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Notice d'autorité
Collectivité

Québec (Québec). Enquête Malouf.

  • VM140-A
  • Collectivité
  • 1977-1980

Le coût des jeux et des installations olympiques de 1976, financés principalement par les fonds publics, dépasse largement les prévisions initiales et entraîne un déficit imprévu de l’ordre d’un milliard de dollars.

Une enquête préliminaire du Conseil du trésor du Québec sur l’augmentation de ces coûts conclut à la nécessité de poursuivre les recherches. Le Vérificateur général du Québec examine trois contrats relatifs aux installations olympiques et constate plusieurs anomalies.

Le 13 juillet 1977, le Gouvernement du Québec adopte l’arrêté en conseil 2332-77 concernant une enquête sur le coût des jeux et des installations de la 21e Olympiade, sous l’autorité de la Loi des Commissions d’enquête (S.R.Q. 1964, c. 11). Il est ainsi ordonné, sur la recommandation du premier ministre René Lévesque, que soit constituée une commission chargée de faire une enquête complète sur le coût des Jeux de la 21e Olympiade et celui des installations olympiques situées au Québec.

La Commission d'enquête sur le coût de la XX!e Olympiade doit examiner plus particulièrement les éléments suivants :

 1. les causes principales de l’augmentation des coûts ;

2. le partage des responsabilités quant à cette augmentation ;

3. le mode d’organisation et de surveillance des travaux ;

4. l’existence possible de collusion, de trafic d’influence ou de manœuvres frauduleuses ou irrégulières ;

5. la possibilité de récupérer une partie des sommes d’argent investies à même les deniers publics et les mesures pour y parvenir ;

6. les mécanismes de prévention et de contrôle appropriés pour éviter qu’une telle situation ne se reproduise à l’avenir dans d’autres travaux de grande envergure.

Le Juge de la Cour supérieure Albert H. Malouf, un des trois commissaires, préside la Commission. Les deux autres commissaires sont Jean-Guy Laliberté, comptable agréé, et Gilles Poirier, ingénieur.

La Commission est tenue de produire deux rapports pour le lieutenant-gouverneur, préliminaire pour le 1er avril 1978 et final pour le 31 décembre de la même année. Des modifications sont apportées au premier mandat suite au rapport préliminaire du 1er avril 1978 et, le 10 mai 1978, l’arrêté en conseil 1467-78 permet à la Commission de remettre le rapport final le 30 septembre 1979, tout en exigeant un rapport d’étape pour le 31 décembre 1978. Enfin, le 28 août 1979, l’arrêté en conseil 2195-79 prolonge le mandat de la Commission au 30 avril 1980.

L’enquête couvre l’année 1969, au cours de laquelle la Ville de Montréal entreprend des démarches pour l’obtention des Jeux Olympiques de 1976, jusqu'au 30 avril 1977, date des états financiers de la Ville de Montréal et du Comité organisateur des Jeux olympiques de 1976.

Une série d’audiences publiques et privées sont tenues entre avril 1978 et mai 1979.

Trois équipes travaillent à la recherche, à la préparation, à l’élaboration et à la présentation de la preuve. La première s’occupe du Parc olympique, la seconde du C.O.J.O., du village olympique et des installations de la Ville de Montréal (excluant le Parc olympique), et la troisième des relations de travail et de la collusion, du trafic d’influence et des manœuvres frauduleuses ou irrégulières.

Le rapport final de la Commission d’enquête contient quatre volumes. Le premier contient une mise en contexte ainsi que les conclusions générales, les conséquences financières et les recommandations. Le second volume porte uniquement sur le Parc olympique : la période pré-construction, le Vélodrome, le complexe stade-mât-piscines, les stationnements, la centrale thermique, les aménagements extérieurs et le viaduc. Le troisième volume traite du Comité organisateur des Jeux Olympiques, du village olympique et des installations de la Ville de Montréal (autres que celles du Parc olympique). Enfin, le dernier volume s’attarde aux conflits d’intérêts, aux autres manœuvres irrégulières, au secret professionnel invoqué par la Ville de Montréal et à la récupération possible des sommes investies.

Montréal (Québec). Commission d'hygiène et de statistiques.

  • VM021-A
  • Collectivité
  • 1900-1909

La Commission d'hygiène et de statistiques est créée le 16 février 1900 par une résolution du Conseil de ville. Elle remplace alors le Comité de santé (VM045), créé le 3 mars 1852, qui avait jusque-là la charge d'assurer la gestion de la santé et de la salubrité publique sur le territoire de la Ville de Montréal. Au moment de sa constitution, elle intègre aussi le Bureau de santé, créé le 15 mars 1870 (règlement municipal 37 abrogé par le règlement 105, le 21 décembre 1876) sous la recommandation du Comité de santé pour l'épauler dans ses fonctions. La Commission d'hygiène et de statistiques est souvent désignée sous d'autres appellations telles que : Bureau de santé, Bureau d'hygiène et de statistiques, Comité d'hygiène et de statistiques ou encore Commission d'hygiène. Elle tient sa première séance le 23 février 1900 et est composée de membres issus du Conseil de ville. En 1909, l'adoption de la loi amendant la charte de la cité de Montréal (9 Édouard VII, chap. 82) entraîne la disparition de l'ensemble des commissions échevinales dont fait partie la Commission d'hygiène et statistiques. Celle-ci clôture ses activités le 19 janvier 1910. Entre 1910 et 1918, un Service d'hygiène et de statistiques reprend les activités de la Comission jusqu'à sa fusion avec d'autres services municipaux pour créer le Service de santé (VM171) le 4 juin 1918, suite à l'adoption du règlement 658.
Le mandat de la Commission d'hygiène et de statistiques est l'administration de la santé publique sur le territoire de Montréal. Pour ce faire, elle évalue l'état de situations diverses en lien avec la santé et la salubrité publique et prépare des recommandations qu'elle présente au Conseil de Ville sous forme de rapports.

Montréal (Québec). Commission d'initiative et de développement économique de Montréal

  • VM009-A
  • Collectivité
  • 1979

La Commission d'initiative et de développement économiques de Montréal (CIDEM) est créée en 1979 en vertu du règlement 5357, adopté le 18 juin 1979 par le Conseil de la Ville de Montréal. La CIDEM reprend alors des mandats du Service des relations publiques et du Service de l'habitation, abolis au même moment.
Le mandat de la CIDEM est «d'assurer le développement des entreprises commerciales et industrielles dans la Ville ainsi que du tourisme» (règlement 7301). La Commission est constituée du Cabinet du directeur, de la Division de la promotion et de l'accueil, du Module des politiques et des programmes, du Module du développement économique d'arrondissements et du Module du développement économique du centre-ville.

Fonderie Darling

  • P182-A
  • Collectivité
  • 1888-1991

C’est en 1888 qu’Arthur Jarvie Darling (1863-1915) et ses deux frères, George et Frank, ouvrent la fonderie Darling Brothers Ltd. Forts de leurs expériences respectives de machiniste et d’ingénieur pour la Grand Trunk Railway Co. et la Canadian Pacific Railway Co., ils ont décidé de tenter leur chance dans un secteur en pleine expansion : la métallurgie.

Le choix du site de leurs installations se fait sans trop de difficultés. Toute l’industrie métallurgique montréalaise, dont le nombre de fonderies est passé de 8, en 1851, à 20, en 1890, est concentrée dans le faubourg Sainte-Anne (qu’on appelait aussi Griffintown), tout juste à l’ouest du Vieux-Montréal et surtout à l’entrée du canal de Lachine. C’est à l’intersection des rues Queen et Ottawa que les frères Darling font construire le premier bâtiment de ce qui deviendra rapidement le plus important complexe industriel du secteur. J.R. Gardiner, l’architecte-ingénieur de la compagnie, dessine cette première bâtisse, complétée en 1889, un an après la fondation de la Darling. Répondant aux exigences de l’industrie (c’est à dire de vastes espaces décloisonnés et des planchers d’une solidité à toute épreuve), la première fonderie de la Darling se dresse toujours au 735 de la rue Ottawa. C’est là que se rendaient chaque matin les ouvriers mouleurs résidants pour la plupart dans les rues avoisinantes. Ils y produisaient une multitude de pièces industrielles, de l’extracteur d’huile à la poulie d’embrayage, grâce à la technique de la fonte au sable.

Construction d’un complexe industriel

La demande pour les produits de la Darling est si forte au début du XXe siècle, et particulièrement au cours de la Première Guerre mondiale, qu’une seconde fonderie est érigée en 1918 au 745 de la rue Ottawa. La Darling fournit alors à de nombreux fabricants d’équipement des pièces destinées aux armées des pays alliés. Le nouveau bâtiment, surnommé le Serpent à cause de l’imposant système de cheminées qui le coiffe, est typique de l’architecture industrielle du début du XXe siècle : structure en béton, parement en brique et large fenestration. Bientôt, cet espace ne suffit plus pour la compagnie. L’ensemble de l’industrie métallurgique, dans les années qui précèdent la crise de 1929, connaît alors son apogée. La Darling, portée par l’enthousiasme de cet âge d’or, décide de s’agrandir sur la rue Prince à l’arrière de l’immeuble de bureaux qu’elle s’était fait construire en 1909 sur la rue Ottawa. Cet ajout au complexe industriel de la Darling, qui sert d’atelier d’usinage des pièces, est construit en 1927 et agrandi en 1938 de deux étages. La structure apparente en béton de ce dernier bâtiment se rapproche du style architectural de celui de l’American Can Company, situé sur le boulevard Pie-IX dans le quartier Maisonneuve.
La compagnie emploie alors, malgré la crise des années 1930, près de 200 ouvriers. C’est le plus important employeur du quartier et le plus grand complexe industriel métallurgique à Montréal. Et pourtant, la fonderie des frères Darling demeure une entreprise de taille moyenne.

Un siècle d’activité

Depuis le dernier sursaut d’activité lié à la Seconde Guerre mondiale, la demande de machinerie et d’objets en fonte a diminué considérablement. Comme pour l’ensemble de l’industrie manufacturière du vieux Griffintown et de tout le sud-ouest de la ville, la Darling ne survit pas à la fermeture du canal de Lachine en 1969. Rachetée en 1971 par l’américaine Pumps & Softener, qui y fabrique ses produits industriels, la vieille Darling n’est plus que l’ombre d’elle même. C’est finalement en 1991 que la fonderie ferme ses portes après 101 ans de feu, de fer et de fumée, alors que la production est déménagée à Toronto et Buffalo.
Pendant 10 ans, le complexe de la Darling est laissé à l’abandon. Le regroupement d’artistes Quartier Éphémère, ayant développé en France la pratique de la récupération de bâtiments industriels vacants pour en faire des lieux de création et d’exposition, s’implique dans la sauvegarde des bâtiments de la Darling à partir d’avril 2001. Le regroupement obtient alors l’autorisation et les subventions nécessaires afin d’installer dès l’année suivante un centre d’arts visuels dans la plus vieille partie du complexe. Le travail des architectes de l’Atelier In Situ (prix de l’Ordre des architectes du Québec 2003) et la mise en valeur faite par Quartier Éphémère ont été une réussite sur toute la ligne. Inaugurée en 2006, la deuxième phase du projet correspond à la rénovation de l’ancien entrepôt de la fonderie, situé au 735, rue Ottawa. On ajoute aux salles d’exposition déjà existantes 10 ateliers individuels de création, 5 locaux de production ainsi que 2 ateliers-résidences. Au terme de ce dernier réaménagement, 3500 m2 d’espace industriel ont été convertis pour faire place aux arts visuels. Ce changement radical de vocation, qui aurait certainement été très difficile à imaginer pour les ouvriers mouleurs de la Darling en 1888, est à l’image de la renaissance de Griffintown depuis les années 2000.

Source : https://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/la-fonderie-darling-bros

Communauté urbaine de Montréal. Commissions permanentes du conseil de la Communauté urbaine de Montréal

  • CUM001-A-3-A
  • Collectivité
  • 1982-2001

Les commissions permanentes du conseil de la Communauté urbaine ont été créées le 11 juin 1982 lorsque l'Assemblée nationale du Québec a adopté le projet de loi 46 (L.Q. 1982, ch. 18). Les membres sont désignés par le conseil.

Une commission a pour fonction d'étudier toute question déterminée par le conseil ou par le comité exécutif et relevant de la compétence de la Communauté. Elle fait les recommandations qu'elle juge appropriées au conseil ou au comité exécutif.

Montréal (Québec). Service de l'approvisionnement et du soutien technique.

  • VM150-A
  • Collectivité
  • 1994-

Le Service de l'approvisionnement et du soutien technique est créé en 1994 en vertu du règlement 94-156 adopté le 12 décembre 1994 par le Conseil de ville. L'histoire de ce service débute avec la création du Service des achats et magasins en 1941 et du Service des immeubles en 1967. En 1974, le Service des achats et magasins devient le Service de l'approvisionnement. Le Conseil de ville abolit le Service des immeubles en 1981 et crée le Service de la gestion immobilière. En 1987, le Service de l'approvisionnement et le Service de la gestion immobilière sont fusionnés sous le nom de Service de l'approvisionnement et des immeubles. Le Service est aboli en 1994 à la suite de la réorganisation entreprise par l'administration de Vision Montréal qui crée le Service de l'approvisionnement et du soutien technique.

Le mandat du Service de l'approvisionnement et du soutien technique est d'assurer l'approvisionnement en biens et en services, de gérer les ressources informatiques centralisées et la production des communications ainsi que de gérer les ateliers et le matériel roulant. Le Service est présentement constitué de la Direction du service, de la Division du soutien et de l'ingénierie, de la Division de l'approvisionnement, de la Division des ateliers et des services généraux, de la Division du parc de véhicules et de la Division de la gestion des technologies de l'information

Montréal (Québec). Urbanisme et habitation

  • VM097-A
  • Collectivité
  • 1941-2001

Historique des services responsables de l'urbanisme et de l'habitation à la Ville de Montréal (1941-2001)

1941-1972 : Le Service d'urbanisme

Le Service d'urbanisme est créé en 1941 en vertu du règlement 1682 adopté le 19 mai 1941 par une ordonnance de la Commission municipale de Québec. L'histoire de ce service débute avec la création successive de trois commissions d'urbanisme en 1930, 1934 et 1935. Le mandat originel du Service d' urbanisme est de faire «dresser un projet d'aménagement municipal qui comprendra un plan directeur et un rapport exposant les principes de ce plan» (règlement 1682). Il a également le mandat de soumettre au Comité exécutif des recommandations ou des projets de règlements touchant l'urbanisme. Le Service est composé, à ses débuts, du directeur et d'un comité consultatif. Cote originelle de fonds : VM097.

1967-1972 : Le Service de l'habitation

Le Service de l'habitation est créé en 1967 en vertu du règlement 3545 adopté le 27 novembre 1967 par le Conseil de ville. Son mandat est de coordonner et de mettre en oeuvre les politiques gouvernementales dans le domaine de l'habitation.

1972-1978 : Le Service de l'habitation et de l'urbanisme

Le Service de l'habitation et de l'urbanisme est créé en 1972 en vertu du règlement 4369 adopté le 25 janvier 1972 par le Conseil de ville. Il est le résultat de la fusion du Service d'urbanisme et du Service de l'habitation. En mars 1978, le Conseil de ville scindera ce service pour créer le Service de l'habitation et le Service de l'urbanisme en vertu des règlements 5196 et 5197. Le mandat du Service de l'habitation et de l'urbanisme est d'élaborer, de planifier, de coordonner et d'exécuter les politiques de la Ville en matière d'aménagement du territoire, d'urbanisme et d'habitation (règlement 4369). En 1978, il est constitué de la Direction du service, de la Division des programmes, de la Division de l'aménagement, de la Division des études courantes, de la Division des projets et chantiers, de la Division des communications sociales ainsi que de la Division administrative. Cote originelle de fonds : VM091

1979-1987 : Service de l'urbanisme

1979-1987 : Service de la restauration des logements

Le Service de la restauration et de la conservation du patrimoine résidentiel est établi en 1979 suite à l'abolition du Service de l'habitation. Il devient le Service de la restauration des logements en 1981.

1987-1995 : Service de l'habitation et du développement urbain

Le Service de l'habitation et du développement urbain est créé en 1987 en vertu du règlement 7301 adopté le 31 mars 1987 par le Conseil de ville. Il est issu de la fusion du Service de l'urbanisme et du Service de la restauration des logements. Le Service de l'habitation et du développement urbain sera aboli le 1er janvier 1995 par le règlement 94-156. Le mandat du Service de l'habitation et du développement urbain est de «planifier et contrôler, en concertation avec les intervenants publics et privés, l'aménagement du territoire montréalais et promouvoir le développement harmonieux des fonctions urbaines afin de répondre aux besoins économiques, sociaux et culturels de la population montréalaise» (Énoncés de mission et structures organisationnelles des services municipaux, 1994). Le Service est constitué de la Direction du service, du Module de l'administration, du Module de la planification urbaine, du Module de la gestion du développement, du Module de l'habitation et du Module des permis et inspections. Cote originelle de fonds : VM005

1995-2001 : Le Service de l'habitation

Le Service de l'habitation est créé en 1995 en vertu du règlement 95-009 adopté le 30 janvier 1995 par le Conseil de ville. Le Service de l'habitation et du développement urbain est aboli en 1994 et ses mandats sont partagés entre le Service de l'urbanisme, créé au même moment, et le Service de l'habitation créé en janvier 1995. Le mandat du Service de l'habitation est de contribuer à satisfaire les besoins en matière d'habitation (règlement 95-009). En 2001, le Service est constitué de la Direction du service, de la Division du soutien à la gestion, de la Division de l'expertise et des programmes, de la Division de la rénovation résidentielle ainsi que de la Division du développement résidentiel. Cote originelle de fonds : VM145

1994-1999 : Le Service de l'urbanisme

Le Service de l'urbanisme est créé en 1994 en vertu du règlement 94-156 adopté le 12 décembre 1994 par le Conseil de ville. Le Service de l'habitation et du développement urbain est aboli en 1994 et ses mandats sont partagés entre le Service de l'urbanisme, créé au même moment, et le Service de l'habitation créé en janvier 1995. Le 8 mars 1999, le Conseil de ville adoptera le règlement 99-042 qui regroupe le Service de l'urbanisme, le Service des permis et inspections et le Service du développement économique sous le nom de Service du développement économique et urbain. Le mandat du Service de l'urbanisme est d'assurer la mise en valeur du territoire de la ville, de planifier et de gérer l'occupation du sol, et de contribuer à satisfaire les besoins en matière d'habitation (règlement 94-156). Son mandat est modifié le 30 janvier 1995 en vertu du règlement 95-009 qui transfert les questions relatives à l'habitation au Service de l'habitation qui vient d'être créé. En 1999, le Service de l'urbanisme est constitué de la Direction du service, du Directeur associé, de la Division du soutien à la gestion, de la Division du développement des systèmes, de la Division des projets privés et institutionnels ainsi que de la Division de la planification urbaine et de la réglementation. Cote originelle de fonds : VM115

1999-2001 : Service du développement économique et urbain.

Le Service du développement économique et urbain est créé en 1999 en vertu du règlement 99-042 adopté le 8 mars 1999 par le Conseil de ville. Il est issu de la fusion du Service du développement économique, du Service des permis et inspections et du Service d'urbanisme, créés en 1994 en vertu du règlement 94-156. Le mandat du Service du développement économique et urbain est d'assurer la mise en valeur du territoire de la ville, de planifier et de régir l'occupation du sol, de favoriser le développement des entreprises commerciales, industrielles ou de services, de favoriser le développement du tourisme, de fournir une expertise en matière d'évaluation et de courtage immobiliers, d'étudier les demandes de permis et de délivrer les permis ainsi que d'effectuer des inspections aux fins de l'application des règlements municipaux. En 2001, le Service est constitué de la Direction du service, de la Division du soutien à la gestion, de la Planification et réglementation, de la Division du développement des systèmes, de la Promotion et mise en valeur, de la Division du service à la clientèle et de l'accueil, de la Division du développement territorial 5, 6 et 8, de la Division du développement territorial 1, 2, 3, 4, 7 et 9 ainsi que du Développement de l'Est. Cote originelle de fonds : VM165

Montréal (Québec). Office de consultation publique de Montréal.

  • MTL202-A
  • Collectivité
  • 2002-

L'Office de consultation publique de Montréal est créé en vertu de l'article 75 de la charte de la Ville de Montréal. Il commence ses activités en septembre 2002.
Le mandat de l'OCPM est de tenir des consultations publiques relatives aux différentes compétences de la Ville de Montréal, notamment sur les projets d'urbanisme et d'aménagement du territoire et sur tout projet désigné par le conseil ou le comité exécutif.

SDC Plaza St-Hubert

  • P177-A
  • Collectivité
  • 1959-

L’Association du centre d’achats de la rue St-Hubert – St-Hubert Street Shopping Center Association est incorporée le 31 décembre 1953 à la suite de démarches d’un groupe d’hommes d’affaires du centre-nord de la rue St-Hubert. Le 8 mars 1963, L’Association du centre d’achats de la rue St-Hubert change officiellement sa raison sociale pour Plaza St-Hubert Inc. puis devient La Corporation du mail Plaza St-Hubert le 15 juin 1977. Le 20 août 1982 est émis le certificat d’enregistrement qui confirme la constitution de la Société d’initiative et de développement d’artères commerciales (SIDAC) Plaza St-Hubert. En 1997, le ministre des Affaires municipales remplace le nom SIDAC par Société de développement commercial (SDC).

Sise sur la rue Saint-Hubert, la Plaza se situe entre les rues Jean-Talon au nord et De Fleurimont au sud en 1959 et entre les rues Jean-Talon au nord et Bellechasse au sud aujourd'hui.

Les années 1960 sont marquées par d’importantes initiatives promotionnelles pour faire connaître la Plaza : concours, émissions télévisuelles et radiophoniques, parades de Noël, logo, etc. Plusieurs personnalités publiques québécoises participent à ces activités dont le plus connu est Réal Giguère, associé à la Plaza durant plusieurs années. En parallèle se font des démarches par l'administration pour, entre autres, harmoniser les heures d'ouverture des commerces de la Plaza avec celles des centres d'achats des banlieues ainsi que pour l'obtention de stationnement pour les clients. La première vente-trottoir se déroule à l'été 1972 et la tradition des braderies se poursuit depuis. L'aménagement de la rue Saint-Hubert est reconnu plus particulièrement depuis l'installation des marquises en 1984, et depuis plusieurs autres travaux ont été réalisés. Aujourd’hui, la SDC Plaza St-Hubert regroupe 400 commerces.

Tourisme Montréal

  • P172-A
  • Collectivité
  • 1919-

Le 8 octobre 1919, l’Automobile Club of Canada (l’ancêtre de CAA-Québec) met sur pied le Tourist Bureau of Montreal avec l’appui de la Ville de Montréal et de quelques grands noms de l’économie locale, notamment Henry Birks & Sons, Henry Morgan & Company, Holt Renfrew, Canada Steampship Lines, la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada, l’Hôtel Windsor, le Ritz-Carlton, l’Association des marchands détaillants et la Chambre de commerce de Montréal. La mission du nouvel organisme : faire la promotion de Montréal et de son réseau routier dans le but de développer le tourisme. En 1924, le Tourist Bureau of Montreal devient le Montreal Tourist and Convention Bureau, en conformité avec une mission qui englobe le développement du tourisme d’affaires.

En 1961, le Montreal Tourist and Convention Bureau cède la responsabilité du tourisme d’agrément et de loisirs à l’Office municipal de tourisme de Montréal pour se concentrer sur le tourisme d’affaires, comme l’indique son nouveau nom : le Montreal Convention and Visitors Bureau. En 1964, le président de l’organisme met sur pied un comité chargé d’intensifier la promotion de la destination sur le marché des congrès et des réunions. L’année de son cinquantenaire, en 1969, le Montreal Convention and Visitors Bureau regroupe plus de 300 membres.

En 1982, le Montreal Convention and Visitors Bureau devient l’Office des congrès et du tourisme du Grand Montréal (OCTGM). L’Office jouera un rôle de premier plan dans la construction du Palais des Congrès l’année suivante. En 1986, le président du conseil de l’OCTGM lance un processus de planification stratégique qui permettra à terme d’unifier les forces vives du tourisme montréalais. En 1989, l’OCTGM intègre les ressources de CIDEM-Tourisme (anciennement l’Office municipal du tourisme). L’organisme compte alors 402 membres et 51 employés. La même année, la Ville de Montréal, de concert avec les gouvernements du Québec et du Canada, inaugure le Centre Infotouriste, un service d’accueil multifonctionnel dont la gestion est confiée à un organisme paramunicipal, la Société d’accueil et de renseignements touristiques de Montréal (SARTM).

En 1992, la Ville de Montréal confie les fonctions d’accueil de la SARTM à l’OCTGM. L’organisme participe à la promotion du 350e anniversaire de Montréal. Le 19 mai 1994, l’OCTGM fête son 75e anniversaire au Marché Bonsecours. Pour marquer l’événement, l’Office présente une exposition sur le tourisme montréalais au Centre d’histoire de Montréal. En 1995, l’OCTGM inaugure son site Web. En 1998, l’OCTGM adopte la dénomination Tourisme Montréal. Grâce à l’entrée en vigueur de la taxe sur l’hébergement en 1997, l’organisme est en mesure d’intensifier ses efforts de promotion à l’international.

En 2013, Tourisme Montréal consacre plus de 10 M$ à la promotion de la métropole pour stimuler la croissance du tourisme. À l'ère des médias sociaux, Tourisme Montréal crée le mot-clic #MTLmoments et adapte son blogue Vivez MTL / MTL Buzz. L’organisme délaisse la publicité traditionnelle au profit de campagnes thématiques basées sur l'intégration de contenu axé sur un positionnement attrayant. Toujours en 2013, Tourisme Montréal lance la campagne « Fais-le à Montréal / Do your thing ». L’objectif : présenter la métropole comme la destination LGBT par excellence. En 2016 et en 2017, Tourisme Montréal joue un rôle clé dans la promotion du 375e anniversaire de Montréal avec la campagne « Sorry » (Désolé). Au début de 2018, Tourisme Montréal adopte de nouvelles orientations stratégiques redéfinissant son rôle et ses actions sur les marchés touristiques et auprès de la communauté pour la période 2018-2022.

Tourisme Montréal en 2019 : 1000 membres et partenaires, 100 employés engagés, 1 immense terrain de jeu.

Source : https://apropos.mtl.org/fr/organisation/historique-de-tourisme-montreal

Édifice Aldred

  • P174-A
  • Collectivité
  • 1929-

Érigé en pleine crise économique entre 1929 et 1931, l’édifice Aldred est l’œuvre de l’agence d’architectes Barott and Blackader et il est construit par la Foundation Company of Canada Ltd. L’immeuble a été commandé par John Edward Aldred, président de la firme de courtage Aldred and Co. et de la compagnie d’électricité Shawinigan Water and Power Co. Ce bâtiment moderne de 23 étages remplace entre autres l’immeuble de la Banque provinciale du Canada et celui de la librairie Granger et Frères.

Outre la firme Aldred and Co., l’édifice comporte environ 80 adresses de bureaux en 1935, logeant principalement des compagnies d’assurances, d’avocats et des institutions financières comme les compagnies Audette and O’Brien, Fair and Cameron, le Montreal Trust Company et la Banque Royale du Canada.

L’édifice est ensuite vendu successivement à deux compagnies d’assurances : en 1941, à la Prudential Insurance Company of America et en 1960, à la Prévoyance. À cause du manque d’espace, La Prévoyance quitte l’immeuble pour s’installer dans le nouveau bâtiment de La Laurentienne, à l’angle de la rue Peel et du boulevard Dorchester. Par la suite, quatre compagnies vont acheter l’édifice Aldred pour une somme de 7 millions de dollars : Canadian Alpha Lessors, Monit Internationals Inc, Parkview Construction Ltd. ainsi que Kesmet Invesments Ltd.

Montréal (Québec). 11es championnats du monde de natation (FINA).

  • VM143-A
  • Collectivité
  • 2005

Le 21 juillet 2001, Montréal devient la première ville nord-américaine à accueillir les championnats du monde de natation, organisé par la Fédération internationale de natation (FINA). Ces onzièmes championnats se tiennent du 16 au 31 juillet 2005.

Le budget prévu pour la tenue de l'événement est de 46 millions de dollars, dont environ 50% est financé par les pouvoirs publics (gouvernements fédéral et provincial et Ville de Montréal).

Des difficultés financières reliées principalement à l'insuffisance de parrainages privés et au faible taux de vente de billets entraîne un manque d'environ 10 millions de dollars pour boucler le budget.

Le 19 janvier 2005, la FINA retire l'organisation des championnats du monde à Montréal et un appel de candidatures est lancé. La Grèce, les villes allemandes de Berlin et Munich ainsi que Moscou annoncent leur intention d'accueillir les championnats aquatiques.

La Ville de Montréal promet l'aide financière qui permet de combler le budget et un éventuel déficit. Le 10 février 2005, suite à la garantie financière obtenue, la FINA revient sur sa position et désigne Montréal à nouveau Montréal comme la ville hôte de l'événement.

Les épreuves de natation sportive, de plongeon, de water polo et de natation synchronisée se sont déroulées dans le complexe aquatique de l'Île Sainte-Hélène, situé dans le Parc Jean-Drapeau, alors que les épreuves de nage en eau libre se sont tenues dans le bassin olympique d'aviron et de canoë-kayak utilisé lors des Jeux olympiques de 1976.

Montréal (Québec). Service des sports, des loisirs et du développement social

  • VM114-A
  • Collectivité
  • 1994-2001

Le Service des sports, des loisirs et du développement social est créé en 1994 en vertu du règlement 94-156 adopté le 12 décembre 1994 par le Conseil de ville. L'histoire de ce service débute avec la création du Service des parcs en 1953 qui comprend une division de la récréation. En 1971, celle-ci devient le Service des sports et loisirs qui est remplacé en 1987 par le Service des loisirs et du développement communautaire. Le service est aboli en 1993 et le Service des loisirs, des parcs et du développement communautaire est créé. Les volets parcs et sécurité du revenu de ce service deviennent autonomes en 1994 et le Conseil de ville crée le Service des sports et loisirs. Il change de nom le 11 mars 1996 pour devenir le Service des sports, des loisirs et du développement social en vertu du règlement 96-030.

Le mandat du Service des sports, des loisirs et du développement social est de gérer les activités sportives et récréatives offertes par la Ville et de favoriser le développement social et communautaire (règlement S-0.1). En 2001, le Service est constitué de la Direction, de la Division des communications et de l'accueil, de la Division des installations et des ressources, de la Division de l'expertise et soutien ainsi que des Régions administratives.

Centre d'excellence de Montréal en réhabilitation de sites (CEMRS)

  • P171-A
  • Collectivité
  • 1997-2011

Le Centre d'excellence de Montréal en réhabilitation de sites (CEMRS) est un organisme sans but lucratif fondé en 1997 sur l’initiative de trois paliers gouvernementaux, soit la Ville de Montréal, le gouvernement du Québec (ministère des Ressources naturelles et de la Faune et ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs) et le gouvernement du Canada (Conseil national de recherche du Canada et Environnement Canada), desquels il a su bénéficier d’un soutien technique et financier.

La Ville de Montréal a cédé au CEMRS le terrain Pitt, situé près du Canal Lachine, pour la construction de ses bureaux et d’un centre d’interprétation.

La mission du CEMRS est de stimuler l’innovation dans le domaine de la décontamination des sols et de la réhabilitation des sites contaminés, et d’assister les propriétaires dans l’identification et la mise au point de solutions adaptées à leur réinsertion sécuritaire sur le marché immobilier.

Il a encadré et financé partiellement, de l’ordre de 12 M$, la réalisation d’une quarantaine de projets de démonstration technologique auxquels les promoteurs ont consenti des investissements de plus du double de ce montant.

Le CEMRS décide de mettre fin à ses activités en décembre 2011, après 14 ans d'existence. Le 25 mai 2012, il fait don du reliquat de ses biens à l’Institut de recherche en biologie végétale (IRBV), un organisme ayant des objets similaires aux siens.

Corporations de développement économique communautaire de Montréal

  • P169-A
  • Collectivité
  • 1984-

Les Corporations de développement économique communautaire (CDÉC) de Montréal sont mises sur pied en trois temps : d'abord sont institués le Programme économique de Pointe-Saint-Charles (1984), qui deviendra le Regroupement économique et social du Sud-Ouest (RESO) en 1989, le Programme Action Revitalisation Hochelaga-Maisonneuve (1985), qui deviendra la Corporation de développement de l'Est (CDEST), et la CDÉC Centre-Sud - Plateau Mont-Royal (1986). Ces trois premières corporations résultent de l'initiative d'organisations communautaires et d'acteurs sociaux locaux souhaitant oeuvrer à la revitalisation économique et sociale de ces quartiers durement touchés par la crise économique de 1982-1983 et les pertes d'emplois occasionnées par celle-ci. Les trois CDÉC sont financées par l'Office de planification et de développement du Québec (OPDQ). Dans un deuxième temps, la CDÉC Centre-Nord (1988) et la CDÉC Rosemont - Petite-Patrie (1989) sont fondées et obtiennent également du financement de la part de l'OPDQ. Enfin, après l'instauration par la ville de Montréal d'une politique d'appui aux CDÉC (dans son plan d'action « Partenaires dans le développement économique des quartiers », 1990), une troisième génération de CDÉC est constituée, incluant la CDÉC Côte-des-Neiges - Notre-Dame-de-Grâce (1991), la CDÉC Ahuntsic-Cartierville (1992), la CDÉC Lasalle-Lachine (1992), la Société de développement économique Rivière-des-Prairies - Pointe-aux-Trembles - Montréal-Est (SODEC) (1996) et la CDÉC Saint-Léonard (1998). Des CDÉC sont également mises sur pied dans d'autres villes québécoises (Québec, Sherbrooke et Trois-Rivières). Les CDÉC bénéficient du soutien financier des paliers municipal, provincial et fédéral. En 1997, le gouvernement du Québec instaure sa « Politique de soutien au développement local et régional » qui met en place un nouveau type d'institution, soit les Centres locaux de développement (CLD). Puisque les fonctions des CLD s'apparentent à celles des CDÉC pour ce qui est du développement économique, le ministère de la Métropole convient avec les CDÉC montréalaises d'un accord confiant à neuf des dix corporations le mandat propre aux CLD, tout en leur permettant de conserver leurs fonctions relatives à l'employabilité. Une nouvelle CDÉC est fondée en 2005, soit la CDÉC Montréal-Nord. En 2014, le gouvernement du Québec coupe 10% de son financement aux CLD et CDÉC de la province, puis signe avec l'Union des municipalités du Québec, la Fédération québécoise des municipalités et les maires de Québec et de Montréal un Pacte fiscal transitoire baissant drastiquement le budget alloué au développement économique local. Les CLD sont officiellement abolis par le projet de loi 28 en 2015 et Développement économique Canada retire son soutien financier aux CDÉC en 2016. Les services offerts par les CLD sont rapatriés par les municipalités : la ville de Montréal crée en 2015 une nouvelle structure organisationnelle dédiée au développement local, soit PME-Montréal, qui obtient les mandats des 18 anciens CLD du territoire. Les CDÉC perdent alors leurs mandats de CLD et se voient dépourvues de leurs sources de financement. Dans ce contexte, la CDÉC Centre-Sud Plateau Mont-Royal, la CDEST, la CDÉC Centre-Nord, la CDÉC Rosemont - Petite-Patrie, la CDÉC Côte-des-Neiges - Notre-Dame-de-Grâce, la CDÉC Ahuntsic-Cartierville, la SODEC et la CDÉC Saint-Léonard ferment subséquemment leurs portes. Le RESO, et les CDÉC de Montréal-Nord et de Lasalle-Lachine continuent toutefois leurs activités, se concentrant sur les fonctions qui ne sont pas prises en charge par PME-MTL.

La mission des CDÉC était de promouvoir le développement économique local en poursuivant les objectifs suivants : « Favoriser la prise en charge du développement économique local par les populations locales; Stimuler la création d’emplois de qualité et stables; Développer l’employabilité des sans-emploi ainsi que les compétences des travailleurs et dirigeants des entreprises locales. » (Denis Leclerc et Denis Sirois, « Les CDEC du Québec », 2013). Il est possible de regrouper les diverses activités des CDÉC en deux larges services, soit le service d'employabilité et le service de développement économique (soutien à l'entrepreneuriat local). Cette dernière fonction recoupait le mandat des CLD. Les CDÉC sont menées par une direction générale et un conseil d'administration dont les membres sont élus par plusieurs collèges électoraux (par exemple : milieu des affaires, milieu communautaire, milieu culturel, etc.). Les acteurs de multiples sphères sociales peuvent devenir membres d'une CDÉC et participer aux assemblées générales annuelles, aux consultations ainsi qu'aux comités internes. Les CDÉC de Montréal se sont regroupées au sein de l'Inter-CDÉC au début des années 1990 et faisaient aussi partie du Regroupement des CDÉC du Québec, de CLD Montréal et de l'Association des CLD du Québec.

Sources :

Contenu du fonds P169 incluant :

  • Nicole Mousseau, Carole Lanoville, Danièle Lamoureux et Pierre Marcotte. « Recensement des réseaux de développement local et économique communautaire ». Carrefour québécois de développement local, 2000.

Ainsi que les publications suivantes :

Montréal (Québec). Commission Jacques-Viger

  • VM034-A
  • Collectivité
  • 1962-1990 , 1992-2001

La première instance de la Commission Jacques-Viger est créée en 1962 en vertu du règlement 2760 adopté le 16 août 1962 par le Conseil de ville. La Commission tient sa première séance le 10 octobre de la même année. Elle est abolie le 20 décembre 1990 par l'article 6 de la Loi modifiant la charte de la Ville, sanctionnée par le Parlement de Québec.

Le mandat de la Commission Jacques-Viger est d'étudier toute question ayant trait à la préservation, dans le Vieux-Montréal, de la physionomie historique du quartier. Le secteur couvert plus spécifiquement comprend le territoire borné à l'est par la rue Berri, au sud par les rues Commissioners et de la Commune, à l'ouest par la rue McGill, et au nord par la rue Notre-Dame. Toutefois, la Commission peut être appelée à se prononcer, selon les circonstances, dans toute autre partie de la Cité. La Commission est composée d'un minimum de 7 et d'un maximum de 21 membres nommés par le Conseil.

La seconde instance de la Commission Jacques-Viger est créée en 1992 en vertu du règlement 9058 adopté le 3 mars 1992 par le Conseil de Ville. Elle est abolie dans le cadre de la réorganisation municipale de 2002.

Consultative, cette commission a pour fonction de donner des avis sur des projets de construction, de modification ou d'occupation qui lui sont soumis. Par ses avis, elle se prononce sur les qualités des projets sur le plan de l'urbanisme, de l'aménagement, de l'architecture et du design. La Commission se compose de 7 membres nommés par le Conseil de ville.

Montréal (Québec). Commission du développement urbain de Montréal

  • VM173-A
  • Collectivité
  • 1995-2001

La Commission du développement urbain de Montréal (CDUM), instituée par le règlement municipal 95-204, tient sa première assemblée le 7 novembre 1995. Les assemblées des conseils de quartier liés à la Commission sont inaugurées le 19 février 1996. La dernière séance de la Commission a lieu le 3 décembre 2001 et les dernières assemblées des conseils de quartier se tiennent le 6 décembre 2001. La Commission est dissoute le 31 décembre 2001, dans le contexte de la mise en place de la nouvelle ville de Montréal et de l’institution de l’Office de consultation publique de Montréal.

Le mandat de la CDUM est d’étudier les projets d’urbanisme relatifs à une modification de zonage, à un programme de développement ou à une autorisation spéciale qui ont été déposés auprès du comité exécutif municipal et d’émettre des recommandations à l’intention de cette dernière instance. Cela implique pour la Commission de réunir en assemblée les requérants des dossiers ciblés et les citoyens et citoyennes désirant s’informer ou intervenir dans le processus décisionnel. La Commission est composée d’élus nommés par le conseil municipal, soit un président, un vice-président et sept autres membres. Les conseils de quartier visent à rapprocher les Montréalais et Montréalaises de l’administration municipale en sollicitant les avis citoyens sur des questions urbanistiques locales ayant trait à la vie quotidienne. Ces conseils sont formés d’élus locaux.

Sources :

Comité d'action femmes et sécurité urbaine (CAFSU)

  • P161-A
  • Collectivité
  • 1992-2004

Le Comité d'action femmes et sécurité urbaine (CAFSU) voit le jour en septembre 1992, quelques mois après la Conférence montréalaise sur les femmes et la sécurité urbain "J'accuse la peur". La Comité est mis sur pied afin d'assurer le suivi des engagements pris par le Secrétariat d'État du Canada, la Ville de Montréal et la Communauté urbaine de Montréal (CUM) pris lors de cette conférence.

La mission du CAFSU est d'accroître la sécurité des femmes en milieu urbain, notamment par la réduction des occasions d'agression ; la neutralisation des agresseurs ; la renforcement du sentiment de sécurité des femmes par des stratégies concrètes et le renforcement de l'autonomie des femmes.

Pour ce faire, le CAFSU développe des partenariats avec des organismes du milieu et des institutions ; mobilise les institutions et les différentes communautés, les quartiers et les voisinages face à la problématique de la sécurité des femmes en milieu urbain ; incite les hommes à assumer leurs responsabilités et à agir contre la violence masculine exercée à l'endroit des femmes ; mène des recherche et des projets en plus de développer des outils de formation et de sensibilisation au plan local, régional et international.

Lors d'une réunion tenue le 6 mai 2004, les membres du CAFSU ont décidé de terminer les projets en cours et de fermer le CAFSU en date du 30 juin 2004.

Les demandes adressées au CAFSU en matière de sécurité des femmes et d'aménagement sécuritaire ont été prises en charge par le Centre de prévention des agressions de Montréal (CPAM).

Biodôme de Montréal

  • VM168A
  • Collectivité
  • 1992-

Inauguré en 1992, le Biodôme de Montréal fait partie du réseau « Espace pour la vie » qui comprend également l’Insectarium, le Planétarium et le Jardin botanique de Montréal. C’est un musée voué à l’environnement qui abrite, dans une représentation de leur habitat naturel, des milliers de plantes et d’animaux. Sa mission se décline selon les axes suivants :

Sensibiliser, préserver, éduquer
La Nature est complexe, belle et vulnérable. En la représentant, le Biodôme livre un message d'une importance capitale : cette nature, nous en faisons partie et nous pouvons aider à la préserver. Le Biodôme s'y emploie à travers ses activités d'éducation, de conservation et de recherche scientifique.

Lieu d'éducation à l'environnement
Le Biodôme met à la disposition du grand public et des groupes scolaires de multiples lieux et outils d'exploration : écosystèmes, salle de découverte, expositions temporaires, animation sur les sentiers, activités éducatives, camp de jour, publications...

Lieu de conservation
Le Biodôme abrite des milliers de plantes et d'animaux vivants, qu'il préserve et présente dans le respect d'une éthique rigoureuse. Il participe aussi à des programmes nationaux et internationaux visant la restauration d'espèces menacées et la sauvegarde de milieux naturels fragiles.

Lieu de recherche scientifique
Le Biodôme met au service de l'avancement des connaissances les « laboratoires » offerts par ses écosystèmes. Son équipe de recherche travaille ainsi à plusieurs projets dans les domaines stratégiques de la biodiversité et du développement durable. Déjà, des découvertes ont été faites au Biodôme – dont une nouvelle espèce d'acarien – ainsi qu'en nature, les chercheurs oeuvrant aussi dans des milieux marins et terrestres du Québec, et en Amérique du Sud.

Le Biodôme de Montréal a été aménagé par la Ville de Montréal et la Régie des installations olympiques dans l’ancien vélodrome des Jeux olympiques d’été de 1976. Les étapes d’aménagement ont été les suivantes :

1988
Étude de faisabilité.

1989
Annonce officielle et embauche des équipes.

1989-1990
Définition du concept et élaboration des plans
Travaux d’infrastructure et d’ingénierie.

1991
Poursuite des travaux.
Recherche de plantes et d’animaux.

1992
En mars : Arrivée et acclimatation des végétaux.
De mars à juin : Arrivée et acclimatation des animaux.
18-19 juin : Ouverture officielle!

Source officielle : http://espacepourlavie.ca/

Communauté urbaine de Montréal

  • CUM001-A
  • Collectivité
  • 1970-2001

La Communauté urbaine de Montréal est créée par une loi sanctionnée le 23 décembre 1969 et mise en vigueur le 1er janvier 1970 (Lois du Québec, 1969, c. 84 ou L.R.Q., c. C-37.2). Elle succède à la Corporation de Montréal Métropolitain et son Conseil tient sa première assemblée le 9 février 1970. La Communauté urbaine de Montréal est abolie le 1er janvier 2002 en vertu de la Loi portant réforme de l'organisation territoriale municipale des régions métropolitaines de Montréal, de Québec et de l'Outaouais (L.Q., 2000, c. 56, annexe 1) sanctionnée le 20 décembre 2000. Elle est intégrée à la nouvelle Ville de Montréal formée par cette même loi et tient sa dernière assemblée le 12 décembre 2001.

Le territoire de la Communauté urbaine de Montréal comprend toutes les municipalités sur l'Île le Montréal, incluant l'Île de Dorval et l'Île Bizard. Le mandat de la Communauté est de dispenser des services d'ordre intermunicipal, dans les domaines de l'environnement et l'aménagement (évaluation des immeubles, schéma d'aménagement, parcs régionaux, qualité de l'air, aliments, eaux usées), du transport en commun, de la sécurité publique et de la promotion économique.

Ville de la Côte Saint-Louis

  • P017-A
  • Collectivité
  • 1846-1893

La ville de la Côte Saint-Louis est créée le 14 octobre 1846 (et de nouveau le 20 octobre) par une proclamation du lieutenant général de la province du Canada. La nouvelle municipalité est alors désignée sous le nom de village de la Côte Saint-Louis. Le statut du village de la Côte Saint-Louis est modifié le 2 avril 1890 pour celui de ville de la Côte Saint-Louis, en vertu de la Loi constituant la ville de la Côte-Saint-Louis en corporation (Statuts de la province de Québec, 1890, 53 Victoria, chap. 75). Le 4 décembre 1893, le Conseil de ville de Montréal adopte le règlement 211 prévoyant l'annexion à son territoire de la ville de la Côte Saint-Louis.

Le territoire de la ville de la Côte Saint-Louis a connu plusieurs modifications. Au moment de la création du village, la municipalité est bornée au sud-est par les limites de la Ville de Montréal; au sud-ouest par les limites de la municipalité de Côte-des-Neiges (municipalité créée en 1846 et abolie en 1847; sa limite avec Côte Saint-Louis se trouvait le long de la future rue Hutchison); au nord-ouest par les limites des paroisses de Saint-Laurent et de Sault-au-Récollet; et au nord-est par le chemin Papineau. En 1861, une partie de son territoire lui est amputé pour créer le village Saint-Jean-Baptiste. Ensuite, une autre portion de territoire est soustraite de la juridiction de Côte Saint-Louis lors de la création en 1878 du village de Saint-Louis du Mile-End. Au moment de son annexion à Montréal, le territoire de Côte Saint-Louis est limité au sud-est par l'avenue Mont-Royal de la Cité de Montréal; au nord-ouest par les limites des municipalités des paroisses de Saint-Laurent et du Sault-au-Récollet; au sud-ouest par les limites de la municipalité de Saint-Louis du Mile-End; et au nord-est par les limites de la municipalité de la Côte-Visitation. Le mandat de la municipalité est de gérer son territoire.

Montréal (Québec). Affaires internationales.

  • MTL107-A
  • Collectivité
  • 2001-

Le Bureau des relations internationales a pour mission d’assurer le rayonnement et le positionnement international de Montréal par le biais des relations institutionnelles et politiques, l’appui aux organismes et institutions du milieu montréalais et le développement de réseaux de relations avec des organismes et des institutions à travers le monde. Il a également la responsabilité de promouvoir Montréal comme lieu d'accueil d'organisations internationales et de conférences internationales.

Séminaire de Saint-Sulpice de Montréal

  • P073-A
  • Collectivité
  • 1657-1920

Le Séminaire de Saint-Sulpice de Montréal est créé en 1657 par les premiers Sulpiciens envoyés en Nouvelle-France par la Compagnie Saint-Sulpice de Paris. Endettée, la Société de Notre-Dame abandonne au Séminaire de Saint-Sulpice de Paris la seigneurie de l'île de Montréal en 1663. En 1759, à la veille de la Conquête, le Séminaire de Paris possède également les seigneuries de Saint-Sulpice et du Lac des Deux-Montagnes. En 1764, il cède, sans conditions, l'ensemble de ses droits sur ces possessions au Séminaire de Saint-Sulpice de Montréal. Ce transfert n'est pas reconnu par les autorités anglaises et ce n'est qu'en 1839 que la Couronne britannique reconnaît officiellement les droits du Séminaire de Saint-Sulpice de Montréal.
Le Séminaire de Saint-Sulpice de Montréal se consacre principalement au développement de Ville-Marie, aux missions et à l'enseignement ecclésiastique. Il établit, entre 1657 et 1740, neuf paroisses dans l'île de Montréal en plus de celle de Notre-Dame; fonde, en 1767, l'institution qui sera le Collège ou le Petit séminaire de Montréal et, en 1840, le Grand séminaire; participe financièrement à l'établissement de l'Université Laval de Montréal, qui deviendra l'Université de Montréal en 1920; construit la basilique Notre-Dame de même que les églises Notre-Dame-de-Grâce, Saint-Jacques et Saint-Patrice, la bibliothèque Saint-Sulpice et le Collège André-Grasset. Il fonde, en 1888, le Collège canadien à Rome.

Bibliothèque de la Ville de Montréal

  • BM002-A
  • Collectivité
  • 1902-

La Bibliothèque de la Ville de Montréal est créée sous le nom de Bibliothèque publique et gratuite de Montréal en vertu du règlement 291 adopté le 3 novembre 1902 par le Conseil de ville. L'histoire de la Bibliothèque débute avec l'offre de l'Institut canadien de donner sa bibliothèque et les 10 000 volumes qu'elle contient à la Ville de Montréal le 9 août 1880. Le 4 juillet 1881, le Conseil de ville se prononce contre cette offre. Le maire de Montréal, Raymond Préfontaine, sollicite du financier américain Andrew Carnegie une aide pécuniaire pour l'établissement d'une bibliothèque publique à Montréal en 1901. Le 26 mai 1902, le Conseil de ville accepte officiellement cette offre, mais elle reste sans lendemain. Le 6 mai 1903, la Chambre de commerce sollicite la ville pour la fondation d'une bibliothèque scientifique et industrielle au Monument National sous la direction de l'Association Saint-Jean-Baptiste. Le 16 juin 1903, la Commission spéciale de la Bibliothèque recommande la location d'une salle au Monument National pour y établir une bibliothèque scientifique et industrielle. La Bibliothèque technique de Montréal ouvre ses portes au cours de l'année. À la suite de l'annexion à Montréal de la ville de Sainte-Cunégonde, la bibliothèque publique de Sainte-Cunégonde est placée sous le contrôle de la Commission municipale de la Bibliothèque de Montréal. Elle devient bientôt la première succursale de la Bibliothèque. Le 10 novembre 1908, le Conseil de ville adopte le règlement 385 concernant le maintien et le bon fonctionnement de la Bibliothèque technique de Montréal. Le Conseil vote les sommes nécessaires pour l'achat des livres et des meubles et le traitement du bibliothécaire. En 1910, la Ville fait l'acquisition de la collection Gagnon au prix de 30 000$. Un des plus grands bibliophiles canadiens, Philéas Gagnon, de Québec, a collectionné des livres, des manuscrits, cartes et estampes rares et précieux. L'achat de la collection Gagnon décide en pratique du caractère de la bibliothèque. Au lieu de demeurer technique et scientifique, elle devient historique et littéraire. En 1911, le local du Monument National étant devenu trop petit, la bibliothèque emménage à l'École technique, rue Sherbrooke Est. Le 18 septembre 1911, le Conseil de ville crée un comité chargé d'étudier la construction d'une bibliothèque publique. Après plusieurs discussions sur l'emplacement de celle-ci, le Bureau des commissaires accepte d'utiliser les terrains que possède la Ville sur la rue Sherbrooke Est entre les rues Montcalm et Beaudry, en face du Parc Lafontaine. L'inauguration du nouvel édifice a lieu le 13 mai 1917 sous la présidence de Joseph-Jacques-Césaire Joffre, maréchal de France. Le 28 mai 1917, le Conseil de ville adopte le règlement 624 concernant l'établissement et l'administration d'une bibliothèque publique. La bibliothèque est dorénavant désignée sous le nom de Bibliothèque de la Ville de Montréal. Au cours des années 1940, les succursales Shamrock, Workman, Hochelaga et DeLorimier sont créées. En 2001, la Bibliothèque comprend un réseau de 22 bibliothèques de quartier, une bibliothèque centrale, un Bibliobus et une phonothèque. Au cours de son existence, la Bibliothèque de la Ville de Montréal a été sous la responsabilité de plusieurs instances : Commission de l'hôtel de ville, 1902-1909; Bureau des commissaires, 1910-1918; Secrétariat municipal, 1918-1971; Service des sports et loisirs, 1971-1979; Service des activités culturelles, 1979-1987; Service des loisirs et du développement communautaire, 1987-1993; Service de la culture, 1993-.

Le mandat de la Bibliothèque de la Ville de Montréal est de répondre aux besoins d'information, d'éducation, de culture et de loisirs documentaires de la communauté en mettant à sa disposition un réseau de bibliothèques publiques; de faire la promotion de la lecture auprès de la population montréalaise et de lui fournir les services et les collections nécessaires à l'auto-formation continue et au développement des connaissances; et de démocratiser l'accès à l'information sous toutes ses formes et de toute provenance par le recours à un personnel spécialisé et l'utilisation des technologies appropriées.

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