la traite des fourrures qu'entre 1751 et 1755. Il fait avant tout du commerce d'exportation et d'importation et vend des produits au détail tels : sucre, épices, tissus, chapeaux, plomb à tirer, rhum et café. Augé fréquente des familles marchandes de la ville telles Giasson, Hervieux, de Couagne, Quesnel et, plus particulièrement, la famille Guy. La conquête de 1760, loin de nuire à son commerce, lui porte fruit. Après avoir abandonné graduellement les négociations avec la France, Augé entre en contact avec les marchands londoniens Vialars et Lynch et poursuit ses affaires avec succès.

Étienne Augé se fait aussi remarquer sur le plan politique alors, qu'entre 1764 et 1766, il signe trois pétitions réclamant des autorités britanniques la réglementation du commerce des fourrures. En décembre 1773, il est un des signataires de la pétition adressée au roi George III qui exige le rétablissement des lois françaises et dénonce la création d'une chambre d'Assemblée. La maladie empêche toutefois Étienne Augé de poursuivre ses activités commerciales et politiques. En 1777, l'écuyer et milicien Pierre Guy (1738-1812) est nommé exécuteur testamentaire par Étienne Augé qui meurt sans postérité le 18 janvier 1780 à Montréal. Pierre Guy se charge de ses biens fonciers jusqu'en 1799. Les historiens supposent que c'est son neveu, Michel Augé, qui prend ses affaires commerciales en main. Étienne Augé laissa une fortune, évaluée à 80 000 livres, à son esclave Marguerite, ses parents, ses amis ainsi qu'à des oeuvres de charité.

En décembre 2001, le fonds a été transféré par la Société historique de Montréal à Bibliothèque et Archives nationales du Québec avant d'être cédé définitivement à la Division de la gestion de documents et des archives de la Ville de Montréal à l'automne 2005. Il fait partie de la vingtaine de fonds appartenant à la Société historique de Montréal et acquis par la Section des archives de la Ville de Montréal.

Cuvillier, Austin

  • SHM008-A1
  • Personne
  • 1779-1849

Austin Cuvillier est né à Québec le 20 août 1779 et a été baptisé sous le prénom Augustin. Il est le fils aîné d'Augustin, commerçant au détail, et d'Angélique Miot dit Girard. Il est inscrit au Collège Saint-Raphaël de Montréal en 1794 mais ne semble pas y avoir complété ses études. Austin Cuvillier travaille pour un encanteur montréalais, Henry Richard Symes, puis commence à son compte dans la vente de marchandises importées en gros. Entre 1802 et 1811, il fonde successivement la Cuvillier & Aylwin de Montréal; la Cuvillier, Aylwin, & Harkness de Montréal; la Aylwin, Harkness & Company de Québec; et la M.C. Cuvillier & Co (compagnie fondée initialement sous la raison sociale Mary C. Cuvillier & Company) de Montréal.
Malgré la faillite de son commerce de Québec et certains déboires financiers à Montréal, Cuvillier ne diminue pas ses ardeurs. Il connaît bien les rouages du négoce outre-Atlantique ainsi que ceux des banques et de la finance. Il participe à la création de la Banque de Montréal en 1817 et devient président de la Compagnie d'assurance de Montréal contre les accidents du feu en 1820. Il est aussi membre de conseils d'administration, syndic, agent de change et propriétaire foncier. Ses tâches l'autorisent d'ailleurs à vendre des actions de plusieurs banques du Canada.
Austin Cuvillier conjugue ses fonctions d'administrateur et commerçant à celles de politicien. Lié au parti canadien, il est élu député en 1814 dans la circonscription de Huntingdon et y sera réélu à cinq reprises. En 1828, il est un des délégués envoyé par le parti patriote (nom du parti canadien depuis 1826) en Angleterre pour exiger des réformes et un adoucissement de l'administration Dalhousie. Peu après son retour, il se distance du parti et de Louis-Joseph Papineau. Élu en 1830 dans Laprairie (autrefois Huntingdon), il réfute les Quatre-vingt-douze Résolutions. S'ensuit une guerre ouverte entre Papineau et Cuvillier puis la défaite de celui-ci aux élections de 1834. Cuvillier connaît la victoire dans Laprairie en 1841 puis la défaite en 1844 dans ce même comté ainsi que dans Rimouski contre les réformistes de L.-H. La Fontaine. Ces revers sonnent le glas de la carrière politique de Austin Cuvillier. Il se consacre donc à son commerce d'encan connut sous le nom de la Cuvillier & Sons de Montréal.
Hormis sa carrière politique et commerciale, Austin Cuvillier prend part aussi à la vie militaire. Il est adjudant du 5e bataillon de la milice d'élite pendant la guerre de 1812 et est commandant lors des troubles de 1837. Nommé juge de paix en 1830, on l'accuse d'avoir ordonné la fusillade ayant fait trois morts lors des élections partielles à Montréal en 1832. Il est décédé à Montréal du typhus le 11 juillet 1849 à 69 ans. Il a épousé Marie-Claire Perreault, fille de Joseph et de Marie-Anne Tavernier, à Montréal le 7 novembre 1802. De cette union sont nés sept enfants, dont Marie-Angélique qui a marié Alexandre-Maurice Delisle.

Delisle, Alexandre-Maurice

  • SHM008-A2
  • Personne
  • 1810-1880

Alexandre-Maurice Delisle est le cinquième des six enfants de Jean-Baptiste (1780-1831), greffier de la Maison de la Trinité de Montréal et de Mary Robinson. Alexandre-Maurice Delisle est né le 21 avril 1810 à Montréal et a étudié au Petit Séminaire de Montréal de 1817 à 1822. Il étudie le droit dans la même ville et est reçu au Barreau en 1832. Le 8 janvier 1833, Alexandre-Maurice Delisle devient greffier de la paix puis est nommé greffier de la couronne le 23 février suivant. Il se marie le 29 avril de la même année à Marie-Angélique Cuvillier, fille d'Austin, député et négociant de la ville.
Nommé marguillier de Notre-Dame le 17 décembre 1837, monsieur Delisle est élu député de Montréal en 1841 en tant qu'unioniste et tory. Il laisse son siège le 4 juillet 1843 alors qu'il est nommé greffier de la paix du district de Montréal. Il est successivement président de la Banque d'épargne de la cité et du district de Montréal en 1850-1851; président de la Compagnie du chemin de fer de Montréal en 1854 puis de la Compagnie du chemin à lisses de Champlain et du Saint-Laurent. On le retrouve aussi comme souscripteur de la Compagnie du chemin de fer de Montréal et New York en 1857; administrateur de la Compagnie de navigation des vapeurs du golfe; Commissaire du havre de Montréal en mai 1859 et shérif de la ville dès le 12 mars 1862.
En février 1863, Alexandre-Maurice Delisle est accusé de fraudes spéculatives et de malversations qu'il aurait commises durant son mandat au greffe de la Couronne. Ses collègues William-Henry Bréhaut et Charles-E. Schiller sont aussi soumis à l'enquête. Suite à son inculpation, Delisle perd son poste de shérif en décembre 1863 et de Commissaire du havre en janvier 1864. Certains croient que cette enquête est liée à ses intérêts politiques. Delisle réussit malgré tout à réintégrer son poste de commissaire du havre en août 1866 pour finalement être nommé président de cette Commission jusqu'en 1874. À cette fonction, il jumelle celle de percepteur de douanes de Montréal de 1866 à 1874. Alexandre-Maurice Delisle est mort à Montréal le 13 février 1880.

Viger, Jacques

  • SHM01-A
  • Personne
  • 1787-1858

Jacques Viger est né à Montréal le 7 mai 1787. Il est le fils cadet de Jacques, député de Kent, et de Clothilde Amaranthe Prévost. Il est le cousin de Louis-Joseph Papineau, chef du parti patriote, et de Jean-Jacques Lartigue, premier évêque de Montréal. En 1799, Jacques Viger entre au Collège Saint-Raphaël de Montréal.

Jacques Viger est journaliste, inspecteur, maire et historien. Il débute sa carrière comme rédacteur, au journal Le Canadien en 1808. Lors de la guerre anglo-américaine, il s'enrôle dans la milice en tant que lieutenant du 3e bataillon de la ville ; il est rapidement promu capitaine des Voltigeurs canadiens.

En décembre 1813, Jacques Viger succède à Louis Charland au poste d'inspecteur des chemins, rues, ruelles et ponts de Montréal; devenant ainsi le principal fonctionnaire de la ville. Il trace des chemins, dresse un plan de la ville en 1816, conçoit un registre des rues en 1817 et entreprend des travaux publics. En 1825, Viger publie les Tablettes statistiques du comté de Montréal après avoir complété le recensement des habitants de l'île en collaboration avec Louis Guy.

De 1833 à 1836, il est maire de Montréal mais l'administration municipale revient aux mains des juges de paix dès 1836. On lui doit l'adoption des premières armoiries de Montréal. Malgré son retrait de la scène politique municipale, Viger demeure actif en tant que directeur de scrutin aux élections du comté de Montréal et de commissaire à l'amélioration des chemins publics pendant plusieurs années. En 1855, il reçoit la décoration de commandeur de l'Ordre de Saint-Grégoire-le-Grand puis préside l'Association Saint-Jean-Baptiste de Montréal l'année suivante.

Il fonde et devient le premier président de la Société historique de Montréal en 1858. Jacques Viger meurt quelques mois plus tard, le 12 décembre 1858 en sa ville natale. À la fois fonctionnaire, archiviste, collectionneur, chercheur et historien, Viger a non seulement transcrit plusieurs actes notariés mais a aussi colligé des statistiques sociales et des informations relatives à l'histoire du Canada et à la vie militaire. Les 43 volumes, qui composent ce que Jacques Viger a baptisé "Ma Saberdache", témoignent de son érudition, son souci du détail et de sa passion pour l'histoire. Le 17 novembre 1808, Jacques Viger avait marié Marie-Marguerite de LaCorne, veuve du lieutenant John Lennox. De cette union étaient nés trois enfants tous morts en bas âge.

Lefaivre, Arthur A.

  • SHM013-A
  • Personne
  • [19-]

Nous ne possédons aucun renseignement sur le créateur de ce fonds sinon qu'il a été inspecteur d'assurance pour le compte de la Ville de Montréal et qu'il est décédé un 1er janvier.

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