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Notice d'autorité

Ville de Cartierville

  • P012-A
  • Collectivité
  • 1906-1916

La ville de Cartierville est créée le 15 mars 1906 par une proclamation de l'assistant procureur général de la province de Québec. La nouvelle municipalité est alors désignée sous le nom de municipalité du village de Cartierville. Le 21 décembre 1912, le village change son statut en celui de ville, en vertu de la Loi constituant en ville le village de Cartierville et la partie adjacente de la paroisse de Saint-Laurent (3 George V, chap. 73). Le 19 février 1914, la portion rurale et agricole du territoire de la municipalité est soustraite à la juridiction de la ville de Cartierville en vertu de la Loi constituant en corporation le village de Saraguay (4 George V, chap. 96). Le 22 décembre 1916, la province de Québec sanctionne la Loi amendant la charte de la cité de Montréal (7 George V, chap. 60) prévoyant l'annexion, à Montréal, de la ville de Cartierville.

La ville de Cartierville est limitée au nord-ouest par le milieu de la rivière des Prairies; au nord-est par le quartier Bordeaux de la Ville de Montréal; au sud-est par la ville de Saint-Laurent; et au sud-ouest par la paroisse de Sainte-Geneviève. Le mandat de la municipalité est d'administrer son territoire.

Commissaires d'écoles de la municipalité de Sainte-Cunégonde

  • BM087-A
  • Collectivité
  • 1875-1916

Les Commissaires d'écoles de la municipalité de Sainte-Cunégonde est une corporation créée en 1875. Elle découle de l'Acte pour abroger certaines dispositions y mentionnées, et pour pourvoir d'une manière plus efficace à l'instruction élémentaire dans le Bas-Canada (Statuts provinciaux du Canada, 9 Victoria, chap. 27), sanctionné le 9 juin 1846, prévoyant que les écoles pour l'instruction élémentaire soient régies par des commissaires d'écoles formant une corporation dans chaque municipalité, et de l'Acte pour incorporer la municipalité du village de Sainte-Cunégonde (Statuts de la province de Québec, 40 Victoria, chap. 42), sanctionné le 28 décembre 1876. Auparavant, les écoles du territoire de Sainte-Cunégonde étaient sous le contrôle des commissaires d'écoles de la municipalité scolaire de Saint-Henri. Le 16 juillet 1875, le lieutenant-gouverneur érige, par un ordre en conseil, une municipalité scolaire distincte sous le nom de Village Delisle, dont le nom change ensuite pour celui de Sainte-Cunégonde. Les Commissaires d'écoles de la municipalité de Sainte-Cunégonde sont intégrés à la Commission des écoles catholiques de Montréal avant 1916.

Les Commissaires d'écoles de la municipalité de Sainte-Cunégonde ont comme principaux mandats et devoirs de gérer et d'entretenir les écoles du territoire, de veiller à ce que leur nombre soit adéquat et d'y remédier le cas échéant, de fixer le montant de la taxe scolaire exigée des parents, d'engager les instituteurs, de déterminer le programme scolaire et le matériel pédagogique, d'élaborer les règlements scolaires, d'effectuer la visite des écoles, d'agir à titre d'arbitres lors de différends entre les instituteurs, les enfants et leurs parents, de tenir des registres de procès-verbaux et de comptes, de même que de faire rapport annuellement au surintendant des écoles.

Bauset, René

  • P065-A
  • Personne
  • 1865-1925

René-Adolphe Bauset est né le 14 janvier 1865 à Québec. Il est le fils de Samuel-Pierre Bauset et de Virginia Walker. Il débute son cours classique à l'Université d'Ottawa et le termine au Séminaire de Québec en 1883. Le 20 mars 1890, il épouse Clémentine Rémillard et ils ont quatre enfants. Il meurt le 14 décembre 1925 à Montréal.

René Bauset est fonctionnaire municipal et greffier de la Ville de Montréal. Il embrasse tout d'abord la carrière journalistique au quotidien le Star de Montréal en 1884. Toutefois, en octobre 1887, il débute comme commis au bureau du greffier de la Ville de Montréal. En 1896, il devient assistant-greffier; puis en 1918, il accède au poste de greffier. Il est membre de la Commission de l'érection civile des paroisses; il est également juge de paix pour le district de Montréal.

Barton, John Henry

  • P090-A
  • Personne
  • 1846-1866

John Henry Barton est né le 17 novembre 1846. Il est le fils de John Charles Barton, comptable pour la firme de vêtements Gibb & Co. de Montréal. Il meurt noyé le 13 septembre 1866 lorsque son embarcation chavire sur le fleuve Saint-Laurent en face de Pointe-aux-Trembles.
John Henry Barton a exercé le métier de photographe à Montréal dans les années 1860.

Bothwick Gordon, George

  • P130-A
  • Personne
  • 1888-1931

George Bothwick Gordon est né le 31 juillet 1888 à East Linton en Écosse et est baptisé le 23 septembre suivant. Il est le fils de John Peacock Moffatt, tailleur de profession. Marié à Ruby Edith Wade le 19 octobre 1912, en l'église Livingstone à Montréal, le couple a trois enfants: Timothy Frederick (1913-1991), James Allan Stanley (1914-1985) et Harriet Edith May (1916-1993). George B. Gordon a occupé les fonctions d'estimateur pour la Canadian Car & Foundry Co de Montréal (fabricant de wagons de marchandises, de voitures de passagers et de tramways) et a participé aux travaux d'excavation du tunnel du mont Royal entre juin 1912 et février 1916. Membre du Canadian Brotherhood Railroad Employes à partir de 1917, il est décédé le 1er mai 1931 à Montréal et a été inhumé dans le cimetière du mont Royal.

Juges de paix de Montréal

  • VM035-A
  • Collectivité
  • 1796-1833, 1836-1840

Les juges de paix de Montréal sont chargés de l'administration de Montréal en 1796 en vertu de l'Acte pour faire réparer et changer les chemins et ponts de cette province et pour d'autres fins (Statuts provinciaux du Bas-Canada, 36 George III, chap. 5) adopté lors de la 4e session du 1er Parlement du Bas-Canada. Ils administrent Montréal du 3 août 1796 au 22 mai 1833. Les juges de paix sont alors remplacés par un conseil qui entre en fonction le 5 juin 1833 en vertu de la Loi d'incorporation municipale sanctionnée en 1832 par le roi Guillaume IV de Grande-Bretagne. Lorsque la charte de la Cité de Montréal n'est pas renouvelée en 1836, les juges de paix reprennent la direction de l'administration municipale jusqu'en août 1840. Cette même année, une nouvelle charte est accordée à Montréal par la reine Victoria.
Le mandat des juges de paix de Montréal est d'administrer le territoire de Montréal. Ils doivent faire appliquer les ordonnances du Gouvernement concernant le district de Montréal. Ils ont aussi le pouvoir d'adopter des règlements. À l'occasion, le Gouvernement du Bas-Canada peut leur accorder des pouvoirs spéciaux.

Queen's Volunteers Regiment (Québec, Québec).

  • BM086-A
  • Collectivité
  • [185-?]

Le Queen's Volunteers Regiment existe à Québec dans la première moitié du XIXe siècle. Ce régiment monte probablement la garde à Québec. Six compagnies composent ce régiment.

London Assurance Corporation (Montréal, Québec)

  • BM088-A
  • Collectivité
  • 1720-1965

La London Assurance Corporation est incorporée en 1720 par un acte du parlement de Londres. Ses premiers agents outre-mer sont engagés en 1853. En 1862, une agence est établie à Montréal, au 1752, rue Notre-Dame. John Ogilvy en est l'agent jusqu'en 1867, année où Romeo H. Stephens prend la relève. En 1965, la compagnie est fusionnée avec la Sun Alliance Compagny et devient la Sun Alliance and London.

Hopkins, John William

  • BM092-A
  • Personne
  • 1825-1905

John William Hopkins est né à Liverpool le 9 septembre 1825. Il est le fils de John William Hopkins, officier. Il étudie l'architecture en Angleterre. Il a six enfants dont Edward C., architecte. Il meurt le 11 décembre 1905 à Montréal.

John William Hopkins est architecte. Il s'installe à Montréal en 1852. Il s'associe à James Nelson en 1854 et, l'année suivante, Frederick Lawford se joint à eux. En 1860, Hopkins se dissocie de Nelson et Lawford. Plus tard, il s'associe à Daniel Willy (1868 à 1879), puis à Edward C. Hopkins, son fils (1879 à 1897). Le 30 décembre 1890, il devient le premier président de l'Ordre des architectes du Québec, alors appelé l'Association des architectes de la province de Québec. Parmi ses réalisations, mentionnons le Crystal Palace, les succursales de la Banque de Montréal à Ottawa, Goderich, London et Cornwall, le Montreal Custom House ainsi que les maisons Richard B. Angus et Hugh Allan. John William Hopkins est membre, entre autres, du Royal Canadian Academy (1880), du Montreal Art Gallery, du Saint James Club, du Mechanic's Institute et du Saint Paul's Lodge.

Milot, Maurice

  • BM093-A
  • Personne
  • [19-]

Maurice Milot habite probablement dans les Cantons de l'Est au XXe siècle.

Union Saint-Joseph de Montréal

  • BM094-A
  • Collectivité
  • 1851-1909

L'Union Saint Saint-Joseph de Montréal est fondée le 22 mars 1851 par Louis Leclaire, tailleur de pierre, et est incorporée le 1er juillet 1856 (Statuts du Canada, 1856, 19-20 Victoria, chapitre CXXXI). Sa dernière assemblée se tient le 13 mai 1909. Les membres y votent la liquidation des actifs de la société.

L'Union Saint-Joseph est une société de secours mutuel pour les artisans canadiens-français de religion catholique et leurs familles. Les bureaux de l'Union sont situés au coin des rues Sainte-Catherine et Sainte-Élizabeth à Montréal.

Laberge, Albert

  • BM095-A
  • Personne
  • 1871-1960

Albert Laberge, également connu sous le pseudonyme d'Adrien Clamer, est né en février 1871 à Beauharnois. Il est le fils de Pierre Laberge, cultivateur, et de Joséphine Boursier. Il fait ses études secondaires au Collège Saint-Clément à Beauharnois, puis ses études classiques au Collège Sainte-Marie à Montréal. En 1892, il en est renvoyé et il suit alors des cours du soir à l'Institut Leblond de Brumath. Il épouse, le 7 mars 1910, Églantine Aubé et ils ont un fils, Pierre. Il meurt le 4 avril 1960 à Montréal.

Albert Laberge est journaliste et écrivain. Alors qu'il travaille comme commis pour le cabinet d'avocats Maréchal et Mackay, il publie, en avril 1895, ses premiers récits dans le journal Le Samedi. La même année, le 7 novembre, il participe à la première réunion de l'École littéraire de Montréal en compagnie de Jean Charbonneau et de Louvigny de Montigny mais quitte le groupe quelque temps plus tard. Présenté officiellement par Charles Gill, il en devient membre en 1909. En 1896, il devient rédacteur sportif au quotidien La Presse. Il est également critique d'art à partir de 1907 et collaborateur du Terroir à partir de 1909. Lorsqu'il prend sa retraite en 1932, il se consacre à l'écriture. Son oeuvre comprend des ouvrages sur des artistes et des écrivains, des articles, des nouvelles, des contes et deux romans dont l'un, Lamento, reste inachevé. Le roman La Scouine, paru en 1918 mais dont certains extraits sont publiés dès 1903, demeure sa création la plus connue.

Source: Hamel, Réginald et coll. Dictionnaire des auteurs de langue française en Amérique du Nord. Éditions Fides, 1989. p.729-731.
Centre de recherche en civilisation canadienne-française, Université d'Ottawa, Fonds Albert Laberge (P6).

Foster, Baillie & Co.

  • BM096-A
  • Collectivité

La Foster, Baillie & Co. semble être un grossiste vendant diverses marchandises à des clients en Amérique du Nord et en Europe.

Relations publiques Brakeley ltée

  • BM097-A
  • Collectivité
  • [1955?-1961?]

Les Relations publiques Brakeley ltée sont une firme de consultants qui existe à Montréal probablement de 1955 à 1961. Son président est G. A. Brakeley jr. Ce dernier est également président de la G. A. Brakeley & Co. Ltd, conseillers spécialisés dans les campagnes de financement, et est l'auteur de l'ouvrage «Tested Ways to Successful Fund Raising» (1980).

Tobin & Murison

  • BM098-A
  • Collectivité
  • [184-?]

Tobin & Murison, commerce tenu par les marchands généraux J. M. Tobin et A. Murison, est situé sur la rue Le Moyne à Montréal dans la première moitié des années 1840. J. M. Tobin est conseiller municipal de la Ville de Montréal de 1840 à 1842. En 1842, il est l'un des directeurs de la Banque de Montréal et de la Montreal Gas Light Company.

Burpee, Lawrence Johnston

  • BM103-A
  • Personne
  • 1873-1946

Lawrence Johnston Burpee est né à Halifax le 5 mars 1873. Il meurt à Oxford en Angleterre le 13 octobre 1946.
Lawrence Johnston Burpee est fonctionnaire, bibliothécaire et écrivain. Il entre au service du gouvernement canadien en 1890 et est secrétaire de trois ministres de la Justice. De 1905 à 1912, il est bibliothécaire de la Bibliothèque publique d'Ottawa. Il est l'un des fondateurs de la Société Historique du Canada ainsi que secrétaire honoraire (1926-1935) et président (1936-1937) de la Société royale du Canada. Il est également secrétaire canadien de la Commission mixte internationale, de 1912 jusqu'à sa mort. En tant qu'écrivain, il publie de nombreux articles et ouvrages sur les études canadiennes, notamment sur le développement du Nord-ouest. Il est aussi l'auteur d'ouvrages littéraires ainsi que d'un livre portant sur des écrivains canadiens intitulé : A little of Canadian Essays.

Sources : L'Encyclopédie canadienne, p.242; Encyclopedia Canadiana Vol.2, p.143.

Club de raquettes du Cercle paroissial de ville Saint-Louis

  • P029-A
  • Collectivité
  • 1907-1915

La première assemblée du Club de raquettes du Cercle paroissial de ville Saint-Louis s'est tenue le 3 décembre 1907 dans les locaux du Cercle paroissial. Les responsables du Club ont été élus lors de cette assemblée. Selon les documents en notre possession, la dernière assemblée de ce club s'est déroulée le 10 novembre 1915.

Commission métropolitaine de Montréal

  • P031-A
  • Collectivité
  • 1921-1958

La Commission métropolitaine de Montréal est créée 19 mars 1921 sous le nom de Commission métropolitaine de l'île de Montréal, en vertu de la Loi constituant en corporation la Commission métropolitaine de l'île de Montréal (Statuts de la province de Québec, 1921, 11 George V, chap. 140). Le 2 avril 1921, le Conseil de ville de Montréal nomme ses représentants. Le 29 décembre 1922, la Commission change de nom pour devenir la Commission métropolitaine de Montréal, en vertu de la Loi amendant la loi constituant en corporation la Commission métropolitaine de l'île de Montréal (Statuts de la province de Québec, 1922, 13 George V, chap. 105). La Commission est abolie en 1958 et remplacée par la Corporation de Montréal métropolitain.
Le mandat de la Commission, au moment de sa création, est d'effectuer le contrôle financier des municipalités sur le territoire de l'île de Montréal. Le 26 février 1953, le mandat de la Commission est élargi et comprend des droits et des pouvoirs en matière d'expropriation, en vertu de la Loi concernant la cité de Montréal et la Commission métropolitaine de Montréal (Statuts de la province de Québec, 1953, 1-2 Elizabeth II, chap. 60). La Commission est composée de 15 membres répartis comme suit: un représentant du département des Affaires municipales de la province; huit représentants de la cité de Montréal; un représentant de chacune des municipalités de Westmount, Outremont, Verdun, Lachine; un représentant de l'ensemble des municipalités de Lasalle, Saint-Pierre, Hampstead, Mont-Royal, Saint-Laurent et Montréal-Ouest, et un représentant de l'ensemble des municipalités de Montréal-Nord, Saint-Michel, Montréal-Est, Pointe-aux-Trembles et Laval.

Viger, Jacques

  • SHM01-A
  • Personne
  • 1787-1858

Jacques Viger est né à Montréal le 7 mai 1787. Il est le fils cadet de Jacques, député de Kent, et de Clothilde Amaranthe Prévost. Il est le cousin de Louis-Joseph Papineau, chef du parti patriote, et de Jean-Jacques Lartigue, premier évêque de Montréal. En 1799, Jacques Viger entre au Collège Saint-Raphaël de Montréal.

Jacques Viger est journaliste, inspecteur, maire et historien. Il débute sa carrière comme rédacteur, au journal Le Canadien en 1808. Lors de la guerre anglo-américaine, il s'enrôle dans la milice en tant que lieutenant du 3e bataillon de la ville ; il est rapidement promu capitaine des Voltigeurs canadiens.

En décembre 1813, Jacques Viger succède à Louis Charland au poste d'inspecteur des chemins, rues, ruelles et ponts de Montréal; devenant ainsi le principal fonctionnaire de la ville. Il trace des chemins, dresse un plan de la ville en 1816, conçoit un registre des rues en 1817 et entreprend des travaux publics. En 1825, Viger publie les Tablettes statistiques du comté de Montréal après avoir complété le recensement des habitants de l'île en collaboration avec Louis Guy.

De 1833 à 1836, il est maire de Montréal mais l'administration municipale revient aux mains des juges de paix dès 1836. On lui doit l'adoption des premières armoiries de Montréal. Malgré son retrait de la scène politique municipale, Viger demeure actif en tant que directeur de scrutin aux élections du comté de Montréal et de commissaire à l'amélioration des chemins publics pendant plusieurs années. En 1855, il reçoit la décoration de commandeur de l'Ordre de Saint-Grégoire-le-Grand puis préside l'Association Saint-Jean-Baptiste de Montréal l'année suivante.

Il fonde et devient le premier président de la Société historique de Montréal en 1858. Jacques Viger meurt quelques mois plus tard, le 12 décembre 1858 en sa ville natale. À la fois fonctionnaire, archiviste, collectionneur, chercheur et historien, Viger a non seulement transcrit plusieurs actes notariés mais a aussi colligé des statistiques sociales et des informations relatives à l'histoire du Canada et à la vie militaire. Les 43 volumes, qui composent ce que Jacques Viger a baptisé "Ma Saberdache", témoignent de son érudition, son souci du détail et de sa passion pour l'histoire. Le 17 novembre 1808, Jacques Viger avait marié Marie-Marguerite de LaCorne, veuve du lieutenant John Lennox. De cette union étaient nés trois enfants tous morts en bas âge.

Société de développement de Montréal

  • P034-A
  • Collectivité
  • 1982-1988

La Société de développement de Montréal (SODÉMONT) est créée en vertu de lettres patentes du Gouvernement du Québec enregistrées le 5 février 1982, et selon l'article 964c de la charte de la Ville de Montréal. La SODÉMONT cesse ses activités en 1988, lors de sa fusion avec la Société municipale d'habitation de Montréal (SOMHAM) pour créer la Société d'habitation et de développement de Montréal (SHDM).

Le mandat de la Société de développement de Montréal est d'acquérir, de rénover, de restaurer, de vendre, de louer ou d'administrer des immeubles résidentiels, industriels ou commerciaux sur le territoire de la Ville de Montréal. Cet organisme paramunicipal est géré par un conseil d'administration composé de sept personnes nommées par le Comité exécutif de la Ville.

Organisme paramunicipal créé par lettres patentes délivrées le 4 février 1982 et modifiées le 23 mars 1984 et le 16 juillet 1986. Dossier de résolution no 80-05448.

Société des terrains Angus

  • P050-A
  • Collectivité
  • 1983-1993

La Société des terrains Angus (SOTAN) est créée le 10 mai 1983 en vertu de lettres patentes délivrées par le lieutenant-gouverneur du Québec et selon l'article 964c de la charte de la Ville de Montréal. Elle tient la première assemblée de son conseil d'administration le 17 juin 1983. Des lettres patentes complémentaires sont enregistrées en juillet 1986. La SOTAN cesse ses activités le 30 juin 1993, après avoir complété son mandat.

A la suite de l'adoption par le gouvernement du Québec, en février 1978, d'un programme d'aménagement pour la région de Montréal qui vise la consolidation du tissu urbain à l'intérieur du périmètre urbanisé existant, la Ville de Montréal lance, en septembre 1979, l'Opération 10,000 logements qui devient rapidement l'Opération 20,000 logements. Dans le cadre de cette opération, la Ville décide d'acquérir et de développer les terrains des usines Angus situés dans le quartier Rosemont. Le mandat qui est confié à la SOTAN est d'acquérir, de rénover, de restaurer, de construire, de vendre, de louer ou d'administrer des immeubles résidentiels, industriels et commerciaux dans le secteur bordé par le boulevard Saint-Joseph et les rues Bourbonnière, Rachel, Hogan et d'Iberville. La SOTAN est dirigée par un conseil d'administration composé de sept membres dont quatre sont nommés par la Ville de Montréal et trois désignés par le gouvernement du Québec.

Union des Commis-Marchands de la Cité de Montréal

  • P035-A
  • Collectivité
  • 1876-[1910?]

L'Union des Commis-Marchands de la Cité de Montréal est créée en 1876 par un groupe d'employés de commerce. Elle obtient son acte d'incorporation le 24 juillet 1880 auprès de la législature de la Province de Québec. Vers 1910, l'Union du Commerce lui succède.

Le but de cette société est de secourir ses membres dans le cas de maladie ou d'accident, d'accorder des secours et de conférer d'autres avantages à leurs veuves et héritiers, de pourvoir ses membres d'une bibliothèque, d'une salle de journaux ainsi que d'une salle d'amusement. L'Union est régie par ses assemblées générales et est administrée par un bureau de direction.

Augé, Étienne

  • SHM005-A
  • Personne
  • ?-1780

Étienne Augé est né à Saint-Louis-de-Lotbinière à une date inconnue. Il est le fils de Louis Augé et de Antoinette Barabé et s'est marié en septembre 1751 à Montréal avec Louise-Françoise Dalgueuil dit Labrèche. Son contrat de mariage indique qu'il était alors propriétaire d'un terrain sur la rue Saint-Paul à Montréal, d'une maison et d'une boulangerie offerts par Jeanne Dalgueuil, une tante de Louise-Françoise, en échange de l'hébergement.

Étienne Augé s'implique dans la traite des fourrures qu'entre 1751 et 1755. Il fait avant tout du commerce d'exportation et d'importation et vend des produits au détail tels : sucre, épices, tissus, chapeaux, plomb à tirer, rhum et café. Augé fréquente des familles marchandes de la ville telles Giasson, Hervieux, de Couagne, Quesnel et, plus particulièrement, la famille Guy. La conquête de 1760, loin de nuire à son commerce, lui porte fruit. Après avoir abandonné graduellement les négociations avec la France, Augé entre en contact avec les marchands londoniens Vialars et Lynch et poursuit ses affaires avec succès.

Étienne Augé se fait aussi remarquer sur le plan politique alors, qu'entre 1764 et 1766, il signe trois pétitions réclamant des autorités britanniques la réglementation du commerce des fourrures. En décembre 1773, il est un des signataires de la pétition adressée au roi George III qui exige le rétablissement des lois françaises et dénonce la création d'une chambre d'Assemblée. La maladie empêche toutefois Étienne Augé de poursuivre ses activités commerciales et politiques. En 1777, l'écuyer et milicien Pierre Guy (1738-1812) est nommé exécuteur testamentaire par Étienne Augé qui meurt sans postérité le 18 janvier 1780 à Montréal. Pierre Guy se charge de ses biens fonciers jusqu'en 1799. Les historiens supposent que c'est son neveu, Michel Augé, qui prend ses affaires commerciales en main. Étienne Augé laissa une fortune, évaluée à 80 000 livres, à son esclave Marguerite, ses parents, ses amis ainsi qu'à des oeuvres de charité.

En décembre 2001, le fonds a été transféré par la Société historique de Montréal à Bibliothèque et Archives nationales du Québec avant d'être cédé définitivement à la Division de la gestion de documents et des archives de la Ville de Montréal à l'automne 2005. Il fait partie de la vingtaine de fonds appartenant à la Société historique de Montréal et acquis par la Section des archives de la Ville de Montréal.

Massue, Gaspard

  • BM079-A
  • Personne
  • 1750-1792

Gaspard Massue est né le 13 janvier 1750 à Varennes. Il est le fils de Nicolas Massue, marchand, et de Madeleine Vallée. Il épouse Marie-Josephte (ou Joseph) Huet du Lude le 4 août 1772 à Boucherville. Ils ont probablement quatre enfants. Il est inhumé le 1er juin 1792 dans l'église de Varennes.

Gaspard Massue est co-seigneur de Varennes et marchand. Le 30 octobre 1777, il porte foi et hommage pour deux sixièmes dans le total du fief de Varennes et dépose, en même temps, l'aveu et dénombrement de sa propriété.
Source : Audet, Francis-J. Varennes : Notes pour servir à l'histoire de cette seigneurie, Montréal : Les éditions des Dix, 1943, p. 21.

Corporation de Montréal métropolitain

  • P036-A
  • Collectivité
  • 1959

La Corporation de Montréal métropolitain est créée en vertu de La Loi concernant La Corporation de Montréal métropolitain, sanctionnée le 5 mars 1959 (Statuts de la province de Québec, 1959, 7-8 Elizabeth II, Chapitre 52, section 2). La Corporation de Montréal métropolitain possède une double origine; d'une part, elle hérite des droits et pouvoirs de la Commission métropolitaine de Montréal, créée en 1921 (Statuts de la province de Québec, 1921, 11 George V, Chapitre 140) et, d'autre part, elle doit faire l'étude du rapport de la Commission d'étude des problèmes métropolitains de Montréal. Trente jours après la sanction de la loi créant la Corporation de Montréal métropolitain, la Commission de Montréal métropolitain est abolie.

Le mandat de la Corporation de Montréal métropolitain est d'effectuer un contrôle financier des municipalités sur le territoire de l'île de Montréal ainsi que de procéder à des expropriations. La corporation étend ses activités à l'aide à l'urbanisme, aux services des incendies et à l'élaboration d'un réseau routier métropolitain. La Corporation de Montréal métropolitain exerce ses activités dans les limites des municipalités suivantes: Montréal, Westmount, Outremont, Verdun, Lachine, Ville Saint-Pierre, Lasalle, Hampstead, Saint-Laurent, Mont-Royal, Montréal-Ouest, Montréal-Nord, Saint-Michel, Montréal-Est et Pointe-aux-Trembles. Le conseil de la Corporation se compose des membres suivants: un président, un membre pour chacune des municipalités du district métropolitain autres que la cité de Montréal et un nombre de membres représentant la cité de Montréal égal à celui des autres municipalités comprises dans le district métropolitain.

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