Titre propre
Collection Camillien Houde. - 1932, [1949?], 1958
Dénomination générale des documents
Titre parallèle
Compléments du titre
Mentions de responsabilité du titre
Notes du titre
- Source du titre propre: Titre basé sur le contenu de la collection.
Niveau de description
Collection
Cote
Mention d'édition
Mentions de responsabilité relatives à l'édition
Mention d'échelle (cartographique)
Mention de projection (cartographique)
Mention des coordonnées (cartographiques)
Mention d'échelle (architecturale)
Juridiction responsable et dénomination (philatélique)
Date(s)
-
1932, [1949?], 1958 (Production)
Description matérielle
4 disques. - 4 photographies. - 1 document textuel.
Titre propre de la collection
Titres parallèles de la collection
Compléments du titre de la collection
Mention de responsabilité relative à la collection
Numérotation à l'intérieur de la collection
Note sur la collection
Nom du producteur
Notice biographique
Camillien Houde est né le 13 août 1889 dans le quartier ouvrier de Saint-Henri à Montréal. Homme politique, il a été maire de Montréal de 1928 à 1932, de 1934 à 1936, de 1938 à 1940 et de 1944 à 1954. Il décède le 11 septembre 1958 à Montréal. Il fréquente les écoles Saint-Joseph, Sarsfield, Le Plateau et Saint-Louis. Il complète ensuite son cours commercial au Collège LaSalle, à Longueuil, où le frère Marie-Victorin est l'un de ses professeurs. Camillien Houde termine son cours en 1912 et décroche un poste dans le secteur bancaire. En 1913, il épouse Bertha-Andréa (dite Mignonne) Bourgie, fille d'Urgel Bourgie, entrepreneur de pompes funèbres. Il a deux filles avec elle, Madeleine (26 novembre 1915) et Marthe (20 décembre 1916), ainsi qu'un garçon, Jean-Guy (27 décembre 1917), décédé à 18 mois. Mignonne Bourgie meurt en 1918, emportée par l'épidémie de grippe espagnole. En 1919, il épouse en secondes noces Georgette Falardeau, avec qui il aura une troisième fille, Claire (1921).
Camillien Houde montre rapidement un intérêt marqué pour la politique. Membre du Parti conservateur, il est élu pour la première fois à Québec en 1923. L'aventure durera une dizaine d'années. Par la suite, il fait le saut à quelques reprises sur la scène fédérale. Cependant, l'essentiel de sa carrière d'homme public s'est jouée en qualité de maire de Montréal. Élu pour la première fois en 1928, c'est avec la promesse d'ouvrir l'hôtel de ville aux simples citoyens que s'amorce son mandat. Mais son programme politique est très rapidement guidé par la nécessité de soulager la misère engendrée par la crise économique. Dans un premier temps, la ville fait distribuer une somme de 100 000$ aux plus démunis par l'entremise de la Société Saint-Vincent-de-Paul. Parallèlement, afin d'occuper les sans-emploi, on lance de vastes chantiers de construction : le Jardin botanique, les chalets du mont Royal et du parc La Fontaine, des viaducs, des bains publics, des vespasiennes (urinoirs publics pour les hommes) baptisées camilliennes en l'honneur du maire. Sur le plan personnel, Camillien Houde n'hésite pas à y aller de généreuses contributions et à transformer son logement de la rue Saint-Hubert en véritable centre d'entraide. La période de la crise est marquée par de courts séjours dans l'opposition suivis de retours en force au pouvoir. Suite à sa réélection de 1938, Houde est toujours aux prises avec des finances municipales dont l'état est précaire.
Au début de la seconde guerre mondiale, opposé à toute idée de conscription, Camillien Houde déclare aux journalistes son opposition à l'enregistrement national qui, dit-il, est un premier pas vers la conscription. Perçu par les autorités canadiennes comme un ennemi de l'intérieur, le maire de Montréal est arrêté par la police fédérale à sa sortie de l'hôtel de ville le 5 août 1940 et interné au camp de Petawawa en Ontario. Il faut attendre le 17 août 1944, après quatre ans de détention, pour assister au retour de Camillien Houde. Une foule en liesse lui réserve un accueil triomphal à la gare Windsor. Porté par cette vague de sympathie, il est réélu dès l'automne et demeure maire de la métropole jusqu'en 1954. Adulé des gagne-petit, Camillien Houde est demeuré une figure emblématique de l'histoire de Montréal. Décédé à Montréal, le 11 septembre 1958 à l'âge de 69 ans, Camillien Houde est inhumé à Montréal, dans le cimetière Notre-Dame-des-Neiges, le 15 septembre 1958.
Source : Exposition virtuelle "La Démocratie à Montréal".
Historique de la conservation
Les documents qui composent cette collection ont été regroupés par le personnel de la Section des archives de la Ville de Montréal.
Portée et contenu
La collection concerne les idéaux politiques de Camillien Houde, les réalisations de son cabinet en 1932 et le cortège funèbre lors de ses obsèques. La collection comprend une publication, des disques vinyles et des documents iconographiques.
État de conservation
La publication est endommagée et fragile.
Source immédiate d'acquisition
La publication de 1932 a été remise aux archives par Jean-Paul Lafond, adjoint de Marcel Parent, ex-maire de l'arrondissement Montréal-Nord.
Classement
Langue des documents
Écriture des documents
Note de langue et graphie
La publication de 1932 est bilingue.