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Notice d'autorité

Smoke Abatement Committee

  • P091-A
  • Collectivité
  • 1948-[195-?]

Le Smoke Abatement Committee est créé en mars 1948 par la Commission de transport du Canada.
Le mandat de Committee est d'étudier les méthodes et le moyens à prendre pour remédier à l'émission considérable de fumée provenant de l'exploitation des chemins de fer dans la cité de Montréal. Le Committee est composé de 11 membres représentant la Ville de Montréal, le Canadian Pacific Railway, le Canadian National Railway et le West End Professionnal and Business of Montreal. Un membre de la Commission de transport du Canada agit comme président.

Shaw, George

  • Personne
  • 1854-1873

George Shaw vit et travaille à Montréal au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, probablement de 1854 à 1873. Il est marchand, commissionnaire de transport et courtier. Il travaille notamment au sein des agences Shaw G. & D., avec David Shaw, et Stark & Shaw avec Cranson A. Stark.

Service de la police de Montréal

  • VM095-A
  • Collectivité
  • 1865-1972

Le Service de la police de Montréal est créé en 1865 sous le nom de Département de police en vertu du chapitre XXII des règlements de la Cité de Montréal (1865). Jusqu'à l'adoption du premier règlement municipal sur l'instauration d'une force de police en 1843, les officiers de la paix relèvent successivement des juges de paix et de la Société du feu. De 1865 à 1909, le Département de police est sous la responsabilité de la Commission de police. En 1918, le Bureau des commissaires crée le Service de Sûreté publique qui comprend les départements de police, des incendies, de l'éclairage et la Cour du Recorder. Ce service ne semble pas être entré en fonction puisqu'il est créé de nouveau en 1920. Le 6 décembre 1928, le Service de la police est créé en vertu du règlement 928 adopté par le Conseil de ville. En janvier 1972, le Service est remplacé par le Service de police de la Communauté urbaine de Montréal (SPCUM) lors de l'entrée en vigueur de la Loi sur l'intégration des corps policiers de l'île de Montréal.
Le mandat du Service de la police de Montréal est d'«assurer la paix publique, protéger la propriété et veiller à la mise en vigueur des lois et ordonnances municipales (règlement 2655)». À son intégration au SPCUM, le Service de la police est constitué d'une direction, du département «A» (administration), du département «B» (opérations) et du département «C» (enquêtes).

Senecal, Bernard

  • BM056-A
  • Personne
  • [19-]

Bernard Senecal a probablement habité sur l'avenue Bourbonnière, à Montréal, dans les années 1950.

Séminaire de Saint-Sulpice de Montréal

  • P073-A
  • Collectivité
  • 1657-1920

Le Séminaire de Saint-Sulpice de Montréal est créé en 1657 par les premiers Sulpiciens envoyés en Nouvelle-France par la Compagnie Saint-Sulpice de Paris. Endettée, la Société de Notre-Dame abandonne au Séminaire de Saint-Sulpice de Paris la seigneurie de l'île de Montréal en 1663. En 1759, à la veille de la Conquête, le Séminaire de Paris possède également les seigneuries de Saint-Sulpice et du Lac des Deux-Montagnes. En 1764, il cède, sans conditions, l'ensemble de ses droits sur ces possessions au Séminaire de Saint-Sulpice de Montréal. Ce transfert n'est pas reconnu par les autorités anglaises et ce n'est qu'en 1839 que la Couronne britannique reconnaît officiellement les droits du Séminaire de Saint-Sulpice de Montréal.
Le Séminaire de Saint-Sulpice de Montréal se consacre principalement au développement de Ville-Marie, aux missions et à l'enseignement ecclésiastique. Il établit, entre 1657 et 1740, neuf paroisses dans l'île de Montréal en plus de celle de Notre-Dame; fonde, en 1767, l'institution qui sera le Collège ou le Petit séminaire de Montréal et, en 1840, le Grand séminaire; participe financièrement à l'établissement de l'Université Laval de Montréal, qui deviendra l'Université de Montréal en 1920; construit la basilique Notre-Dame de même que les églises Notre-Dame-de-Grâce, Saint-Jacques et Saint-Patrice, la bibliothèque Saint-Sulpice et le Collège André-Grasset. Il fonde, en 1888, le Collège canadien à Rome.

Seigneurie de Repentigny

  • SHM010-A
  • Collectivité
  • 1647-1854

La seigneurie de Repentigny est concédée en 1647 à Pierre Legardeur de Repentigny (mort en 1648). Elle fait quatre lieues de front par six de profondeur. Elle est bornée au sud par le fleuve Saint-Laurent et la rivière La Chesnaye (des Miles Îles), à l'est par la seigneurie de Saint-Sulpice et, à l'ouest, par ce qui deviendra la seigneurie de Terrebonne en 1673. Pierre Legardeur de Repentigny meurt en 1648, laissant sa terre à ses héritiers qui ne l'habiteront ni la défricheront pendant des décennies.

En 1670, la seigneurie de Repentigny est partagée entre Jean-Baptiste Legardeur, fils de Pierre, et le marchand de Québec, Charles de Viliers, sieur de La Chesnaye. Ce dernier fonde la seigneurie de LaChesnaye le 11 mai 1671 après partage de cette terre avec Jean-Baptiste Legardeur qui, pour sa part, ne conserve que la portion de terre entre le fleuve Saint-Laurent et la rivière l'Assomption. Alors que Jean-Baptiste Legardeur fonde Repentigny et y construit une habitation en 1670, Charles Villiers commence à exploiter ses terres à Lachenaie dès 1673.

À partir du dernier quart du XVIIe siècle et au cours du siècle suivant, de nombreuses transactions foncières sont exercées sur les terres des seigneuries de Repentigny et de Lachenaie. Au début du XVIIIe siècle apparaissent les fiefs Martel et Bailleul dans la portion est de la seigneurie de Lachenaie.

Les membres de la famille Legardeur de Repentigny sont maintes fois impliqués dans les transactions foncières de ces terres et dans des litiges les opposant à la succession de Raymond Martel (représentée par le notaire Jacques Barbel), à Jacques Gauthier de Comporté et à Louis Audet de Piercotte, sieur de Bailleul. Peu après la Conquête, la seigneurie de Lachenaie est divisée en deux. La partie est appartient à Gabriel Christie tandis que la partie ouest est acquise par Roch de Saint-Ours (cette portion prendra le nom de l'Assomption).

SDC Plaza St-Hubert

  • P177-A
  • Collectivité
  • 1959-

L’Association du centre d’achats de la rue St-Hubert – St-Hubert Street Shopping Center Association est incorporée le 31 décembre 1953 à la suite de démarches d’un groupe d’hommes d’affaires du centre-nord de la rue St-Hubert. Le 8 mars 1963, L’Association du centre d’achats de la rue St-Hubert change officiellement sa raison sociale pour Plaza St-Hubert Inc. puis devient La Corporation du mail Plaza St-Hubert le 15 juin 1977. Le 20 août 1982 est émis le certificat d’enregistrement qui confirme la constitution de la Société d’initiative et de développement d’artères commerciales (SIDAC) Plaza St-Hubert. En 1997, le ministre des Affaires municipales remplace le nom SIDAC par Société de développement commercial (SDC).

Sise sur la rue Saint-Hubert, la Plaza se situe entre les rues Jean-Talon au nord et De Fleurimont au sud en 1959 et entre les rues Jean-Talon au nord et Bellechasse au sud aujourd'hui.

Les années 1960 sont marquées par d’importantes initiatives promotionnelles pour faire connaître la Plaza : concours, émissions télévisuelles et radiophoniques, parades de Noël, logo, etc. Plusieurs personnalités publiques québécoises participent à ces activités dont le plus connu est Réal Giguère, associé à la Plaza durant plusieurs années. En parallèle se font des démarches par l'administration pour, entre autres, harmoniser les heures d'ouverture des commerces de la Plaza avec celles des centres d'achats des banlieues ainsi que pour l'obtention de stationnement pour les clients. La première vente-trottoir se déroule à l'été 1972 et la tradition des braderies se poursuit depuis. L'aménagement de la rue Saint-Hubert est reconnu plus particulièrement depuis l'installation des marquises en 1984, et depuis plusieurs autres travaux ont été réalisés. Aujourd’hui, la SDC Plaza St-Hubert regroupe 400 commerces.

Schachter, Larry

  • P110-A
  • Personne
  • 1933-

Larry Schachter est né le 5 septembre 1933 à Montréal. Il fait ses études à l'université McGill de 1950 à 1952 et au Philadelphia college of Textile and Science en 1956. Il est marié et père de deux garçons.

Larry Schachter débute sa carrière comme ingénieur à la compagnie Dupont of Canada à Kingston en Ontario en 1956-1957. L'année suivante, il revient à Montréal au poste de directeur des ventes chez Steinberg's jusqu'en 1964. Entre 1964 et 1967, Larry Schachter est responsable de la Division de la promotion publicitaire à la Compagnie universelle de l'Expo 67. Cette division qui comprend 25 personnes, fait partie du Service de la publicité et de la promotion publicitaire qui relève du Département des Relations publiques dirigé par Yves Jasmin. La Division s'occupe principalement de la coordination de la promotion publicitaire, de la coordination des imprimés ainsi que des concessions et licences. Elle est responsable de la promotion à l'étranger et est à l'origine du passeport et du visa pour la Terre des Hommes. Par la suite, il fonde une compagnie de publicité, The Promotion Group, qu'il dirige jusqu'à son départ pour Toronto en 1977. Il est alors employé par l'agence publicitaire Cockfield Brown jusqu'en 1980 et devient directeur-général adjoint de la Canadian National Exhibition (CNE) . À partir de 1984, il préside les compagnies Marketing Plus Inc. et Signature Advertising Inc. situées à Don Mills en Ontario. Larry Schachter est récipiendaire de l' Alumni Award de l'université McGill en 1956 et de la médaille du Centenaire en 1967.

Savage, Albert B.

  • BM084-A
  • Personne
  • 1868-1875

Albert B. Savage est négociant et représentant dans le domaine de la quincaillerie de 1868 à 1875. Installé sur la rue Saint-Paul dans le quartier du Vieux-Montréal, Savage travaille pour la Whitney Weed Sewing Machine Company, pour G. H. MacDonnell (?) et fonde Albert B. Savage & Company vers 1874 qui comprend la Dominion Machinery Depot.

Salaberry De (famille)

  • BM038-A
  • Famille
  • 1745-1863

La famille De Salaberry, originaire du pays basque et issue de la noblesse, se fixe à Beauport (Québec) en 1735. Le pionnier, Michel D'Irumberry De Salaberry, épouse en premières noces Marie-Catherine Rouer De Villeray à Québec le 14 mai 1735 et ils ont deux filles. Il épouse, en seconde noces, Madeleine-Louise Juchereau Duchesnay de Saint-Denis à Beauport le 30 juillet 1750 et ils ont un fils. Après la Conquête, Michel D'Irumberry De Salaberry se retire en France avec sa femme. Il meurt en 1768. Michel D'Irumberry De Salaberry est officier sur la frégate l'Anglezea. Il est aussi Capitaine de Flûte du Roi, commandant du vaisseau Chariot Royal et Chevalier de Saint-Louis.

Ignace-Michel-Louis-Antoine, fils de Michel, est né le 4 juillet 1752 à Beauport. Après le départ de ses parents pour la France, il demeure dans la colonie chez sa tante maternelle, Marie-Thérèse Juchereau Duchesnay. Il fréquente le petit séminaire de Québec de 1765 à 1769. Il épouse Françoise-Catherine Hertel de Saint-François le 18 février 1778 à Montréal et ils ont dix enfants dont Charles-Michel. Il meurt le 22 mars 1828 à Québec. Ignace-Michel-Louis-Antoine est officier dans l'armée et la milice, seigneur, politicien, juge de paix et fonctionnaire. Au moment de l'invasion américaine de 1775, il se porte volontaire pour défendre le fort Saint-Jean. Entre 1794 et 1821, il est juge de paix pour différents districts dont Québec, Trois-Rivières et Montréal. Il est aussi député à l'Assemblée législative du Bas-Canada de 1792 à 1796 et de 1804 à 1809. En 1796, il est nommé major du 1er bataillon du Royal Canadian Volunteer Regiment. En 1801, il est nommé au poste de surintendant adjoint des Abénaquis de Saint-François. Puis, six ans plus tard, il est nommé commissaire chargé de faire prêter le serment d'allégeance et commissaire responsable de la construction d'un nouveau marché et d'une nouvelle prison à Québec. En 1808, il obtient le poste d'inspecteur des forêts du Bas-Canada. En 1812, il est lieutenant-colonel du 1er bataillon de la milice d'élite incorporée et colonel du 1er bataillon de milice de la ville de Québec. Il est nommé au Conseil législatif en 1817. Il préside le comité de Québec contre le projet d'union en octobre 1822.

Charles-Michel, fils aîné de Ignace-Michel-Louis-Antoine, est né le 19 novembre 1778 à Beauport. Il épouse Marie-Anne-Julie Hertel de Rouville le 13 mai 1812 et ils ont sept enfants dont Melchior-Alphonse. Charles-Michel meurt le 27 février 1829 à Chambly. Charles-Michel est officier dans l'armée et dans la milice, juge de paix, fonctionnaire, politicien et seigneur. Il s'enrôle comme volontaire à l'âge de 14 ans. En 1812, il met sur pied le régiment des Voltigeurs canadiens et se distingue à la bataille de Châteauguay. En 1815, il est nommé juge de paix du district de Québec, puis il obtient une commission semblable pour les districts de Montréal, de Trois-Rivières et de Saint-François en 1821 et de Gaspé en 1824. En mai 1817, il occupe le poste de commissaire des communications intérieures du comté de Devon. Charles-Michel est aussi membre du Conseil législatif.

Melchior-Alphonse est né le 19 mai 1813 à Saint-Philippe (Québec). Il est admis au Barreau de Montréal le 4 février 1845. Il épouse Marie-Émilie Guy le 22 septembre 1846 à Montréal et ils ont huit enfants. Il meurt le 27 mars 1867. Melchior-Alphonse est militaire, avocat et politicien. Il est nommé commissaire des petites causes de la paroisse Saint-Joseph-de-Chambly le 6 juin 1836. Il obtient le renouvellement de son poste le 22 mars 1837. Puis, le 23 mars 1837, il est nommé lieutenant-colonel. Il commande, entre autres, le 2e bataillon de milice de Chambly pendant les troubles de l'automne. De 1841 à 1842, il est député à l'Assemblée législative. En avril 1847, il est appelé à travailler comme coroner de Montréal. Puis, le 26 juin 1848, il quitte le poste de coroner et accepte celui d'adjudant général adjoint pour le Bas-Canada de la milice de la province.

Sources : Cyr, Céline et Michèle Guitard. «Irumberry De Salaberry, Ignace-Michel-Louis-Antoine D'». Dictionnaire biographique du Canada, tome VI. Sainte-Foy (Québec) : Presses de l'Université Laval, 1987. p. 380-381; Gagnon, Jean-Pierre. «Salaberry, Melchior-Alphonse De». Dictionnaire biographique du Canada, tome IX. Sainte-Foy (Québec) : Presses de l'Université Laval, 1977. p. 771-772; Guitard, Michèle. «Irumberry De Salaberry, Charles Michel D'». Dictionnaire biographique du Canada, tome VI. Sainte-Foy (Québec) : Presses de l'Université Laval, 1987. p. 375-379.

Saint-Jean, Idola

  • BM102-A
  • Personne
  • 1880-1945

Idola Saint-Jean est née à Montréal le 19 Mai 1880. Elle est la fille d'Edmond Saint-Jean et d'Emma Lemoine. Issue d'un milieu bourgeois, elle est instruite chez les Dames de la Congrégation. Elle poursuit des études en théâtre à Paris auprès du célèbre acteur [Constant] Coquelin et de Renée Seveno, dite Du Minil, de la Comédie française. Elle décède à Westmount en 1945.

Idola Saint-Jean, enseigne au département d'études français de l'université McGill. Dès 1922, elle milite en faveur du droit vote des femmes au provincial et fonde l'Alliance Canadienne pour le vote des femmes du Québec en 1927. Elle se présente comme candidate libérale indépendante aux élections fédérales de 1930

Roy, Pierre-Georges

  • BM036-A
  • Personne
  • 1870-1953

Pierre-Georges Roy est né le 23 octobre 1870 à Lévis. Il meurt le 4 novembre 1953 à Lévis. Roy est journaliste, historien et archiviste. Il est journaliste au Canadien et au Quotidien. En 1895, il fonde le Bulletin des recherches historiques. Après avoir été attaché au service des archives fédérales à Ottawa, il devient en 1920, le premier archiviste en chef de la province de Québec. Il est nommé conservateur du Musée provincial en 1931. Au cours de sa carrière, il a publié plus de 300 volumes et brochures sur des sujets de la petite histoire du Canada.

Rousseau, Hubert

  • BM074-A
  • Personne
  • [19-]

Hubert Rousseau est un expert en art né à Montréal. Il y a vécu toute son enfance. Il a étudié à l'étranger. Il a voyagé pendant plusieurs années en Europe et en Amérique.

Rompré, André-Yves

  • P175-A
  • Personne
  • [195-]-

André-Yves Rompré a une formation universitaire en journalisme.

Il débute sa carrière radiophonique en 1978 comme chroniqueur à l'émission "Cahiers manitobains" de la station CKSB-FM à Saint-Boniface et poursuit sa carrière à titre de recherchiste-intervieweur de l'émission "Pacifique Express" de la station CBUF-FM à Vancouver en 1980-1981. Son aventure radiophonique à CIBL débute en 1994 comme journaliste pour l'émission "Montréal, ville du monde" puis, la même année, il agit à titre d'animateur-réalisateur de l'émission "Le Métropolitain", un magazine quotidien d'affaires publiques diffusé jusqu'au 23 novembre 2001. Il quitte CIBL en 2002.

André-Yves Rompré occupe aussi différentes fonctions comme rédacteur entre 1976 et 1988, entre autres dans la presse écrite et pour des publications et services gouvernementaux. Il siège sur la conseil d'administration de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec à titre d'administrateur-radio de 1997 à 1999.

De 2002 à 2010, il agit à titre d'attaché politique responsable des communications de l'arrondissement de Mercier--Hochelaga-Maisonneuve de 2002 à 2010. De 2012 à 2015, il est chargé de cours au collégial et rédacteur contractuel. Enfin, en 2017-2018, il est animateur-réalisateur de l'émission "Quartiers politiques" à CKVL.FM.

Robillard, Claude

  • P137-A
  • Personne
  • 1911-1968

Claude Robillard est né à Montréal le 30 juin 1911. Après des études secondaires au Collège Sainte-Marie - aux côtés de Pacifique Plante et d'André Laurendeau -, il obtient son diplôme en génie électrique à l'Université McGill en 1935. À la même époque, il collabore à l'écriture des Fridolinades de Gratien Gélinas et publie quelques livres pour enfants dont " Mimi la fourmi " et une géographie pour les tout-petits sous le pseudonyme de Robin. On lui doit également "Le Jardin du poète : Nostalgie" (1929), "Entre deux rondels" (Éditions Édouard Garand, 1931) et "Dilettante" (Éditions Albert Lévesque, 1931).

Avant d'entrer au service de la Ville de Montréal comme assistant-directeur au cabinet des travaux publics, en 1945, il exerce sa profession d'ingénieur au sein de diverses entreprises, dont la compagnie Bell (1935-1942) et Quebec Power (1942-1944). En 1951, il est nommé ingénieur-surintendant à la Division des parcs et terrains de jeu de Montréal. Une fois la division érigée en service autonome, à partir du 1er mai 1953, Claude Robillard en devient le premier directeur. Il consacre dès lors toutes ses énergies à multiplier les services de récréation et à embellir les espaces verts de la métropole. À cet effet, il effectue plusieurs voyages outre-mer pour s'inspirer de l'expérience européenne. On lui doit de nombreuses réalisations importantes de l'époque dont l'aménagement en 1958, du Jardin des merveilles au Parc La Fontaine, la création du théâtre de Verdure en 1956 et, bien sûr, la mise en branle de la Roulotte, inaugurée en 1952 et animée par Paul Buissonneau. En 1961, Claude Robillard quitte le Service des Parcs et devient directeur du Service d'urbanisme de Montréal. Là encore, il s'illustre par sa détermination et joue un rôle important dans le réaménagement du centre-ville de l'époque. Il est, notamment, l'un des responsables des grands chantiers de la Place Ville-Marie et de la Place des Arts.

Outre ses fonctions à la Ville de Montréal, Claude Robillard est élu président de l'American Institute of Park Executives de 1957 à 1958 et siège aussi aux conseils d'administration de l'Orchestre symphonique de Montréal et du Musée des Beaux-Arts de Montréal et est vice-président du conseil d'administrastion du Conseil des arts du Canada en 1967. Enfin, il sera également directeur général de l'aménagement de l'Expo 67 aux débuts de l'entreprise. Il meurt le 24 mai 1968 à 56 ans, des suites d'une longue maladie. Marié en premières noces à Denise Guimond, Claude Robillard et celle-ci ont eu deux filles : Claude et Line. Suite au décès de Denise Guimond, Claude Robillard épouse Thérèse Amos. Quatre enfants sont issus de cette union : Marie, Andrée, Jean et Philippe.

Robillard, Charles

  • P056-A
  • Personne
  • 1865-1943

Charles Robillard est né le 13 mars 1865 à Lanoraie. Il est le fils de Charles Robillard et de Héloïse McKercher. Il fait ses études classiques au Collège de Joliette et son droit à l'Université Laval à Québec. Il épouse Cécile Bergevin et ils ont trois fils: Maurice, Raymond et Joseph-Alfred. Charles Robillard meurt en mai 1943 à Montréal.

Charles Robillard est journaliste. Il débute sa carrière journalistique en 1884 aux journaux Le Canadien et L'Événement de Québec. En 1891, il devient rédacteur au journal Le Canadien à Montréal, puis à La Presse durant les années 1894 et 1897. En 1897, il passe au journal La Patrie où il accède au poste de rédacteur en chef. Par la suite, bien qu'à la retraite, il continue d'alimenter des journaux montréalais de ses chroniques. Charles Robillard est membre du Club Canadien et du Club St-Denis.

Revue canadienne

  • VM073-A
  • Collectivité
  • 1863-1922

La Revue Canadienne est fondée le 9 décembre 1863 par Napoléon Bourassa, D. H. Sénécal, Édouard Lefebvre de Bellefeuille, J. A. Provencher, E. H. Desrosiers, Adélard Boucher, Joseph Royal, Hector Pelletier, W. Tessier et Paul Letondal. Le premier numéro paraît en janvier 1864. Eusèbe Sénécal et la Compagnie de publication canadienne sont les imprimeurs de la revue. La Revue n'est pas publiée en 1879 et 1880. La revue cesse ses activités en décembre 1922 parce que son propriétaire d'alors, Monseigneur Bruchési, archevêque de Montréal, n'est plus en mesure de l'aider.

La Revue canadienne a pour but d'assurer un développement régulier et simultané dans toutes les branches des connaissances humaines. Elle publie des articles, des poèmes, des comptes rendus, des bibliographies, un feuilleton et une chronique intitulée Les événements du mois. La revue se compose d'un bureau des directeurs qui comprend entre 9 et 15 membres dont un président, un gérant et un assistant-gérant. Élie-Joseph Auclair en est le directeur de 1908 à 1922.

Relations publiques Brakeley ltée

  • BM097-A
  • Collectivité
  • [1955?-1961?]

Les Relations publiques Brakeley ltée sont une firme de consultants qui existe à Montréal probablement de 1955 à 1961. Son président est G. A. Brakeley jr. Ce dernier est également président de la G. A. Brakeley & Co. Ltd, conseillers spécialisés dans les campagnes de financement, et est l'auteur de l'ouvrage «Tested Ways to Successful Fund Raising» (1980).

Régie intermunicipale de gestion des déchets sur l'île de Montréal

  • P108-A
  • Collectivité
  • 1984-2001

La Régie inter-municipale de gestion des déchets sur l'île de Montréal (RIGDIM) est constituée par une entente inter-municipale conclue le 3 septembre1984 selon la Loi sur les cités et villes et approuvée par un décret du ministère des Affaires municipales le 9 mai 1985. La RIGDIM a pour mandat de pourvoir à la conception, l'implantation, le financement, l'exploitation et le développement d'un système de gestion des déchets desservant les municipalités adhérant à l'entente inter-municipale. La Régie cesse ses activités et est dissoute le 31 décembre 2001 selon l'article 203 de la charte de la Ville de Montréal. La nouvelle Ville de Montréal succède aux droits, obligations et charges de la RIGDIM.

Régie intermunicipale de gestion des déchets sur l'île de Montréal

  • P108-A
  • Collectivité
  • 1984-2001

La Régie intermunicipale de gestion des déchets sur l'île de Montréal (RIGDIM) est constituée par une entente intermunicipale conclue le 3 septembre1984 selon la Loi sur les cités et villes et approuvée par un décret du ministère des Affaires municipales le 9 mai 1985. La RIGDIM a pour mandat de pourvoir à la conception, l'implantation, le financement, l'exploitation et le développement d'un système de gestion des déchets desservant les municipalités adhérant à l'entente intermunicipale. La Régie cesse ses activités et est dissoute le 31 décembre 2001 selon l'article 203 de la charte de la Ville de Montréal. La nouvelle Ville de Montréal succède aux droits, obligations et charges de la RIGDIM.

Rassemblement des citoyens et citoyennes de Montréal

  • P086-A
  • Collectivité
  • 1974-1994

Le Rassemblement des citoyens et citoyennes de Montréal (RCM) est une formation politique municipale fondée en mai 1974 par un regroupement de militants, provenant de milieux syndicaux, du Nouveau parti démocratique et du Parti québécois, désireux de former un véritable parti démocratique capable de représenter l'ensemble de la population montréalaise. Créé dans un contexte d'insatisfaction face à l'administration du maire Jean Drapeau, le RCM accorde, dès les premières années, une priorité au domaine social et oriente son action politique vers une revalorisation et une démocratisation du gouvernement municipal.

Aux élections de novembre 1974, le RCM fait élire 18 conseillers. À la mairie, le candidat Jacques Couture, en récoltant un peu plus de 39% des voix, ébranle pour la première fois et de façon significative la popularité de Jean Drapeau. Malgré une action politique intense consacrée, entre autres, à la lutte pour la gratuité du transport en commun des personnes âgées, aux revendications pour la tenue d'une période de questions publiques aux assemblées du conseil ainsi qu'à la reconnaissance des partis d'opposition, un seul conseiller du RCM, Michael Fainstat, est élu en 1978. Les dissensions internes, entre militants socialistes et sociaux-démocrates, de même que la création d'un autre parti d'opposition, le Groupe d'action municipale (GAM), expliquent en grande partie les faibles résultats obtenus aux élections.

Quatre ans plus tard, le RCM a retrouvé sa vigueur et obtient 15 sièges au conseil. Les années suivantes marquent une augmentation et une solidification des structures internes du RCM, une croissance du parti ainsi qu'une intensification de l'action politique et des activités de relations publiques. Le tout mène à une importante victoire aux élections de novembre 1986.

Le RCM dirige Montréal jusqu'en 1994 et marque significativement la scène politique municipale. Entre autres réalisations, il fait de la participation des citoyens un élément essentiel de la vie politique montréalaise et il instaure toute une série de pratiques telles la période de questions du public aux assemblées du conseil et les consultations publiques tenues par les commissions permanentes du conseil. Les citoyens ont pu ainsi exprimer leurs besoins, leurs attentes et leurs opinions.

Queen's Volunteers Regiment (Québec, Québec).

  • BM086-A
  • Collectivité
  • [185-?]

Le Queen's Volunteers Regiment existe à Québec dans la première moitié du XIXe siècle. Ce régiment monte probablement la garde à Québec. Six compagnies composent ce régiment.

Québec (Québec). Enquête Malouf.

  • VM140-A
  • Collectivité
  • 1977-1980

Le coût des jeux et des installations olympiques de 1976, financés principalement par les fonds publics, dépasse largement les prévisions initiales et entraîne un déficit imprévu de l’ordre d’un milliard de dollars.

Une enquête préliminaire du Conseil du trésor du Québec sur l’augmentation de ces coûts conclut à la nécessité de poursuivre les recherches. Le Vérificateur général du Québec examine trois contrats relatifs aux installations olympiques et constate plusieurs anomalies.

Le 13 juillet 1977, le Gouvernement du Québec adopte l’arrêté en conseil 2332-77 concernant une enquête sur le coût des jeux et des installations de la 21e Olympiade, sous l’autorité de la Loi des Commissions d’enquête (S.R.Q. 1964, c. 11). Il est ainsi ordonné, sur la recommandation du premier ministre René Lévesque, que soit constituée une commission chargée de faire une enquête complète sur le coût des Jeux de la 21e Olympiade et celui des installations olympiques situées au Québec.

La Commission d'enquête sur le coût de la XX!e Olympiade doit examiner plus particulièrement les éléments suivants :

 1. les causes principales de l’augmentation des coûts ;

2. le partage des responsabilités quant à cette augmentation ;

3. le mode d’organisation et de surveillance des travaux ;

4. l’existence possible de collusion, de trafic d’influence ou de manœuvres frauduleuses ou irrégulières ;

5. la possibilité de récupérer une partie des sommes d’argent investies à même les deniers publics et les mesures pour y parvenir ;

6. les mécanismes de prévention et de contrôle appropriés pour éviter qu’une telle situation ne se reproduise à l’avenir dans d’autres travaux de grande envergure.

Le Juge de la Cour supérieure Albert H. Malouf, un des trois commissaires, préside la Commission. Les deux autres commissaires sont Jean-Guy Laliberté, comptable agréé, et Gilles Poirier, ingénieur.

La Commission est tenue de produire deux rapports pour le lieutenant-gouverneur, préliminaire pour le 1er avril 1978 et final pour le 31 décembre de la même année. Des modifications sont apportées au premier mandat suite au rapport préliminaire du 1er avril 1978 et, le 10 mai 1978, l’arrêté en conseil 1467-78 permet à la Commission de remettre le rapport final le 30 septembre 1979, tout en exigeant un rapport d’étape pour le 31 décembre 1978. Enfin, le 28 août 1979, l’arrêté en conseil 2195-79 prolonge le mandat de la Commission au 30 avril 1980.

L’enquête couvre l’année 1969, au cours de laquelle la Ville de Montréal entreprend des démarches pour l’obtention des Jeux Olympiques de 1976, jusqu'au 30 avril 1977, date des états financiers de la Ville de Montréal et du Comité organisateur des Jeux olympiques de 1976.

Une série d’audiences publiques et privées sont tenues entre avril 1978 et mai 1979.

Trois équipes travaillent à la recherche, à la préparation, à l’élaboration et à la présentation de la preuve. La première s’occupe du Parc olympique, la seconde du C.O.J.O., du village olympique et des installations de la Ville de Montréal (excluant le Parc olympique), et la troisième des relations de travail et de la collusion, du trafic d’influence et des manœuvres frauduleuses ou irrégulières.

Le rapport final de la Commission d’enquête contient quatre volumes. Le premier contient une mise en contexte ainsi que les conclusions générales, les conséquences financières et les recommandations. Le second volume porte uniquement sur le Parc olympique : la période pré-construction, le Vélodrome, le complexe stade-mât-piscines, les stationnements, la centrale thermique, les aménagements extérieurs et le viaduc. Le troisième volume traite du Comité organisateur des Jeux Olympiques, du village olympique et des installations de la Ville de Montréal (autres que celles du Parc olympique). Enfin, le dernier volume s’attarde aux conflits d’intérêts, aux autres manœuvres irrégulières, au secret professionnel invoqué par la Ville de Montréal et à la récupération possible des sommes investies.

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