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Notice d'autorité
Personne

Huot, Guy

  • P155-A
  • Personne
  • 1928-2012

Guy Huot est né en 1928. Il épouse en seconde noce Nicole Du Tremble, avec laquelle il aura un enfant, Simon. D'une première union sont nés Lucie, Louise, Sylvie, Jean et Marc.

Il débute sa carrière à la Ville de Montréal en 1952, à titre d'évaluateur au Service des Travaux publics. Promu estimateur de groupe en expropriations en 1963 au Service des estimations, il devient, en 1965, surintendant de la Section des immeubles. En 1968, alors directeur du Service des immeubles, il est nommé représentant de la Ville de Montréal au comité exécutif du conseil d'administration de la Compagnie de l'exposition universelle de 1967, et occupe en parallèle la fonction de directeur général de Terre des Hommes, dont il est nommé Commissaire général en octobre 1969. Il prend sa retraite de la Ville de Montréal en janvier 1971.

Guy Huot remplit ensuite quelques mandats dont celui de sous-directeur général aux Immeubles et équipements de la Commission des écoles catholiques de Montréal (1971) et conseiller pour Churchill Consulting Services Ltd en 1972.

Il s'implique aussi auprès de différentes organisations : membre fondateur de l'Association des évaluateurs agréés du Québec (1969), membre du conseil d'administration du Collège d'enseignement général et professionnel de Rosemont (1977-1978), collaborateur du groupe de réflexion pour le 350e anniversaire de Montréal (dès 1989-1992) et président de l'Association des retraités de la Ville de Montréal.

Il meurt le 31 décembre 2012.

Marion, Thérèse

  • P186-A
  • Personne
  • 1909-2009

Thérèse Marion est née le 1er août 1909 à Stanstead. Elle est la fille de Lucien Marion et Albertine Robert et a plusieurs frères et soeurs, dont Hermann-Joseph, Bernard et Rachel. Elle a étudié à l’Université Cornell dans l’État de New York et à l’Université Laval. Elle meurt le 8 décembre 2009 à Montréal.

Thérèse Marion est la première nutritionniste engagée par la Ville de Montréal. Elle travaille à la division de l’hygiène de l’enfance du Service de la santé d’avril 1942 à mars 1947. Pendant sa carrière à la Ville, elle donne également des cours à l’École ménagère provinciale pendant l’année scolaire et est responsable en septembre 1944 du kiosque de la nutrition à l’exposition provinciale de Québec, organisée par le département de l’Instruction publique de la province. Thérèse Marion travaille également avec les services militaires pendant la Deuxième Guerre mondiale afin de développer des programmes de rationnement. Après son départ de la Ville en 1947, elle est professeure à l’École Supérieure de pédagogie de Montréal puis traductrice. Avec les soeurs Eveline et Estelle Leblanc, elle participe également à la mise en place de l’enseignement ménager au Québec dans les années 1940.

Buissonneau, Paul

  • P180-A
  • Personne
  • 1926-2014

Paul Buissonneau est né le 24 décembre 1926 à Paris en France. Après une adolescence difficile bouleversée par la guerre et la perte de ses parents, il pratique plusieurs métiers avant de suivre des cours de théâtre chez Chancerel. Il meurt à Montréal le 30 novembre 2014.

Paul Buissonneau est un acteur, metteur en scène, chanteur et un employé de la ville de Montréal. En 1946, il rejoint les Compagnons de la chanson et fait plusieurs tournées, notamment avec Édith Piaf, jusqu’en 1950, moment où il décide de s’installer à Montréal avec sa première femme. En 1952, alors qu’il est employé du magasin de musique Archambault sur la rue Sainte-Catherine, il est approché par Claude Robillard, directeur du Service des parcs de Montréal, qui souhaite créer un théâtre ambulant pour enfants. Ainsi est créée la Roulotte, que Paul Buissonneau dirigera de 1953 à 1984. En tant que fonctionnaire à la ville, Paul Buissonneau est avant tout acteur, metteur en scène et animateur. Il travaille de pair avec plusieurs artistes, dont Yvon Deschamps, Clémence Desrochers, Robert Charlebois et François Barbeau, afin de créer des spectacles souvent inspirés de contes classiques sur une scène ambulante, qui se promène dans les différents parcs de la ville. En 1956, Paul Buissonneau crée le personnage de Picolo pour la série La Boîte à Surprise sur les ondes de Radio-Canada, personnage qui aura par la suite sa propre émission. En 1955, Paul Buissonneau fonde le Théâtre de Quat’Sous avec Yvon Deschmaps, Claude Léveillée et Jean-Louis Millette. Il en sera le directeur artistique jusqu’en 1989. Parmi ses mises en scène les plus connues, on compte l’Osstidcho en 1968 au Théâtre de Quat’Sous et Faut jeter la vieille en 1969 au Théâtre du Nouveau-Monde. Paul Buissonneau obtient plusieurs prix au cours de sa carrière, dont un Emmy Award en 1965, le prix Victor-Morin en 1976 et le Prix du Gouverneur général en 1998.

Millet, Robert

  • P179-A
  • Personne
  • 1934-2021

Né en 1934, Robert Millet est le fils de Robert-Eugène Millet et d’Anita Lynch. Il a une sœur Andrée Millet et un frère, Jean-Pierre Millet. M. Millet est photographe, journaliste, cinéaste. Il s’implique également dans divers mouvements syndicaux et politiques. Au cours des années 1950, il est membre de l’Association des artistes non figuratifs. Il organise ou participe à plusieurs expositions de photographie, notamment "Photographie 57" à l’Université de Montréal en compagnie de Michel Brault, Claude Jutras et Guy Borremans. Il gravite dans l’entourage de nombreuses personnalités connues du monde des arts montréalais, particulièrement des mouvements des Automatistes et des Plasticiens. Nombre d’entre eux et de leurs œuvres, sont au coeur de ses photographies, dont Paul Émile Borduas, Claude Gauvreau, Marcelle Ferron, Marcel Barbeau, Guido Molinari, Jean-Paul Mousseau, Rita Letendre et Claude Tousignant. Lors de l’Expo 67, il travaille étroitement avec la délégation de l’URSS pour la diffusion d’arts visuels. Comme journaliste, il travaille entre autres pour La Voix de l’Est de Granby, La Presse et le Nouveau Journal, où il contribue avec des textes et des photographies, principalement sur les beaux-arts. Il produit dès les années 1950 des films artistiques et documentaires. Il réalise notamment en 1957 un film sur la grève de Murdochville pour le syndicat des métallurgistes unis d’Amérique. Il participe également à l’émission de Radio-Canada « Images en tête » comme photographe de plateau et scénariste au cours des années 1960. Il produit ensuite des films pour l’Office du film du Québec et le Ministère de l’Éducation. En 1963 il est membre fondateur, avec Michel Chartrand, du Parti socialiste du Québec et son journal Le peuple. Au niveau fédéral, il fonde, la même année, le Parti Rhinocéros avec Jacques et Paul Ferron et y est impliqué de manière importante tout au long de son histoire. Il est lui-même candidat aux élections pour ce parti en 1984 dans la circonscription de Longueuil. Robert Millet décède le 17 mars 2021 à Sherbrooke, après avoir vécu à Richmond.

Degryse, Marc

  • P176-A
  • Personne
  • 1944-

Marc Degryse naît à Paris en mars 1944. Il fait ses études secondaires au lycée professionnel (électronique), puis son service militaire dans la Marine Nationale (radio de bord), de 1963 à 1964. Il poursuit ensuite des études d’allemand et une Maîtrise en Lettres Modernes à Grenoble, avant de vivre en Allemagne et en Irlande. Il est « Lecturer » à l’Université de Belfast en 1972-1973.

Immigré au Canada en 1973, devenu citoyen en 1977, Marc Degryse est enseignant de littérature et de scénarisation au Cégep Montmorency (Laval) pendant 34 ans, tout en menant parallèlement de front la photographie et l’écriture (poésie, nouvelles, dix romans – dont deux publiés). Il est membre du Vidéographe et réalisateur de documentaires ainsi que d’un long métrage de fiction, Québec : Opération Lambda (1985).

Dans les années 1970, Marc Degryse est photographe officiel du groupe politique En Lutte. Les images captées dans ce contexte sont déposées au Service des archives de l’UQAM.

Jusqu’en 1998 (moment du passage au numérique), Marc Degryse réalise et développe plus de 22 000 clichés noir-et-blanc, et prend environ 10 000 diapositives. Il parcourt sur route le continent américain dans tous les sens, effectue neuf traversées depuis le Labrador jusqu’en Alaska, de Montréal à Tijuana, de Miami à Blanc-Sablon, etc.

Photographe des villes, il s’intéresse notamment à Montréal, Paris, New York, et Prague, avec comme thème central le temps qui passe, le souci de la saisie de ce temps. Ses diapositives documentent l’Amérique mythique, l’Ouest et ses routes, le Yukon et l’Alaska, parcourant ce mythe et son histoire.

Informations fournies par Marc Degryse à Montréal, le 8 décembre 2019

Rompré, André-Yves

  • P175-A
  • Personne
  • [195-]-

André-Yves Rompré a une formation universitaire en journalisme.

Il débute sa carrière radiophonique en 1978 comme chroniqueur à l'émission "Cahiers manitobains" de la station CKSB-FM à Saint-Boniface et poursuit sa carrière à titre de recherchiste-intervieweur de l'émission "Pacifique Express" de la station CBUF-FM à Vancouver en 1980-1981. Son aventure radiophonique à CIBL débute en 1994 comme journaliste pour l'émission "Montréal, ville du monde" puis, la même année, il agit à titre d'animateur-réalisateur de l'émission "Le Métropolitain", un magazine quotidien d'affaires publiques diffusé jusqu'au 23 novembre 2001. Il quitte CIBL en 2002.

André-Yves Rompré occupe aussi différentes fonctions comme rédacteur entre 1976 et 1988, entre autres dans la presse écrite et pour des publications et services gouvernementaux. Il siège sur la conseil d'administration de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec à titre d'administrateur-radio de 1997 à 1999.

De 2002 à 2010, il agit à titre d'attaché politique responsable des communications de l'arrondissement de Mercier--Hochelaga-Maisonneuve de 2002 à 2010. De 2012 à 2015, il est chargé de cours au collégial et rédacteur contractuel. Enfin, en 2017-2018, il est animateur-réalisateur de l'émission "Quartiers politiques" à CKVL.FM.

Drapeau, Jean

  • P100-A
  • Personne
  • 1916-1999

Jean Drapeau naît à Montréal le 18 février 1916. Il est le fils de Joseph-Napoléon Drapeau et d'Alberta (Berthe) Martineau. Il fait ses études primaires et supérieures aux écoles Jean-de-Brébeuf et Le Plateau. Étudiant à l'Université de Montréal, il obtient la licence en sciences sociales, économiques et politiques en 1937 ainsi que le degré de bachelier ès arts l'année suivante. De 1938 à 1941, il étudie le droit à la Faculté de droit de l'Université de Montréal. Le 26 juin 1945, il épouse Marie-Claire Boucher. De ce mariage naissent trois garçons. Jean Drapeau décède le 12 août 1999 à Montréal.

Les premières années de sa carrière sont consacrés au droit. Il devient spécialiste en droit pénal, corporatif et commercial. En 1942, il est candidat pour la Ligue de la défense du Canada dans le comté d'Outremont-Saint-Jean. Deux plus tard, il se présente aux élections provinciales dans le comté de Jeanne-Mance sous la bannière du Bloc populaire canadien. En 1950, il est appelé à agir comme procureur public dans l'enquête judiciaire sur la police. Il est élu pour la première fois maire de Montréal en 1954, à l'âge de 38 ans. Défait en 1957, il fonde le Parti civique de Montréal en septembre 1960. En octobre de la même année, il remporte la victoire à la mairie de Montréal de même qu'aux élections de 1962 et 1966. Le 9 octobre 1970, Jean Drapeau est élu président du Conseil de la Communauté urbaine de Montréal. Il remporte les élections municipales en 1970, 1974, 1978 et 1982. Il quitte la mairie de Montréal en 1986. Plusieurs événements marquent son administration: les annexions de Rivière-des-Prairies, du village de Saraguay, de Ville Saint-Michel et de Pointe-aux-Trembles; les constructions de la Place des Arts et du métro; l'Exposition universelle de 1967, les jeux olympiques d'été de 1976 et les Floralies de 1980.

MacCallum, Peter

  • P173-A
  • Personne
  • 1947-

Peter MacCallum est un photographe canadien s'intéressant au documentaire photographique industriel.

"Peter MacCallum is a photographic artist specializing in documentary studies of industrial sites, architecture, and urban spaces. He is known as a chronicler of recognizable Toronto locales. His eye for detail and appreciation for his subject matter have led to his work being described as “lessons in observation”.

MacCallum was born on June 24, 1947 in Toronto. Inspired by the monograph The World of Henri Cartier Bresson, he began taking photos in 1968. Although he apprenticed for a year at a commercial studio where he acquired useful skills in large format photography, he is mostly self-taught.

Between 1975 and 2005, MacCallum carried out commercial documentary photography for Toronto artists and galleries. Significantly, in 1984, he received a commission to document Spadina Avenue for the exhibition and book, Spadina Avenue: A Photohistory. This project spurred his interest in architectural photography and streetscapes, which continues into the present.

MacCallum's work has been exhibited in numerous solo and group shows, including: Form Follows Fiction: Art and Artists in Toronto, The Art Museum at the University of Toronto, 2017; Constructed with Light: The One Spadina Project, Faculty of Architecture, University of Toronto, 2016; Massey Hall / Guitar Stores, Diaz Contemporary, Toronto, 2012; Songs of the Future: Canadian Industrial Photographs, 1858-Today, Art Gallery of Ontario, 2012; Yonge Street / Rue du Faubourg Saint Denis, Eric Arthur Gallery, Faculty of Architecture, University of Toronto, 2012; and Vimy Ridge, 2005-2008, Oakville Galleries, 2009.

MacCallum’s photographs can be found in the collections of the City of Toronto Archives, the Archives of Ontario, Les Archives de Montréal, the National Gallery of Canada, the Art Gallery of Ontario, Oakville Galleries, and other corporate and private collections.

In addition, MacCallum is the author of two books; Material World (2004) and Documentary Projects 2005-2015 (2015). He currently lives and works in Toronto, and publishes his new projects on the Spacing Toronto website."

Source : https://exhibits.library.utoronto.ca/exhibits/show/peter_maccallum_exhibit/peter_maccallum

Proulx, Roland

  • P115-A
  • Personne
  • 1919-1980

Roland Proulx naît à Saint-Henri en 1919, concepteur de décors pour la Ville de Montréal; il décède en 1980. Après des études à l'école des Beaux-Arts de Montréal, il entre au service des Parcs de la Ville de Montréal en 1954 où il conçoit de nombreuses affiches publicitaires, des maquettes, des décors de théâtre, etc. Il travaille pour le Jardin botanique, le Jardin des merveilles, la Roulotte de Paul Buissonneau ainsi que pour l'Aquarium municipal. En 1967, on le retrouve à Terre des Hommes où, dans les années qui vont suivre, il collabore à de nombreuses réalisations: 1968, Mon pays c'est l'hiver; 1969, Pavillon des Armes; 1971, Les quatre saisons; 1972, la Biosphère, 1973, Le Pavillon de la femme. En 1970, il se rend à Munich où il présente le stand de la candidature de Montréal pour les Jeux de 1976. À la fin de sa carrière, on le retrouve à la division artistique du service des Sports et Loisirs. Il passe ses étés dans la région de Charlevoix où il se consacre à sa passion de toujours, la peinture. Le 18 mai 1982, le Conseil de ville désire perpétuer la mémoire de Roland Proulx en désignant une section du parc Sir George-Étienne Cartier situé à Saint-Henri, Place Roland-Proulx.

Noiseux, Jacques

  • P165-A
  • Personne
  • 1933-[200-]

Né le 23 octobre 1933, Jacques Noiseux est embauché comme commis à la Ville de Montréal le 18 juin 1958. Il travaille dans un premier temps au bureau des avocats du service du contentieux. En 1960, il devient commis au cabinet du greffier de la Ville. En 1963, il est transféré au Bureau du Maire, où il est d’abord commis, puis régisseur à partir de 1965. Le 1er mai 1968, Jacques Noiseux devient coordonnateur des événements spéciaux à la division Relations publiques de Terre des Hommes. L’année suivante, il est nommé responsable des événements spéciaux et chargé de l’accueil. À partir de 1971, il travaille plus généralement pour le Service des relations publiques. Chargé de l’accueil et de l’animation, il fait notamment partie de la délégation officielle envoyée aux jeux d’hiver de Sapporo et à ceux d’été de Munich en 1972. La même année, il devient adjoint au chef du protocole. Devenu chef du protocole, Jacques Noiseux prend sa retraite en 1988.

Source : dossier de personnel.

Back, Frédéric

  • P133-A
  • Personne
  • 1924-2013

Frédéric Back est né le 8 avril 1924 à Sankt Arnual, dans le territoire de la Sarre, en Allemagne. Son père est musicien percussionniste (timbalier) et sa mère dessinatrice. Il meurt à Montréal le 24 décembre 2013, à l'âge de 89 ans.

Il étudie d'abord à Strasbourg puis, de 1937 à 1938, à l'école de dessin de la rue Madame. Il intègre ensuite l'École régionale des beaux-arts de Rennes et, à la même époque, commence sa carrière de peintre et expose notamment ses œuvres au Salon de la Marine, à Paris en 1946 et 1947.

Il s'établi à Montréal en 1948 et enseigne à l’École du Meuble et à l'École des beaux-arts de Montréal, où il rencontre Alfred Pellan.

En 1952, il entre au service de Radio-Canada comme illustrateur, créateur d’effets visuels, de décors et de maquettes pour de nombreuses émissions culturelles, éducatives et scientifiques.

Dans les années 1960, il réalise plusieurs verrières d’églises et de lieux publics, telle celle de la station de métro Place-des-Arts à Montréal, en 1967, assisté de René Derouin.

En 1968, il rejoint l'équipe du studio d'animation de Radio-Canada, et de 1968 à 1993, réalise dix courts-métrages, ainsi que diverses présentations spéciales pour les programmes de la Société Radio-Canada. Ses films sont acclamés et son talent reconnu. Il remporte deux fois l'Oscar du meilleur film d'animation, pour Crac en 1982 et pour L'Homme qui plantait des arbres en 1988.

Frédéric Back a à coeur la défense de l'environnement et des animaux. Membre fondateur de la Société pour vaincre la pollution et de la Société québécoise pour la défense des animaux, il utilise son art pour sensibiliser la population : L'Homme qui plantait des arbres est de loin l'oeuvre la plus connue à cet effet.

Dumas, Michel

  • P154-A
  • Personne
  • 1926-2017

Michel Dumas est né à Québec en 1937. Il est l'époux d'Huguette Dussault et le père de Guillaume Dumas. Il est décédé le 6 janvier 1917.

Michel Dumas est diplômé de l'Université Laval (B.A. 1958), de l'Université de Montréal (L. Ph. 1962) et du College of Communication de l'Université de Boston (M.Sc. en Relations publiques 1972).

Il débute sa carrière en relations publiques à titre de directeur général des relations publiques pour l'Université du Québec (UQ). Il préside aussi la Commission des relations publiques, qui regroupe les directeurs des communications des différentes constituantes de l'UQ et, à la même époque, est élu président national de l'Association des bureaux d'information des universités du Canada (1971).

En 1973, il occupe le poste de président fondateur de l’Association des relationnistes du Québec et contribue à sa fusion avec la Société des relationnistes du Québec, devenue ensuite la Société québécoise des professionnels en relations publiques – la SQPRP.

En 1977, il devient directeur général adjoint aux communications de la Fiducie du Québec et, en 1978, directeur des communications du ministère de l'Industrie, du Commerce et du Tourisme. En 1980, il commence une carrière de consultant et cofonde le cabinet de consultation Dumas, Dupré et associés, qui devient plus tard le groupe BDDS et, en 1980, le groupe BDDS Weber Shandwick.

Au cours de sa retraite, il publie trois livres : "Les expositions internationales, un univers de communication" (2010), "Les relations publiques, une profession en devenir" (2010) et "Les cabinets de relations publiques" (2014).

À son décès en 2017, Michel Dumas est professeur associé au département de communication sociale et publique et chercheur à la Chaire en relations publiques et communication marketing à l'UQAM.

Côté-Gauthier, Suzanne

  • P147-A
  • Personne
  • née en 1930

Suzanne Côté-Gauthier a travaillé durant plusieurs années à la mise en valeur du patrimoine montréalais au ministère de la Culture, puis dans le domaine de l'interculturalisme. Elle a aussi été impliquée dans la création de centres d'interprétation de l'histoire et d'archéologie, en plus d'avoir coordonné la publication de brochures sur le patrimoine et la collection "Pignon sur rue".

Proulx, Gilles

  • P062-A
  • Personne
  • né en 1940

Gilles Proulx naît à Verdun (Montréal) le 5 avril 1940. Il est le fils d'André Proulx et d'Antoinette Malette. Il fait ses études collégiales en sciences humaines au Cégep Marie-Victorin de Montréal et obtient un baccalauréat en communication de l'Université du Québec à Montréal en 1976. Il se marie à deux reprises et a un fils Nicolas.

Gilles Proulx débute sa carrière de journaliste et d’animateur à Montmagny en octobre 1962. Il collabore alors avec différents médias, à la télévision et à la radio. Durant plus de 20 ans, il anime l’émission radiophonique du midi : à CJMS de 1984 à 1994, à CKAC de 1994 à 2004 et au 98,5 FM de 2004 à 2008. À la télévision, il tient la barre de l’émission Grands dossiers historiques à Canal D de 1998 à 1999 puis du Grand Journal du midi à TQS de 2000 à 2004.

En plus de sa carrière d'animateur à la radio, il est journaliste en tourisme pour Le Devoir entre 1974 et 1984, chargé de cours au Département de communication à l'Université de Montréal entre 1979 et 1991 et professeur invité en journalisme radiophonique à l'Université Cheikh Anta Diop, à Dakar au Sénégal, en 1983.

Photographe et passionné de voyages, Gilles Proulx anime l’émission « Gilles Proulx, grand voyageur » à Canal Évasion, organise des expositions de photos et donne des conférences sur ses voyages. Depuis 2009, il présente la série « Mémoire de Proulx » produite par MAtv. Il publie aussi plus d’une dizaine de livres sur la communication, les médias, l’histoire et les voyages.

Il reçoit de nombreuses distinctions, dont la médaille Bene Merenti de Patria de la Société Saint-Jean-Baptiste en 1987, la médaille de la Reconnaissance française du ministère des Affaires étrangères de la République française en 1998 et le grade de chevalier de l’Ordre de la Pléiade de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie en 2007. Il est également récipiendaire du prix Édouard-Raymond Fabre de l'Association des descendants des Patriotes de 1837, le 22 novembre 2008.

Ménard, Réal

  • P168-A
  • Personne
  • né en 1962

Réal Ménard est né le 13 mai 1962 dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve. Il fréquente l'école primaire Sainte-Jeanne-d'Arc et l'école secondaire Saint-Émile. Il obtient un baccalauréat en histoire et une maîtrise en science politique de l'Université de Montréal. Il est aussi détenteur d'un certificat d'études supérieures en éthique municipale de l'Université de Saint-Paul et d'une licence en droit de l'Université d'Ottawa.

Dès 1984, Réal Ménard s'implique en politique et est élu président local du Parti québécois (PQ) dans la circonscription de Hochelaga-Maisonneuve, en plus de se présenter pour le partir fédéral Parti nationaliste du Québec, aussi dans Hochelaga-Maisonneuve. En 1988, il devient attaché politique de la députée provinciale Louise Harel et quitte la présidence local du PQ. En 1991, il fonde la section locale du Bloc québécois (BQ) et est choisi choisi comme candidat pour la formation l'année suivante, abandonnant son poste d'attaché politique auprès de Mme Harel. Il est élu pour le BQ à l'élection fédérale de 1993.

En 2009, il quitte la politique fédérale pour se joindre à Vision Montréal, dirigé par Louise Harel, et est élu maire de l'arrondissement Mercier–Hochelaga-Maisonneuve à l'élection municipale de novembre 2009. En 2013, il est réélu, sous la bannière de Coalition Montréal, et est nommé responsable de l'Environnement et des Parcs au comité exécutif. Il est défait à l'élection de 2017.

Marinier, Suzanne

  • A157
  • Personne
  • née en 1957

Suzanne Marinier est née à Montréal en 1957.

Elle étudie les Beaux-Arts à l'Université Concordia. Elle y obtient son baccalauréat, avec spécialisation en design graphique, en 1982.

Elle travaille comme graphiste à la pige dans différents organismes et commerces puis décroche, en 1984, le tout premier poste de graphiste créé par la Ville de Montréal. Elle occupe cet emploi jusqu'en 2016, année à laquelle elle quitte la Ville.

En 1988, 1992 et 1994, elle agit à titre de coordonnatrice d'une équipe grandissante de graphistes et de typomonteurs lors de projets spéciaux. L'unité administrative de graphisme est généralement connue sous le nom de "studio".

Suzanne Marinier remporte le prix Grafika en 2001 et participe, en 2007, à l'exposition "10 ans de design graphique québécois" au Centre de design de l'UQAM. Elle est aussi l’instigatrice de l’exposition « Haut en couleurs : 20 ans de création et de production au studio » en 2005 et participe à 2 événements culturels montréalais « Portes Ouvertes Design Montréal» en 2008 et en 2011, alors que les pièces réalisées par le « studio » sont à l’honneur et exposées au grand public.

Fotopulos, Helen

  • P087-A
  • Personne
  • (née en 1951)

D'origines russe et grecque, Helen Fotopulos est née à Montréal le 12 décembre 1951. Elle fait ses études universitaires à l'Université McGill.

Elle tente un début en politique en 1978 et se présente comme candidate du Rassemblement des citoyens de Montréal. Battue, elle enseigne en éducation spécialisée de 1979 à 1984 puis agit à titre de négociatrice dans le milieu syndical jusqu'en 1988.

Elle revient à la politique en 1988 à titre de conseillère politique pour le maire Jean Doré jusqu'en 1994.

Elle est élue pour la première fois comme conseillère municipale du district de Mile-End dans l'arrondissement Le Plateau-Mont-Royal en 1994, et occupe ce poste jusqu'à l'élection générale de 2001, où elle en devient la mairesse. Elle siège alors au comité exécutif de la Ville de Montréal et agit d'abord à titre de responsable de la culture et du patrimoine (2001-2004) puis de l'environnement, du Mont-Royal, des parcs, des Muséums nature et de la condition féminine (2004-2009).

En 2009, elle est élue conseillère municipale du district de Côte-des-Neiges dans l'arrondissement Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce et est responsable des questions culturelles au comité exécutif de la Ville de Montréal. Elle est défaite à l'élection générale de 2013, sous la bannière de l'Équipe Denis Coderre pour Montréal.

Prégent, Germain

  • P156-A
  • Personne
  • 1936-2015

Germain Prégent est né à Saint-Henri le 19 octobre 1926. Il épouse Denise Verdon, avec laquelle il aura deux enfants : Marie-Claude et Benoît.

Il est élu pour la première fois en 1978 comme conseiller municipal de Saint-Henri sous les couleurs du Parti civique, aux côtés de Jean Drapeau. En 1986, il est le seul élu du Parti civique alors que le RCM remporte la grande majorité des voix. Il devient alors le chef de l'opposition. En 1987, il démissionne du Parti civique et siège comme indépendant. Ce n'est qu'à l'élection de 1994 qu'il se joint à nouveau à un parti politique : Vision Montréal, avec lequel il entreprend un 5e mandat. En juillet 1997, il quitte la formation et siège à nouveau comme conseiller indépendant. À l'élection de 1998, il est élu sous la bannière du parti Nouveau Montréal, qu'il quitte en décembre 1999 pour siéger comme indépendant, jusqu'à son départ de la vie politique en 2001.

Germain Prégent siège au comité exécutif de la Ville de Montréal de 1994 à 1998.

En 1993, il reçoit la médaille du Gouverneur général en reconnaissance du travail accompli dans son milieu. Son implication personnelle et politique dans le quartier Saint-Henri est importante, entre autres auprès des jeunes. Il contribue aussi à la réouverture du Théâtre Corona en 1998.

En 2012, l’arrondissement du Sud-Ouest lui rend hommage en baptisant une salle du complexe récréatif Gadbois à son nom.

Il s'éteint le 15 janvier 2015.

Toupin, Guy

  • P128-A
  • Personne
  • 1922-2015

Guy Toupin est né le 25 avril 1922 à Montréal. Il fait ses études à Montréal et sert dans les Forces armées canadiennes de 1942 à 1945. Il épouse May Desmarteau en 1950. Le couple n'aura pas d'enfants.

Il débute sa carrière de policier à l'emploi de la Ville de Montréal en mars 1946. Il est promu aux grades de sergent en mars 1955, de lieutenant en décembre 1957 et de capitaine en décembre 1964. En janvier 1969, il devient inspecteur et, en avril 1973, inspecteur en chef. En avril 1973, il est nommé assistant-directeur et, en octobre 1976, directeur-adjoint.

Ses responsabilités lors d'Expo 67 seront liées à la circulation, à l'organisation des escortes et à la sécurité lors des visites de chefs d'états. En 1973, il devient officier coordonnateur des forces de l'ordre pour assurer la sécurité lors des Jeux Olympiques de 1976. En 1975, Guy Toupin se voit confier la responsabilité de la surveillance du territoire de la Communauté urbaine de Montréal et regroupe les forces policières de 24 municipalités en un seul service : le Service de police de la Communauté urbaine de Montréal (SPCUM). Il siégera comme commissaire dans le cadre de la Commission d'enquête sur le crime organisé (C.E.C.O.) en 1979-1980. Il prend sa retraite du SPCUM en 1981 et travaille ensuite jusqu'en 1988 comme Directeur de la sécurité et des enquêtes internes pour la Ville de Montréal.

Il reçoit la décoration de l'ordre du Canada le 14 janvier 1978.

Il est décédé le 24 juin 2015, 16 ans après la mort de son épouse.

Dowd, Frank V.

  • P152-A
  • Personne
  • 25 septembre 1893-[24 juillet 1978].

Frank V. (Victor) Dowd naît à Montréal le 25 septembre 1893. Il est le fils de Frank W. Dowd et de Caroline [Hostie]. Il fait ses études au High School et suit des cours privés. Il fait ses apprentissages techniques à la compagnie John MacDougall. Il se qualifie de "selfmade man". Il est membre de la corporation des Ingénieurs professionnels du Québec et de l'Engineering Institute of Canada. Le [?? ??? 19??], il épouse Germaine Sylvia. De ce mariage naissent quatre enfants, dont deux meurent en bas âge. Frank V. Dowd décède le [24 juillet 1978] à [Montréal].

D'abord engagé comme dessinateur le 2 juin 1909 à la Ville de Montréal, Frank V. Dowd est nommé dessinateur et assistant ingénieur à l'automne 1910. Au cours de sa carrière, il occupe les postes d'ingénieur en chef des stations de pompes puis de surintendant adjoint aux égouts. De 1920 à 1946, il est ingénieur surintendant adjoint à la Division des eaux et de l'assainissement du Service des travaux publics. En 1946, il devient surintendant de cette division avant d'être nommé directeur adjoint du Service des travaux publics en 1949, jusqu'à sa retraite en 1958.

Son grand-père, Frank Dowd, et son père, Frank W. Dowd, ont aussi été employés de la Ville de Montréal. Le premier y a travaillé environ 25 ans, entre autres comme commis à la taxe d'eau. Le second y a été employé 53 ans et 5 mois : d'abord commis, puis commis en chef, il a été nommé secrétaire du Département de l'aqueduc et du Comité de l'aqueduc. À eux trois, ils ont travaillé environ 125 ans à la Ville de Montréal.

Landry, Marcel

  • A145
  • Personne
  • 1923-2013

Marcel Landry est né le 11 octobre 1923 à Bagotville. Le 31 mai 1952, à la paroisse Saint-Stanislas-de-KostkaIl, il épouse Pierrette Désilets, née le 30 août 1925 à Montréal. De leur union naît 5 filles : Gisèle, Diane, Lise, Carole et Micheline. Marcel Landry est décédé le 1et mars 2013 à Carignan.

Marcel Landry fait ses études à l’École des beaux-arts de Montréal. Il occupe divers emploi en design graphique, notamment chez Décorville. Il est engagé par la Ville de Montréal dans les années soixante, possiblement vers 1962, comme lettreur et comme peintre (voir le dossier d’employé Marcel R. Landry, matricule 130511). Il participe à l’élaboration des décors pour le pavillon Les Belles d’autrefois (ancien pavillon de la Grande-Bretagne) pour Terre des Hommes.

La famille Landry habite au 4430, de Lanaudière de 1952 à 1963. En 1963, la famille déménage sur la rue Bachand, dans un nouveau quartier résidentiel à Carignan, grâce à un programme de construction pour les vétérans. Il y habitera jusqu’à son décès en 2013.

Dans ses loisirs, il s’intéresse aux arts visuels, comme la photographie et les films.

Prescott, Michel

  • A170
  • Personne
  • 1946-

Michel Prescott est né le 14 août 1946 à Saint-Gabriel de Brandon.

Il obtient son baccalauréat en sciences commerciales, option administration, de l'École des hautes études commerciales en 1969. En 1972, il termine une licence en droit de l'Université de Montréal et complète son barreau à l'École du Barreau de Montréal en 1983.

Michel Prescott est élu pour la première fois au conseil municipal de la Ville de Montréal en 1982 à titre de conseiller du district de Jeanne-Mance, Le Plateau-Mont-Royal. Il est réélu au même titre lors des élections municipales montréalaises de 1986, 1990, 1994, 1998, 2001 et 2005. Il siège comme indépendant de septembre 1992 jusqu'en 1997. Il est défait à l'élection municipale de 2009.

Michel Prescott est un des membres fondateurs du parti montréalais Rassemblement des citoyens et citoyennes de Montréal (RCM). En 1998, il se porte candidat à la direction du parti après le départ de Jean Doré. C'est Thérèse Daviau qui est élue directrice mais elle quitte le RCM après quelques semaines pour appuyer Jacques Duchesneau. Michel Prescott prend alors la direction du RCM et, après l'élection municipale de 1998, devient chef de l'opposition au conseil municipal de Montréal.

Lors des fusions municipales de 2001, Michel Prescott travaille à l'intégration du RCM au parti Union des citoyens et des citoyennes de l’Île de Montréal de Gérald Tremblay, qui remporte l'élection du 1er novembre 2001. Michel Prescott devient alors vice-président du comité exécutif de la Ville de Montréal et responsable du dossier de l'habitation, responsabilité qu'il perd en 2004 pour s'occuper du dossier des Sports et Loisirs. Il occupe ces fonctions jusqu'à l'élection de 2009.

Le Cavelier, Jacqueline

  • P096-A
  • Personne
  • 1917-2013

Jacqueline Le Cavelier naît rue Seymour, à Montréal, le 15 janvier 1917. Elle est le cinquième et dernier enfant de Maria Laporte et de Daniel-Eugène Le Cavelier, médecin. La famille demeurera plus tard (de 1921 à 1931) au 397 Marlowe (changé pour le 4115 par la suite) dans Notre-Dame-de-Grâce. Elle fait des études primaires et secondaires chez les Dames du Sacré-Coeur (Société du Sacré-Cœur de Jésus) dans leurs couvents de la rue Saint-Alexandre, de la rue Atwater et du boulevard Gouin, où elle est pensionnaire la plupart du temps. Sa tante Denise, la sœur de son père, est religieuse dans cette communauté et Marguerite, sa sœur aînée, le sera plus tard.

Les vacances d'été se passent à Saint-Faustin, à leur maison de campagne, de 1926 à 1929, et en pension en 1932. Jacqueline fait aussi des séjours estivaux dans d'autres lieux (au Québec principalement) notamment à Côteau-du-Lac où son grand-père maternel Hormisdas Laporte, grand amateur de pêche, loue une suite au couvent des sœurs de la Providence.

En 1931, sa mère meurt après une longue maladie (rhumatisme inflammatoire). Par la suite, Jacqueline Le Cavelier séjournera fréquemment chez son grand-père Hormisdas Laporte, au 2232, rue Dorchester Ouest (près de la rue Sussex), où demeure également Paula Saucier, la cousine de sa mère. Elles y resteront encore un certain temps après la mort d'Hormisdas en 1934. En 1935, Jacqueline entre dans le mouvement des guides catholiques. Elle est assistante (1936 et 1937) puis cheftaine (1938 et 1939) de la compagnie de Saint-Antonin. Elle assiste à des camps de formation et organise, entre autres, des camps d'été pour ses guides. Elle participe aussi aux activités des Noëlistes.

Durant sa jeunesse, elle voyage dans le Bas-Saint-Laurent (Sainte-Luce, Sacré-Coeur, Rimouski...). Le 25 janvier 1940, elle épouse un jeune veuf de Montréal, Cléophas Saint-Aubin, à Côte-des-Neiges. Le travail de son mari consiste principalement à administrer la succession de son père, Cléophas Saint-Aubin sr (17 novembre 1864 - 24 septembre 1931), qui comprend des propriétés à revenus. Le couple s'installe au 3850, rue Parc-Lafontaine. De leur mariage naîtront six enfants : Michel (5 décembre 1940), Louis (17 novembre 1941), Marie (15 janvier 1945), Francine (28 décembre 1947), Jacqueline (25 septembre 1949) et Danielle (18 janvier 1952).

Vers 1947, les Saint-Aubin font construire une maison de villégiature sur les bords du lac Archambault (baie de Tyre), à Saint-Donat-de-Montcalm. Jacqueline Le Cavelier y passera plusieurs étés avec ses enfants. En 1953, Jacqueline achète une maison au 531, rue Davaar, à Outremont, où la famille résidera jusqu'à sa vente en 1969. Au fil des années, elle achète également quelques petites maisons à revenus qu'elle revendra ou qui seront expropriées par la suite. Pendant plusieurs années elle loue des chambres dans sa demeure (à des parents, amis, étudiants, touristes d'Expo 67...).

Jacqueline Le Cavelier élève ses six enfants, confectionne des vêtements et s'occupe de la maison. Elle utilise les revenus de location de logements et de chambres afin de payer les études et les voyages de ses enfants. Tous feront des études universitaires. Elle donne, à l'occasion, des cours de broderie (technique nid d'abeille) et de français (aux voisins d'Outremont), travaille aux élections et vend des œufs, des bleuets et des haricots du jardin, à Saint-Donat. Elle supervise aussi comme bénévole des camps de Jeannettes et de Guides et prête parfois la maison de campagne à des groupes (Jeunes naturalistes, Jeannettes, jeunes du Patro Le Prévost...). Avec ses enfants, son mari ou des amies, elle voyage au Québec, un peu aux États-Unis, au Mexique (1965), en Europe (1966 et 1970). Jacqueline Le Cavelier s'intéresse à l'actualité, à la politique, aux arts, dont la musique (elle joue du piano) et consomme les journaux et les livres. Elle fréquente Expo 67 et Terre des Hommes. De 1965 à 1983, elle suit quelques cours en histoire de l'art, en littérature et sur l'histoire de la Chine. Elle voue une grande admiration à André Malraux, dont elle a lu les écrits, ainsi qu'à René Lévesque et Jacques Parizeau dont elle partage les idées souverainistes.

En 1973 elle quitte son mari après 33 ans de mariage. C'est aussi l'année de la naissance de ses deux premiers petits-fils. Dans les années qui suivent, en plus de s'occuper de ses petits-enfants (elle en aura cinq ; Philippe, Vincent, Simon, Catherine et Grégoire), elle garde des enfants de plusieurs familles à leur domicile, pour se faire un revenu d'appoint. Pendant plus de 33 ans, jusqu'à l'âge de 90 ans, elle demeure seule (quelques années au nord de Montréal, puis à Outremont). Elle effectue des recherches sur sa famille, particulièrement sur son grand-père, Hormisdas Laporte, et sur son père, le docteur Daniel Le Cavelier, en colligeant de la documentation dans divers centres d'archives et bibliothèques. Elle renoue également avec l'écriture. En plus de continuer de tenir un agenda ou un journal, elle rédige des poèmes. Elle écrit également de la prose : souvenirs, commentaires, anecdotes, souvent humoristiques. Dans les années 2000, alors qu'elle est atteinte de dégénérescence maculaire et qu'elle ne peut plus lire, elle continue d'écrire.

En 2007, elle est hospitalisée puis séjourne dans deux centres d'hébergement privés et au CHSLD Edmond-Laurendeau, où elle décédera. Le 13 mai 2013, elle est victime d'un AVC. Elle s'éteint deux semaines plus tard le 28 mai à l'âge de 96 ans. Les cendres de Jacqueline Le Cavelier ont été déposées au cimetière Saint-Laurent auprès de son grand-père Israël Le Cavelier, de son père Daniel, de ses frères Louis, Jean et Pierre.

Source : Francine Saint-Aubin, fille de Jacqueline Le Cavelier et donatrice.

Adams, Jack

  • P167-A
  • Personne
  • [1885?]-1953
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