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Notice d'autorité

Tremblay, Gérald

  • P151-A
  • Personne
  • 20 septembre 1942 -

Tremblay, Gérald. Avocat, gestionnaire et homme politique, né le 20 septembre 1942, fils de Georges A. Tremblay, notaire criminologue, et Rollande Forest.

Notice biographique tirée de l'assemblée nationale (http://www.assnat.qc.ca/fr/deputes/tremblay-gerald-5599/biographie.html) :

Licencié en droit de l'Université d'Ottawa en 1969 puis admis au Barreau du Québec en 1970. Titulaire d'une maîtrise en administration des affaires de la Harvard Business School de Boston depuis 1972.

Analyste financier et de crédit chez Dun & Bradstreet of Canada Limited en 1964 et en 1965. Professeur et chargé de cours à l'École des hautes études commerciales (HEC) de 1974 à 1977. Associé senior et directeur général d'une firme-conseil membre du groupe Sobeco de 1977 à 1981. Vice-président exécutif de la Fédération des caisses d'entraide économique du Québec en 1981 et en 1982. Gestionnaire en redressement d'entreprises ainsi que propriétaire et dirigeant d'entreprises dans les secteurs de l'hôtellerie et de la vente au détail de 1982 à 1986. Président-directeur général de la Société de développement industriel de 1986 à 1989. Fut membre du conseil d'administration de la Caisse de dépôt et placement. Membre du conseil d'administration et du comité exécutif d'Hydro-Québec. Gouverneur de l'Association des MBA du Québec.

Élu député libéral dans Outremont en 1989. Ministre de l'Industrie, du Commerce et de la Technologie dans le cabinet Bourassa du 11 octobre 1989 au 11 janvier 1994 et dans le cabinet Johnson (Daniel fils) du 11 janvier au 26 septembre 1994. Réélu en 1994. Président de la Commission de l'économie et du travail du 1er décembre 1994 au 15 avril 1996. Démissionna de son poste de député le 15 avril 1996.

Président du conseil du Centre de perfectionnement des HEC et conseiller principal de l'entreprise-conseil en stratégie Monitor Company. Élu administrateur de la compagnie Rolland inc. en août 1997. Gouverneur de la Bourse de Montréal. Membre du conseil d'administration de Theratechnologies de février 1997 à avril 2002, des Boutiques San Francisco incorporées, de la corporation des Tapis Peerless, de la Fondation du Musée des Beaux-arts et de la Fondation du Maire de Montréal. Président du 35e Mondial des métiers de 1999.

Maire de Montréal de 2001 au 5 novembre 2012, date de sa démission. Élu vice-président pour l'Amérique du Nord de l'organisme Cités et Gouvernements locaux unis en février 2006.

Treadwell, Charles Platt

  • BM039-A
  • Personne
  • 1802-1873

Charles Platt Treadwell est né le 15 août 1802 probablement à L'Orignal au Haut-Canada (maintenant Ontario). Il est le fils de Nathaniel Hazard Treadwell et de Margaret Platt. Le 11 juin 1834, il épouse Helen MacDonnell et ils ont six filles. Charles Platt Treadwell meurt le 30 novembre 1873 à L'Orignal.

Charles Platt Treadwell est propriétaire foncier et shérif des comtés de Prescott et Russell. En 1823, il reprend possession de la Seigneurie de Pointe-à-L'Orignal confisquée lors de la guerre de 1812-1814, le père de Charles ayant refusé de prêter allégeance à la couronne britannique. Il devient shérif des comtés de Prescott et Russell en 1834.

Tourisme Montréal

  • P172-A
  • Collectivité
  • 1919-

Le 8 octobre 1919, l’Automobile Club of Canada (l’ancêtre de CAA-Québec) met sur pied le Tourist Bureau of Montreal avec l’appui de la Ville de Montréal et de quelques grands noms de l’économie locale, notamment Henry Birks & Sons, Henry Morgan & Company, Holt Renfrew, Canada Steampship Lines, la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada, l’Hôtel Windsor, le Ritz-Carlton, l’Association des marchands détaillants et la Chambre de commerce de Montréal. La mission du nouvel organisme : faire la promotion de Montréal et de son réseau routier dans le but de développer le tourisme. En 1924, le Tourist Bureau of Montreal devient le Montreal Tourist and Convention Bureau, en conformité avec une mission qui englobe le développement du tourisme d’affaires.

En 1961, le Montreal Tourist and Convention Bureau cède la responsabilité du tourisme d’agrément et de loisirs à l’Office municipal de tourisme de Montréal pour se concentrer sur le tourisme d’affaires, comme l’indique son nouveau nom : le Montreal Convention and Visitors Bureau. En 1964, le président de l’organisme met sur pied un comité chargé d’intensifier la promotion de la destination sur le marché des congrès et des réunions. L’année de son cinquantenaire, en 1969, le Montreal Convention and Visitors Bureau regroupe plus de 300 membres.

En 1982, le Montreal Convention and Visitors Bureau devient l’Office des congrès et du tourisme du Grand Montréal (OCTGM). L’Office jouera un rôle de premier plan dans la construction du Palais des Congrès l’année suivante. En 1986, le président du conseil de l’OCTGM lance un processus de planification stratégique qui permettra à terme d’unifier les forces vives du tourisme montréalais. En 1989, l’OCTGM intègre les ressources de CIDEM-Tourisme (anciennement l’Office municipal du tourisme). L’organisme compte alors 402 membres et 51 employés. La même année, la Ville de Montréal, de concert avec les gouvernements du Québec et du Canada, inaugure le Centre Infotouriste, un service d’accueil multifonctionnel dont la gestion est confiée à un organisme paramunicipal, la Société d’accueil et de renseignements touristiques de Montréal (SARTM).

En 1992, la Ville de Montréal confie les fonctions d’accueil de la SARTM à l’OCTGM. L’organisme participe à la promotion du 350e anniversaire de Montréal. Le 19 mai 1994, l’OCTGM fête son 75e anniversaire au Marché Bonsecours. Pour marquer l’événement, l’Office présente une exposition sur le tourisme montréalais au Centre d’histoire de Montréal. En 1995, l’OCTGM inaugure son site Web. En 1998, l’OCTGM adopte la dénomination Tourisme Montréal. Grâce à l’entrée en vigueur de la taxe sur l’hébergement en 1997, l’organisme est en mesure d’intensifier ses efforts de promotion à l’international.

En 2013, Tourisme Montréal consacre plus de 10 M$ à la promotion de la métropole pour stimuler la croissance du tourisme. À l'ère des médias sociaux, Tourisme Montréal crée le mot-clic #MTLmoments et adapte son blogue Vivez MTL / MTL Buzz. L’organisme délaisse la publicité traditionnelle au profit de campagnes thématiques basées sur l'intégration de contenu axé sur un positionnement attrayant. Toujours en 2013, Tourisme Montréal lance la campagne « Fais-le à Montréal / Do your thing ». L’objectif : présenter la métropole comme la destination LGBT par excellence. En 2016 et en 2017, Tourisme Montréal joue un rôle clé dans la promotion du 375e anniversaire de Montréal avec la campagne « Sorry » (Désolé). Au début de 2018, Tourisme Montréal adopte de nouvelles orientations stratégiques redéfinissant son rôle et ses actions sur les marchés touristiques et auprès de la communauté pour la période 2018-2022.

Tourisme Montréal en 2019 : 1000 membres et partenaires, 100 employés engagés, 1 immense terrain de jeu.

Source : https://apropos.mtl.org/fr/organisation/historique-de-tourisme-montreal

Toupin, Guy

  • P128-A
  • Personne
  • 1922-2015

Guy Toupin est né le 25 avril 1922 à Montréal. Il fait ses études à Montréal et sert dans les Forces armées canadiennes de 1942 à 1945. Il épouse May Desmarteau en 1950. Le couple n'aura pas d'enfants.

Il débute sa carrière de policier à l'emploi de la Ville de Montréal en mars 1946. Il est promu aux grades de sergent en mars 1955, de lieutenant en décembre 1957 et de capitaine en décembre 1964. En janvier 1969, il devient inspecteur et, en avril 1973, inspecteur en chef. En avril 1973, il est nommé assistant-directeur et, en octobre 1976, directeur-adjoint.

Ses responsabilités lors d'Expo 67 seront liées à la circulation, à l'organisation des escortes et à la sécurité lors des visites de chefs d'états. En 1973, il devient officier coordonnateur des forces de l'ordre pour assurer la sécurité lors des Jeux Olympiques de 1976. En 1975, Guy Toupin se voit confier la responsabilité de la surveillance du territoire de la Communauté urbaine de Montréal et regroupe les forces policières de 24 municipalités en un seul service : le Service de police de la Communauté urbaine de Montréal (SPCUM). Il siégera comme commissaire dans le cadre de la Commission d'enquête sur le crime organisé (C.E.C.O.) en 1979-1980. Il prend sa retraite du SPCUM en 1981 et travaille ensuite jusqu'en 1988 comme Directeur de la sécurité et des enquêtes internes pour la Ville de Montréal.

Il reçoit la décoration de l'ordre du Canada le 14 janvier 1978.

Il est décédé le 24 juin 2015, 16 ans après la mort de son épouse.

Tobin & Murison

  • BM098-A
  • Collectivité
  • [184-?]

Tobin & Murison, commerce tenu par les marchands généraux J. M. Tobin et A. Murison, est situé sur la rue Le Moyne à Montréal dans la première moitié des années 1840. J. M. Tobin est conseiller municipal de la Ville de Montréal de 1840 à 1842. En 1842, il est l'un des directeurs de la Banque de Montréal et de la Montreal Gas Light Company.

Tassé, Henriette

  • BM009-A
  • Personne
  • 1870-1964

Henriette Tassé est née le 23 septembre 1870 à Québec sous le nom de Henriette Lionais. Fille de Charles Lionais et d'Émilie Berthelot, elle fait ses études au couvent d'Hochelaga des Soeurs des Saints-Noms-de-Jésus-et-de-Marie à Montréal. Elle épouse Gustave Tassé le 5 juillet 1892 et ils ont trois enfants. Elle meurt en 1964.

Henriette Tassé est écrivaine, journaliste et conférencière. Elle publie en 1915 son premier volume intitulé La vie et le rêve, ainsi que plusieurs autres titres dont De tout un peu (1923), La femme et la civilisation (1927), Les salons français (1930) et La vie humoristique d'Hector Berthelot (1934). À partir de 1916, ses articles sont publiés dans différents journaux et revues sous son nom de même que sous divers pseudonymes tels que Mistigri ou Une progressiste. Elle est aussi membre de l'exécutif du Club libéral central des femmes de Montréal et secrétaire du Comité provincial du suffrage féminin.

Historique de la conservation :
Le fonds a été remis à la Bibliothèque de Montréal par Henriette Tassé après 1961. Il a été transféré à la Division de la gestion de documents et des archives en juin 1997.

Portée et contenu :
Le fonds porte principalement sur des articles de Henriette Tassé, ou la concernant, publiés dans différents journaux entre 1916 et 1961 ainsi que sur sa vie personnelle entre 1929 et 1945.
Le fonds contient un spicilège et un journal personnel, Expériences psychiques 1er cahier, qui relate sa vie en relation avec les prédictions que lui ont fait des clairvoyants.

Stroud Photographic Supply Co

  • P129-A
  • Collectivité

Paul McKay Stroud est le propriétaire de la Stroud Photographic Supply Co. Les locaux étaient situés au 675, rue Sainte-Catherine Ouest à Montréal.

Sokolyk, Michel

  • P124-A
  • Personne
  • 1950-

Michel Sokolyk est photographe, spécialiste de la nature, et auteur. Il a écrit, co-écrit et illustré plusieurs ouvrages : Guide des oiseaux saison par saison (1995), Guide de la forêt québécoise (1996), Initiation à l'observation des oiseaux (1998), Fleurs sauvages du Québec : Tome 1 (1998), Découvrir la flore forestière (2001), Explorer la flore du Québec (2004), Fleurs sauvages du Québec : Tome 2 (2006) et Plantes sauvages des milieux humides (2006). Auparavant, il a enseigné la physique et l'électronique durant 33 ans. Au parc régional des Sept-chutes à Saint-Zénon, un sentier porte son nom. Michel Sokolyk demeure à Saint-Gérard des Laurentides.

Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal

  • BM016-A
  • Collectivité
  • 1834-1988

La Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal est fondée en 1834 par le journaliste Ludger Duvernay. La Société est alors connue sous le nom de la Société Aide-toi et le ciel t'aidera. Elle est légalement constituée en 1843 et porte le nom d'Association Saint-Jean-Baptiste de Montréal jusqu'en 1912.

Le mandat de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal est de défendre les intérêts des Canadiens français. La Société est active sur les plans politiques, sociaux et culturels. Parmi les interventions de la Société, mentionnons entre autres, l'affaire Louis Riel, la création de la Chambre de commerce de Montréal, la construction du Monument national, la formation de la Société nationale de fiducie, la lutte contre la conscription et la défense du projet d'une université francophone autonome à Montréal. Aussi, la Société, par la remise annuelle de prix, entend favoriser l'éducation nationale, patriotique et civique des Canadiens français dans tous les domaines. La création de la médaille d'argent Bene merenti de Patria est décidée sous la présidence de Victor Morin en 1923. Depuis, plusieurs autres prix se sont ajoutés comme le prix Ludger-Duvernay (1955), Olivar-Asselin (1957), Calixa-Lavallée (1962) et Victor-Morin (1971). La Société a aussi créé, au fil des années, plusieurs organismes pour l'appuyer dans les services qu'elle a mis en place, dont La Fondation du Prêt d'Honneur (1944) et La Fondation J.-Donat-Langelier (1988). La Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal tient son assemblée générale annuelle chaque deuxième jeudi de mars. Les membres de la Société sont regroupés dans 14 sections qui couvrent principalement l'île de Montréal, Laval, Saint-Eustache et Repentigny. La Société adhère au Mouvement national des Québécoises et des Québécois (MNQ) qui rassemble 14 autres sociétés Saint-Jean-Baptiste ou sociétés nationales (SNQ).
Source : Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal. La Société Saint-Jean Baptiste de Montréal, Montréal : SSJBM, 1994, p. 3-17.

Société royale du Canada

  • BM001-4-2-A
  • Collectivité
  • 1882-

La Société royale du Canada, la première société savante à avoir été formée au pays, a débuté ses activités en 1882. Selon ses statuts de 1924, le Gouverneur-général du Canada en est le patron honorifique et elle peut, si nécessaire, élire des vice-présidents honorifiques pour des mandats de deux ans. La société est divisée en cinq sections couvrant les domaines suivants : 1. Littérature française, histoire, archéologie, sociologie, économie politique et autres sujets connexes; 2. Littérature anglaise, histoire, archéologie, sociologie, économie politique et sujets connexes; 3. Mathématiques, chimie et sciences physiques; 4. Géologie (incluant la minéralogie); 5. Biologie. Les objectifs poursuivis par la Société royale du Canada sont premièrement d'encourager les études et les recherches en littérature et en sciences; deuxièmement, de publier les procès-verbaux de ses séances de façon annuelle ou semi-annuelle; troisièmement, de récompenser des articles ou des travaux qui se distinguent en lien avec des sujets à caractère canadien; et quatrièmement, contribuer à la collection de pièces en vue de créer un musée canadien d'archives, d'ethnologie, d'archéologie et d'histoire naturelle.

Société Radio-Canada

  • BM030-A
  • Collectivité
  • 1936-

La Société Radio-Canada (SRC) est une société d'État créée en 1936 par la Loi sur la radiodiffusion (Statuts du Canada, 1 Édouard VIII, ch. 24). Elle tient sa première séance le 4 novembre 1936. La SRC remplace la Commission canadienne de radiodiffusion (CCR) créée en 1932 par la loi canadienne de la radiodiffusion. Lorsque la SRC a assumé les responsabilités de la CCR, elle s'engageait aussi à règlementer toute la radiodiffusion au Canada, dont celle des stations et des réseaux privés. En 1958, une nouvelle loi sur la radiodiffusion crée le Bureau des gouverneurs de la radiodiffusion (BGR) pour règlementer la radiodiffusion canadienne. Le BGR est remplacé, en 1968, par le Conseil de la radiotélévision canadienne (CRTC). En 1976, le CRTC devient le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes.

Le mandat de la SRC est d'offrir des services de radio et de télévision qui comportent une très large programmation qui renseigne, éclaire et divertit. La programmation doit à la fois être principalement et typiquement canadienne, refléter la globalité canadienne et rendre compte de la diversité régionale du pays, tant au plan national qu'au niveau régional, tout en répondant aux besoins particuliers des régions, contribuer activement à l'expression culturelle et à l'échange des diverses formes qu'elle peut prendre, être offerte en français et en anglais, chercher à être de qualité équivalente en français et en anglais, contribuer au partage d'une conscience et d'une identité nationales, être offerte partout au Canada et refléter le caractère multiculturel et multiracial du Canada. Source(s): Archives nationales du Canada et Société Radio-Canada.

Société immobilière du patrimoine architectural de Montréal

  • P069-A
  • Collectivité
  • 1981-1997

La Société immobilière du patrimoine architectural de Montréal (SIMPA) est créée en 1981, en vertu de lettres patentes du Gouvernement du Québec enregistrées le 21 août 1981, et selon l'article 964 de la charte de la Ville de Montréal. En 1995, la Société de développement de Montréal est créée. Le Comité exécutif de la Ville nomme un directeur général qui assume la direction de ces trois composantes : la SIMPA, la Société de développement industriel de Montréal (SODIM) et la Société d'habitation et de développement de Montréal (SHDM). Les activités de la SIMPA se poursuivent jusqu'en février 1997.

Le mandat de cet organisme paramunicipal est de promouvoir la construction, la restauration, l'aménagement et le développement résidentiel, commercial et touristique de l'arrondissement historique du Vieux-Montréal, ainsi que de sauvegarder, restaurer, rénover et réhabiliter des bâtiments d'intérêt historique situés sur le territoire de la ville de Montréal. La Société est dirigée par un conseil d'administration composé de sept membres, dont cinq sont nommés par le Comité exécutif de la Ville de Montréal et les deux autres par le Gouvernement du Québec.

Société historique de Montréal

  • SHM004-A
  • Collectivité
  • 1858-

La Société historique de Montréal (SHM) est fondée le 11 avril 1858 par Jacques Viger appuyé par Louis-Georges Baby, Raphaël Bellemare et Joseph-Ubalde Beaudry. Ces "officiers fondateurs" établissent les bases de l'institution dont le but est d'acquérir et de diffuser la connaissance de l'histoire canadienne et, en particulier, celle de Montréal et de sa région. La SHM vise également à établir la vérité historique par la quête d'archives à travers le pays et à l'étranger et par la publication de travaux de recherche.

Peu après la fondation de la SHM, Raphaël Bellemare et Joseph-Ubalde Beaudry, respectivement vice-président et trésorier, déposent les statuts et règlements de la jeune société afin d'être approuvés par les membres. Ces documents constitutifs fixent, entre autres, la mission et les mandats de l'organisme, les conditions d'admission des membres et d'élections des officiers. Parmi les membres de la première heure nous retrouvons : Louis-A. Huget-Latour, Denis-Benjamin Viger, l'abbé Hospice-Anthelme Verreau et Antoine Gérin-Lajoie. À la suite du décès de Jacques Viger, en décembre 1858, les officiers élisent H.-A. Verreau à la tête de l'institution en janvier 1859 et procèdent à l'incorporation de la SHM dont l'acte est sanctionné par le Parlement du Canada le 4 mai 1859 (Statuts de la province du Canada, 1859, 22 Victoria, chap. 119).

Aux dires des fondateurs de la SHM, l'interprétation des événements historiques doit s'établir sur des preuves concrètes que sont les archives -originales, copiées ou retranscrites. Les membres acquièrent donc des archives de tous genres (actes notariés relatifs aux mariages, testaments, biens fonciers, jugements; registre d'état civil; documents financiers; cartes et plans et documents iconographiques) ou, à défaut de les acheter, transcrivent des copies à partir d'originaux retrouvés en Europe, aux États-Unis et au Canada. Les informations colligées par le biais des archives permettent à la SHM de commander des recherches historiques dont plusieurs aboutiront à la publication de douze Mémoires de la Société historique de Montréal entre 1859 et 1921. Au fil des décennies, la SHM publie également les ouvrages suivants : Centenaire de l'histoire du Canada, (1946), Calixa Lavallée d'Eugène Lapierre, Centenaire de la Société historique de Montréal (1858-1958) (Philippe La Ferrière, 1958); Montréal. Activités, habitants, quartiers (Fides, 1984) ; Jacques Cartier. Histoire - textes - images (1985); Montréal au XIXe siècle, des gens, des idées, des arts, une ville (Leméac, 1990); Les Origines de Montréal (Actes du colloque organisé par la Société historique de Montréal, Leméac, 1993); La Société historique de Montréal, 135 ans…déjà (Société historique de Montréal, 1994) et Les Cahiers de la Société historique de Montréal. Dossier La sépulture du sieur de Maisonneuve à Paris (Société historique de Montréal, 1996).

Mais les activités de la Société historique de Montréal ne se limitent pas qu'à la quête d'archives et aux travaux de publications. Elle participe à la pose et au dévoilement de plaques historiques et de monuments commémoratifs et prend une part active aux célébrations des 300e et 350e anniversaires de fondation de Montréal ainsi qu'à la messe commémorative de fondation de Montréal qu'elle a instituée en mai 1917. La SHM organise également des conférences, des colloques, des concours littéraires, des visites guidées ; collabore à des expositions; remet le prix Percy W. Foy depuis 1981 et s'implique dans toute cause visant à protéger, promouvoir et diffuser l'histoire et le patrimoine montréalais.

Société d'histoire Sault-au-Récollet.

  • SHM019-A
  • Collectivité
  • 1976-2000

La Société d'histoire Sault-au-Récollet est fondée en février 1976, sous le nom Société pour la conservation du Sault-au-Récollet, par Paul Carle et Jean Bélisle. Elle se voue à l'étude de l'ancien village et ancienne paroisse du Sault-au-Récollet et à la protection et mise en valeur du patrimoine bâti et culturel de cette région du nord de Montréal. Cette institution s'engage activement dans la promotion de ce patrimoine et dans sa sauvegarde grâce à des actions concrètes auprès des autorités municipales. Ainsi, la Société d'histoire Sault-au-Récollet est à la source de la réouverture de la Maison du pressoir et du site des moulins dans le parc de l'Île-de-la-Visitation. Par ailleurs, la Société d'histoire Sault-au-Récollet publie une revue intitulée Cahiers d'histoire du Sault-au-Récollet dans le but de faire connaître le fruit de ses recherches historiques et elle organise des expositions, des causeries ainsi que des visites guidées dans les quartiers Ahuntsic et Montréal-Nord principalement. Après plus de 20 ans d'activités, la Société d'histoire Sault-au-Récollet est dissoute en mai 2000.

Société d'habitation et de développement de Montréal.

  • P070-A
  • Collectivité
  • 1988-

La Société d'habitation et de développement de Montréal est créée en 1988, en vertu de lettres patentes du Gouvernement du Québec enregistrées le 15 février 1988, et selon l'article 964 de la charte de la Ville de Montréal. En juin 1995, le Comité exécutif de la Ville approuve la fusion des activités de la SHDM, de la Société de développement industriel de Montréal (SODIM) et de la Société immobilière du patrimoine architectural de Montréal (SIMPA) afin de constituer la Société de développement de Montréal. De cette manière, la SHDM devient une composante de la Société de développement de Montréal.

Le mandat de la SHDM est d'acquérir, de restaurer, de construire, de vendre, de louer ou d'administrer des immeubles résidentiels, industriels et commerciaux, ainsi que d'accorder des subventions à la construction, à la restauration, à la démolition et à la relocalisation d'immeubles résidentiels, industriels ou commerciaux sur le territoire de la Ville de Montréal.

Société des terrains Angus

  • P050-A
  • Collectivité
  • 1983-1993

La Société des terrains Angus (SOTAN) est créée le 10 mai 1983 en vertu de lettres patentes délivrées par le lieutenant-gouverneur du Québec et selon l'article 964c de la charte de la Ville de Montréal. Elle tient la première assemblée de son conseil d'administration le 17 juin 1983. Des lettres patentes complémentaires sont enregistrées en juillet 1986. La SOTAN cesse ses activités le 30 juin 1993, après avoir complété son mandat.

A la suite de l'adoption par le gouvernement du Québec, en février 1978, d'un programme d'aménagement pour la région de Montréal qui vise la consolidation du tissu urbain à l'intérieur du périmètre urbanisé existant, la Ville de Montréal lance, en septembre 1979, l'Opération 10,000 logements qui devient rapidement l'Opération 20,000 logements. Dans le cadre de cette opération, la Ville décide d'acquérir et de développer les terrains des usines Angus situés dans le quartier Rosemont. Le mandat qui est confié à la SOTAN est d'acquérir, de rénover, de restaurer, de construire, de vendre, de louer ou d'administrer des immeubles résidentiels, industriels et commerciaux dans le secteur bordé par le boulevard Saint-Joseph et les rues Bourbonnière, Rachel, Hogan et d'Iberville. La SOTAN est dirigée par un conseil d'administration composé de sept membres dont quatre sont nommés par la Ville de Montréal et trois désignés par le gouvernement du Québec.

Société des musées de sciences naturelles de Montréal

  • P079-A
  • Collectivité
  • 1992

La Société des musées de sciences naturelles de Montréal est créée en 1992, en vertu de lettres patentes du Gouvernement du Québec enregistrées le 10 août 1992, et selon l'article 964 de la charte de la Ville de Montréal.

Le mandat de cet organisme paramunicipal est d'établir, de gérer et d'exploiter des musées de sciences de la nature et d'y offrir les services habituellement offerts au public dans des établissements comparables. La Société est dirigée par un conseil d'administration composé de treize membres, nommés par le Comité exécutif de la Ville de Montréal.

Société de verdissement du Montréal métropolitain

  • CUM007-A
  • Collectivité
  • 1992-

La Société est un "organisme à but non lucratif fondé en 1992 qui s’active à verdir le paysage montréalais en plantant des arbres. En assurant le lien entre divers organismes, Soverdi reçoit des fonds de grandes entreprises ou donateurs préoccupés par le verdissement urbain et les distribue aux organismes impliqués dans le verdissement de leur rue, secteur ou quartier. Soverdi a pour mission de verdir pour la santé des gens et des communautés et travaille donc étroitement avec le milieu et les acteurs locaux" (information tirée du site Web officiel de la société). La Société est supportée par les 27 municipalités de la Communauté urbaine de Montréal.

Société de musique contemporaine du Québec

  • BM053-A
  • Collectivité
  • 1966-

La Société de musique contemporaine du Québec (SMCQ) est fondée en 1966 par Maryvonne Kendergi, Wilfrid Pelletier, Hugh Davidson et les compositeurs Jean Papineau-Couture et Serge Garant. Le concert inaugural a lieu le 15 décembre 1966.

La Société de musique contemporaine du Québec a pour mandat de diffuser la musique contemporaine québécoise, canadienne et internationale. Elle réalise des concerts, des enregistrements et produit des tournées au Canada, aux États-Unis et en Europe. En 1991, elle reçoit le Grand Prix du Conseil des arts de la Communauté urbaine de Montréal. La SMCQ est dirigée successivement par les compositeurs Serge Garant (1966-1986), Gilles Tremblay (1986-1988) et Walter Boudreau (1988- )

Société de développement industriel de Montréal

  • P068-A
  • Collectivité
  • 1981-1995

La Société de développement industriel de Montréal (SODIM) est créée en 1981 en vertu de lettres patentes du Gouvernement du Québec enregistrées le 7 juillet 1981, et selon l'article 964 de la charte de la Ville de Montréal. En juin 1995, le Comité exécutif approuve la fusion des activités de la SODIM, de la Société immobilière du patrimoine architectural de Montréal (SIMPA) et de la Société d'habitation et de développement de Montréal.

Le mandat de la SODIM est d'acquérir, de rénover, de restaurer, de construire, de vendre, de louer ou d'administrer des immeubles industriels et d'accorder des subventions à la construction, la restauration, la démolition et la relocalisation de ces immeubles. Cette Société est dirigée par un conseil d'administration composé de sept membres, nommés par le Comité exécutif de la Ville de Montréal. Le comité de gestion-Infotouriste de la SODIM assure l'exploitation d'un ensemble immobilier à vocation touristique et la coordination de pareils centres satellites.

Société de développement de Montréal

  • P034-A
  • Collectivité
  • 1982-1988

La Société de développement de Montréal (SODÉMONT) est créée en vertu de lettres patentes du Gouvernement du Québec enregistrées le 5 février 1982, et selon l'article 964c de la charte de la Ville de Montréal. La SODÉMONT cesse ses activités en 1988, lors de sa fusion avec la Société municipale d'habitation de Montréal (SOMHAM) pour créer la Société d'habitation et de développement de Montréal (SHDM).

Le mandat de la Société de développement de Montréal est d'acquérir, de rénover, de restaurer, de vendre, de louer ou d'administrer des immeubles résidentiels, industriels ou commerciaux sur le territoire de la Ville de Montréal. Cet organisme paramunicipal est géré par un conseil d'administration composé de sept personnes nommées par le Comité exécutif de la Ville.

Organisme paramunicipal créé par lettres patentes délivrées le 4 février 1982 et modifiées le 23 mars 1984 et le 16 juillet 1986. Dossier de résolution no 80-05448.

Société de développement de Montréal

  • P089-A
  • Collectivité
  • 1995-2006

En juin 1995, le Comité exécutif de la Ville de Montréal approuve la fusion des activités de la Société de développement industriel de Montréal (SODIM), de la Société immobilière du patrimoine architectural de Montréal (SIMPA) et de la Société d'habitation et de développement de Montréal (SHDM) afin de constituer la Société de développement de Montréal. Toutefois, cette société n'obtient ses lettres patentes, dûment enregistrées, qu'en juillet 1998, en vertu de l'article 964ee de la Charte de la Ville de Montréal et selon la résolution CO96 02740 du 19 novembre 1996 du Conseil municipal. On assiste ainsi à la fusion de la Société immobilière du patrimoine architectural de Montréal et de la Société de développement industriel de Montréal. La Société est fusionnée à la Société d'habitation et de développement de Montréal en décembre 2006.

Le mandat de la Société de développement de Montréal est de contribuer au développement économique et social de la Ville de Montréal par la mise en valeur d'actifs immobiliers de nature résidentielle, commerciale et culturelle sur le territoire de la ville. La société est dirigée par un conseil d'administration composé de onze (11) personnes; dix (10) membres de ce conseil, dont deux sont des élus municipaux, sont nommés par le Comité exécutif de la Ville et un membre est nommé par ce dernier sur recommandation du ministre de la Culture et des Communications.

Société d'accueil et de renseignements touristiques de Montréal

  • P077-A
  • Collectivité
  • 1988-1992

La Société d'accueil et de renseignements touristiques de Montréal (SARTM) est créée en 1988, en vertu de lettres patentes du Gouvernement du Québec enregistrées le 7 décembre 1988, et selon l'article 964 de la charte de la Ville de Montréal.

Le mandat de la SARTM est de gérer, d'exploiter un ou des centres de services touristiques ainsi que d'y exploiter ou d'y permettre l'exploitation d'activités commerciales. La SARTM poursuit en quelque sorte les activités entreprises antérieurement par le comité de gestion-Infotouriste de la Société de développement industriel de Montréal (SODIM).

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